Statistiques

Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour : 07.11.2024
18256 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1155)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2714)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (273)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (211)

Rechercher
Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "dessinsagogo55" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Thèmes

air amis amour annonce art article background base belle blogs center centerblog

Articles les plus lus

· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)

· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara

Voir plus 

Derniers commentaires

Amerigo Vespucci (voilier)

Publié à 15:05 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur mer bonne monde jeux centre 2010 art
Amerigo Vespucci (voilier)

L’Amerigo Vespucci est un voilier-école italien. Il appartient à la Marina militare, la marine militaire italienne, utilisé à la formation des élèves officiers. Il est actuellement l'un des plus anciens trois-mâts carré à naviguer, le plus ancien navire-école de la marine italienne en service et un des plus grands voiliers école militaire du monde.

Le voilier porte le nom du célèbre navigateur italien Amerigo Vespucci. Il est basé à Gênes.

 

Ce voilier est la copie d'une frégate militaire de la deuxième moitié du XIXe siècle, le Re Galantuomo (it). Construit à Naples à la demande de Benito Mussolini, il est issu du projet de Francesco Rotundi, lieutenant colonel du Génie naval qui s'est inspiré du voilier Monarca, bateau amiral de l’armada de mer du Royaume des Deux Sicile, appelé aussi « Roi gentilhomme » qui fut réquisitionné par l'armée piémontaise après l'unification de l'Italie. Le voilier a été entièrement construit aux chantiers navals de Castellammare di Stabia en 1930 et mis à l'eau le 22 février 1931. Le 15 octobre 1931, dans le port de Gênes, l'unité reçut son premier pavillon des mains de son premier commandant, Augusto Radicati di Marmorito. Sa mission était de former le officiers de la Regia Marina avec le Cristoforo Colombo, son sister-ship.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Cristoforo Colombo a été cédé à l'URSS en indemnisation de dommages de guerre. De 1946 à 1952 il a donc été l'unique navire voilier école de la marine militaire italienne. Ceci jusqu'à la mise en service de l’Ebe, une goélette brigantine construite en 1921 et achetée par la marine militaire en 1952.

La devise du navire, officialisée en 1978, est : Pas celui qui commence mais celui qui persévère. Cette devise exprime la vocation du navire à la formation des futurs officiers de la Marine Militaire. Les devises précédentes étaient : Pour la patrie et pour le Roi ; remplacée en 1946 par : Solides dans la furie des vents et des événements.

La formation des élèves se déroule par l'intermédiaire de campagnes de formation. En 2012, il effectue sa 77e campagne. Chaque croisière d'instruction emprunte un itinéraire différent. Le navire-école s'est rendu en Europe du Nord 37 fois, en Méditerranée 20 fois, en Atlantique Oriental quatre fois, en Amérique du Nord sept fois, en Amérique du Sud une fois. Le voilier a bouclé une fois le tour du monde.

Au cours de la dernière décennie, en plus de la formation à la mer, le voilier a souvent joué le rôle d'ambassadeur de l'art, de la culture et de l'ingénierie italienne. Pour cela, à l'occasion de faits marquants, il a fait escale dans les plus importants ports du monde : à Auckland (Nouvelle-Zélande), en octobre 2002 à l'occasion de la 31e édition de la Coupe de l'America, plus récemment à Athènes en 2004 à l'occasion des Jeux olympiques et à Portsmouth en 2005 où il a tenu un rôle de premier plan, pour la commémoration de la bataille de Trafalgar.

Le voilier maintient vivantes les traditions anciennes. Les voiles sont encore en toile de jute, les cordages toujours en fibres végétales. Toutes les manœuvres sont exécutées manuellement. Chaque ordre est donné par le commandant, par l'intermédiaire du maître d'équipage, au sifflet de manœuvre. À la coupée, à l'embarquement et au débarquement des autorités, les honneurs au sifflet de gabier sont rendus, selon les rangs et les grades. En 2006, 75 ans après sa mise en service, d'importants travaux d’entretien du navire ont été effectués auprès de l'Arsenal militaire maritime de La Spezia.

Ceux-ci ont consisté au remplacement complet du mât de trinquette, à cause des limites d'usure atteintes. Ce mât a été réalisé à l'identique en utilisant les méthodes artisanales d’origine. Quelques tôles rivetées de la coque ont été changées par d'habiles artisans. La passerelle de navigation a été modernisée et équipée de systèmes de navigation GPS et de transmissions par satellites.

 

 

En 2000 le voilier Amerigo Vespucci a participé à la Tall Ships' Races. Cette compétition met en confrontation le Tall Ship, groupe de voiliers et autres navires à mâts des marines militaires du monde entier. Pendant six mois, l’Amerigo Vespucci a parcouru plus de 10 000 milles. Il termina second derrière le voilier allemand Gorch Fock II.

Le voilier école a aussi représenté les voiliers italiens à la Tall Ships' Races 2007 méditerranéenne. L’Amerigo Vespucci a aussi participé à la manifestation « La Mer doit vivre », une croisière écologique qui s'est déroulée en Méditerranée du 9 avril au 15 juin 1978. Le 15 juin 1978, le navire fait escale dans les principaux ports de la Méditerranée. Les postes italiennes ont émis pour l'occasion une série spéciale de quatre timbres oblitérés.

Ce voilier, qui est un des plus appréciés des amateurs de vieux gréements, est un habitué des rassemblements de Rouen : aux Voiles de la liberté en 1989 puis à l'Armada de la liberté en 1994, puis en 1999 et en 2008. Sa participation à l'Armada du siècle à Rouen en 1999 a été commémorée par un timbre-poste français, faisant partie d'une série spéciale de dix timbres.

 

Caractéristiques

Longueur : 86 m (101 m hors tout avec le beaupré)

Largeur : 15,5 m au maître-bau

Tirant d'eau : 7,30 m

Déplacement à pleine charge : 4 100 t

Vitesses : au moteur 12 nœuds, 14,6 nœuds maximum à la voile

Équipage : 16 officiers, 72 officiers mariniers, 170 quartiers-maîtres et matelots et 220 élèves

Coque : en acier (tôles rivetées) à trois ponts composés d'un pont principal et d'une batterie et coursive.Avec au centre une petite passerelle de navigation, un gaillard à l'avant et une dunette à l'arrière

Embarcations de servitude et d'instruction : 11 destinées à l'apprentissage et aux services portuaires

Surface voilure : 2 800 m2 sur 26 voiles carrées et en toile de jute (fibre naturelle)

Gréement : sur trois mâts et beaupré, grand mât (54 m), mât d'artimon (50 mètres) et mât de misaine(43 m)

Manœuvres fixes et courantes en fibre naturelle d'environ 34 km de longueur

Couverture du pont, château, roof et finitions en bois de teck

Propulsion : de type diésel-électrique. Deux moteurs diesel Fiat B308 ESS couplés à deux générateurs électriques de propulsion Marelli de 1 491,4 kW développant 3 000 cv, une hélice à quatre pales fixes. Quatre Diesel alternateurs founnissent l'énergie électrique

 

Service à bord

L'équipage est composé de 16 officiers, 72 officiers mariniers et 190 quartiers-maîtres et matelots. Pendant les mois d'été, le navire embarque aussi les élèves officiers de première année issus de l'Académie navale de Livourne ; environ 140 élèves. Le bâtiment a alors à son bord un total d'environ 470 marins.

