Date de création : 09.04.2012
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26.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Conseil de l'Intendance pendant la première guerre mondiale, sur la précaution à apporter aux tonneaux
Durant la Première Guerre mondiale, dès octobre 1914, l'Intendance afin d'améliorer la vie des poilus dans les tranchées ajouta une ration de vin à l'ordinaire des troupes. Tout soldat reçut quotidiennement un quart de vin. Cette ration fut reconnue insuffisante et doublée par le Parlement, en janvier 1916. Ce demi-litre fut augmenté à partir de janvier 1918, et la ration passa à trois quarts de litre par jour. C'est dire l'importance considérable que prit le tonneau pour le transport du vin jusqu'au front
Or « Si le vin ne manque pas, en revanche les tonneaux manquent au vin. Depuis le début des hostilités, la tonnellerie ne fabrique plus, et par contre les besoins qu'elle doit satisfaire ont sans cesse grandi ... Si tous revenaient à leur point de départ ! Beaucoup, hélas ! une fois vides, s'égarent sur la route du retour ; beaucoup d'autres reviennent, glorieux blessés de guerre, aux douves cassées, brisques coûteuses ... Des remèdes ont été cherchés : faute de bois de chêne, on a eu recours au bois du châtaignier dont l'usure sera plus rapide. Malgré tous ces palliatifs, l'Intendance pousse un cri d'alarme: « Si vous voulez du vin, ménagez les tonneaux », clame-t-elle désespérément. »
Première publicité illustrée pour un cric parue dans le Moniteur Vinicole no 11 du mercredi 3 septembre 1856.
Le tonneau de pinard est vide.
Soyez bon avec les tonneaux.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tonneau_(r%C3%A9cipient)#Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Première guerre mondiale (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
Le pinard des poilus | |||||||||||||||||||||||||||
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Peter Knight et Stefan Langheinrich, descendants de vétérans de la Grande Guerre, lors du dévoilement du mémorial de la trêve de 1915, en 2008.
La Trêve de Noël est un terme utilisé pour décrire plusieurs brefs cessez-le-feu non officiels qui ont eu lieu pendant le temps de Noël et le Réveillon de Noël entre les troupes allemandes, britanniques, belges et françaises dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale, en particulier celles entre les troupes britanniques et allemandes stationnées le long du front de l'Ouest en 1914, et dans une moindre mesure en 1915. En 1915, il y eut une trêve de Noël similaire entre les troupes allemandes et françaises. En 1915 et 1916, une trêve eut aussi lieu à Pâques sur le front de l'Est.
La Première Guerre mondiale implique la plupart des grandes puissances, la Triple-Entente contre les Empires centraux. Le 3 août 1914, le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne à la suite de l'ultimatum contre la Belgique, pays dont elle garantit la neutralité. Les troupes allemandes avancent jusqu'à 70 km de Paris en passant par le territoire belge et l'ouest de la France. Du 6 au 12 septembre 1914, lors de la première bataille de la Marne, les Français et les Britanniques réussissent à forcer une retraite allemande en exploitant une lacune entre la Ire et la IIe armée, mettant fin à l'avance allemande en France. L'armée allemande se retire au nord de la rivière Aisne et se fortifie, instituant les débuts d'un front statique à l'Ouest qui durera trois ans. À la suite de cet échec, les forces en opposition tenteront de se déborder dans une course vers la mer, et étendront rapidement des réseaux de tranchées de la mer du Nord à la frontière suisse
La trêve
Les soldats du front occidental étaient épuisés et choqués par l'étendue des pertes humaines qu'ils avaient subies depuis le mois d'août. Au petit matin du 25 décembre, les Belges, les Français et les Britanniques qui tenaient les tranchées autour de la ville belge d'Ypres entendirent des chants de Noël (Stille Nacht) venir des positions ennemies, puis découvrirent que des arbres de Noël étaient placés le long des tranchées allemandes. Lentement, des colonnes de soldats allemands sortirent de leurs tranchées et avancèrent jusqu'au milieu du no man's land, où ils appelèrent les Britanniques à venir les rejoindre. Les deux camps se rencontrèrent au milieu d'un paysage dévasté par les obus, échangèrent des cadeaux, discutèrent et jouèrent au football le lendemain matin. Un chanteur d'opéra, le ténor Walter Kirchhoff, à ce moment officier d'ordonnance, chanta pour les militaires un chant de Noël. Les soldats français ont applaudi jusqu'à ce qu'il revienne chanter.
