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Meccano

Meccano

 

 

Meccano est un jeu de construction à base d'éléments à l'origine entièrement métalliques.

Les modules standard préfabriqués étaient des lames métalliques perforées de trous circulaires au pas de ½ pouce (1,27 cm). Dès le début, la collection de ces lames fut très étendue, car le but initial était l'initiation à la mécanique : elle comportait des cornières, des plaques, des axes, des roues et des engrenages en laiton. L'originalité de l'invention est le pas constant des trous pour l'assemblage qui se fait au moyen de vis et d'écrous.

Meccano Ltd. était une société britannique fabriquant le jeu Meccano, les trains Hornby, les Dinky Toys et distribuant d'autres types de jouets. La filiale française Meccano SA fut créée en 1912 à Paris et devint la maison mère, dont le siège et la principale usine sont situés à Calais.

 

Aperçu

 

Au fil du temps, la gamme de pièces a largement évolué : certaines ont disparu du système, de nouvelles ont été créées, quelques-unes sont maintenant en matière plastique et en acier.

En France, le Club des amis du Meccano regroupe les adeptes, constructeurs et collectionneurs du jeu. Ils sont nommés « meccanophiles » ou « meccano fans ».

Meccano est une marque exclusive de la société Meccano.

Ce nom de marque est parfois utilisé comme un nom commun pour qualifier un dispositif qui se construit par assemblage d'éléments modulaires, bien que la société Meccano refuse que l'on utilise sa marque de façon générique.

Enfin, Meccano est distribué aux États-Unis sous la marque Erector.

 

Histoire

Débuts

 

La création du jeu se fait en 1898 à Liverpool, dans un atelier où Frank Hornby s’amusait à inventer un jeu de construction à base de vis et d’écrous pour ses enfants. Il donne ainsi naissance au système Meccan, breveté en 1901.

 

XXe siècle

 

Frank Hornby met au point son système et le commercialise sous la marque « Mechanics Made Easy » (« La mécanique rendue facile »). La marque MECCANO est déposée en 1907.

La fabrication des pièces de Meccano est entièrement sous-traitée jusqu’en 1903. Hornby installe un petit atelier de production à Liverpool, puis le déménage en 1909 dans un ancien atelier de construction de voitures à chevaux situé dans Old Derby Street. Pour répondre à une demande de production accrue, l’usine de Binns Road est inaugurée en 1914.

Le Meccano est exporté principalement dans les colonies britanniques mais, en 1913, la société Meccano Inc. est créée aux États-Unis.

À cette époque, Meccano a déjà une agence à Paris, située au 5 rue Ambroise-Thomas, et Meccano SA est créé en 1912 sous la présidence de Roland, fils de Frank Hornby. En octobre 1916, il lance un mensuel, Meccano-Magazine, dont la première série s'arrête en octobre 1937.

Face à la réussite mondiale de Meccano, trois nouvelles usines ouvrent, à Berlin en 1912, à Élisabeth (New Jersey) en 1920 par Meccano inc. et à Paris Belleville, en 1924. L’usine de Belleville (aujourd'hui école des ingénieurs de la ville de Paris depuis 2013) est remplacée, de 1931 à 1934, par celle de Bobigny, qui, en 1951, peut produire près de 500 000 coffrets de Meccano par jour4 Cette même année, le siège social et les bureaux sont transférés de Belleville à Bobigny, et l’immeuble de Belleville est vendu.

Pendant la guerre de 1939-1945 la fabrication et la vente de jouets en métal sont interdites en Grande-Bretagne : l'usine de Liverpool travaille pour la défense en produisant, en particulier, des systèmes de largage de bombes. L’usine de Bobigny, réquisitionnée par les Allemands, travaille pour Märklin.

En 1959, une usine est ouverte à Calais, qui prend le nom de Meccano SN.

Fin 1964, Meccano Ltd. est racheté par Lines Brothers (trains et jouets Tri-Ang et voitures Spot-On). La fabrication des trains Hornby est transférée à l’usine Lines et les voitures Spot-On sont abandonnées au profit des Dinky Toys.

En janvier 1970, la raison sociale devient Meccano-Triang, mais les affaires vont mal et le directeur Joe Fallman crée une nouvelle société du nom de Maoford Ltd., dont il est le président. Il y transfère tous les actifs de Meccano pour une valeur de 2 400 000 £, met Meccano Ltd. en liquidation volontaire et laisse 9 000 000 £ de dettes à l'empire Lines, qui s'écroule.

Pour garder le bénéfice d'une image de marque restée solide, Maoford est rapidement renommée Meccano (1971) Ltd. La partie britannique de Meccano est rachetée par Airfix pour 2 000 000 £, tandis qu'Henri Hennequin, directeur général de Meccano France, revend cette partie du groupe à General Mills. La production de l'usine de Bobigny est transférée à l'usine Airfix de Calais, et l'usine de Bobigny est fermée et détruite.

En 1972, Meccano France S.A. est rachetée par Miro Company, éditeur de jeux de société.

En janvier 1973, Meccano (1971) Ltd. redevient Meccano Ltd., et Dinky et Meccano sont respectivement les cinquième et sixième jouets les plus vendus en Angleterre.

Le 30 novembre 1979, l'usine de Liverpool, qui avait été la plus grande usine de jouets au monde, où travaillaient plus de trois mille employés, est fermée et mise en vente. Occupée pendant quatre mois, l’usine ne sera pas vendue, elle sera finalement rasée. Les différentes marques de Meccano sont vendues : Triang-Hornby est racheté par Dunbee Combex Marx et la marque Dinky par Universal Holdings de Hong Kong qui possède déjà Matchbox. La société mère n'existe plus, et c'est à la filiale française qu'il appartient de continuer de fabriquer le Meccano.

En 1980, Miro Company fusionne avec les sociétés Meccano France, Parker Brothers France, Capiépa, Lines Brothers France et S.G.C.T. et prend le nom de Miro-Meccano S.A. La division Palitoy de la société General Mills prend possession de Meccano en 1981, le site de production de Calais devient alors le seul site de production mondial. Les dernières Dinky sont fabriquées à Calais pendant quelques mois, mais cette fabrication est vite abandonnée et les Dinky seront sous-traitées à Auto Pilen jusqu'en 1982.