 

L'équipage est divisé en plusieurs services :

le service « conduite nautique », chargé de la navigation et des transmissions ;

le service « manœuvre » qui arme les embarcations, effectue les accostages, les appareillages et les mouillages, ainsi que tout ce qui concerne la manœuvre des voiles ;

le service « armurerie » qui entretient les armes individuelles et les canons de saluts. Il forme les élèves officiers aux règlements militaires. Il est composé de fusiliers marins qui veillent au respect de la discipline ;

le service « énergie-propulsion » qui est chargé de la mise en œuvre des moteurs de propulsion et de leur maintenance ainsi que de la production du courant électrique ;

le service « commissariat » est chargé de l'administration militaire et comptable et de tout ce qui concerne l'alimentation de l'équipage ;

enfin, un service « médical » veille à la bonne santé du personnel.

 

Liste de ses commandants

 

Le 15 juin 1931, le capitano di vascello Augusto Radicati di Marmorito, dernier commandant du précédent Amerigo Vespucci, unité radiée en 1928, assura la passation de témoin entre l’ancienne unité et la nouvelle en assumant son commandement.

Capitano di vascello Augusto Radicati di Marmorito 15 juin 1931 - 19 octobre 1932

Capitano di corvetta Giorgio Biagi20 octobre 1932 - 23 octobre 1932

Capitano di corvetta Giuseppe Michelucci 24 octobre 1932 - 24 février 1933

Capitano di fregata Aristotile Bona25 février 1933-30 avril 1933

Capitano di vascello Tommaso Panunzio 1er mai 1933 - 16 juin 1934

Capitano di fregata Valerio Della Campana 17 juin 1934 - 27 octobre 1934

Capitano di corvetta Giuseppe Gastone Pardo 28 octobre 1934 - 10 décembre 1934

Capitano di corvetta Marco Aurelio Raggio 11 décembre 1934 - 15 décembre 1934

Capitano di corvetta Antonio Muffone 16 décembre 1934 -16 juin 1935

Capitano di vascello Aristotile Bona17 juin 1935 - 13 septembre 1935

Capitano di corvetta Mario Giorgini14 septembre 1935 - 23 octobre 1935

Tenente di Vascello Ferdinando Riva di San Severino24 octobre 1935 - 16 novembre 1935

Tenente di Vascello Alessandro Mazzetti di Pietralata 17 novembre 1935 - 30 novembre 1935

Capitano di corvetta Pietro Corras1er décembre 1935 - 15 octobre 1936

Capitano di fregata Gaetano Correale 16 mai 1936 - 26 mai 1936

Capitano di fregata Giuseppe Raimondo 27 mai 1936 -16 juin 1936

Capitano di fregata Luigi Corsi17 juin 1936-13 mai 1937

Capitano di fregata Giuseppe Prelli14 mai 1937 - 23 septembre 1938

Capitano di fregata Giuseppe Del Minio 24 septembre 1938 - 27 septembre 1938

Capitano di fregata Fortunato Bertelli 28 septembre 1938 - 13 octobre 1938

Capitano di fregata Rodolfo Del Minio 14 octobre 1938 - 30 avril 1939

Capitano di corvetta Carlo Hugher di Lowenberg 1er mai 1939 - 26 juin 1939

Capitano di fregata Rodolfo Del Minio 27 juin 1939 - 8 octobre 1939

Capitano di corvetta Luigi Monterisi9 octobre 1939 - 18 décembre 1939

Capitano di corvetta Alfredo Ghiselli 19 décembre 1939 - 22 janvier 1940

Capitano di fregata Rodolfo Del Minio 23 janvier 1940 - 30 juillet 1940

Capitano di fregata Diego Guicciardi 31 juillet 1940 - 23 décembre 1940

Capitano di fregata Ernesto Navone 24 décembre 1940 - 12 juillet 1941

Capitano di corvetta Vittorio Ferrandi 13 juillet 1941 - 24 juillet 1941

Capitano di vascello Sebastiano Morin 25 juillet 1941 - 27 août 1944

Capitano di corvetta Marcello Sanfelice di Monteforte28 août 1944 - 2 septembre 1944

Capitano di vascello Andrea Gasparini 3 septembre 1944 - 6 mai 1945

Capitano di vascello Francesco Padolecchia 7 mai 1945 - 14 novembre 1946

Capitano di corvetta Aldo Borromeo 15 novembre 1946 - 21 février 1947

Capitano di corvetta Gino Rosica22 février 1947 - 27 mai 1947

Capitano di corvetta Eugenio Manca di Villahermosa28 mai 1947 - 30 juin 1947

Capitano di vascello Candido Bigliardi 1er juillet 1947 - 24 octobre 1947

Capitano di corvetta Eugenio Manca di Villahermosa25 octobre 1947 - 11 janvier 1948

Capitano di fregata Luciano Sotgiu12 janvier 1948 - 9 juillet 1948

Capitano di vascello Ugo Avelardi10 juillet 1948 - 23 octobre 1948

Capitano di corvetta Eugenio Manca di Villahermosa24 octobre 1948 - 11 novembre 1948