Ce genre de trêve fut courant là où les troupes britanniques et allemandes se faisaient face, et la « fraternisation » (il s'agit plus d'une trêve de fait qu'une fraternisation volontaire) se poursuivit encore par endroits (notamment on prévient l'autre camp de se protéger des bombardements d'artillerie ou on pratique des trêves pour pouvoir enterrer ses morts) pendant une semaine jusqu'à ce que les autorités militaires y mettent un frein.
Il y eut également des trêves dans les batailles opposant des soldats français et allemands. Cependant, celles-ci sont bien moins connues, probablement en raison du grand nombre de documents censurés par les autorités militaires à cause de leur contenu (descriptions d'opérations militaires susceptibles d'arriver aux mains de l'ennemi, description péjorative en conflit avec la désinformation faite par les journaux français de l'époque, etc.). Aujourd'hui, de nombreux témoignages de soldats français ayant fraternisé avec des soldats allemands sont disponibles dans des archives historiques, mettant au jour ces trêves presque tabou à l'époque. Voici un exemple de témoignage du soldat Gervais Morillon :
« Il se passe des faits à la guerre que vous ne croiriez pas. Avant-hier, et cela a duré deux jours dans les tranchées que le 90e occupe en ce moment, Français et Allemands se sont serré la main. Voilà comment cela est arrivé : le 12 au matin, les Boches arborent un drapeau blanc et gueulent : « Kamarades ! Kamarades ! Rendez-vous ! » Ils nous demandent de nous rendre. Nous de notre côté, on leur en dit autant ; personne n'accepte. Ils sortent alors de leurs tranchées, sans armes, rien du tout, officier en tête ; nous en faisons autant et cela a été une visite d'une tranchée à l'autre, échange de cigares, cigarettes, et à cent mètres d'autres se tiraient dessus. Si nous ne sommes pas propres, eux sont rudement sales, ils sont dégoûtants, et je crois qu'ils en ont marre eux aussi. Depuis, cela a changé ; on ne communique plus. »
Une trêve s'est déroulée également à Frelinghien où une plaque commémorative est érigée lors d'une cérémonie le 11 novembre 2008.
Conséquences
Malgré la destruction des photos prises lors de cet événement, certaines arrivèrent à Londres et firent la une de nombreux journaux, dont celle du Daily Mirror, portant le titre An historic group: British and German soldiers photographed together le 8 janvier 1915. Aucun média allemand ou français ne relate cette trêve
L'État-major fait donner l'artillerie pour disperser les groupes fraternisant les jours suivants et fait déplacer les Unités « contaminées » sur les zones de combat les plus dures. Sur le front de l'Est, les conséquences sont plus graves : la répression des fraternisations du côté russe entraîne des mutineries et concourt à la décomposition du front russe. Lors de l'insurrection de Petrograd en 1917, les soldats fraternisent avec les ouvriers, ce qui va dans le sens de la bolchevisation de l'armée
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Après la déclaration de la Première Guerre mondiale en 1914, les civils sont évacués de Verdun et la ville se prépare à la guerre. L'armée allemande envahit le nord-est de la France et encercle à moitié la place forte. La ville n'est accessible que par deux axes menant à Bar-le-Duc : le chemin de fer local « Le Meusien » (appelé également « Le Varinot » du nom de son constructeur Charles Varinot) et la route départementale qui sera appelée « Voie sacrée » par l'écrivain Maurice Barrès
En août 1915, le Quartier Général français ne reconnaissant plus aucune valeur stratégique aux forts, désarme ceux autour de Verdun et supprime la garnison. L’État-major allemand profite alors de la vulnérabilité de la place dernier rempart avant Paris, pour mener une offensive. Le 21 février 1916 vers 7 heures, deux millions d'obus s’abattent sur Verdun. Mais contrairement à ce à quoi s'attendaient les Allemands et leur commandant en chef le général Erich von Falkenhayn, l'armée française résiste et campe sur ses positions. La bataille dure près de 10 mois, faisant 163 000 morts et 216 000 blessés du côté français et 143 000 morts et 196 000 blessés du côté allemand. À l'automne 1916, l'armée française, profitant de l'offensive de la Somme, contre-attaque, reprend les forts perdus et repousse les Allemands. Verdun est sauvée.