Après 1984, Meccano n’est plus la priorité du groupe General Mills, et très peu de développements ont lieu. L'usine qui avait été fermée pendant un an est revendue en 1985 à Marc Rebibo. Une des premières actions de celui-ci est d'interdire à la Société Exacto de Buenos Aires de produire des pièces de Meccano sous cette marque. Exacto avait une licence de Meccano Ltd. depuis 1967 et continue à produire sous sa propre marque jusqu'à aujourd'hui (2010). En 1986, Miro-Meccano est rachetée par Hasbro. En 1989, Meccano SN achète les droits à la marque Erector aux États-Unis et y distribue ses produits sous cette marque.

Dans les années 1970 et 1980, Meccano France a par ailleurs été le distributeur de jouets issus de films ou de séries importés des États-Unis comme l'Homme qui valait trois milliards ou Star Wars. La licence Star Wars ayant été rapidement reprise par Kenner, les figurines Star Wars placées sur blister Meccano sont aujourd'hui rares et très recherchées par les collectionneurs.

Dans les années 1990, le groupe Meccano est réorganisé. L'offre est alors basée sur deux systèmes de construction générique (le métal et le plastique). Chaque système est destiné à des tranches d'âges différentes. Les pièces en plastique sont destinées aux enfants à partir de quatre ans pour leur faire découvrir le système Meccano. La version traditionnelle en métal permet aux enfants à partir de huit ans de construire une infinité d'objets. Trois gammes sont disponibles : Multimodèles, Design et Spécial Édition.

 

XXIe siècle

 

Au bord de la faillite, Meccano a été racheté en 2000 par le groupe japonais Nikko (leader de la voiture radiocommandée en France). Le groupe est alors redressé par Alain Ingberg, qui fait entrer dans le capital un fonds d'investissement, 21 Capital Partners, propriété d'Alessandro Benetton. Les Japonais sortiront définitivement du capital en 2007, la société étant alors détenue à parts égales par Alain Ingberg et le fonds 21 Capital Partners. En 2005, le site de Calais, qui a subi un plan social réduisant ses effectifs de cent cinquante à quatre-vingts salariés, a été entièrement modernisé et largement automatisé. En 2007, Meccano a ouvert des filiales en Espagne et en Grande-Bretagne.

De nouvelles gammes ont fait leur apparition en 2005 : Speed Play à partir de sept ans, Tuning, et Kids Play à partir de deux ans. La société est également distributrice des jouets WowWee (Robosapien…), Crayola, Nikko, et Maisto.

Lors du Consumer Electronics Show de Las Vegas en janvier 2007, Erector, filiale de Meccano aux États-Unis, présente Spykee, robot communiquant par l'intermédiaire du Wi-Fi et pouvant être contrôlé par le biais d'Internet, à monter soi-même, et lance pour Noël 2008 une gamme de robots électroniques. En 2010, l'usine de Calais est encore le site de production principal du Meccano, une partie de la production effectuée en Chine est relocalisée à Calais.

Le 13 août 2013, la société Meccano est rachetée par le Canadien Spin Master, un groupe spécialiste des engins radiocommandés et des figurines pour enfant.

Le mardi 21 février 2023, le groupe canadien Spin Master, propriétaire de l'usine Meccano de Calais, annonce la fermeture définitive du site d'ici 2024.

 

Pièces et modèles

Les principaux types de pièces sont :

les bandes perforées droites ou courbes ;

les plaques souples, planes ou cintrées, certaines transparentes, ou rigides, avec ou sans bords ;

les cornières, longrines et poutrelles ;

les poulies, pneus en caoutchouc et courroies de transmission ;

les engrenages (pignons, roues, vis sans fin, couronnes à denture intérieure/extérieure et crémaillères) de différentes tailles ;

les roues dentées pour transmission par chaînes ;

les tringles et manivelles de différentes longueurs ;

les accessoires de raccordement (équerres, goussets, embases, etc.) ;

les accessoires mécaniques (joint de cardan, accouplement, bras de manivelle, excentrique, cliquet, roue à rochet, etc.) ;

les moteurs, mécaniques, électriques et à vapeur pour animer les modèles.

Les pignons et roues dentées permettent les rapports 1/2 (pignon de 25 dents et roue dentée de 50 dents), 1/3 (19 et 57 dents), 1/4 (15 et 60 dents), 1/5 (19 et 95 dents) et 1/7 (19 et 133 dents).

De plus, des pièces supplémentaires ont existé pour des emplois spécifiques, tels que rouleau et navette pour métier à tisser, des aiguilles pour horloge, des attelages (Hornby), des tampons, des frotteurs prises de courant pour trains électriques, des godets pour drague, une pelle mobile pour excavatrice, des sacs pour chargements.

 

Boîtes de base et boîtes complémentaires

 

Il existait des boîtes complètes numérotées, par ordre de nombre de pièces croissant, de 0 (boîte d'initiation) à 10 (coffret muni de trois tiroirs de pièces, le seul de la gamme à être en bois et non en carton).

Des boîtes complémentaires, où ces numéros étaient accolés au suffixe A, fournissaient le complément de pièces permettant de passer d'une boîte à la suivante. Ainsi les pièces de la boîte no 2, complétées de celle de la boîte 2A, fournissaient au total l'équivalent d'une boîte numéro 3.

Trois moteurs mécaniques, le « 1 » à un sens de marche, le « 1A » à inverseur de sens de marche et le petit Magic, étaient également vendus séparément. Ce dernier a également été proposé dans quelques ensembles.

Plusieurs moteurs électriques sous différentes tensions (de 3 à 220 V) furent aussi proposés, ainsi qu'un moteur à vapeur.

Aujourd'hui, l'offre principale (Multi-modèles) est composée de boîtes numérotées de 2 à 50 (2-5-7-10-20-25-30-40-50) indiquant le nombre de modèles dans chaque boîte.

 

Modèles

 

Les modèles peuvent être construits à partir de plans et de notices existantes.

Certains amateurs font réellement œuvre de maquettistes en créant des modèles originaux sans plans ni notices.

Certains constructeurs sont adeptes de la construction de micromodèles Meccano (MMM). La règle du jeu consiste à construire un modèle dont les pièces nécessaires logent dans le creux de la main.

