Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
27.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
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Frederick Austerlitz, dit Fred Astaire, né le 10 mai 1899 à Omaha dans l'État du Nebraska et mort le 22 juin 1987 à Los Angeles dans l'État de la Californie d'une pneumonie, est un acteur, compositeur de cinéma, danseur et chanteur américain. Il a gagné un Oscar d'honneur pour son talent artistique unique, et sa contribution à l'association de l'image et de la musique. Il a son étoile sur l'avenue Walk of Fame à Hollywood.
Friedrich E. Austerlitz, le père de Fred Astaire, un Juif originaire de Linz, émigre d'Autriche vers les États-Unis en 1892, où il épouse Johanne Geilus, d'ascendance luthérienne alsacienne, en 1894 dans le Nebraska. La famille déménage à New York en 1905. Fred prend des leçons de danse à l'école Alvienne, et c'est en 1905, lors d'une interprétation dans une petite pièce avec sa sœur Adele, qu'il adopte le nom « Astaire » ; ce nom a été choisi car un de ses oncles avait été nommé dans son village « l'Astaire du Village ». Cette pièce marque le début de leur carrière ; plébiscités par la presse locale, ils entament une série de nombreuses tournées. Fred et Adele effectuent leur première performance à Broadway en 1917, dans la comédie musicale Over The Top. Le spectacle est un échec relatif, mais la carrière des Astaire est lancée : Fred et Adele se produiront ensemble tout au long des années 1920, à Broadway et en Angleterre. Ils se séparent en 1932, après le très acclamé The Band Wagon, au New Amsterdam Theatre, lorsque Adele épouse Lord Charles Cavendish, fils du duc du Devonshire.
Fred Astaire fait la connaissance de George et Ira Gershwin en 1922, lors de la production de For Goodness Sake, un spectacle dont les Gershwin ont écrit quelques chansons - une rencontre qui donnera lieu à de nombreuses collaborations.
Fort de nombreuses performances acclamées par la critique, Fred Astaire se taille une réputation de chorégraphe et metteur en scène à Broadway. En 1930, Alfred Aarons lui demande de revoir le morceau Embraceable You, dans sa comédie musicale Girl Crazy. Cette même année, Astaire rencontre Ginger Rogers, avec laquelle il tournera plusieurs films.
Lorsque The Band Wagon s'arrête, après 260 représentations, Fred incarne le rôle principal de la comédie musicale The Gay Divorcee, écrite par Cole Porter, spectacle qui durera 248 représentations. C'est alors que le cinéma commence à s'intéresser à lui. Le producteur Mervyn LeRoy aborde Astaire pour faire un film de The Gay Divorcee. Intéressé par le grand écran, Astaire se présente aux studios de la RKO, où il effectue un bout d'essai en janvier 1933. Malgré le retour laconique d'un anonyme du studio sur sa performance : « Can't act. Slightly bald. Also dances. » (« Ne sait pas jouer la comédie. Un peu chauve. Danse aussi. »), David O. Selznick l'engage pour Carioca (Flying Down to Rio). Il entame alors une carrière cinématographique sans précédent.
Le 12 juillet 1933, il épouse Phyllis Potter, rencontrée un an auparavant.
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Ginger Rogers [ˈd͡ʒɪnd͡ʒɚ ˈɹɑd͡ʒɚz], née le 16 juillet 1911 à Independence et morte le 25 avril 1995 à Rancho Mirage, est une actrice et danseuse américaine. Elle a formé, jusqu'à la fin des années 1940, un duo de cinéma mythique avec Fred Astaire.
Biographie
Ginger Rogers est née Virginia Katherine McMath, à Independence dans le Missouri. Ses parents, Eddins McMath et Lela Owens McMath, se séparent peu de temps après sa naissance et sa mère l'emmène vivre chez ses grands-parents maternels à Kansas City. La séparation de ses parents est houleuse, et ils se battent pour avoir la garde de leur fille, son père allant jusqu'à la prendre contre le consentement de sa mère. Après leur divorce, Ginger reste chez ses grands-parents, Walter et Saphrona Owens, pendant que Lela travaille à Hollywood puis à New York comme scénariste. Son surnom « Ginger » viendrait du fait que ses cousins, ayant du mal à prononcer Virginia, la surnomment Ginga.