La bataille de Verdun de 1916 est l'une des plus importantes du premier conflit mondial. Avec la rotation importante des unités françaises (deux tiers des poilus y ont combattu), Verdun devient le symbole de la guerre, et est connue aussi bien en France qu'à l'étranger. La ville reçoit de multiples distinctions, françaises et internationales, faisant d'elle la ville la plus décorée de France. C'est également là qu'est choisi le corps d'un soldat pour être inhumé dans la France)" Tombe du Soldat inconnu (France)"tombe du Soldat inconnu à Paris.
Le 20 août 1917, l'armée française menée par le général Guillaumat lance une offensive appelée la deuxième bataille de Verdun. Cela permet de regagner du terrain sur les Allemands et de retrouver la position des lignes de 1916. En 1918, l'armée américaine fait une percée en direction de Saint-Mihiel et dégage le nord de Verdun
Après la guerre, la ville est dévastée : un quart est entièrement détruit, une moitié est gravement endommagée et le dernier quart a été pillé. Pendant l'entre-deux-guerres, la ville se reconstruit avec l'aide d'élus meusiens (Raymond Poincaré et André Maginot) et de pays étrangers (Royaume-Uni, États-Unis...). Une ville nouvelle apparaît en 1929, avec des rues élargies, des quais de fleuve dégagés et des monuments, comme la cathédrale, restaurés. De nombreux monuments aux morts sont érigés et l'ossuaire de Douaumont est construit sur les hauteurs de l'agglomération. Verdun devient un lieu de pèlerinage pour les combattants de la Grande Guerre et leurs familles
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Ossuaire de Douaumont (Meuse)
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Bien que détruit et sans habitant, comme les huit autres villages détruits autour de Verdun, la « Nation reconnaissante » a conservé son statut de commune à Fleury après la guerre. Il a donc un maire, nommé par le préfet de la Meuse.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Léon Rodier | Ancien colonel de l'armée de terre, délégué du Comité national du souvenir de Verdun | |
mars 2008 | En cours | Jean-Pierre Laparra |
La commune de Fleury-sur-Orne, dans le Calvados, a été baptisée par ses élus en hommage à Fleury-devant-Douaumont, par une décision du conseil municipal du 23 août 1916, validée par le conseil des Ministres le 12 avril 1917. Elle s'appelait auparavant Allemagne.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
221 | 260 | 293 | 289 | 380 | 345 | 369 | 390 | 400 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
376 | 365 | 350 | 366 | 378 | 334 | 524 | 425 | 433 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
348 | 361 | 422 | 12 | 90 | 77 | 6 | - | - |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
- | 5 | 5 | 4 | 5 | - | - | - | - |
2017 | 2020 | - | - | - | - | - | - | - |
- | - | - | - | - | - | - | - | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)
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Douaumont est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine. Elle abrite moins d'une dizaine d'habitants, mais elle est célèbre pour son ossuaire militaire de la Première guerre mondiale.
Le 21 février 1916, le tonnerre des canons marque le début de la bataille de Verdun. Situé sur le secteur de Verdun, le village perdu par les troupes Française le 6 mars 1916 et repris le 24 octobre 1916 disparaitra totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands.
