La pêche est un fruit comestible produit par le pêcher (Prunus persica) originaire de Chine.
Les pêches sont des fruits climactériques charnus, juteux et sucrés, avec une chair jaune, blanche, ou rouge (sanguine), une peau veloutée de couleur jaune ou orange plus ou moins lavée de rose-carmin à rose-saumon ou brune chez les sanguines, et un noyau dur, adhérent ou non.
Histoire
La domestication du pêcher s'est faite en Chine. Un site archéologique datant de la dynastie Shang (-1570, -1045) dans le Hebei a révélé deux noyaux de pêches semblables à ceux des pêches issues des cultivars de pêcher actuels. Beaucoup d'autres noyaux ont été découverts dans les régions du sud de la Chine (Sichuan, Guizhou) dans la période pré-Qin (avant -221).
En ce qui concerne les écrits, il faut attendre le premier texte littéraire, le Classique des vers (shijing 詩經, « livre des odes »), composé entre le VIIIe et le IIIe siècle avant notre ère, pour trouver les premières mentions du pêcher.
Le pêcher fut ensuite importé en Inde et au Proche-Orient. Faisant suite à la conquête de la Perse, Alexandre le Grand l'introduisit en Europe sous le nom de pecta.
Son nom latin malum persicum « pomme de Perse » donna pessica (bas latin), puis pesca (latin médiéval), puis pesche (XIIe siècle), puis pêche (depuis 1740).
En France, le pêcher est cultivé depuis le VIe siècle. La noblesse française appréciait beaucoup la pêche au XVIe siècle. Elle était un des fruits préférés du roi Louis XIV : il fit cultiver trente-trois variétés de pêcher différentes dans son jardin fruitier à Versailles, grâce à son jardinier, Jean-Baptiste de La Quintinie. Parmi ces variétés, on trouve la Belle de Vitry ou le Téton de Vénus — particulièrement appréciée par le roi Louis XVI — dont certains se plaisent à surnommer les pêches d'aujourd'hui.
Entre le XVIe et le XIXe siècle, une importante production de pêche était faite le long des murs à Montreuil, dits Murs à pêches, pour approvisionner les marchés de Paris. La commune était alors surnommée « Montreuil-aux-Pêches ».
À partir du XIXe siècle, la pêche devient la base de desserts élaborés. La petite-fille de la duchesse de Berry, l'appréciait avec du caramel ; en 1829, le pâtissier Marie-Antoine Carême apprêta une glace plombières de pêche nectarine pour les Rothschild ; en 1899, le cuisinier Auguste Escoffier invente la pêche Melba (pêche, glace à la vanille et purée de framboise) en l'honneur de la cantatrice australienne Nellie Melba.
Adolphe Lalyre ou La Lyre, pseudonyme d’Adolphe Lalire, né à Rouvres-en-Woëvre en 1848 et mort à Courbevoie en 1933, est un peintre français .
Reçu premier à l'École des beaux-arts de Paris en 1875, Adolphe Lalyre expose au Salon des artistes français chaque année entre 1876 et 1929. Débutant avec des compositions religieuses, à l'image de Sainte Cécile martyre, Sainte Geneviève et Sainte Clotilde, il peint ensuite de nombreuses naïades, lui valant le surnom de « peintre des sirènes », et des nus féminins, sous l'influence de Jean-Jacques Henner.
Ayant découvert le Cotentin en 1872, il s'installe à Carteret dans une villa qu'il fait bâtir et qui prend le nom de « château des sirènes ». À la demande du curé de Carteret, il dessine également les vitraux du chœur de l'église Saint-Germain, détruits en 1941.
Sociétaire de la Société des artistes français à partir de 1880, il reçoit une médaille à l'Exposition universelle de 1889 et à celle de 1900 à Paris.
Inspiré par la mode de l'époque de l'Art nouveau et du symbolisme, par les mythes revisités par Offenbach, il peint les femmes fatales, « rousses opulentes aux croupes prometteuses », à la « beauté laiteuse ». Pour Gérald Schurr et Pierre Cabanne, il « peint avec fougue et une hâte excessive des groupes de nudités en mouvement dont les lourdeurs d'écriture ou de pâte sont parfois contestables ».
Critique d'art, il publie en 1910 Le Nu féminin à travers les âges.
Il meurt à Courbevoie où se situait son atelier.