Ginger a neuf ans lorsque sa mère se remarie à John Logan Rogers. Ginger prend à ce moment le nom de Rogers qui devient son nom de scène, mais ne le porte jamais légalement. Ils vivent à Fort Worth au Texas et Lela devient critique de théâtre pour un journal local, le Fort Worth Record. Adolescente, Ginger pense devenir institutrice, mais l'intérêt de sa mère pour le théâtre et Hollywood la font peu à peu entrer dans le monde du spectacle. Pendant qu'elle attend sa mère dans les coulisses du théâtre, elle prend l'habitude de danser et chanter à l'unisson des acteurs sur scène.
Sa carrière commence lorsqu'une troupe de vaudeville de passage à Fort Worth a besoin d'une doublure au pied levé. Elle se présente, gagne un concours de charleston et part avec la troupe. Sa mère l'accompagne et elles tournent pendant quatre ans. Lela divorce de John Rogers au cours de cette période. Lorsque la troupe atteint New York, Ginger y reste, travaillant à la radio où elle gagne sa vie en chantant. Elle fait ses débuts à Broadway le 25 décembre 1929 dans la comédie musicale Top Speed. Deux semaines plus tard, elle est engagée pour un rôle dans Girl Crazy de George et Ira Gershwin. Fred Astaire est engagé de son côté pour faire travailler les danseurs au niveau de la chorégraphie et il sort brièvement avec Ginger. Son apparition dans Girl Crazy fait d'elle une star du jour au lendemain alors qu'elle n'a que dix-neuf ans. Elle signe son premier contrat avec la Paramount pour une durée de sept ans en 1930.
Ginger Rogers rompt son contrat rapidement et part pour Hollywood avec sa mère. Lorsqu'elle arrive en Californie, elle signe un contrat pour trois films avec Pathé, qui n'ont que peu de succès. Elle continue à jouer et danser jusqu'en 1933 et obtient son premier vrai succès cinématographique avec le film 42e Rue qu'elle tourne pour Warner Brothers. Elle travaille ensuite avec la RKO et à cette occasion retrouve Fred Astaire dans Carioca (Flying Down to Rio).
À partir de ce moment naît le couple cinématographique Rogers/Astaire qui devient légendaire. Ils tournent ensemble dix films, dans lesquels ils dansent et chantent tous les deux. Si Ginger est restée dans toutes les mémoires pour cette partie de sa carrière, elle tourne pourtant dans plus d'une centaine de films et de courts métrages au cours des trois décennies qui suivent.
En 1941, Ginger Rogers remporte l'Oscar de la meilleure actrice pour sa prestation dans Kitty Foyle.
Elle achète en 1940 un ranch en Oregon, près de la Rogue River. Elle le nomme 4-R's (pour Rogers' Rogue River Ranch) et y vit avec sa mère pendant 50 ans. Elle le vend en 1990 pour s'installer à Medford, une ville voisine.
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Barbi Benton (née Barbara Lynn Klein le 28 janvier 1950 à New York) est un mannequin, comédienne et chanteuse américaine.
Filmographie
1970 : How Did a Nice Girl Like You Get Into This Business? (en) : Lynn Keefe (en tant que Barbara Benton)
1981 : Rayons X : Susan Jeremy
1983 : Deathstalker : Codille
1972 : Docteur Marcus Welby : Liz
1975 : Un shérif à New York : Shannon Forbes
1977-1978 : Sugar Time! : Maxx Douglas
1978-1982 : L'île fantastique : Courtney / Miss Winslow / Joan Michaels / ...
1978-1987 : La croisière s'amuse : Kiki Atwood / Barbi Benton / Cathy Somms / ...