Ordre du jour du général Nivelle le 25 octobre 1916, remerciant les troupes qui ont repris le fort de Douaumont :
« Officiers, sous-officiers et soldats du groupement Mangin, en quatre heures, dans un assaut magnifique, vous avez enlevé d'un seul coup, à notre puissant ennemi, tout le terrain, hérissé d'obstacles et de forteresses, du Nord-est de Verdun, qu'il avait mis huit mois à vous arracher par lambeaux, au prix d'efforts acharnés et de sacrifices considérables. Vous avez ajouté de nouvelles et éclatantes gloires à celles qui couvrent les drapeaux de Verdun. Au nom de cette armée, je vous remercie. Vous avez bien mérité de la Patrie. »
Le peintre officiel de l'armée: François Flameng réalisa de nombreux croquis et dessins de ces cruels événements qui furent publiés dans la revue : L'Illustration
Le cimetière et l'ossuaire de Douaumont.
Lieux et monuments
Chapelle
Ossuaire
Fort de Douaumont
Tranchée des baïonnettes
Évolution démographique
1962 : 13
1968 : 12
1975 : 8
1982 : 7
1990 : 10
1999 : 6
2006 : 7
2011 : 5
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Le troupial vénézuélien (Icterus icterus) est l’oiseau national du Venezuela. On le trouve en Colombie, au Venezuela et dans les îles caribéennes d’Aruba, Curaçao, Bonaire, Trinidad et Porto Rico. Avec le troupial à dos orange et le campo troupial, il faisait auparavant partie d’une super-espèce simplement nommée le troupial qui a été divisée.
Nom
Le terme troupial vient du français troupiale, de troupe (« troupe »), ainsi nommée parce qu’elle vit en bandes. Le nom latin icterus vient du grec ἴκτερος (íkteros, « jaunisse ») ; l’ictère était un oiseau dont on croyait que la vue guérissait la jaunisse, peut-être le loriot doré d’Europe. Il avait également le sens plus général d'« oiseau jaune », c’est pourquoi le nom a été donné plus tard à cet oiseau d’Amérique du Sud
Description
Les troupials vénézuéliens sont de taille assez grande, avec une longue queue et un bec volumineux. Il a une tête et une poitrine noires. Les plumes sur le devant du cou et le haut de la poitrine collent vers l’extérieur, formant une frontière inégale entre le noir et l’orange du bas de la poitrine et du dessous de l’oiseau. Le reste de la couleur orange se trouve sur le haut et le bas du dos, séparés par les épaules noires. Les ailes sont principalement noires, à l’exception d’une bande blanche qui s’étend sur toute la longueur de l’aile lorsqu’elle est en position fermée. Les yeux sont jaunes, et autour de chacun d’eux, il y a une tache de peau nue, bleue et brillante.
Il existe trois sous-espèces : I. i. icterus, I. i. ridgwayi et I. i. metai. Les individus de I. i. metae ont plus d’orange sur le dos et une ligne noire qui divise en deux la bande alaire blanche dans le sens de la longueur. Les individus de I. i. ridgwayi sont généralement plus forts et plus grands que les autres sous-espèces.
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Louis Lépine, né le 6 août 1846 à Lyon et mort le 9 novembre 1933 à Paris, est un haut-fonctionnaire et homme politique français. Préfet de police de la Seine, il participe à la modernisation de la police française — notamment par la création de police-secours ou l'établissement de la police judiciaire à Paris — il est également à l'origine du concours Lépine et du musée de la préfecture de police.
Biographie
Louis Jean-Baptiste Lépine est le fils d'un « teneur de livres » (comptable). Il fait ses études à Lyon, Paris et Heidelberg. Il a un frère ainé, Raphaël Lépine, qui devint par la suite un physiologiste de renom, poursuivant une carrière professionnelle dans le domaine de la médecine expérimentale.
Il termine ses études de droit dans le Quartier latin, à Paris, quand éclate la guerre franco-allemande de 1870 au cours de laquelle, en tant qu'engagé volontaire, il s'illustre et est décoré de la médaille militaire.
À la fin de la guerre, il devient avocat, avant d'entamer une carrière dans l'administration : sous-préfet de Lapalisse, de Montbrison, de Langres et de Fontainebleau, puis préfet de l'Indre (1885-1886), de la Loire, puis de Seine-et-Oise.