Catharine Lorillard Wolfe (8 mars 1828 - 4 avril 1887) était une philanthrope et collectionneuse d'art américaine. Bien qu'elle ait donné de grandes sommes d'argent à des institutions telles que Grace Episcopal Church et Union College , ses dons les plus importants ont été deux legs au Metropolitan Museum of Art de New York . Elle a légué au musée sa grande collection de peintures contemporaines populaires, accompagnée de 200 000 $
15 janvier 2016
HistoriquesCitroën, citroen DS, DS, michelin, prototype, V8, voiture d'essaialexrenault
Michelin est une entreprise qui a l’innovation dans ses gènes, le fabriquant clermontois de pneumatiques ne cesse de tester de nouvelles solutions, quelque soit le domaine dans lequel il est présent. Et justement, le pneumatique de poids-lourds lui pose soucis pour tester les pneumatiques à haute vitesse, la solution : une voiture hors du commun, la DS « mille-pattes »…
En inventant le pneu démontable pour bicyclette au début des années 1890, Michelin ne savait alors pas qu’il allait devenir un important acteur de l’automobile en France. En dupliquant le pneumatique à l’automobile alors naissante, Michelin devenait le premier acteur à engager en compétition une voiture sur pneumatiques en 1895. Plus tard, les pneus Michelin aident la Jamais contente à passer le mur des 100km/h ! Puis dans les années 1930, Michelin prend possession de Citroën et lance le projet TPV qui donna naissance à la 2CV en 1949, la même année, le pneu radial inventé par Michelin était commercialisé et révolutionnait le marché !
Michelin était une marque en quête d’innovation, pour cela, l’entreprise construit en 1965 un important complexe au nord de Clermont-Ferrand comportant un circuit et diverses pistes d’essais pour tester les pneumatiques dans toutes les conditions possibles et imaginables : pistes rapides, routes accidentées, virages, routes mouillées… Michelin se dote par la même occasion d’un impressionnant parc automobile de test, de la simple 2CV jusqu’aux voitures de sport parmi les plus prestigieuses comme une Porsche 904 !
Mais Michelin ne se cantonne pas qu’aux pneumatiques de voitures, l’entreprise est également présente sur le secteur du poids-lourds, pour tester ces pneumatiques en condition et à haute vitesse, Michelin se rend rapidement à l’évidence qu’il faut construire des prototypes spécifiques. Ainsi, Michelin construit sur la base d’un camion Willème un véhicule profilé avec une cabine de DS, lequel est capable de rouler au delà des 150km/h. Après quelques années de service, Michelin souhaite désormais réaliser un véhicule laboratoire et part d’une page blanche pour concevoir la DS Mille-Patte.
La conception de cette voiture laboratoire débute au début des années 1970, avec un cahier des charges qui met en avant la vitesse pour rouler à plus de 150km/h. Pour cela, Michelin conçoit un châssis spécifique qui accueille dans sa partie arrière deux moteurs V8 Chevrolet de 5,7 litres et développant 200Cv chacun. Les deux moteurs ne sont pas de trop car le prototype sera tout sauf léger car pour accueillir un pneumatique de poids lourd en son centre et l’ensemble des machines pour les tests, le châssis mesure 7,5 mètres de long pour 2,45 mètres de large !
Ce prototype est recouvert d’une carrosserie extrapolée de la DS Break, qui fut choisi pour son côté aérodynamique. Et pour répartir le poids de la voiture, pesant 9.150kg, il se dote de dix roues sans compter le pneu de poids lourd en test. Ce pneumatique pouvait d’ailleurs se relever pour opposer moins de résistance quand la voiture essayait d’atteindre sa vitesse de pointe, et s’abaisser pour être en contact avec la route lors des phases de tests, qui pouvaient se faire jusqu’à 180km/h, la vitesse maximale enregistrée par la voiture. Et tests oblige, ce pneu était sous carénage pour éviter tout dommage à l’intérieur du prototype en cas d’explosion du pneu.
Originellement peinte en blanc, la DS Mille Patte (nommée officiellement DS PLR pour Poids-Lourds Rapide) peut faire office de vecteur publicitaire tout aussi bien pour Michelin que pour Citroën (alors propriété de Michelin, le prototype se voit donc rapidement repeint de couleurs vives, en jaune et orange. Et après une longue carrière sur les pistes de Ladoux, la DS Mille-Patte a pris sa retraite depuis bien longtemps, et heureusement pour nous, Michelin a décidé de conserver ce véhicule, aujourd’hui visible dans son musée de Clermont-Ferrand.
| |
| |
Liens externes | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
| |
Notes et références | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
RUBRIQUE | |
DESCRIPTION | |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X |
DESSIN (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X |
| | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
| |
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X |
DATE | |
NAISSANCE | |
DECES | |
MISE A JOUR : | 2024 |
| | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) |
| | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
| 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
| | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
SOMMAIRE | |
Comment ça marche ??? Aide | |
Actu de dessinsagogo55 | |
Cliquez sur j'aime. Merci ! | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | | | | | | | | | | | | | | | | |
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | | | | | | | | | | | | | Faites votre pub |
|
Dégustation d'armagnac.