1979 : Embarquement immédiat : Joan
1979 : Vegas : Holly
1980 : Drôles de dames : Toni Green
1980 : When the Whistle Blows : Dixie Lee Griffin
1981 : CHiPs : Sal
1981 : The Misadventures of Sheriff Lobo : Kitty Rhinestone
1983 : Matt Houston : Ava
1984 : Histoires singulières : Caroline Trent
1984 : Mike Hammer : Susan Lancaster
1986 : Arabesque : Infirmière Sue Beth
1986 : Riptide : Gina Potter
1973 : The Great American Beauty Contest : Miss Iowa
1973 : The Third Girl from the Left : Melanie
1980 : For the Love of It : Anita
1984 : Schulmädchen '84
1975 : Un shérif à New York
1977 : The Sonny and Cher Show
1981 : The Misadventures of Sheriff Lobo
2017 : American Playboy: The Hugh Hefner Story
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Joëlle Mogensen, née le 3 février 1953 à Long Island dans l'État de New York (États-Unis) et morte le 15 mai 1982 à Paris 19e, est une chanteuse française de nationalité américaine, membre du groupe pop français Il était une fois, dont elle est la « locomotive » jusqu'en 1979, où elle entame une carrière solo.
Biographie
Joëlle Choupay-Mogensen est la fille d’Herbert Choupay-Mogensen, diplomate danois de l'Unicef (ayant des origines française et allemande), et d'une mère française, Claudia Cadoux, née en Syrie. Les États-Unis ne reconnaissant à l'époque que le droit du sol, Joëlle est donc de nationalité américaine. Elle a trois sœurs : Dominique, née en 1954, Natasia (née en 1957) et Katja (née en 1962).
Jusqu'à l'âge de neuf ans, elle vit aux États-Unis puis, jusqu'à seize ans, à Copenhague (sa mère est enceinte de Katja lorsque la famille part : Katja étant la seule enfant du couple à être née dans le pays natal de son père), au Danemark, où son père a souhaité retourner. Elle fait ses études dans une école catholique où son talent pour le chant est remarqué par une des sœurs. Elle montre également des prédispositions pour la natation et le volley-ball. À quinze ans, elle devient choriste de la radio nationale danoise.
En 1969, elle suit ses parents en France, à Grimaud dans le Var, et s'inscrit à l'école des Beaux-arts de Marseille.
La même année, attablée avec sa sœur Dominique à la terrasse d'un café du port de Saint-Tropez, ville où elle chante dans les discothèques pendant les vacances, elle fait la connaissance de deux musiciens de Michel Polnareff, le guitariste Serge Koolenn et le batteur Richard Dewitte (Riton), arrivés sur le port à bord de l'impressionnante Ford Mustang du chanteur. Entre elle et Serge, c'est le coup de foudre. À la fin des vacances, le couple se sépare, Serge Koolenn devant remonter à Paris où il vit chez sa mère. Au bout de six mois, la jeune fille le rejoint et le couple emménage dans un petit appartement à Colombes.
En 1970, à la suite de la dépression de Michel Polnareff, en panne d'inspiration, Serge Koolenn et Richard Dewitte se retrouvent au chômage. Pour faire bouillir la marmite, ils travaillent dans une boîte de nuit : Richard est derrière la sono, Serge et Joëlle derrière le bar. Ces derniers sortent, en 1971, un tout premier simple – Sonne, carillonne – où ils chantent en duo, mais le disque reste confidentiel.
Ensemble, ils créent, en novembre 1971, à Paris, le groupe Il était une fois, avec Lionel Gaillardin, Bruno Walter et Christian Burguière (ces deux derniers remplacés plus tard par Jean-Louis Dronne et Daniel Schnitzer).
En 1972, Joëlle remporte, devant trois mille concurrents, le concours « Futures vedettes », organisé par le magazine Salut les copains et Pathé-Marconi. Cette victoire ouvre à la chanteuse les portes du monde du spectacle et permet au nouveau groupe de trouver un éditeur et d'enregistrer un premier album, Rien qu'un ciel, quelques mois plus tard. C'est un tel succès que le groupe est appelé à participer à sa première émission de télévision en compagnie de Sacha Distel et de passer à l'Olympia en première partie de Salvatore Adamo.