Capitano di corvetta Mario Gigli12 novembre 1948 - 27 janvier 1949

Capitano di fregata Renato Frascolla 28 janvier 1949 - 15 mai 1949

Capitano di vascello Umberto Del Grande 16 mai 1949 - 29 mai 1949

Capitano di fregata Arrigo Trallori30 mai 1949 - 23 juin 1949

Capitano di vascello Umberto Del Grande 24 juin 1949 - 18 octobre 1950

Capitano di fregata Pasquale Gigli19 octobre 1950 - 7 mai 1951

Capitano di vascello Silvano Brengola 8 mai 1951 - 10 mai 1952

Capitano di vascello Emilio Olivieri11 mai 1952 - 10 janvier 1953

Capitano di fregata Andrea Sersale11 janvier 1953 - 24 avril 1953

Capitano di vascello Luciano Sotgiu 25 avril 1953 - 15 décembre 1953

Capitano di fregata Francesco Bartoli 16 décembre 1953 - 20 mai 1954

Capitano di vascello Emilio Olivieri21 mai 1954 - 30 juin 1954

Capitano di vascello Alcide Bardi1er juillet 1954 - 23 novembre 1954

Capitano di vascello Francesco Bartoli 24 novembre 1954 - 18 décembre 1954

Tenente di Vascello Alvise Fon19 décembre 1954 - 10 janvier 1955

Capitano di fregata Pietro Gherardelli 11 janvier 1955 - 31 mai 1955

Capitano di vascello Ugo Giudice 1er juin 1955 - 31 mars 1956

Capitano di vascello Arrigo Trallori1er avril 1956 - 7 novembre 1956

Capitano di fregata Italo Bimbi8 novembre 1956 - 30 novembre 1956

Capitano di vascello Giuseppe Zambardi 1er décembre 1956 - 19 novembre 1957

Capitano di vascello Mario Gigli20 novembre 1957 - 26 octobre 1958

Capitano di vascello Eugenio Manca di Villahermosa27 octobre 1958 - 30 octobre 1960

Capitano di vascello Fazio Casari31 octobre 1960 - 31 octobre 1961

Capitano di vascello Marco Revedin 1er novembre 1961 - 31 octobre 1962

Capitano di vascello Corrado De Qual 1er novembre 1962 - 10 novembre 1963

Capitano di vascello Ulrico Laccetti11 novembre 1963 - 5 juin 1964

Capitano di vascello Danilo Silvestri 6 juin 1964 - 20 novembre 1964

Capitano di vascello Agostino Straulino 21 novembre 1964 - 28 octobre 1965

Capitano di vascello Renato D'Ottaviano 29 octobre 1965 - 29 octobre 1966

Capitano di vascello Carlo Lapanje30 octobre 1966 - 31 octobre 1967

Capitano di vascello Ugo Foschini1er novembre 1967 - 25 octobre 1968

Capitano di vascello Alberto Varanini 26 novembre 1968 - 20 janvier 1970

Capitano di vascello Vincenzo Scarpato 21 janvier 1970 - 27 janvier 1971

Capitano di vascello Piero Bernotti28 janvier 1971 - 20 décembre 1971

Capitano di vascello Francesco Ribuffo21 décembre 1971-31 octobre 1972

Capitano di vascello Giorgio Belliardi 1er novembre 1972 - 9 mars 1973

Capitano di vascello Mario Germani 10 mars 1973 - 20 mars 1973

Capitano di vascello Alvise Fon21 mars 1973 - 12 octobre 1973

Capitano di vascello Giuseppe Colombo 13 octobre 1973 - 5 octobre 1974

Capitano di vascello Franco Faggioni 6 octobre 1974 - 8 octobre 1975

Capitano di vascello Roberto Palombieri 9 octobre 1975 - 27 octobre 1976

Capitano di vascello Roberto Truglio28 octobre 1976-28 octobre 1977

Capitano di vascello Mario Di Giovanni29 octobre 1977-28 octobre 1978

Capitano di vascello Andrea Corsini29 octobre 1978-28 octobre 1979

Capitano di vascello Giovanni Iannucci29 octobre 1979-28 octobre 1980

Capitano di vascello Franco Valentino29 octobre 1980-28 octobre 1981

Capitano di vascello Vincenzo Angelantoni29 octobre 1981-29 octobre 1982

Capitano di vascello Renato Sicurezza30 octobre 1982-29 octobre 1983

Capitano di vascello Alessandro Ronca30 octobre 1983-29 octobre 1984

Capitano di vascello Aldo Defranceschi30 octobre 1984-29 octobre 1985

Capitano di vascello Romano Di Cecio30 octobre 1985-29 octobre 1986

Capitano di vascello Tullio Dequal30 octobre 1986-29 octobre 1987

Capitano di vascello Gianluca Assettati30 octobre 1987-29 octobre 1988

Capitano di vascello Sergio Santi30 octobre 1988-29 octobre 1989

Capitano di vascello Marco Pistelli30 octobre 1989-29 octobre 1990

Capitano di vascello Mario Tumiati30 octobre 1990-29 octobre 1991

Capitano di vascello Giancarlo Schiavoni30 octobre 1991-29 octobre 1992

Capitano di vascello Dalmazio Sauro30 octobre 1992-29 octobre 1993

Capitano di vascello Gabriele Cola30 octobre 1993-29 octobre 1994

Capitano di vascello Armando Leoni30 octobre 1994-29 octobre 1995

Capitano di vascello Riccardo Ricci30 octobre 1995 - 3 novembre 1996

Capitano di vascello Angelo Leonardo Lattarulo4 novembre 1996 - 22 novembre 1998

Capitano di vascello Francesco Carlo Rizzo di Grado et di Premuda23 novembre 1998-23 novembre 1999

Capitano di vascello Ugo Bertelli24 novembre 1999 - 26 octobre 2000

Capitano di vascello Angelo Libertucci 27 octobre 2000 - 26 octobre 2001

Capitano di vascello Gai Vassallo27 octobre 2001-26 octobre 2002

Capitano di vascello Giuseppe Antonio Guglietta27 octobre 2002-26 octobre 2003

Capitano di vascello Francesco Carlo Bottoni27 octobre 2003-26 octobre 2004

Capitano di vascello Mario Billardello 27 octobre 2004-26 octobre 2005

Capitano di vascello Andrea Liorsi27 octobre 2005-26 octobre 2006

Capitano di vascello Massimo Vianello27 octobre 2006-26 octobre 2007

Capitano di vascello Maurizio Bonora 27 octobre 2007-26 octobre 2008

Capitano di vascello Claudio Confalonieri 27 octobre 2008-26 octobre 2009

Capitano di vascello Paolo Giacomo Reale 27 octobre 2009-26 octobre 2010

Capitano di vascello Domenico La Faja 27 octobre 2010-26 octobre 2011

Capitano di vascello Curzio Pacifici 27 octobre 2011-…

 

Un précédent Amerigo Vespucci

 

Un voilier portant le nom d’Amerigo Vespucci a précédé l’actuel navire. L'unité précédente était également utilisée comme navire école. Construit à partir du 9 décembre 1879, à l'arsenal de Venise, et mis à l'eau le 31 juillet 1882, il commença sa carrière en tant que croiseur à voile et à vapeur. En 1893 il fut transformé en navire-école pour les élèves de l'académie navale de Livourne. Il effectua 26 campagnes d'instruction avant d'être désarmé en 1927, au terme d’une campagne de formation en Méditerranée occidentale.

 

Curiosités

 

Le peintre et sculpteur spezzin contemporain Ferdinando Carotenuto a réalisé les « hommages » du Vespucci destinés aux ambassades étrangères.