Les vieux armagnacs se boivent le plus souvent comme digestifs à la fin du repas, purs. Il est conseillé de le déguster à température ambiante, de préférence dans de petits verres (de 6 à 9 cℓ) au col un peu refermé (pour concentrer les arômes) ; même s'il est possible de chauffer le verre dans le creux de la main, parfois en couvrant le verre de l'autre main pour concentrer encore plus le « nez » de l'eau-de-vie. Les différences de terroirs (terrains, assemblage des cépages, façon de distiller et surtout d'élever l'eau-de-vie) entre les trois zones de production de l'armagnac donnent des produits avec des réputations différentes : les bas-armagnacs plutôt fruités (le pruneau), les ténarèzes plus corsés (plutôt les épices et un peu de violette) et les haut-armagnacs plus rustiques. À l'expérience, il est préférable de déguster les eaux-de-vie brunes à une température de 16−17 °C. En effet, plus « chambré », on ressent les effets négatifs de l'alcool. Mettre son nez dans la partie haute du verre lorsque l'on tient celui-ci incliné, on apprécie ainsi plus la finesse et moins l'effet alcool.
Les armagnacs blancs peuvent se boire purs comme tous les eaux-de-vie blanches, ils peuvent être refroidis par un passage au réfrigérateur ou en les servant avec des glaçons (on the rocks) ou ils peuvent être allongés (long drink) d'eau plate ou gazeuse, de soda ou de jus de fruits pour en faire des cocktails.
L'armagnac entre dans la composition d'autres boissons : l'AOC floc de Gascogne est une mistelle (vin de liqueur) fabriquée en mélangeant quatre cinquièmes de moût de raisin avec un cinquième d'armagnac (jeune), en blanc comme en rosé (en fait franchement rouge).
Plusieurs liqueurs sont proposées à base d'armagnac, avec des extraits d'orange (marques « pousse-rapière », « liqueur des mousquetaires », « Grande Josiane » ou « Mousquet », utilisées en cocktail avec du vin mousseux), de vanille (« Esprit d'Armagnac ») ou de la crème (« cassagnac », inspiré des Irish Cream).
Le brûlot d'Armagnac est un flambage d'armagnac blanc dans du sucre. Le « trou gascon » est l'équivalent du trou normand, mais avec de l'armagnac (plus une liqueur ou de la glace au pruneau).
Enfin, les autres usages culinaires des armagnacs sont notamment de servir à parfumer des pâtisseries (le pastis gascon, appelé aussi tourtière ou croustade), en conserverie (les pruneaux à l'armagnac), pour faire flamber un plat (par exemple un salmis de palombe), pour relever une sauce ou pour faire une marinade.
L'armagnac est une eau-de-vie de vin produite dans les départements français du Gers, des Landes et du Lot-et-Garonne, avec des dénominations géographiquement plus restreintes : le bas-armagnac, l'armagnac-ténarèze (ou ténarèze) et le haut-armagnac mention blanche-armagnac (ou armagnac blanc) partage la même aire de production, mais avec un cahier des charges un peu particulier. Toutes ces dénominations doivent leur nom à l'ancienne province d'Armagnac, qui constitue une partie du vignoble du Sud-Ouest.
L'armagnac est produit dès le Moyen Âge, mais sa production massive commence au XVIIe siècle pour connaître son apogée au XIXe siècle. Eauze (en Bas-Armagnac) et Condom (en Ténarèze), toutes deux dans le Gers, en sont les centres historiques et économiques.
La fabrication des armagnacs se fait par distillation de vins blancs secs. Divers produits portent ces appellations, avec des alcools d'âge croissant, cette durée représentant le temps passé en barrique de chêne. Leurs titres alcoométriques sont supérieurs ou égaux à 40 % en volume. En 2010, 2 105 hectares de vignes ont servi à produire de l'armagnac, avec une production cette année-là de 18 900 hectolitres d'alcool pur (soit l'équivalent d'un peu plus de six millions de bouteilles de 70 cℓ).
Les savoir-faire de l'élaboration de l'Armagnac sont inscrits à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel français depuis 2020.
Le tabla (en hindi तबला (tablā), ourdou طبلہ, dérivé de l'arabe tabla qui veut dire « petit tambour ») est un instrument de musique de percussion de l'Inde du Nord, joué également au Pakistan, au Bangladesh, au Népal et en Afghanistan. Il se présente sous forme d'une paire de fûts, composée du dayan (tambour droit) qui produit divers sons aigus, et du bayan qui sert aux sons de basse.