Pendant la période 1972-1978, leur succès est porté par quatre albums, Rien qu'un ciel (1972), La rage aux poings (1974), Ils vécurent heureux (1975) et Pomme (1978), l'album américain du groupe. J'ai encore rêvé d'elle (1975) et Viens faire un tour sous la pluie (1975) sont leurs plus gros tubes, devant leurs autres titres : Ne bouge pas, ne change pas (1975), Tourne la page (1977), Il a juste besoin d'un bateau (1977), Pomme (1978), Mescalino (1979) et La clé des cœurs (1979). Leur plus grand succès, J'ai encore rêvé d'elle, chanté en duo par Joëlle et Richard Dewitte, donne à penser à certains admirateurs que les deux sont amants ou mariés. À l'étranger, les disques du groupe se vendent très bien, notamment au Japon, où il est rebaptisé « Joëlle et son orchestre ».
À la télévision, Joëlle fraye avec l'« équipe à Jojo » (Joe Dassin), aux côtés de Carlos, Dave, Jeane Manson et France Gall, bande de copains que le chanteur aime avoir avec lui sur le plateau des émissions télévisées de Maritie et Gilbert Carpentier. Elle a rencontré Joe Dassin et ses musiciens en février 1977 à l'Olympia.
Joëlle est l'icône du groupe, tous les regards se portent sur elle, parfois même aux dépens des autres membres. Photogénique et télégénique, elle est prise dans l'engrenage médiatique et se coupe peu à peu de ces derniers. Ses absences aux répétitions se multiplient et elle conteste avec virulence les décisions prises lorsqu'elle n'est pas là4. Le succès lui est monté à la tête, elle est devenue capricieuse.
Lorsque Richard Dewitte annonce qu'il quitte le groupe, celui-ci éclate au cours de l'été 1979 (Joëlle et Serge Koolenn étaient déjà séparés depuis six mois). La chanteuse, qui aime toujours Serge, parti avec une autre, tombe alors en dépression et s'installe dans un studio à Neuilly-sur-Seine.
Fin 1979, elle signe seule un contrat avec Eddie Barclay. Sortent, en 1980, l'album solo Joëlle tout court, en 1981, le 45 tours Homme impossible, et trois jours après sa mort en 1982, le 45 tours Aime-moi. L'accueil du public est timide, malgré la chanson Tu sonnes, qui plaît. « Il n'y a plus personne, pour lui écrire paroles et musique », constate Philippe Jaenada, « des avions comme Serge Koolenn ou Richard Dewitte, [...] elle ne chante plus que des choses simplettes et nunuches ».
En avril 1981, elle tente une carrière d'animatrice de télévision en présentant l'émission de variétés Tout nouveau tout beau, programmée en seconde partie de soirée sur Antenne 2. La première émission est consacrée au chanteur Daniel Balavoine, au groupe Clin d'œil et à Laurent Voulzy. Il n'y en aura pas d'autres, la chanteuse en est grandement affectée. Selon Jean-Christophe Averty, un professionnel de l'audiovisuel, l'émission aurait dû être programmée en première partie de soirée, horaire où la chanteuse aurait retrouvé son public.
Joëlle fait sa dernière apparition télévisée en juin 1981 lors de l'émission Midi Première de Danièle Gilbert, avec le groupe Sparks et Karen Cheryl.
Le 14 mai 1982, la chanteuse se rend chez ses sœurs à Neuilly-sur-Seine. Elle passe ensuite la nuit avec des amis au second étage d'un appartement situé au 1 bis, rue Curial, dans le 19e arrondissement de Paris. Le lendemain matin, elle est retrouvée morte, elle avait alors 29 ans. Elle aurait été victime d'un œdème aigu du poumon d'après l'autopsie, cependant les circonstances et les causes de sa mort restent controversées. Antonin Nicol, son biographe, évoque « une malformation cardiaque de naissance » comme origine du décès, tandis que Richard Dewitte attribue celui-ci à la prise d'une dose de « quelque chose d'extrême » fournie par un revendeur.