 

Parallèlement à sa carrière de militaire, un des commandants de l'unité, Agostino Straulino, fut un sportif de haut niveau, en voile, catégorie Star. Médaillé à plusieurs reprises, il obtient une médaille d'or olympique à Helsinki lors des Jeux olympiques de 1952.

 

Comme bateau militaire, ce voilier école n'est pas répertorié sur MarineTraffic.com. Une drague, sous pavillon luxembourgeois, basée à Douala (Cameroun) porte le même nom.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Amerigo_Vespucci_(voilier)

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z

 



Jennifer Love Hewitt

Publié à 13:19 par dessinsagogo55 Tags : musique coup merci 2010 centerblog sur vie monde fantastique travail fille
Jennifer Love Hewitt

 

Jennifer Love Hewitt  est une actrice, productrice, scénariste et chanteuse américaine, née le 21 février 1979 à Waco (Texas).

 

Active dès son plus jeune âge, elle commence sa carrière en apparaissant dans diverses publicités et dans la série Kids Incorporated de Disney Channel. Elle accède à la renommée grâce à son rôle de Sarah Reeves dans la série télévisée familiale La Vie à cinq (1995-1999). Le succès de la série lui ouvre les portes du cinéma et elle joue, notamment, dans les films d'horreurs populaires Souviens-toi... l'été dernier et Souviens-toi... l'été dernier 2.

 

De 2005 à 2010, Hewitt connaît le succès en étant la vedette de la série dramatique et fantastique Ghost Whisperer. Son interprétation de Melinda Gordon lui permet de remporter deux Saturn Awards en 2007 et 2008 en tant que meilleure actrice de télévision.

 

En 2011, elle joue dans La Double Vie de Samantha, un téléfilm plébiscité par la critique qui lui vaut une citation pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm. Elle jouera ensuite, de 2012 à 2013, dans la série The Client List, adaptée de ce long métrage. De 2014 à 2015, elle incarne l'agent spécial Kate Callahan dans la série policière à succès Esprits criminels.

 

Après une pause pour se consacrer à sa famille, elle fait son retour en 2018 dans la deuxième saison de la série dramatique et médicale 9-1-1 de Ryan Murphy.

 

En plus de son travail d'actrice, Jennifer Love Hewitt est productrice de certains de ses projets cinématographiques et télévisuels.

 

En tant que chanteuse, elle a été signée par Atlantic Records et Jive Records. Elle est surtout connue pour évoluer dans un registre pop. Elle a sorti quatre albums studios : Love Songs (1992), Let's Go Bang (1995), Jennifer Love Hewitt (1996) et BareNaked (2002).

 

 

Née à Waco dans l'État du Texas, Jennifer Love Hewitt est la fille de Patricia Mae (née Shipp) (1945-2012) et de Herbert Daniel Hewitt (1942-).

 

Elle a ensuite grandi à Nolanville, une ville du Texas, ainsi qu'en Arkansas. Elle a un frère aîné, Todd Daniel Hewitt (né le 8 novembre 1970), qui lui a « donné » le prénom Jennifer car lorsqu'elle est née, il était amoureux d'une fille qui s'appelait Jennifer4. Sa mère lui a aussi donné le deuxième prénom « Love » en hommage à sa meilleure amie, prénommée Love. Ses parents ont divorcé lorsqu'elle était très jeune et sa mère Patricia l'a élevée seule avec son frère.

 

À l'âge de trois ans, elle monte sur scène pour la première fois en chantant The Greatest Love of All lors d'un spectacle, et à cinq ans elle suit des cours de claquettes, danse, théâtre et chant. Quatre ans plus tard, à l'âge de neuf ans, elle intègre la troupe, le Texas Show Team, faisant des tournées à travers le monde.

 

À l'âge de dix ans, Jennifer s'installe à Los Angeles avec sa mère et son frère, afin de devenir actrice et chanteuse. Elle y fréquente le lycée Lincoln High School où elle rencontre notamment Jonathan Neville, qui recommande à la production de la série La Vie à cinq d'engager Jennifer

 

Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Jennifer_Love_Hewitt
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
    MISE A JOUR : 2024
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
 

 

 



Navire

Publié à 04:39 par dessinsagogo55 Tags : merci sur centerblog
Navire

 



Liens externes                                                  
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 



Navire

Publié à 01:23 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci
Navire

 

 



Liens externes                                                  
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 



Julien Clerc

Publié à 17:56 par dessinsagogo55 Tags : center chez centerblog sur merci france monde musique enfant
Julien Clerc

 

 

Julien Clerc est un chanteur français né le 4 octobre 1947 à Paris (19e arr.)

 

Fils de Paul Leclerc (1916-2003), haut fonctionnaire à l'Unesco, et d'Évelyne Merlot (1926-1999), originaire de la Guadeloupe, Paul-Alain Leclerc naît le 4 octobre 1947 dans le 19e arrondissement de Paris.

 

Sa grand-mère paternelle, Marie-Louise, est aide-ménagère chez celui qui deviendra son grand-père paternel, Auguste Leclerc, contrôleur PTT.

 

Son grand-père maternel, Alexandre Merlot, est un métis guadeloupéen. Dans deux documentaires diffusés sur France 3 dédiés aux chansons françaises d'inspiration extra-métropolitaine, Entre 2 rives… Sous les Tropiques en 2011 et Le tour du monde en chansons en 2016, Julien Clerc déclare être originaire de Guadeloupe et se sentir profondément antillais, que sa musique en est forcément inspirée et que son grand-père était de la même couleur de peau que Yannick Noah.

 

Des tensions apparaissent rapidement dans le couple aux origines sociales différentes et ce, dès le choix du prénom du nourrisson, qui hérite d’un prénom composé, son père souhaitant l’appeler Paul et sa mère Alain. Ses parents divorcent le 6 avril 1949 et, après deux ans de bataille judiciaire, Paul obtient la garde de l'enfant mais sort de la procédure éprouvé, victime d’un infarctus qui entraîne une paralysie partielle du visage. Le 6 octobre 1949, Paul Leclerc se remarie avec Ghislaine Téry (décédée le 23 décembre 2011). Le couple donne à Paul-Alain deux demi-frères, Gérard et Jean-Noël, et trois demi-sœurs : Sylvie, Christine et Marianne.

 

Il habite alors à Bourg-la-Reine et, grâce à des voisins, fait du scoutisme laïc chez les Éclaireurs de France dans le « groupe Montaigne ». Ghislaine, claveciniste, le met au piano classique et l'emmène régulièrement au théâtre des Champs-Élysées, écouter les Musigrains, des cycles de concerts-conférences pédagogiques fondés par Germaine Arbeau-Bonnefoy

 
 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Clerc  
     
Notes et références                                                    
   
   
Biographie  
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 



BMW Série 8 II

Publié à 17:08 par dessinsagogo55 Tags : centerblog
BMW Série 8 II

 

 

La Série 8 II (G14) est une berline grand tourisme produite par le constructeur automobile allemand BMW et commercialisée à partir de novembre 2018. Elle est commercialisée en coupé et cabriolet, et une troisième version coupé 4 portes existe dénommée Gran coupé.

