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M3 Lee/Grant

Publié à 14:41 par dessinsagogo55 Tags : création chez place france base sur centerblog merci afrique histoire center pouvoir
M3 Lee/Grant

Le M3, surnommé Lee ou Grant par les Britanniques, est un char moyen de conception américaine utilisé par les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale. Issu du char M2, le M3 est développé en urgence au lendemain de la bataille de France, les États-Unis ayant alors réalisé que leurs véhicules blindés étaient inadaptés à la guerre moderne. Le M3 est ainsi accompagné d’importants changements de doctrine, avec la création de la composant blindée au sein de l’armée américaine, et de méthodes de production, avec la création du Detroit Tank Arsenal, première usine dédiée à la production de masse de véhicules blindées aux États-Unis.

Conçu pour l’armée américaine, le M3 est également fourni en grandes quantités au Royaume-Uni, dont l’armée a perdu la majeure partie de son matériel en France et est confrontée à une grave pénurie de véhicules blindés. Les Britanniques obtiennent notamment des États-Unis la création d’une variante spéciale pour leur usage, dotée d’une tourelle différente, qu’ils appellent General Grant, par opposition au General Lee, le M3 avec sa tourelle d’origine.

Le M3 est utilisé au combat pour la première fois pendant la campagne d’Afrique du Nord en mai 1942, il se trouve alors être le char le plus lourdement armé du théâtre d’opération. Il apporte ainsi une bouffé d’oxygène aux Alliés, alors en difficulté face à Rommel, dont les canons antichar surclassaient les chars britanniques. Il est par la suite utilisé en Birmanie, où il apporte un soutien précieux aux Alliés dans la destruction des fortifications japonaises. L’Armée rouge, qui a reçu un millier d’exemplaires via le prêt-bail, l’utilise au combat jusqu’en 1945

À sa mise en service, le M3 compte parmi les meilleurs chars existant alors : il est bien armé, correctement blindé et mécaniquement plus fiable que la plupart de ses équivalents. Il est toutefois loin d’être parfait, souffrant de nombreux défauts. Sa configuration inhabituelle, avec un canon en casemate d’un côté et une tourelle de l’autre, est notamment peu pratique et lui donne une haute silhouette repérable de loin. La protection inadaptée des réservoirs de carburant et des munitions lui confèrent en outre une fâcheuse propension à prendre feu et à exploser lorsqu’un projectile pénètre le blindage, inconvénient qui amène certains équipages à le qualifier de crématorium.

Produit à plus de six mille exemplaires, le M3 commence à être retiré de la ligne de front à partir de 1942, étant remplacé par le M4 Sherman. Son châssis trouve néanmoins un second usage pour mécaniser l’artillerie, avec notamment la réalisation des M7 Priest et M12 Gun Motor Carriage, ainsi que pour créer des véhicules spécialisés, comme le char de dépannage M31.

 

 
Dénomination

 

La désignation officielle dans la nomenclature américaine est M3 Medium Tank, généralement simplement abrégé en M3. Le Commonwealth de son côté utilise sa propre désignation, le M3 de série étant appelé General Lee tandis que la version modifiée pour leur usage reçoit le nom de General Grant. La tendance générale au niveau des troupes britanniques était toutefois d’appeler tous les M3 par le nom Grant, sans tenir compte de la version. En URSS, le char est appelé M3S, pour ''sredniy, « moyen », afin de le distinguer du M3 Stuart également en service dans l’Armée rouge

Les différentes versions sont désignées dans le système américain par la lettre A suivie d’un chiffre incrémenté, par exemple M3A1, M3A2, etc. Chez les Britanniques, le versionnage s’effectue avec un chiffre romain suivant le nom, la version de base ayant été rétroactivement appelée General Grant I. Le M3A1 américain correspond ainsi au General Grant II ou au General Lee II, le système utilisée par les États-Unis ne distinguant en effet pas les deux types

Du fait que le M3 est passé directement en production, sans prototype, il n’existe aucune désignation T correspondant à ce projet

 

Développement

Contexte

 

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, l’U.S. Army possède peu de chars de conception récente et ceux disponibles sont uniquement des chars légers. Cette situation s’explique par le peu de financements disponibles à la suite de la Grande Dépression, mais aussi par la vision politique, qui ne perçoit l’armée que comme une force défensive. Quelques tentatives sont faites au cours des années trente pour développer un char moyen, le T2 en 1934 et le T4 en 1936-1937, mais ces essais sont infructueux : la doctrine militaire ne concevant le char que comme un moyen d’appui de l’infanterie, ces véhicules sont uniquement armés de mitrailleuses, ce qui les rend peu intéressants par rapport à un char léger plus mobile et moins coûteux.