Joëlle Mogensen est enterrée au cimetière du Montparnasse (division 7) dans le tombeau de la famille de sa mère, la famille Taupinot. Sur la stèle, l'épitaphe « Sois heureuse au jardin du souvenir – 1982 » est gravée sous son portrait.
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Serge Alexandre Stavisky, né le 20 novembre 1886 à Slobodka (localité de l'ancien gouvernement de Kiev) et mort le 8 janvier 1934 à Chamonix, est un chevalier d'industrie (« escroc ») français, d'origine russe. Il s'est livré à d'importants détournements de fonds. Son nom reste associé à l'un des plus grands scandales financiers du vingtième siècle.
Biographie
Il arrive en France avec sa famille à l'âge de 12 ans. Alexandre Stavisky est le fils d'Emmanuel, russe juif, chirurgien-dentiste à Paris, qui gagne bien sa vie, et de Dounia Adamow. Alexandre fait ensuite une scolarité incomplète au lycée Condorcet, avant d'être naturalisé français par décret du Président de la République du 29 août 1900. Séducteur et beau parleur (on le surnomme « le beau Sacha »), il devient rapidement un escroc professionnel. Dès sa jeunesse, il vole les prothèses en or de son père, pour les revendre à des receleurs du Marais.
Il se marie le 28 décembre 1910 à Paris 8e avec Armande Severe, née le 6 octobre 1893 à Paris 14e. Cette union sera dissoute par arrêt de la cour d'appel de Paris en date du 24 avril 1920, infirmant un jugement du tribunal civil de la Seine du 19 mai 1913. Par la suite, le 20 janvier 1928, il épousera Arlette Simon, née le 4 juin 1903 à Paris 8e, sous le régime de la séparation de biens (contrat du 13 janvier 1928).
En 1912, il devient directeur hivernal des Folies Marigny grâce à son grand-père Abraham, qui remarque que le théâtre n'ouvre qu'au printemps, durant l'été et une partie de l'automne, recrutant par petites annonces des concessionnaires (pour la publicité, la buvette) et leur demandant d'avancer la somme nécessaire pour faire démarrer l'entreprise. Le grand-père et le petit-fils s'en vont avec la caisse avant les premiers spectacles.
Alexandre Stavisky est impliqué dans plusieurs affaires de fraudes et délits (falsifications de chèques, ventes de produits qui n'existent pas, salles de jeux clandestines avec sa maîtresse Jane Darcy, trafic de drogue avec la Turquie, arnaques aux bons du trésor). Emmanuel Stavisky, incapable d'indemniser les victimes de son fils, se donne la mort le 4 juin 1926. Alexandre Stavisky est arrêté le 26 juillet 1926, à Marly-le-Roi pour vol d'actions sur deux agents de change. Il a été dénoncé par son ancien complice, l'aventurier Jean Galmot. Il écope de dix-huit mois d'incarcération à la prison de la Santé. Mais il est vite libéré pour raisons de santé (ayant réussi là encore à duper son monde par un faux certificat médical établi par un médecin de complaisance) contre une caution de 50 000 francs, fin 1927. Son procès est constamment repoussé et n'a jamais lieu, ce qui alimente la rumeur des hautes protections dont il aurait pu bénéficier. Il épouse alors Arlette Simon, mannequin chez Chanel, se refait une respectabilité en emménageant à l'hôtel Claridge et ouvrant un commerce de joaillerie fantaisie. « Monsieur Alexandre » mène grande vie, devient propriétaire du théâtre de l'Empire et investit dans des journaux politiques, fréquente les salons mondains et se forge de solides relations politiques.
Les affaires de Stavisky prennent un essor spectaculaire avec les crédits municipaux qui fonctionnent selon un système de Ponzi. Il réussit à Orléans, parvenant avec des complicités à émettre plus de 30 millions de bons, puis quand l'Inspection des finances s'en alerte, il se tourne vers le nouveau crédit municipal de Bayonne. Malgré ses appuis dans les milieux économiques et parmi les hommes politiques, il se compromet définitivement avec l’affaire des bons de Bayonne, où il réussit à détourner, sous le nom de Serge Alexandre, plus de 200 millions de francs au détriment du Crédit municipal de Bayonne avec la complicité du député-maire de la ville, Joseph Garat.