 

Compatibilité

 

Un grand nombre de jeux de construction métallique utilisant l'approche modulaire a vu le jour au cours des temps : certains strictement compatibles et donc en cotes impériales ; d'autres, totalement incompatibles, basés sur le système métrique. Beaucoup ont disparu, certains existent encore.

Parmi les systèmes compatibles, on peut citer Märklin (Allemagne), Amilac et Bral (Italie), Exacto (Argentine), A. C. Gilbert Erector, The Constructioneer, American Builder (États-Unis).

Stabil (Allemagne) est partiellement compatible (axes diamètre 4 mm, mais entraxe de 12,5 mm au lieu de 12,7 mm).

Et, pour les systèmes en cotes métriques :

Constructor (France) axes de 3 mm, entraxe de 11 mm, Lyon, puis Paray-le-Monial (France) ;

Construction (ancienne Allemagne de l'Est), Efel et Standard LR (France), Eitech (Allemagne) et Polylong sont compatibles avec des axes de 4 mm et un entraxe de 10 mm. Happy People (Allemagne) s'y est ajouté début 2007 ;

Merkur (Tchécoslovaquie) utilise des axes de 3,5 mm, avec un entraxe de 10 mm ;

Trix (Allemagne, France et Grande-Bretagne) utilise aussi des axes de 3,5 mm. Il est reconnaissable à ses bandes percées de trois rangées de trous décalées de 8 mm. À ne pas confondre avec le rare Meccano X, composé de pièces compatibles Meccano, à trois rangées de trous non décalées.

 

Meccanoid

 

Meccanoid est un système de robot programmable intelligent développé par la marque Meccano, conçu en Angleterre et fabriqué en France. Ce sont des plateformes robotiques avancées destinées au grand public, à partir de 10 ans.

Le système comprend des pièces en polycarbonates, des servomoteurs et un module central appelé "Meccabrain".

Plusieurs façons de programmer ces systèmes cohabitent, dont le LIM (apprentissage intelligent des mouvements), qui permet de faire faire physiquement au robot un mouvement, de l'enregistrer et de le rejouer à la demande. Le système est également équipé de reconnaissance vocale et peut être piloté par la voix.

En 2015, on dénombre 2 modèles disponibles pour le grand public : Meccanoid G15 KS (120 cm) et Meccanoid G15 (61 cm).

 

Communauté

 

Il existe un grand nombre de clubs, dans le monde, qui réunissent les passionnés du Meccano – et des autres jeux de constructions métalliques.

On les trouve essentiellement dans les pays anglophones (Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud) et en Europe (Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, Suisse, Franceetc.). Ils sont référencés par l'International Society of Meccanomen.

Ces clubs s'adressent aussi bien aux « collectionneurs », amateurs de pièces rares, de boîtes anciennes et de documents divers (catalogues, manuels, notices, etc.) qu'aux « constructeurs » adeptes de la mécanique réaliste – et d'une esthétique raffinée. La plupart de ces clubs éditent un magazine papier et/ou Internet. En France, la référence est le Club des Amis du Meccano (CAM).

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Meccano

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Poupée

Poupée

 

Une poupée (du latin pupa« petite fille ») est une représentation stylisée d'un humain, souvent un bébé, un enfant ou une femme adulte, destinée à l'amusement des enfants ou en décoration. Elle est habituellement réalisée en matière plastique depuis environ un demi-siècle et le plus souvent proposée vêtue.

 

Description

 

La grande majorité des poupées sont des jouets pour enfants, habituellement des filles. Certaines sont purement décoratives ou encore ont une signification culturelle, parfois liée à des cérémonies ou des rituels - autrefois surtout -, et représentent plus rarement une divinité.

Il existe une grande variété de poupées : poupées à corps raides ou articulés (le modèle le plus courant), poupées souples (avec le corps en tissu rembourré parfois mousse synthétique), poupées de mode (les plus recherchées des collectionneurs), poupées phonographes (marcheuses ou parlantes), baigneurs (nouveau-nés) et poupées mannequins (de nos jours de taille plus réduite à garde-robe développée, telle Bleuette, poupée vedette de la première moitié du xxe siècle ou Barbie ou encore les Bratz). Elles sont de tailles très variables. Toute poupée peut donner lieu à un début de collection qui s'orientera avec la recherche et selon le goût : bois, biscuit, porcelaine, papier mâché, celluloïd, Rhodoïd, cire, feutre, tissu ou plastique. Les collectionneurs de poupées sont des plangonophiles, terme « savant » venant du latin mais non reconnu officiellement. Elle est différente de la figurine, laquelle est généralement composée de plastique et de métal. Par ailleurs, la figurine est souvent commercialisée dans le but de promotion, produit dérivé de feuilletons télévisés qui mettent en scène les personnages représentés. Les figurines modernes, tel G.I. Joe, sont souvent mises sur le marché pour les "garçons", cependant tout le monde peut y jouer et les collectionner, peu importe son genre.

Au Japon, il existe une industrie qui crée des poupées de jeunes filles admirées pour leur beauté physique. Leur coût est élevé, puisqu'elles sont fabriquées à la main en petites quantités. Hina matsuri est une fête annuelle japonaise qui met en valeur les poupées.

 

Historique

Antiquité

 

L'archéologie place les poupées comme étant possiblement les premiers jouets connus. Certaines ont été trouvées dans des tombeaux d'enfants égyptiens, lesquels datent du xxe siècle av. J.-C. Ce sont des figurines en terre cuite, en bois, en os, en cire, en ivoire, en jade. Ces poupées pouvaient aussi avoir une fonction plus rituelle dans le cadre funéraire égyptien (comme les paddle doll en bois). En effet, au lieu d'être de simples jouets, elles pouvaient être des représentations de la jeune défunte idéalisée selon Ollivier-Beauregard1. Dès le ve siècle av. J.-C., on trouve des figurines mobiles, les bras et les jambes sont mobiles, l'articulation des membres est un critère de l'adaptation à l'activité ludique.

Les articulations se font aux bras, mais aussi aux genoux. Elle est très répandue et son commerce va dans tout le bassin méditerranéen grâce aux marchands de céramique. Les Chinois ont été parmi les premiers à fabriquer des poupées en porcelaine.