Le tabla s'utilise en solo, ainsi qu'en accompagnement dans la musique classique hindoustanie (Khayal de l'Inde du Nord et du Pakistan), le Kathak (danse classique de l'Uttar Pradesh), dans la musique classique afghane et quasiment dans toutes les formes populaires dans ces régions. Depuis quelques années, il est intégré et échantillonné dans les musiques de fusion et électroniques.
Cet instrument apparaît à partir du XVIIIe siècle dans les cours mogholes de l'Inde, pour accompagner le Khayal qui commence à prendre de l'importance face au Dhrupad.
À partir du milieu du XVIIIe siècle, 6 styles (Gharanas) se développent et sont reconnus aujourd'hui par l'ensemble des maîtres tablistes : Punjab, Delhi, Lucknow, Ajrada, Farrukhabad et Bénares.
Description
Avec le mridangam, c'est le membranophone le plus complexe qui soit. Le tabla est composé de deux fûts : le dayan ou dahina (droite), et le bayan ou baya (gauche), accordé généralement à la quinte grave (en fonction de la tonalité et du raga, ce peut être à la quarte ou à l'octave).
Le dayan est un petit tonneau taillé dans un tronc de thun, de teck ou de palissandre, mais seule une petite partie est excavée. Il importe de garder un fond lourd pour assurer stabilité et résonance vibratoire. Une première peau de chèvre y est posée sur la bouche, sur laquelle une autre est liée par un tissage en cuir de chameau, puis coupée en son centre.
Une pâte, nommée « suru » composée de farine et de fer, est appliquée au centre de la peau pour former une pastille noire, la « shyahi », permettant de faire sonner l'harmonique fondamentale.
Acoustique
L'amortissement apporté par la friction de la peau découpée sur la peau pleine, et l'ajout de masse et d'amortissement apporté par cette pastille, confèrent à l'instrument un accordage en série presque harmonique, ce qui est exceptionnel pour une membrane vibrante (l'autre exception étant la timbale d'orchestre). Des mesures de vibration sur la membrane montrent que les différents modes s'établissent en série jusqu'au 5e ou 6e avec des rapports quasi constants les uns avec les autres. Les techniques de jeu permettent de changer la note en bloquant certains modes ou en les favorisant en posant les doigts sur certaines lignes nodales.
Des lanières de cuir et des cales en bois (« guti ») permettent de tendre les peaux et d'en faire l'accord avec la tonalité du raga.
Le bayan est une timbale en terre cuite ou en cuivre (ou laiton), recouverte elle aussi du même système complexe de peaux et pastille, mais cette dernière est décalée du centre.
Les lanières sont souvent des cordelettes avec des anneaux et plus rarement des petites cales de bois (« guti ») pour les accorder. Il faut aussi un marteau pour accorder l'instrument (opération délicate là aussi).
Il existe plusieurs tailles adaptées à la fois à la morphologie du joueur, et au style de musique (grand tabla pour le chant).
On en joue assis par terre, les instruments reposant sur des petits coussins en forme de tore afin de les orienter correctement.
Les peaux sont frappées avec les doigts. Les mains sont en contact permanent avec l'instrument, offrant un appui aux doigts, qui ont ainsi plus de précision. La technique est très évoluée et permet de réaliser une grande variété de sonorités, aiguës ou graves, sèches ou profondes, la frappe sur le tambour grave servant surtout à donner la cadence.
Le tabla est utilisé en solo, en accompagnement de chants et de danses kathak ou d'ensemble d'instruments traditionnels indiens, comme le sitar ou le sarod. On l'utilise pour jouer la musique indienne hindoustani, mais il apparaît aussi dans la musique de film, et la world music.
Diverses régions indiennes ont élaboré leur propre style de jeu du tabla et on se réfère à six écoles majeures ou gharana : celles du Punjab, de Delhi, d'Ajrada, de Farrukhabad, de Lucknow et de Varanasi. L'apprentissage du tabla est très long et nécessite la présence d'un guru qui transmet les bols, c'est-à-dire, les onomatopées désignant les diverses techniques de frappes. Il y a en effet des milliers de rythmes à mémoriser ainsi.
Dans le sud de l'Inde, pour la musique carnatique, on lui préfère le mridangam.
Le tabla tarang est un ensemble de sept tablas posés en demi-cercle autour du tabliste, et accordés chacun selon une note afin de former un râga. Les instruments sont dès lors joués les uns après les autres afin de décliner les mélodies. C'est une formation assez rare, mais prisée au cinéma indien pour son côté spectaculaire.