Les malversations sont découvertes au terme de l'année 1933. Recherché, Stavisky prend la fuite. Le 31 décembre 1933, il arrive au village de Servoz, à la « villa des Argentières », mais en part trois jours plus tard pour louer, près de Chamonix, un chalet appelé « le Vieux logis ». Les policiers le traquent. Quand ils entrent dans la résidence, le 7 janvier 1934, des coups de feu retentissent. Ils trouvent Stavisky agonisant, atteint de deux balles dans la tête. Transporté à l'hôpital local, il meurt le lendemain au petit matin. Il se serait suicidé, bien que cette hypothèse (qui a la faveur de l'historien Paul Jankowski (en) soit généralement rejetée car il est presque impossible de se suicider en se tirant deux balles dans la tête. Cet événement devient extrêmement médiatisé. Les milieux de droite exploitent l'affaire afin de critiquer le gouvernement de Camille Chautemps, ce qui donne lieu à une crise politique majeure. Cette crise, désormais connue sous le nom d'affaire Stavisky, fait tomber le gouvernement et déclenche des émeutes.
Alexandre Stavisky est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (94e division).
Postérité
Le 23 janvier 1936, peu après son acquittement du 17 janvier 1936 par la cour d'assises de la Seine, sous le nom patronymique de Simon, Arlette Stavisky s’embarque pour l’Amérique où elle a obtenu un engagement de « mannequin » au music-hall à raison de 500 dollars par semaine. Elle aurait été accompagnée de sa fille Micheline (née le 10 mai 1930 à Paris 16e). Elle devient danseuse de revue à New York. Après s’être produite sur une scène new-yorkaise, son contrat terminé, elle revient en France le 17 juin 1936 à bord du paquebot L'Ile-de-France. Elle travaille alors comme couturière au 269 de la rue Saint-Honoré. Le 3 novembre 1945, elle épouse un militaire américain, le lieutenant Russell T. Cook, et le rejoint à Porto Rico à nouveau avec Micheline. Née en 1903, elle meurt en 1988. Leur fils Claude (1926-2006) fait de nombreux séjours en hôpital psychiatrique et poursuit une carrière de prestidigitateur. En 1995, il écrit un livre intitulé Stavisky était mon père.
Dans la culture populaire
Cette affaire a fait l'objet de plusieurs adaptations cinématographiques :
Stavisky (1974) d'Alain Resnais, avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre ;
Stavisky, l'escroc du siècle, téléfilm français diffusé en 2016 et 2017, de Claude-Michel Rome avec Tomer Sisley.
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L'Aile ou la Cuisse est un film français de Claude Zidi sorti en 1976.
Charles Duchemin, directeur d'un guide gastronomique mondialement connu qui a l'habitude de visiter incognito les restaurants de l'Hexagone sous les déguisements les plus divers, vient d'être élu à l'Académie française.
Défenseur d'une gastronomie traditionnelle et de qualité, il décide de prendre sa retraite après la parution de la nouvelle édition du guide et prépare son fils Gérard, guère passionné par le monde des affaires et qui anime en cachette une petite troupe de cirque, à prendre sa succession.
Souhaitant partir sur un coup d'éclat, il se trouve un adversaire de taille en la personne de Jacques Tricatel, PDG d'une chaîne de nourriture industrielle et entraîne son fils dans son ultime croisade.