Alors qu'il est préfet de la Loire, le 6 décembre 1891, un coup de grisou au puits de la manufacture coûte la vie à 62 mineurs et jette la consternation dans Saint-Étienne. Il prend place dans la première benne descendue au secours des victimes et parcourt les galeries incendiées encore empestées d'un air toxique. C'est à cette occasion qu'il reçoit la médaille d'or de sauvetage.
Après les émeutes de 1893 au Quartier latin, il est nommé préfet de police de Paris, exerçant son autorité sur le département de la Seine. Il crée cette année-là un service centralisé de collecte des objets trouvés. Attaché aux traditions festives de la police parisienne, il fait partie des donateurs pour la restauration de la Promenade du Bœuf Gras en 1896, en versant 200 francs de sa cassette personnelle.
De 1897 à 1898, il effectue une courte parenthèse comme gouverneur général d'Algérie, où il doit faire face aux émeutes anti-juives qui troublent la colonie depuis 1895 et s'accroissent un temps du fait de l'affaire Dreyfus. En 1899, il est rappelé comme préfet de police de la Seine quand Paris connaît les mêmes émeutes.
Affiche du Concours Lépine de 1910
En 1901, pour lutter contre la crise qui touche les petits fabricants parisiens de jouets et de quincaillerie, il crée un concours-exposition qui deviendra plus tard le concours Lépine.
Louis Lépine (à gauche) et Georges Clemenceau en 1908.
Durant sa carrière de préfet de police, il met en place la permanence dans les commissariats ; équipe les gardiens de la paix en 1897 d'un bâton blanc et d'un sifflet à roulette ; crée la brigade fluviale ainsi que les brigades cyclistes en 1901 (les hirondelles à moustache avec leur pèlerine) ; fait installer 500 avertisseurs téléphoniques, rouges pour alerter les pompiers, puis d'autres, bruns, pour alerter très rapidement la police dans le cadre des services d'aides aux personnes ; réorganise la circulation en instaurant les passages piétons, les sens uniques et les sens giratoires ; encourage les premiers développements de la police scientifique au sein de la Préfecture de Police ; crée les chiens sauveteurs et réalise un « coup médiatique » en 1908 en créant les « agents Berlitz » (formés à l'École de langues Berlitz, étant chargés de renseigner les touristes, se distinguant de leurs collègues par le port d'un brassard indiquant la langue maîtrisée).
En 1909, il crée le musée de la préfecture de police et les collections historiques de la préfecture de police (archives de la police) en utilisant les pièces qu'il avait fait réunir pour l'Exposition universelle de 1900 et qui présentait déjà cette administration au public.
C'est sous son autorité que, le 13 juin 1910 pendant la grève chez Sanyas & Popot, l'agent de police Gauthier frappe à la tête l'ébéniste Henri Cler (1862-1910), qui mourra de ses blessures le 21 juin 1910. La mort de ce militant anarchiste provoque, le 26 juin 1910, une manifestation qui vire à l'émeute et que la police réprime dans le sang
Durant la même période, le préfet Lépine, vieillissant (et représenté comme tel par les caricaturistes de presse) et approchant de la retraite, est critiqué par les journaux pour l'insécurité croissante provoquée notamment par les Apaches et la bande à Bonnot. Il parviendra à obtenir une augmentation de son budget de la part du Conseil de Paris afin de créer en 1912 une « Brigade du Chef » (décret du 29 juin 1912), section criminelle de la Sûreté de Paris qui deviendra plus tard, la « brigade spéciale criminelle » , se transformant en 1913 en direction de la Police judiciaire de Paris qui comprend notamment comme service actif de police la célèbre « brigade criminelle ».
Lépine candidat : extrait d'une caricature de L'Humanité du 28 mai 1913 [archive] : « Aujourd'hui, les électeurs de Chialvo [le député ayant laissé un siège vacant] m'appellent. Demain, toute la France m'appellera ».