 

Grèce antique

 

En Grèce antique, l'artisan du village utilise des chutes de bois ou de terre pour fabriquer des poupées et, pour la fabrication en série, ce sont ceux qui habituellement fabriquent des poupées votives et acceptent de fabriquer des poupées pour jouer si on leur demande en grande quantité. Elles ont de 20 à 25 cm de hauteur. Elles représentent une petite fille, mais aussi des personnages de la rue : des danseurs, des comédiens, des soldats. Elles sont faites avec des moules. La poupée est entre la réduction de l'image humaine, la statuette, qui a un côté magique et le jouet. Ce sont des jouets, mais elles ont peut-être aussi une valeur religieuse. Elles servent au culte domestique, funéraires comme ex-voto d'un pèlerinage. C'est aussi l'instrument du sorcier.

 

Rome antique

 

À Rome, au berceau, les jouets de l'enfant sont consacrés à Bacchus et, dans la tombe, aux dieux infernaux. Elles sont en os, en ivoire ou en bois dur.

Les poupées romaines de l'époque impériale sont représentées comme des femmes adultes nues destinées à être habillées de vêtements de tissus, dont certains sont aujourd'hui conservés sous forme de fragments résiduels. Un soin particulier est apporté au rendu du visage et des mains. Les poupées sont des jouets du quotidien. Au moment du mariage, elles sont offertes aux dieux lares et à Vénus, symbolisant la sortie de l'enfance et le passage à l'âge adulte. Les jeunes filles qui meurent avant le mariage emportent leur jouet dans la tombe. Quand elle a un enfant, la femme va suspendre au temple une image du nourrisson.

 

Moyen Âge

 

Pour le Moyen Âge, aucun renseignement n'est disponible. Certaines poupées du xiiie siècle ont subsisté jusqu'à nous (en montre à Strasbourg). Ce sont des figurines de terre cuite : dames et cavaliers. Elles sont moulées en un seul bloc et ont une belle expression.

 

Renaissance

 

Au xvie siècle apparaissent les premières poupées fabriquées par les artisans pour les enfants de l'aristocratie. Elles sont faites en bois et en chiffon.

Vers la fin du siècle, la poupée mannequin, dont le but est de promouvoir la mode française à l'étranger, est créée. C'est un objet de retransmission de la mode et d'ornementation, aussi bien qu'un objet enfantin. C'est plus le double de la petite fille qu'un poupon. Les villes de Nuremberg et de Hambourg sont connues pour leurs poupées en bois de buis. Ce sont des centres importants de fabrication de poupées.

À Paris, les bimbelotiers, les premiers « fabricants de poupées », font de belles poupées, bien habillées et coquettes. En 1571, la duchesse de Bavière en commande plusieurs. On fabrique aussi des poupées à 1 franc. En 1540, un document mentionne des poupées fabriquées avec un mélange de terre, de papier et de plâtre.

 

Époque moderne

 

Au xviie siècle et au xviiie siècle apparaissent des poupées plus raffinées, aux yeux de verre, avec les membres en peau et les cheveux peints. Les matériaux se diversifient : cire, papier mâché et cire moulée sur papier mâché. Cela permet d'obtenir des poupées meilleur marché.

Au xviiie siècle, les poupées de cire sont fabriquées pour les enfants riches, et sont de plus en plus fragiles et luxueuses. Les productions sont de deux familles italiennes émigrées à Londres : Pierotti et Motanari. Elles font la concurrence aux fabricants français.

En 1700, à Nuremberg, les fabricants de poupées sont soumis à des règles de fabrication très strictes. Ces poupées étaient fabriquées en carton-pierre sorte de papier mâché. Les modistes, les couturières et les coiffeurs en font des poupées mannequins. Elles diffusent la mode parisienne.

 

XIXe siècle

 

Au xixe siècle, la fabrication industrielle remplace le travail des artisans. La poupée possède un corps raide en bois gainé de peau, les membres sont en tissu ou en peau bourrée de sciure de bois. La tête est en papier mâché avec des yeux de verre et les cheveux peints. Elle est de plus en plus réaliste, son cou pivote. Elles auront ensuite généralement la tête en biscuit.

Lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris, un nouveau type de poupée fait son apparition sur le marché : « le bébé » à tête en biscuit, qui représente désormais l’enfant de 3 à 12 ans.

L’apparition du « bébé » correspond au formidable essor international de l’industrie française de la poupée et du jouet. Les principaux fabricants de cette époque sont Jumeau, Bru, Gaultier, Steiner, Fleischmann, mais aussi Thuillier, Schmitt, May et Halopeau. En 1899, quoique très populaires, les principaux fabricants français de poupées se réunissent dans une société unique, la Société française de bébés et jouets (SFBJ) pour tenter d’endiguer la concurrence étrangère, notamment allemande. La nouveauté de la production de la SFBJ a consisté en une série de « bébés de caractère » aux traits expressifs et aux proportions de très jeunes enfants, voire de nouveau-nés. Avec la première guerre, puis les « années folles », de nouveaux matériaux concurrencent le biscuit dans la fabrication de poupées : le celluloïd, le tissu bourré, la feutrine, entre autres avec les poupées Steiff et Käthe Kruse (Allemagne), Lenci (Italie), Kamkins (E.U.) et Vénus (France) pour les plus connues.

Simultanément, un nouveau type morphologique de poupée s’impose sur le marché : le « poupon » à corps mou qui représente le nouveau-né, avec une grosse tête sans cheveux et des yeux qu’on dit « vivants », puisqu’ils regardent aussi sur le côté.

Au moment où l'hygiène prend de l'importance, on apprend à laver les « baigneurs », mais on continue avec le chiffon, le caoutchouc et le carton bouilli.

Les principaux fabricants français de cette génération, en plus de la SFBJ, sont les fabricants de poupées en celluloïd : Petitcollin, la SNF (Société Nobel française) et Convert à Oyonnax dans l'Ain.

 

XXe siècle

 

Les revues enfantines assurent également la promotion de poupées « prime », dont Bleuette de La Semaine de Suzette est certainement la plus célèbre avec son riche trousseau acheté tout fait ou confectionné par les fillettes à partir des patrons de la revue. La deuxième moitié du xxe siècle voit le développement des nouvelles matières plastiques et l’abandon progressif de tous les autres matériaux. En revanche, la variété des poupées fabriquées à cette époque est exceptionnelle : les poupées classiques côtoient aussi bien les baigneurs que les toutes nouvelles poupées mannequins, poupons à corps mou que les poupées caricaturales ou humoristiques.