Fiche technique
Titre : L'Aile ou la Cuisse
Réalisation : Claude Zidi
Assistants réalisateurs : Jean-Jacques Beineix, Hélène Bernardin
Scénario et dialogues : Claude Zidi, avec la collaboration de Michel Fabre
Décors : Michel de Broin
Costumes : Jacques Fonteray
Photographie : Claude Renoir, Wladimir Ivanov
Son : Jean-Claude Laureux
Montage : Robert Isnardon et Monique Isnardon (image), Maurice Laumann (son)
Musique : Vladimir Cosma
Production : Christian Fechner ; Pierre Grunstein (exécutif) ; Bernard Artigues (délégué)
Société de production : Les Films Christian Fechner
Société de distribution : AMLF
Pays d'origine : France
Format : Couleurs (Eastmancolor) - 35 mm (Panavision) - 2,35:1 - son mono
Genre : Comédie burlesque
Durée : 110 minutes
Date de sortie : France : 27 octobre 1976
Visa d'exploitation : 45950
Distribution
Louis de Funès : Charles Duchemin
Coluche : Gérard Duchemin
Julien Guiomar: Jacques Tricatel
Ann Zacharias : Marguerite 2, la secrétaire intérimaire
Daniel Langlet : Lambert
Claude Gensac : Marguerite 1
Philippe Bouvard : lui-même
Fernand Guiot : M. Dubreuil
Vittorio Caprioli : Vittorio
Aurora Maris : Gina
Raymond Bussières : Henri, le chauffeur de Duchemin
Gérard Boucaron : Ficelle
Yves Afonso : le faux plombier
Antoine Marin : un collaborateur de Duchemin, ancien plombier
Martin Lamotte : Roland
Robert Lombard : le maître d'hôtel de « La Coquille d'Or »
Pierre Forget : le patron du « Dindon Farci »
Marcel Dalio : le tailleur
Jean Martin : le médecin
Dominique Davray : l'infirmière musclée
Georges Chamarat : le président des académiciens
Albert Michel : M. Morand
Maurice Vallier : un collaborateur de Duchemin
Paul Bisciglia : le bagagiste de l'hôtel-restaurant
Pierre Decazes : le patron de l'hôtel
Mac Ronay : le sommelier
Max Montavon : M. Godefroy
François Viaur : un sommelier
Jean Amadou : voix du commentateur (non crédité)
Gérard Lanvin : un copain du cirque
Marie-Anne Chazel : une copine du cirque
François Guillaume : un journaliste
Francesca Siperney : une spectatrice au cirque
Freddy et Bibi Cantarelli : clowns
Gérard Lorin
Jacques Mathou
Alain Chevestrier dit Bouboule
Bruno Moynot
Claude Zidi
Production
Le scénario, initialement intitulé Merci patron, avait été écrit au départ pour Louis de Funès et Les Charlots avec lesquels Zidi avait réalisé ses quatre premiers films. Suite à un désaccord entre Les Charlots et leur producteur Christian Fechner ayant conduit à la dissolution du groupe, Zidi réécrit le scénario pour Pierre Richard avec lequel il venait de tourner La Moutarde me monte au nez et La Course à l'échalote. Mais c'est finalement Coluche qui le remplace au pied levé, après le refus de Pierre Richard.
Le nom, la forme, la couleur et la typographie du guide Duchemin, ainsi que les récompenses qu'il décerne, rappellent le célèbre guide Michelin, fondé par André Michelin en 1900. Le personnage pragmatique et relativement rustre de Jacques Tricatel est, lui, librement inspiré de l'industriel français Jacques Borel, le « Napoléon du prêt-à-manger » incarnant la malbouffe des années 1970 notamment au travers de ses restaurants d'autoroute.
Tournage
Le film a été tourné entre autres à Puteaux (Hauts-de-Seine), Rungis (Val-de-Marne) et Guise (Aisne). Les bureaux du guide Duchemin se situent dans un hôtel particulier, au 5 place d'Iéna à Paris. Son premier propriétaire était Gustave Eiffel qui bénéficiait à l'époque d'une vue imprenable sur sa tour. Il est actuellement détenu par la famille Hariri.
Le film marque l'unique face-à-face de deux monstres sacrés : Coluche alors en pleine ascension et Louis de Funès de retour après un double infarctus. Une équipe de réanimation était présente sur le plateau, prête à toute éventualité, ainsi qu'une ambulance. Le producteur Christian Fechner eut d'ailleurs énormément de mal à conclure un contrat d'assurance pour le tournage.
Dans la scène de l'émission avec Philippe Bouvard, Louis de Funès doit reconnaître un vin en utilisant ses seuls yeux. Le vin décrit existe bel et bien : c'est un Saint-Julien Château Léoville Las Cases, 1953.
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