Ce n’est qu’en mai 1936 que la résolution de ce problème est abordée avec le début du développement du T5, qui doit être armé d’un canon de 37 mm, en plus d’un minimum de six mitrailleuses. Il faut encore attendre février 1938 pour que soit livré le premier prototype, qui réalise dans les mois qui suivent ses essais à Aberdeen. Le T5 est finalement reconnu bon pour le service pendant l’été, sous le nom de M2, mais cette version est déjà obsolète : la guerre civile espagnole a mis en évidence la menace que représente les canons antichar, or, pour des raisons de poids, le blindage du M2 a été considérablement limité, le rendant particulièrement vulnérable au 3,7-cm PaK 36 allemand. Une nouvelle version, dite « T5 phase III », avec un blindage plus épais et un nouveau moteur commence donc à être développée à l’automne 1938, puis entre en production à l’été 1939 sous le nom de M2A1. Parallèlement, le canon de 37 mm étant considéré inutile pour du support d’infanterie, une nouvelle version est mise à l’étude. Le T5E2, se voit ainsi doter d’un obusier de 75 mm installé dans une casemate décentrée, la tourelle étant convertie en observatoire pour le pointage de l’arme

 

Naissance du M3

 

Le succès des Panzer III et IV au cours de la campagne de France incite cependant l'armée des États-Unis à repenser sa conception de l’usage des chars, mais lui fait surtout réaliser que le M2A1 est trop légèrement armé et blindé. Les caractéristiques requises pour un nouveau char sont élaborées entre juin et juillet 1940, mais aucune des solutions proposées, qui incorporent toutes un canon de 75 mm en casemate ne convient au général Adna Chaffee, chef de la nouvelle Armored Force, qui exige que le canon soit disposé en tourelle. Le bureau de l’ordonnance se déclarant incapable de fournir en un temps bref un tel véhicule, Chaffee se voit proposer en attendant une adaptation du T5E2, qu’il est contraint d’accepter, bien qu’il la considère comme peu satisfaisante. Le développement du M3 commence ainsi en septembre 1940, le premier prototype sortant du bureau d’étude en mars 1941.

Parallèlement, les Britanniques, qui ont perdu la majeure partie de leurs blindés lors de la bataille de France, se rapprochent des États-Unis pour y faire produire leurs chars. Les Américains refusent la demande, ne souhaitant pas produire des véhicules étrangers dans leurs usines, mais proposent le M3 à la place. Celui-ci n’enthousiasme guère les officiers de Sa Majesté, mais, comme Chaffee auparavant, ils sont contraints d’accepter, en négociant toutefois des modifications, notamment une tourelle modifiée pour pouvoir y installer une radio

Production

 

photographie en noir et blanc montrant des ouvriers en train d’installer les chenilles sur un char en construction
 
Chaîne de fabrication des M3 au Detroit Tank Arsenal en 1942.
 

La première commande du M3 est faite avant même que ne soit créé le char : l’US Army avait commandé le 15 août 1940 mille M2A1 au Detroit Tank Arsenal de Chrysler, mais, s’étant très rapidement rendu compte que ce véhicule était obsolète, la commande est modifié en mille M3 dès le 28 août12. Plus tard dans l’année, le gouvernement américain passe une commande pour 2220 exemplaire à l’American Locomotive Company (ALCO) et d’autres sont également commandés à la Baldwin Locomotive Works ainsi qu’à la Lima Locomotive Company

Après la signature des accords de prêt-bail en mars 1941, les États-Unis prennent à leur compte les commandes de la version Grant à destination du Royaume-Uni, qui sont passées auprès de Baldwin Locomotive Works, Pressed Steel Car Company et Pullmann-Standard Car Manufacturing Company pour un total de 2085 exemplaires. Parallèlement, un projet vise à convertir l’usine de la Montreal Locomotive Works, une filiale d’ALCO basée au Canada, pour qu’elle produise également des M3. Toutefois, les Britanniques préfèrent finalement utiliser cette usine pour construire leur propre variante, le M3 Cruiser Tank, plus tard appelée Ram, plus proche du futur M4

Toutes versions confondues, le M3 a été produit à 6258 exemplaires, la majeure partie étant constituée de M3 Lee ou Grant de base, avec 4924 véhicules. De même, plus de la moitié du total des chars produits l’ont été par le Detroit Tank Arsenal, les autres entreprises se partageant le reste

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/M3_Lee/Grant

 
     
     
     
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Chars utilisés (Guerre) : États-Unis

Publié à 13:52 par dessinsagogo55 Tags : sur centerblog merci
Chars utilisés (Guerre) : États-Unis

 

 

Seconde Guerre mondiale

États-Unis - armée de terre

Chars

Marmon-Herrington CTLS (1941)
M3 / M5 Stuart (1941, 1943)

 


M3 Lee / M3A1 / M3A3 / M3A5 (1941, 1942, 1942, 1942)

 

 