La poupée mannequin lancée entre 1956 et 1959 par les Américains, Barbie, est née avec la mixité. Ce n'est pas une poupée de maternage, mais d'identification. En France, les principales concurrentes de Barbie sont Cathie et Tressy de Bella, ainsi que Mily et Dolly de Gégé. En 1951, la revue féminine Modes et Travaux proposa en exclusivité des poupées pour lesquelles paraissaient tous les mois des patrons permettant de leur constituer une garde-robe. Françoise, Michel et les autres remportent encore aujourd’hui un franc succès auprès des collectionneurs.

Marie-Anne Le Minor, à Pont-l'Abbé, a développé à partir de 1937, mais surtout pendant la période de l'après-guerre un atelier d'habillage de poupées vêtues de costumes folkloriques des divers pays bretons, mais aussi des diverses régions françaises.

Les principales entreprises qui utilisent encore du celluloïd sont Petitcollin, Nobel, Convert, et Maréchal. Mais les nouvelles entreprises qui s’imposent avec les nouvelles matières plastiques s’appellent Bella, Gégé, Clodrey et, beaucoup plus tard, Corolle. L'usage du celluloïd a été supprimé pour les poupées en 1960, entre autres parce qu'il était inflammable. L'électronique sert à faire parler les poupées, les microprocesseurs sont source de comportements divers. L'alternative entre la poupée adulte et enfant subsiste.

La concurrence de la production asiatique et l'augmentation des prix des matières premières dus aux chocs pétroliers ont engendré des difficultés économiques qui ont précipité la chute des grandes entreprises françaises de poupées (Bella, Gégé, Raynal et Clodrey).

Face à la prépondérance de Barbie, la société Corolle, créée par Catherine Réfabert en 1978 et rachetée par Mattel, représente environ 18 % du marché grâce à un positionnement haut de gamme. Jusqu'en 2004, la plupart des poupées Corolle sont fabriquées en France

 

Poupées noires

 

Après la période coloniale, l'industrialisation des poupées se fait uniquement sous des traits occidentaux, y compris pour les modèles vendus en Afrique. La poupée noire de série est réintroduite dans la série des Barbie en 1968 avec Christie et Corolle suit en 1984, mais il ne s'agit que de poupées blanches à la peau plus foncée et aux cheveux noirs. Mattel attendra le lancement de Shani en 1991 pour donner à ses poupées noires des traits différents (comme un nez et des lèvres plus larges) sans être caricaturaux. Au xxie siècle, la diffusion des poupées noires s'accroît tant dans les pays occidentaux métissés qu'en Afrique.

Lancée en 1993, la première poupée noire populaire aux États-Unis est Addy Walker, lancée par la marque American Girl, spécialisée dans les poupées historiques. Avec un arrière-plan historique réfléchi avec l'aide d'historiens et de spécialistes, Addy est présentée comme une jeune esclave qui s'enfuit avec sa mère pour conquérir sa liberté à la fin du xixe siècle. Ses cheveux qui légèrement frisés. La deuxième poupée afro-américaine, Cécile Rey, devant représenter une femme de la Louisiane des années 1850, n'est lancée qu'en 2011 puis remisée en 2014. Lancée en 2016, Melody Ellison est une aspirante chanteuse des années 1960 aux cheveux lisses, mais est surtout la première poupée de la marque dont l'histoire la situe après l'abolition de l'esclavage.

Au xixe siècle et au début du xxe siècle, les poupées noires de tissu ou de chiffon sont fabriquées par Afro-Américaines anonymes, notamment les nounous du Sud esclavagiste. Face aux poupées dominantes, la fabrication de poupées noires uniques est théorisée comme un acte de résistance symbolique dans les années 1910 par des intellectuels afro-américains comme Booker T. Washington ou Marcus Garvey.

La poupée noire a cependant été fabriquée en Europe depuis les années 1850 et une production industrielle s’est développée dès le tout début du xxe siècle, mais dans un contexte colonial. En Grande-Bretagne, le golliwog est une poupée de chiffon ou d'étoffe très populaire représentant une personne noire avec des traits caricaturaux, dont en évidence son rôle dans la diffusion des stéréotypes racistes est mis en lumière dans la deuxième partie du xxe siècle. En France, les poupées de porcelaine, de chiffon et de celluloïd portent des noms aux relents racistes, comme « Bambouli » et « Bamboula » en costume antillais ou culotte à la mode du moment de la marque Urika. Créé en vue de l’exposition coloniale de 1931, le modèle « Negri » de la marque Petitcollin est le plus souvent proposé nu ou avec un pagne de raphia et des anneaux d’oreilles. Il faut attendre les indépendances des pays africains pour que le catalogue devienne progressivement moins caricatural.

Les années 2010 voient de nombreux créateurs africains se lancer dans les poupées : la burkinabè Abibou Mare, le Nigérian Taofick Okoya, la Franco-Camerounaise Manuella Njomkam, l’Ivoirienne Sara Coulibaly avec Naima Dolls, l’Ivoirienne Fatoumata Koné, avec ses modèles féminins mais aussi masculins. Au-delà de leurs carnations foncées, ces poupées mettent en valeur les beautés noires et métisses, avec cheveux crépus ou frisés, mais aussi en valorisant les cultures africaines et en utilisant des vêtements ou des tissages de mode africaine (wax, du madras, le pagne kita, etc.).

 

Influence sociologique

 

Dans des études menées dans les années 1950, les pédopsychiatres afro-américains Kenneth et Mamie Clark ont créé le test dit « de la poupée noire » pour mettre en évidence les effets du racisme sur les enfants noirs. Le test met en jeu des fillettes et de jeunes garçons noirs avec deux poupons, l’un blanc, l’autre noir. Quand il leur est demandé de désigner le plus gentil, le plus joli, le plus moche, le plus méchant et celui auquel il s'identifie, une majorité d'enfants attribuent immédiatement les qualités positives au bébé blanc et les négatives au noir, tout en s’identifiant, après un temps d’hésitation, au poupon noir. La valorisation de la diversité des poupées et des corps est ainsi vue comme un moyen de lutter contre des pratiques telles l'éclaircissement de la peau.