 

La nouvelle génération de BMW série 8 est présentée le 15 juin 2018, à l'occasion des 24 Heures du Mans, dans sa version M850i xDrive, six mois avant sa commercialisation.

 

La BMW Série 8 de seconde génération remplace la BMW Série 6 dans la gamme actuelle qui n'était commercialisé qu'en version Gran Coupé, mais se veut la descendante directe de la BMW Série 8 produite de 1989 à 1999. La Série 8 de 2018 sera disponible en coupé dans un premier temps fin 2018, puis suivi par un cabriolet 4 places dans un second temps en 2019 et enfin en version coupé 4 portes Gran Coupé fin 2019 concurrent de la Mercedes-AMG GT 4 portes.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/BMW_S%C3%A9rie_8_II

 

 

 

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z

 



Transi de René de Chalon à Bar-le-Duc

Transi de René de Chalon à Bar-le-Duc

 

 

Le Transi de René de Chalon, également appelé le Squelette, le Décharné, ou le Monument au cœur de René de Chalon, est une statue funéraire attribuée au sculpteur lorrain Ligier Richier réalisée en pierre calcaire de Sorcy au XVIe siècle, vers 1545/1547. Prenant place initialement dans l'ancienne collégiale Saint-Maxe du château des ducs de Bar, elle est visible depuis 1790 dans l'église Saint-Étienne de Bar-le-Duc (Meuse).

 

Ce transi, qui a la particularité d'être dressé debout, comme un vivant, est sculpté pour orner la sépulture barisienne de René de Chalon, prince d'Orange, mort le 15 juillet 1544 lors du siège de Saint-Dizier. Œuvre majeure de la Renaissance et de Ligier Richier, elle a provoqué de nombreuses réactions à travers les siècles, et a servi d'inspiration à d'autres œuvres artistiques.

 

La statue est classée au titre d'objet aux monuments historiques le 18 juin 1898, et le retable et l'autel sont classés à leur tour le 7 décembre 1993.

 

Histoire

 

En 1544, René de Chalon, prince d'Orange, favori de Charles Quint et gendre d'Antoine le Bon, duc de Lorraine et de Bar, fait le siège de Saint-Dizier. Le 14 juillet 1544, il est mortellement blessé à l'épaule par un coup de couleuvrine tiré par un prêtre de la ville nommé Joachim. En dépit des efforts des médecins, il décède le lendemain, le 15 juillet à l'âge de 25 ans. Son corps est enterré dans le caveau familial des Nassau-Orange dans l'ancienne cathédrale Notre-Dame de Bréda, aux Pays-Bas. Conformément à une coutume du XIIIe siècle permettant aux rois et aux princes de bénéficier de plusieurs sépultures, son cœur et ses entrailles sont enterrés dans la collégiale Saint-Maxe du château des ducs de Bar, à Bar-le-Duc.

 

 

Ligier Richier sculpte un monument funéraire, le Transi, qui est placé en 1545 près du tombeau de René de Chalon, dans la collégiale Saint-Maxe. Selon la légende, aujourd'hui réfutée, le prince aurait exprimé sur son lit de mort la volonté d'être représenté tel qu'il serait trois ans après sa mort. François Ier de Lorraine, le frère d'Anne de Lorraine, épouse de René de Chalon, aurait alors passé commande à Ligier Richier. La statue est posée à même le sol le long d'un pilier, du côté de l'évangile, face au maître-autel.

 

En 1790, peu avant la destruction de la collégiale Saint-Maxe sous la Révolution, le transi et les restes princiers sont déménagés dans la collégiale Saint-Pierre (future église Saint-Étienne). Lors du déplacement, le squelette est endommagé à plusieurs endroits et se voit grossièrement réparé. La sculpture est placée sur le monument du comte de Bar Henri IV et sa femme Yolande de Flandre, avec leurs deux gisants et douze statuettes de marbre blanc représentant les Apôtres.

 

 

En 1793, la collégiale est saccagée par un corps de volontaires du « Bataillon du Temple » qui était en garnison à Bar-le-Duc : les deux gisants sont brisés et les douze statuettes volées. Le réceptacle d'or ou de vermeil contenant le cœur momifié du prince est dérobé par un soldat, qui casse la main gauche de la statue au passage.

 

En 1810, le monument est enfin restauré : la main est refaite et on y dépose d'abord un sablier, puis un cœur de plâtre. Il est déposé sur un nouveau soubassement, entre deux colonnes de marbre noir, et se voit entouré de grilles pour sa protection.

 

Deux copies de l’œuvre sont réalisées : en 1894, pour le musée des sculptures du palais du Trocadéro, et en 1922, pour la tombe du dramaturge et poète Henry Bataille à partir d'un moulage conservé au Musée Barrois.

 

Le 18 juin 1898, la statue est classée au titre d'objet aux monuments historiques.

 

Lors de la Première Guerre mondiale, la sculpture reste sur place jusqu'en 1917, protégée par des sacs de sable, avant d'être démontée et expédiée au Panthéon à Paris. Elle revient en 1920 après de nombreux échanges de courriers. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est mise à l'abri dès les premiers conflits.

 

Le 7 décembre 1993, le retable et l'autel sont classés à leur tour aux monuments historiques.

 

Tous les déplacements et manipulations ont fragilisé la statue. Malgré une nouvelle restauration en 1968, la statue est en mauvais état à cause de l'humidité ambiante dans l'église. En 1998, une étude documentaire et historique est commandée par la Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) de Lorraine, et en 2001, un bilan sanitaire détaillé est dressé. La restauration de la sculpture, du retable et de l'autel a lieu de 2002 à 2003. Après avoir démonté le retable et l'autel, des premiers travaux sont réalisés sur l'édifice accueillant la sculpture : drainage le long des murs extérieurs, pose d'un film étanche à la base des murs encadrant la sculpture, mise en place d'un hérisson sous l'autel, et restauration de la couverture de la chapelle mitoyenne. La peinture du manteau mortuaire est restaurée et le processus permet de mettre au jour un ancien décor de type faux-marbre dans les coins. Le Transi est lui déposé et porté dans une salle spéciale aménagée au musée Barrois, afin que les visiteurs puissent en suivre la restauration. Une auscultation par radar géologique permet de localiser les goujons qui tiennent les trois morceaux de la statue entre eux. Les goujons en fer rouillés provoquant des fissures sont remplacés par d'autres en acier inoxydable. La surface est délicatement nettoyée au coton-tige, l'intérieur du torse est désinfecté et purifié, les traces de l'ancienne restauration sont effacées, les fissures sont bouchées.