En 1912, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques. En 1913, il quitte la préfectorale et se consacre à la rédaction de ses mémoires (Mes souvenirs), qui sont publiés en 1929. Il se porte en mai 1913 candidat à Montbrison au siège de député laissé vacant par la mort de Claude Chialvo. Il choisit en 1914 de se présenter dans la Seine, mais il est battu.
Il meurt le 9 novembre 1933, à Paris. Sa tombe est située dans le cimetière municipal des Gonards à Versailles, lieu qui abrita également la dépouille du tueur en série Henri Désiré Landru.
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Événements
1444 : bataille de Varna. |
1539 : Charles Quint quitte Tolède, pour sa traversée "pacifique" de la France à partir du 27 novembre suivant, rassuré par une lettre du roi de France François Ier du 7 octobre précédent. |
1567 : bataille de Saint-Denis. |
1630 : "premier acte" (dominical) de la journée des Dupes. Au palais du Luxembourg à Paris, dans l'appartement de la reine mère Marie de Médicis, celle-ci essaye d'influencer son fils malade le roi Louis XIII pour évincer Richelieu, jusqu'à ce que celui-ci surgisse par surprise (prévenu de ce tête-à-tête mère-fils et pour tenter de contrecarrer cette éventuelle disgrâce par sa présence), et qu'il fonde en larmes sur un pan de la robe de la reine avant de se retirer. Dénouement le lendemain. |
1795 : combat de Kreutznach. |
1799 : deuxième journée du coup d'État du 18 brumaire. |
1808 : bataille de Burgos. |
1813 : bataille de la Nivelle. |
1823 : la prise de Puerto Cabello achève l'indépendance du Venezuela. |
1859 : traité de Zurich. |
1871 : première rencontre de Henry Morton Stanley et David Livingstone à Ujiji, dans l'actuelle Tanzanie. |
1918 : abdication du duc Bernard III de Saxe-Meiningen, beau-frère du Kaiser. |
1928 : intronisation de l'empereur du Japon Hirohito. |
1937 : institution de l'Estado Novo au Brésil. |
1944 : dissolution du reichskommissariat d'ostland |
1951 : résolution no 96 de l’Assemblée générale des Nations unies, sur la question indo-pakistanaise. |
1952 : démission du secrétaire général de l'ONU, Trygve Lie. |
1975 : résolution no 3379 de l’Assemblée générale des Nations unies, sur le sionisme. |
1989 : démission du secrétaire général du comité central du Parti communiste bulgare, Todor Jivkov, le lendemain de la chute du Mur de Berlin-Est. |
2015 : le programme du gouvernement portugais est rejeté par une alliance inédite des partis de gauche à l'Assemblée de la République. |
2019 : |
en Bolivie, démission du président de la République Evo Morales à la suite d'une crise politique post électorale. |
en Espagne, les élections générales se tiennent afin d'élire les 350 députés et 208 des 265 sénateurs de la XIVe législature des Cortes Generales. |
en Roumanie, l'élection présidentielle se tient afin d'élire le président de Roumanie pour un mandat de cinq ans. Le président sortant Klaus Iohannis arrive en tête du premier tour |
en France, manifestation controversée contre l'islamophobie à Paris. |
2020 : |
l'accord du cessez-le-feu au Haut-Karabakh tripartite est signé par le président de la république d'Azerbaïdjan Ilham Aliyev, le Premier ministre de la république d'Arménie Nikol Pachinian et le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine visant à mettre fin à la guerre de 2020 au Haut-Karabakh. |
en Jordanie, les élections législatives ont lieu afin d'élire les 130 députés du Parlement du pays. |
au Pérou, Manuel Merino devient le nouveau président de la République à la suite de la destitution controversée de Martín Vizcarra par le parlement la veille |
Arts, culture et religion |
1862 : première création de l'opéra La forza del destino, de Giuseppe Verdi. |
1977 : l'Académie française rendue à la lettre "E" de la révision de son dictionnaire y admet comme nouvelles entrées les mots "emmerder", "emmerdeur" et "emmerdant" |
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