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Poup%C3%A9e

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Renault 4CV

Publié à 21:47 par dessinsagogo55 Tags : chez france merci chevaux plat sur centerblog prix center article société
Renault 4CV

 

 

La Renault 4CV, du constructeur français Renault, est une voiture conçue sous le règne finissant de Louis Renault et sous la responsabilité de deux ingénieurs talentueux, Fernand Picard et Charles-Edmond Serre. Elle est présentée en octobre 1946 à la suite du développement de trois prototypes, dont deux secrètement pendant l'Occupation. C'est une petite voiture, mais elle est particulièrement spacieuse pour son époque et ses dimensions extérieures. La Renault 4CV — surnommée la « 4 pattes » mais aussi « la motte de beurre » à cause de sa forme et de la couleur jaune de ses premiers exemplaires — symbolise le retour de la paix et de la prospérité car elle est la première voiture française accessible au plus grand nombre comme l'indique le slogan publicitaire diffusé à l'époque : « 4 chevaux, 4 portes, 444 000 francs ! ». La 4CV est la voiture la plus vendue en France jusqu'en 1955. C'est la première française à atteindre une production d'un million d'exemplaires.

La production débute et sera essentiellement réalisée à Billancourt, mais une partie se fera également à l'usine de Flins (Seine-et-Oise). Elle durera de 1947 à 1961, année de sortie du 1 105 547e et dernier exemplaire. Avec la Dauphine, la 4CV sera, pendant près de quinze ans, le principal modèle commercialisé par Renault.

 

Historique

Conception et prototypes

 

La Renault 4CV est conçue en quasi-secret, en pleine clandestinité, pendant la Seconde Guerre mondiale, à une époque où les entreprises françaises de la zone occupée sont sous l'emprise allemande. Deux cadres de Renault, Serre et Picard, opposés à la collaboration avec l'occupant et qui plus tard entreront dans la Résistance, vont en octobre 1940 commencer à concevoir cette petite voiture populaire en prévision de l'après-guerre. Charles-Edmond Serre, 58 ans, est un des compagnons de la première heure de Louis Renault ; dessinateur industriel, il est devenu administrateur de la société et directeur des études et de la recherche. Fernand Picard, un de ses principaux adjoints, est lui entré chez le constructeur automobile en 1935 et est alors le directeur du bureau d'études.

Louis Renault, qui ne croit pas à une voiture populaire, même après avoir vu la Volkswagen Coccinelle au salon de Berlin en 1939, n'est pas informé du projet3. C'est le premier véhicule de la marque pour lequel il n'est pas impliqué car, pour lui, l'automobile est un produit de luxe et c'est seulement sous la pression de la crise que ses ingénieurs ont réussi à le convaincre de lancer en 1938 la Juvaquatre, un modèle moins luxueux que ceux de la gamme habituelle du constructeur mais que Louis Renault n'appréciera pas.

Fernand Picard travaille avec un groupe très restreint de collaborateurs. Connu sous le nom de code « 106 E », le prototype n'est achevé qu'au bout de deux ans, en décembre 1942. Sa structure générale pourrait suggérer que ses concepteurs se seraient inspirés de la Volkswagen Coccinelle, particulièrement pour son avant arrondi, mais cette hypothèse n'est pas toujours acceptée et semble même surprenante. En effet, en 1946, Marcel Paul, ministre communiste de la Production industrielle invite Ferdinand Porsche, à cette époque prisonnier en France, à donner son avis sur la future Renault 4CV. Néanmoins, Pierre Lefaucheux est furieux de cette initiative et exprime très vite son mécontentement au Premier ministre : « J’ai accepté de remettre un dossier au professeur Porsche concernant la 4CV, nous exécutons actuellement les outillages. Nous étudierons bien entendu avec la plus grande attention les remarques qui pourraient être faites, [...] mais il est bien entendu que nous resterons les seuls juges de l’opportunité de suivre ou de ne pas suivre ses suggestions éventuelles ». Le ministre insistant, neuf rencontres auront lieu, mais l'intervention n'aura aucune influence sur la 4CV. « Nous estimons que la 4CV peut être lancée en série dans un an », déclare Porsche aux représentants du ministre.

Fabriqué en aluminium, ce prototype n'a que deux portes et son style est plutôt ingrat. Échappant miraculeusement à un bombardement visant les usines Renault, le prototype effectue ses premiers tours de roues le 4 janvier 1943, autour de Meudon. D'une cylindrée de 760 cm3, il atteint 84 km/h sur le plat et réussit à grimper des pentes de 17 % en quatrième vitesse avec quatre personnes à bord. Le prince von Urach, héritier de la couronne du Wurtemberg et directeur de Renault sous l'occupation, se rend néanmoins compte qu'un projet se trame à son insu et interroge Picard sur un curieux engin peint en vert que l'on a vu passer à plusieurs reprises du côté du pont de Sèvres. Picard dément avec force, suspend les essais pendant une quinzaine avant de continuer ses recherches avec une voiture repeinte en noir.

Charles-Edmond Serre présente le prototype à Louis Renault courant 1943. Mais celui-ci refuse le modèle, il ne veut pas d'une voiture populaire et n'aime pas l'esthétique de la 4CV.

En dépit de l'interdiction des autorités d'occupation de poursuivre quelque développement que ce soit et de la préférence de Louis Renault pour un projet de berline 11 CV, le deuxième prototype est développé et assemblé en mars 1944. Son dessin est dû à Roger Barthaud, dirigeant du département des carrosseries de Billancourt. Il est largement modifié par rapport au premier projet. Il effectue, lorsque la guerre le permet, quelques tours de pistes pour des essais.

Deux événements accélèrent l'évolution du modèle : la Libération et l'arrestation de Louis Renault pour faits de collaboration et, par suite, la nomination de Pierre Lefaucheux à la tête de la Régie nationale des usines Renault comme administrateur provisoire en octobre 1944 et PDG en mars 1945. Celui-ci saisit l'intérêt du projet et impose d'améliorer le modèle. Très tôt après avoir pris la tête de Renault, Pierre Lefaucheux réalise quelques essais sur un prototype de Renault 4CV. Il est dès lors convaincu de reprendre la conception de ce modèle, en y apportant néanmoins quelques modifications. Il décide alors de remplacer les deux-portes par une version quatre-portes, ayant eu des difficultés par sa haute stature à entrer à l'arrière du prototype. Lefaucheux ne possède pas d'affection particulière pour l'automobile en général. Par ailleurs, il considère que l'avenir des entreprises Renault passe par une stratégie fordiste. La seule manière de garantir un prix de vente bas consiste en la fabrication d'un modèle unique adapté à la demande du marché.