 

À partir du XIXe siècle, la sécurité de la sculpture devient une préoccupation. Un grillage, une grille, puis une vitre vont se succéder. En 2002, la grille haute actuelle est installée par l'architecte des monuments de France.

 

Transi

 

L’œuvre est désignée comme un transi, c'est-à-dire une sculpture représentant un mort de façon réaliste, contrairement au gisant représentant un personnage couché et endormi. Cette représentation est issue d'une série de transis apparue dans la seconde moitié du XVIe siècle. Mais elle a la particularité de figurer le corps décomposé dressé debout, comme un vivant, et non couché. Cela fait d'elle une œuvre singulière dans l'art funéraire de la Renaissance et qui appellerait une dénomination spécifique puisque sans équivalent.

 

Le squelette contemple son cœur qu'il brandit du bras gauche à pleine main vers le ciel. Son bras droit porte un écu sans armoiries et sa main se crispe sur ses côtes où la peau part en lambeaux. Il a un grand trou dans le bas ventre et un bout de peau est rabattu vers le bas, comme pour cacher les parties intimes. Les cuisses n'ayant plus de chair, la peau fait des plis sur les os. Les jambes laissent apercevoir veines, nerfs et tendons, et une rotule est mise à nu. La tête n'est plus couverte par la peau, mais compte quelques cheveux à l'arrière du crâne et encore quelques dents. Dans le cou, une échancrure de peau laisse apercevoir la trachée et les tendons.

 

Haute d'environ 1,77 m, la statue est formée de deux pièces principales qui se rejoignent au niveau du bassin. Elle est faite de pierre calcaire de Sorcy, et une préparation à base de cire appliquée sur la pierre chauffée lui donnait à l'origine l'apparence du marbre.

 

La posture du squelette comporte plusieurs symboliques. Le bras tendu vers le ciel rappelle le bras armé, brandissant une épée, mais dans le cas présent il donne son cœur à Dieu. Cela exprimerait un message de foi et d'espérance en la résurrection. La main droite posée sur la poitrine signifie la fermeté de l'âme. L'écu sur le bras droit rappelle que le mort était un chevalier, et fait de la sculpture une œuvre à la gloire de la famille de Lorraine. Certains estiment que cette posture symboliserait la supériorité de l’esprit sur le corps (offrir sa vie à Dieu), d’autres voient ceci comme une marque de pénitence, d'autres encore, une victoire de la vie sur la mort, l'espérance de la résurrection des corps. Des ouvrages ésotériques vont jusqu'à comparer cette posture à celle d'un compagnon maçonnique « à l'ordre » mais ces suppositions sont infondées et demeurent de pures spéculations.

 

L’esthétique de l’œuvre est unique et la fine exécution de l’« écorché » laisse penser que Ligier Richier avait acquis de profondes connaissances anatomiques. Une observation détaillée révèle cependant de nombreuses « erreurs » et approximations qui font du monument un magnifique exemple d'évocation plus que de réalité... Aucun document ne permet d'affirmer que Ligier Richier ait pu mener des études anatomiques ou pratiquer des dissections.

 

Décor environnant

 

Le décor autour du squelette est constitué d'éléments provenant probablement du maître-autel de l'ancienne collégiale Saint-Maxe. Le squelette est posé devant une peinture d'un grand manteau funèbre d'hermine réalisée par Varambel en 1810. Autour, sont disposés douze panneaux octogonaux de marbre noir sertis dans la pierre blanche et entre lesquels sont fixées douze petites consoles. Sur les côtés, deux colonnes de marbre noir encadrant le tout. Au-dessus, il y a un écusson sans armoiries entouré du collier de l'ordre de la Toison d'or, et surmonté du timbre d'un casque à onze grilles d'où s'échappent des lambrequins de feuillages.

 

Sous le monument se trouve un autel où reposent les ossements des princes du Barrois. La dalle de marbre noir de l'autel est l'un des derniers vestiges du tombeau du comte de Bar Henri IV et sa femme Yolande de Flandre. Sur le devant de l'autel, les armoiries de Lorraine et de Bar ont été exécutées sur l'initiative du curé Rollet en 1810. Deux graffitis anciens sont également présent sur la dalle noire.

 

Les ossements ont été rassemblés en 1793 par Jean-François Bardot, le curé de l'église, après que les révolutionnaires eurent profané les cercueils des caveaux de la collégiale Saint-Maxe.

Il se trouve probablement les ossements de :

Henri IV de Bar (1315/1320 - 1344)

Yolande de Flandre, son épouse (1326 - 1395)

Robert Ier de Bar (1344 - 1411)

Marie de France, son épouse (1344 - 1404)

Édouard III de Bar, leur fils (1377 - 1415)

et peut-être ceux de :

Frédéric Ier de Lorraine (910/915 - 978)

Édouard Ier de Bar (vers 1295 - 1336)

Marie de Bourgogne, son épouse (1298 - ?)

 

Le Transi dans la culture

Le réalisation des transis apparaît au début du XVe siècle en France. Le plus ancien connu est le transi de Guillaume d'Harcigny, médecin de Charles VI, mort en 1393, déposé aujourd'hui au Musée d'art et d'archéologie de Laon. Un second transi a été réalisé peu après, à Avignon, pour le tombeau du cardinal de La Grange.

Œuvres similaires et inspirées

 

 
La Mort (XVIe siècle).

Une sculpture du XVIe siècle intitulée La Mort est à lui rapprocher. Provenant probablement du charnier de l'ancienne abbaye de Clairvaux à Ville-sous-la-Ferté (Aube), elle est aujourd'hui conservée au musée des beaux-arts de Dijon.

 

Un moulage de l’œuvre est conservé au musée Barrois de Bar-le-Duc. Il a été exposé en 2010 au centre Pompidou-Metz dans le cadre de l’exposition inaugurale « Chefs-d’œuvre ? ».

 

Une première copie est réalisée en 1894 pour le musée des sculptures du palais du Trocadéro. Elle est exposée aujourd'hui à la Cité de l'architecture et du patrimoine au palais de Chaillot.

 

Une deuxième reproduction est créée en 1922 par le sculpteur animalier François Pompon pour la tombe du dramaturge et poète Henry Bataille à Moux dans l'Aude.