C'est donc en novembre 1945 que le troisième et dernier prototype, proche de la version de série, voit le jour. À l'inverse des deux précédents, ce prototype est équipé de quatre portes, orientant ainsi le véhicule vers la catégorie familiale. En 1946, les ingénieurs s'aperçoivent que la hauteur des phares n'est pas réglementaire. Or, les machines-outils sont déjà fabriquées. C'est ainsi que Fernand Picard parvient à faire proposer par la Commission Nationale Automobile la modification de la hauteur des projecteurs à 550 mm.

 

Production

 

La production des Renault 4CV ne démarre qu'à l'été 1947, en raison des dommages subis par les industries durant la guerre et des délais nécessaires à la restauration des machines, sous la forme d'une série de 300 exemplaires destinés aux concessionnaires qui vont ainsi assurer la promotion de la voiture. La 4CV devient l'unique nouveau modèle Renault d'après-guerre (le break Juvaquatre continue d'être produit). En effet, la situation économique du pays est précaire et le gouvernement de De Gaulle contrôle les programmes de fabrication des différentes entreprises nationales depuis le 27 septembre 1944. À cette date, les entreprises sont réquisitionnées et, sur proposition de Robert Lacoste, ministre de la Production industrielle, sont ensuite nationalisées. Le plan quinquennal — « Plan Pons » — limite la production des modèles ainsi que leur cylindrée. Pierre Lefaucheux devra d'ailleurs batailler quelques mois avec le ministère de la Production industrielle, car ce plan prévoyait initialement que Renault se concentre sur les véhicules industriels.

La première 4CV de série descend des lignes de montage de l'île Seguin le 12 août 1947. La 4CV est un succès : la production quotidienne est de 15 véhicules en 1948 pour atteindre 375 exemplaires en 1950, nombre impressionnant pour l'époque. Pour en obtenir une, le délai est d'un an, en raison de la forte demande, mais aussi de problèmes de fabrication. La 4CV, construite délibérément sur de grandes lignes automatisées et intégrées afin de réduire le prix de revient, est emblématique des débuts de la consommation de masse. La gamme s'étoffe ainsi de deux niveaux de finition (luxe et normal) en 1948, d'une finition « grand luxe » en 1949 et d'une « R1063 » en 1950. Le modèle « grand luxe » voit sa puissance augmentée de 4 ch pour atteindre 21 ch et bénéficie d'un toit découvrable, en toile. Le second modèle, la R1063, est une version sportive de 32 ch, qui participa à de nombreuses courses automobiles, dont les 24 Heures du Mans. L'appellation de « 1063 » fut choisie pour faire suite au nom de code de la version de série, qui est « 1062 ». Ce modèle fut fabriqué à 80 exemplaires.

La 4CV évolue au fil des ans : les changements les plus marquants sont, sur les modèles 1954, l'abandon de la « moustache » à six barrettes sur la face avant, au profit d'une plus simple à trois barrettes, puis l'adoption, conjointement à la Dauphine et quelques années avant la fin de la production, de roues à jantes pleines au lieu des précédentes roues à jantes en étoiles démontables.

 

Succès populaire

 

Présentée aux Français lors du 33e salon automobile de 1946 qui ouvre ses portes après 8 ans d'interruption, la Renault 4CV remporte un franc succès, en particulier pour la position arrière de son moteur, et malgré sa sensibilité extrême au vent latéral, qui la rend difficile à maîtriser en ligne droite en dépit de la direction à crémaillère. Elle est aussitôt surnommée « la motte de beurre » en raison de sa forme, mais surtout de sa couleur unique jaune sable. En effet, la peinture hâtivement utilisée pour les premiers modèles provient des surplus de l'armée allemande récupérés comme réparations de guerre, cette peinture avait servi à peindre les chars de l'Afrika Korps.

Dans l'immédiat après-guerre, les industries se remettent lentement en activité et la 4CV est la première nouvelle automobile, ce qui explique son succès au salon de l'automobile de Paris. Elle devient ainsi la première voiture française vraiment populaire. Les affiches publicitaires de l'époque, signées Raymond Savignac, proclament même que la Renault 4CV « remet la France sur quatre roues ». La « motte de beurre » s'attire la sympathie d'une nouvelle population d'acheteurs qui, avec les congés payés et malgré de faibles moyens, découvrent le rite des grands départs en vacances. La 4CV s'impose comme le symbole d'une liberté et d'une joie de vivre retrouvées après cinq ans de conflit. Selon l'historien J-C Daumas, la 4CV est, avec la Citroën 2 CV, l'instrument de la démocratisation du marché automobile en France, même si son prix de vente est relativement élevé (en 1948, elle vaut 245 000 FRF, soit une année de salaire moyen français). La publicité met en avant cette évolution : une photographie représente par exemple Lucky, un mannequin français, à bord d'une 4CV devant l'immeuble de Christian Dior.

Le succès est tel en France que même l'Amérique, en 1951, importe près de 170 000 exemplaires de la 4CV. Cette même année, des négociations commencent pour la fabrication sous licence Renault de la 4CV par la marque japonaise Hino. Le 26 février 1953, Renault signe ainsi un accord à Tokyo avec Shoji Okubo. De 1962 à 1963, Renault renforce ses contrats de production de 4CV hors des frontières françaises. En Argentine apparaît une version utilitaire, dépouillée de sièges arrière et équipée d'un moteur à faible taux de compression acceptant du carburant à bas indice d'octane. Ce modèle exporté dans toute l'Amérique du Sud commence également à intéresser le Mexique, lassé des vieilles américaines à forte consommation.

Le 6 juillet 1961, la fin de la production de la 4CV est décidée, après 1 105 547 exemplaires vendus. De nouveaux modèles, mieux adaptés à la demande, font leur apparition. Depuis, de nombreux particuliers font revivre la petite Renault, véritable mythe automobile chez les passionnés. Le constructeur Renault célèbre même les cinquante ans de son modèle avec la présentation, en 1996, du concept « Fiftie », version de la 4CV remise aux standards des années 1990.