 

En 2006, dans le clip Redonne-moi de Mylène Farmer, un écorché apparait sur quelques plans. De plus, le décor de son Tour 2009 est composé de deux statues géantes inspirées du Transi. La chanteuse a fait éditer des miniatures de la sculpture afin de la proposer en objet de collection dans l'édition du Coffret Luxe du DVD de sa tournée ; chacune des statuettes hautes de 70 cm, étant numérotée et estampillée : Mylène Farmer Stade de France. Elle explique dans une interview à Ouest-France :

 

« Les squelettes, ce sont mes écorchés, inspirés par une sculpture du XVe siècle [en fait, du XVIe] qui existe dans une église en France. Après nous avoir écouté, Laurent Boutonnat et moi, Mark Fisher (concepteur du décor) nous a présenté cette œuvre, appelée « Le transi ». On lui a dit, il nous la faut, en immense... L’écorché, c’est le passage entre l’homme et le squelette, c’est la mort dans une certaine légèreté. »

 

— Mylène Farmer

 

Références et réactions

 

La première référence au Transi de René de Chalon est faite par Louis Des Masures, secrétaire de la famille ducale, dans un dizain (poème) paru en 1557 :

Le cœur d'un Prince ha repos en ce lieu
O viateur, qui d'amour souvereine,
En son vivant, ayma le Signeur Dieu:
Charles Cesar, et Anne de Lorreine,
A Dieu rendit l'ame pure et sereine,
Qui de sa main le fit et composa.
La vie à mort pour Cesar exposa,
Le cœur surpris de mortelle avanture,
En ce lieu propre ou Anne il espousa,
Pour son confort est mis en sepulture.

 

— Louis Des Masures, Œuvres poétiques de Louis Des Masures, Épitaphe du cœur de René de Chalon, Prince d'Orange

 

Maurice Barrès y voit tout un symbole qu'il explique dans Mes cahiers :

 

« Pour la Lorraine, il ne s'agit jamais de plaire ni de charmer, mais de hausser les cœurs... »

 

— Maurice Barrès, Mes cahiers

 

Louis Bertrand, écrivain de l'Académie française, écrit :

« Ce pourri est un gentilhomme élégant et svelte qui resta aimable sous les chairs en lambeaux. Mais c'est surtout un amoureux qui proclame son amour immortel. »

 

— Louis Bertrand

 

Louis Aragon évoque le Transi dans Le Crève-cœur paru en 1941 en ces vers :

 

Je ne suis pas des leurs puisqu’il faut pour en être
S’arracher à sa peau vivante comme à Bar
L’homme de Ligier qui tend vers la fenêtre
Squelette par en haut son pauvre cœur barbare.

 

— Louis Aragon, Le Crève-cœur, Le temps des mots croisés

 

Simone de Beauvoir écrit sur sa stupéfaction à la découverte de l’œuvre dans son autobiographie Tout compte fait parue en 1972 :

« Je me suis promenée dans la ville haute de Bar-le-Duc; dans l'église Saint-Étienne j'ai contemplé un chef-d’œuvre que j'ai honte d'avoir si longtemps ignoré : le Décharné de Ligier Richier. Mi-écorché, mi-squelette, c'est un cadavre que l'esprit anime encore, c'est un homme vivant et déjà momifié. Il se dresse en tendant son cœur vers le ciel. »

 

— Simone de Beauvoir, Tout compte fait

 

Le squelette inspire à Thom Gunn le poème The Man with Night Sweats (L'Homme aux sueurs nocturnes), dédié en 1992 aux morts du sida. Le poète anglais se concentre sur l'écu, souvent oublié dans les descriptions. La couverture de certaines éditions du recueil est une représentation du squelette de trois-quart.

My flesh was its own shield:
Where it was gashed, it healed...
I cannot but be sorry
The given shield was cracked,...
My flesh reduced and wrecked.

 

— Thom Gunn

 

« Ma chair était à elle-même son bouclier :
Tailladée, déchirée, elle renaissait...
La désolation s’est abattue sur moi,
L’écu que l’on m’avait donné, il s’est fêlé,...
Ma chair s’est amoindrie, elle n’est que ruines... »

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Transi_de_Ren%C3%A9_de_Chalon

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

 

 

 



Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel : dessinsagogo55

Publié à 14:56 par dessinsagogo55 Tags : centerblog saint
Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel : dessinsagogo55

Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel



Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel

Publié à 13:49 par dessinsagogo55 Tags : article france centerblog sur roman saint monde jeux homme centre
Église Saint-Étienne de Saint-Mihiel

 

 

L'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel est une église-halle située dans la commune française de Saint-Mihiel dans le département de la Meuse.

 

Elle fut jusqu'en 1791 la seule église de l'unique paroisse de la ville de St-Mihiel, à l'époque franque elle était dédiée aux saints Cyr de Tarse et Julitte; sur un lieu nommé Godonécourt, en 709, est fondée par le comte austrasien Wulfoad une abbaye bénédictine sur la hauteur castellion (peut-être le camp des Romains) et lui est donné le village voisin, ses terres et ses maisons (c'était le bourg de St-Mihiel). En 819, l'abbé Smaragde décide de rapprocher son abbaye du village. Thierry le grand, évêque de Verdun confirma en 1067 le don des terres de l'église et de la paroisse de la ville, confirmation qui advint en 1094; à partir de ce moment l'abbé est devenu le curé de St-Cyr.

 

Elle ne prit le nom de Étienne qu'à partir du XIIe siècle quand l'abbé de Saint-Michel revenant de Rome apporta des reliques du saint. Dans des accords de 1145, 1152 et 1194 l'église n'est plus désignée que sous le vocable d'Étienne.

 

De 1500 à 1789

 

La ville, important centre culturel, cour de justice dite des cents jours comme partie du bailliage du Duché de Bar avait une importante population et activité économique, ce qui attirait plus de monde et la décision fut prise d'agrandir l'église vers l'est en partie sur le cimetière qui l'entourait. Les travaux durèrent de 1503 à 1543; en 1545 eut lieu la dédicace avec les jeux ou mystères de messire saint-Étienne, pape et patron de l'église parociale de la noble ville de Saint-Mihiel décrit par dom Nicole Loupvent, trésorier de l'abbaye. Le financement était assuré, en 1500 par un don de Antoine le bon Duc de Lorraine pour les terrains ou accrues qui s'étaient formés le long de la Meuse à la fabrique de Saint-Étienne. Une levée d'impôt de sept livres et demie par semaine à partir de 1503. Par un emprunt de 800 livres à un noble homme Henri Lebrun.

 

De 1789 à aujourd'hui

 

 
Croix offerte par le couple Chambrun.
 