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_4CV

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Maillot de bain

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Casse de la Banque de France de Toulon

Publié à 18:12 par dessinsagogo55 Tags : center sur centerblog cheval merci vie france coup mode femme travail nuit
Casse de la Banque de France de Toulon

 

 

Le casse de la Banque de France de Toulon est un important braquage ayant touché la Banque de France de Toulon le 16 décembre 1992. Il est surnommé par les médias le « casse du siècle », de par son extraordinaire mode opératoire et son butin qui s'élève à 146 millions de francs (32,2 millions d'euros en 2018).

 

Déroulement du casse

 

Le 16 décembre 1992 à 7 heures du matin, deux hommes se font passer pour des livreurs de champagne et pénètrent dans un appartement de la banlieue de Toulon où ils séquestrent pendant plusieurs heures un gardien, sa femme et son fils de six ans. Cet appartement devient le QG d'un commando d'une dizaine de braqueurs qui prennent en otage ce vigile, Emmanuel Demaimay, à qui ils mettent une ceinture-banane contenenant 300 grammes d'explosif F 15 avec un système de mise à feu à distance, faisant de Demaimay une bombe humaine. Ils se servent de ce gardien de nuit comme cheval de Troie et pénètrent dans la Banque de France de Toulon aux alentours de 17h15, Emmanuel Demaimay devant reprendre le travail à 18h. Les malfaiteurs aux visages grimés, portant perruques, barbes et lunettes noires, ont alors accès aux coffres et s'emparent en deux heures d'un butin estimé, selon le chiffre officiel, à 146 millions de francs soit 22 millions d'euros, ce qui représente 4 mètres cubes de billets de 100 francs usagés et trois fois la somme du « casse du siècle à Nice » mené par Albert Spaggiari en 1976.

 

Enquête

 

La police judiciaire toulonnaise, dirigée par le commissaire Georges Bonnefont, soupçonne, malgré le peu de preuves matérielles, une complicité interne, les malfaiteurs connaissant les plans de situation, les procédures d'ouverture des coffres et les systèmes de sécurité de la banque, notamment les alarmes. Grâce à des informateurs, les policiers déterminent que la taupe est Hélène Renaux, 39 ans, secrétaire comptable dans la banque qui a décidé de vivre « la grande aventure » avec Jean-Claude Lopiccolo, petit commerçant dont un ami RMIste René Bombace, les persuade de réaliser le « coup de leur vie ». C'est elle qui désigne comme « otage parfait » Emmanuel Demaimay, 25 ans, délégué du personnel. Les écoutes téléphoniques permettent d'apprendre qu'une remise de butin doit avoir lieu le 16 février 1993. Au terme d’une filature, les policiers arrêtent Marc Armando (considéré comme le « cerveau » du « casse du siècle ») en possession de 3 200 000 francs, Jean-Claude Lopiccolo, Dominique Gianonne, René Bombace, Gianfranco Cascioni, Jean Chiari et Dominique Bernardini dit « le Chinois », le lieutenant d'Armando. La police ne récupère que 9 millions de francs.

 

Procès et sort des accusés

 

Les peines au cours du procès vont de 8 à 18 ans de prison. Hélène Renaux qui assume ses responsabilités et son amant Jean-Claude Lopiccolo se marient et refont leur vie au Brésil après leur peine. Marc Armando, après avoir purgé sa peine, est libéré en 2005. Arrêté en avril 2013 pour un trafic de cocaïne cachée dans une torpille fixée à la coque d’un pétrolier et saisie dans le port de Rotterdam, il est extradé des Pays-Bas vers la prison des Baumettes à Marseille où il se suicide par pendaison deux heures après son admission le 3 mai 2013.

 

Quant à Emmanuel Demaimay, longtemps considéré comme complice, après un long congé-maladie, il négocie deux ans plus tard son départ de la Banque de France. Il finit par divorcer et vend désormais des vêtements sur les marchés

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Casse_de_la_Banque_de_France_de_Toulon

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Publié à 06:26 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci
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Mercedes-Benz Unimog

Publié à 03:40 par dessinsagogo55 Tags : png sur chez bienvenue histoire 2010 center centerblog merci
Mercedes-Benz Unimog

Unimog de reconnaissance NRBC de l'Armée de la République de Chine (Taïwan) 

 

Unimog est une marque commerciale de Mercedes-Benz, créée en 1946 pour une série de petits camions utilitaires tout-terrain. Le nom est la contraction de l'expression allemande « UNIversal-MOtor-Gerät », signifiant "engin motorisé universel".

 

Histoire

 

L'Unimog est développé durant la Seconde Guerre mondiale guerre à partir de 1944 par Albert Friedrich (de), ingénieur chez Daimler-Benz, qui travaillait alors sur les moteurs d'avions. Il souhaite développer un engin motorisé « hybride », combinant les caractéristiques d'un camion avec celui d'un tracteur agricole, afin qu'il soit supérieur aux tracteurs agricoles de l'époque. Il lui adjoint donc des particularités techniques bien précises, telles qu'un moteur de camionnette, quatre roues motrices, ou encore une capacité de franchissement considérable. D'ailleurs la voie entre les roues correspond à un multiple entre deux sillons de pomme de terre : 1,27 mètre. Les premiers prototypes sortent en 1947 (les six prototypes sont nommés de U1 à U6) et le premier modèle de série, l'Unimog 70200 (de), sort des usines Boehringer (de) de Göppingen en juin 1948 (entre 1949 et 1951, 600 Unimog seront produits). Après rachat de la marque par Daimler-Benz en 1951, le modèle devient l'Unimog 2010, auquel succède l'Unimog 401 Diesel en 1953, premier modèle à porter l'étoile Mercedes. À partir de là, l'Unimog n'a cessé d'évoluer. En 2007, les versions produites sont équipées d'un moteur six-cylindres en ligne de 6 litres de cylindrée développant 240 ch. En 2015 le modèle U 4023/5023 est doté d'un quatre-cylindres de 231 ch.

 

Production

 

L’Argentine a été le premier pays à accueillir une usine Unimog hors d’Allemagne. Implantée à González Catán (es), dans la banlieue de Buenos Aires, le premier camion Unimog est sorti des chaînes d’assemblage en septembre 1968 ; le programme était initialement destiné à équiper l’armée argentine d’U416 simple et double cabine et d’U406

 

 

Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mercedes-Benz_Unimog

Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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