La Révolution française avait confisqué les revenus de la paroisse pour les adjoindre à ceux de la ville (livres de comptes de la fabrique); le curé Gabriel Tocquot refusant le serment constitutionnel son vicaire François Forquignon fut nommé curé. Le 24 septembre 1791 le Conseil de la ville décidait de couper la ville en deux en créant la paroisse de Saint-Michel ayant comme église celle de l'abbaye et comme presbytère l'ancienne prévôté (Poste actuelle). Le 26 novembre 1793 l'église fut interdite au culte et l'on décida de la détruire; mais il y avait un urgent besoin d'étable et d'abattoir, par suite elle servit d'hôpital.


Le culte y fut de nouveau autorisé en 1802 mais une pétition demandait que soient démolis le clocher, la nef et des chapelles pour élargir la rue. En 1817, une ordonnance royale autorisa les travaux qui ne débutèrent qu'en 1823 avec la suppression de la plus grande part des structures du 
XIIe siècle. Elle prit alors son apparence actuelle.


Entre 1914 et 1918, elle fut attribuée par l'occupant allemand au culte protestant; la plus grande part des troupes étaient soit bavaroise soit autrichienne et donc de culte catholique romain mais les autres soldats avaient aussi le droit à un lieu de culte.

 

Elle aurait eu une première rénovation en 1076 en style roman, mais il n'y a pas de traces actuellement.
L'église fut rénovée au XIIIe, il ne reste que quelques parties vers l'avant (visibles jusqu'en 1823) et le 
XVIe siècle pour la plus grande part. La rénovation du XIXe siècle reprend tout l'avant de l'édifice et englobe la partie du XIIIe. Elle est principalement connue pour son étonnant sépulcre dû au ciseau de Ligier Richier, le célèbre sculpteur lorrain de la Renaissance.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Saint-Mihiel

 

 

 

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

 



Sépulcre de Saint-Mihiel

Publié à 13:47 par dessinsagogo55 Tags : png france centerblog sur saint coup mode femme amis création centre art nature
Sépulcre de Saint-Mihiel

 

 

 

 

Le Sépulcre de Saint-Mihiel ou Mise au tombeau de Ligier Richier est un groupe sculpté du XVIe siècle conservé à l'église Saint-Étienne de Saint-Mihiel. C'est une œuvre majeure du sculpteur lorrain Ligier Richier remarquée depuis sa création à nos jours pour l'expression des traits, la noblesse des poses, la perfection de l'exécution et le fini des détails des treize personnages grandeur nature. Le sépulcre apparaît sur la première liste des monuments historiques de 1840 établie par Prosper Mérimée et est classé aux monuments historiques en 1907 avec l'église.

 

Description

 

L'œuvre représente la mise au tombeau du Christ. Treize personnages sont représentés légèrement plus grands que nature.

 

L'ensemble a été réalisé dans trois blocs de pierre de Saint-Mihiel, si bien agencés que jusqu'au XIXe siècle les Lorrains l'ont cru sculpté dans un seul bloc.

 

Au centre et au premier plan, le Christ porté par Joseph d'Arimathie (à la tête) et Nicodème (à ses pieds), tous deux avec des habits de style Grand prêtre d'Israël et le visage tourné vers la figure du Sauveur. Aux pieds du Christ, Marie Madeleine, baisant les pieds du Christ, lui confère ses adieux. Elle est ornée de bouffants, de crevés qui montrent une mode Renaissance, elle a aussi une ceinture avec des chaînons ciselés. Juste derrière, Marie, en pâmoison, est soutenue par Jean et Marie Cléophée, elles sont habillées à la mode de l'époque de Ligier Richier par les coiffures et ses vêtements. Marie est ici la figure de la Mater Dolorosa. Un ange tient la croix et les instruments de la Passion du Christ.

 

Complètement à gauche, Marie Salomé prépare un linceul qu'elle dispose dans le tombeau ; ce sont les objets qui étaient à l'origine destinés à Joseph d'Arimathie.

 

À l'arrière-plan, à droite, deux comparses jouent aux dés la tunique du Christ sous le regard d'un centurion. Ici, tout est en opposition avec l'atmosphère de la scène présentée, ils sont habillés en Romains, jouent, ont une physionomie grossière, des rictus aux lèvres. Leur chef plus pensif tenait une lance aujourd'hui disparue. Tandis qu'une femme, en avant-plan, (Véronique ou Jeanne la Myrophore selon les sources) présente la couronne d'épines sur un linge, elle l'observe avec révérence et est en habit plus simple que son pendant Marie Madeleine.

 

Historique

 

Il s'agit de la dernière œuvre du sculpteur avant son départ pour Genève.

 

Pendant la Révolution française, le groupe de statues avait été caché sous du foin.

 

Lors de leur réapparition en 1797, l'humidité avait endommagé l'ensemble et surtout les barres de fer qui soutenaient le Christ, ce fut M. Mangeot, artiste sammiellois, qui en 1810 fit une première restauration.

 

Le Sépulcre étant classé en 1839 comme objet d'art, le Christ étant brisé, l'État finança une réfection par Joseph-Silvestre Brun qui remplaça alors les barres par de la pierre qu'il dissimula en un linge tombant des reins du Christ. En 1865, une polémique enfla, les uns voulant remanier les positions des personnages, mais le conseil de la fabrique s'y opposa.

 

En 1914, un obus frappa l'église et plusieurs éclats endommagèrent des statues, il fut décidé de protéger le tout sous des sacs de terre au lieu de porter le tout à Metz.

 

Le sépulcre fut démonté par les Allemands et exposé à Metz pendant la Première Guerre mondiale.

 

En 1996, le ministère de la Culture répond favorablement à la demande de restauration du sépulcre, et après dix ans de restauration il est à nouveau visible dans son ensemble.

 

 

L'œuvre est numérisée par le laboratoire MAP-CRAI de l'École nationale supérieure d'architecture de Nancy en 2012 pour une éventuelle restauration en cas de sinistre ou de dégradation

 

Intérêt artistique

 

Son intérêt artistique est tel qu'il est proposé au classement sur la toute première liste des monuments historiques de 1840 établie par Prosper Mérimée ; il est finalement classé au titre immeuble en 1907 avec l'église. Le sépulcre est remarqué depuis sa création par les visiteurs et amis de l'art. En 1757 Dom J. de L'Ilsle écrit: "travaillée avec tant d'art et de délicatesse qu'elle est regardée par les habilles connaisseurs comme une merveille du monde". Dans ses Voyages en Alsace et en Lorraine, Alexandre Müller note : "Ligier Richier ne savait pas seulement animer le marbre mais il possédait au degré suprême l'art des poses et apportait à tous les détails le fini le plus minutieux". L'abbé Souhaut relate dans Les Richier et leurs œuvres : "La grandeur et la simplicité de l'ensemble absorbent le regard, et il semble qu'on ait tout vu, tout compris, tout admiré d'un seul coup d’œil"

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9pulcre_de_Saint-Mihiel

 

 

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z