Sherman M4 / M4A1 / M4A1(76) / M4A1(76) HVSS (1942, 1942, 1944, 1944)


Sherman M4A2 / M4A3 / M4A3(76) / M4A3(76) HVSS (1942, 1942, 1944, 1944)
Sherman M4A3E2 Jumbo / M4A3E8 / M4A4 / M4A6 (1944, 1944, 1942, 1943)
M24 Chaffee (1944)
M26 Pershing / T26E4 Super Pershing (1945)
T1E1 M6 (de 1940 à 1944 # projets et/ou prototypes)
T29 / T30 / T32 / T34 (de 1945 à 1948 # projets et/ou prototypes)

 
Liens externes                                                  
     
     
     
     
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M4 Sherman

Publié à 13:43 par dessinsagogo55 Tags : center air centerblog sur afrique merci france cadre
M4 Sherman

Le M4 Sherman est un char moyen et le char américain produit en plus grande quantité pendant la Seconde Guerre mondiale. Près de cinquante mille exemplaires (toutes versions confondues) furent produits

 

 
Char M4A3 de la 2e DB à Argentan en août 1944
 

Le char standard M4 Sherman des forces alliées participe à la Guerre du Désert en Afrique du Nord d'octobre 1942 à mai 1943, au Front de l'est à partir de mai 1943, à la campagne de liberation de l'Italie de juillet 1943 à mai 1945, à la Guerre du Pacifique à partir de novembre 1943, au débarquement de Normandie de juin 1944, au débarquement de Provence du mois d'août 1944 et sur le front de l'ouest jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. Dans la campagne de libération de la France, ce char équipait entre autres la 2e DB aux ordres du général Leclerc, la 1re DB aux ordres du général du Vigier et la 5e DB aux ordres du général de Vernejoul.

 

Ce type de char resta très longtemps en service dans l'armée française. Certains modèles de Sherman furent équipés d'un moteur d'avion en étoile Wright R-975 trombe (Wright R-975 (en) J-6 Whirlwind 9) qui était un moteur d'avion 9 cylindres une seule étoile refroidi à l'air ; mais la demande importante de l'aviation y mit rapidement un terme. Il fut équipé de moteurs essence selon les périodes et les fabrications ou les puissances Wright, Ford, Chrysler, Diesel General Motorsl et poly-carburant Diesel Caterpillar qui furent seulement appréciés par les Marines utilisateurs plus habituels de matériel diesel.

 

Son surnom de « Sherman » lui est attribué par les Britanniques, quand ils reçoivent leurs premiers exemplaires dans le cadre de la loi de prêt-bail, continuant leur tradition de donner aux chars d'origine américaine le nom d'un général de la guerre de Sécession. L'US Army adopte par la suite ce surnom, et le Medium Tank M4 est dès lors appelé « M4 Sherman ». Les Soviétiques surnomment les leurs « Emtcha ».

 

Conçu comme la deuxième phase (la première étant le M3 Lee/Grant) d'un programme massif de fabrication de chars moyens pour les États-Unis et leurs alliés, le Sherman surprendra agréablement les soldats de la VIIIe armée britannique lors de son baptême du feu en Afrique en 1942. Mais la confrontation avec les dernières générations de chars et d'armes anti-char allemands à partir de 1943 et surtout après le débarquement de Normandie, révélera des faiblesses dans le domaine de l'armement et du blindage qui ne seront qu'en partie corrigées au cours du conflit. Néanmoins, le M4 Sherman, disponible en grandes quantités, très fiable mécaniquement et constamment amélioré, sera un acteur majeur de la victoire alliée.

 

 
Chars Sherman M-50 israéliens pendant la Guerre des Six Jours
 
 
Char emblématique du front de l'Ouest, le M4 Sherman est le second char le plus produit de la Seconde Guerre mondiale à 50 000 unités, derrière son équivalent du Front de l'Est: le T-34 soviétique produit à 60 000 unités pendant la guerre.
 

Le M4 Sherman servira encore lors de nombreux conflits de la guerre froide malgré son abandon par l'armée américaine en 1957 au profit des chars M48 et M60 Patton. Il servit notamment pendant la guerre de Corée, la Révolution nationale indonésienne, les conflits israélo-arabes, et la deuxième guerre indo-pakistanaise de 1967 au cours de laquelle il sera employé par les deux camps.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/M4_Sherman

 
     
     
     
Notes et références                                                    
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Pentagone (États-Unis)

Publié à 05:06 par dessinsagogo55 Tags : center merci centerblog sur place monde photo histoire air femmes divers cadre
Pentagone (États-Unis)

 

Le Pentagone (en anglais : The Pentagon) est un bâtiment qui se trouve à Arlington en Virginie, près de Washington, la capitale fédérale des États-Unis. Cet édifice abrite le quartier général du département de la Défense. En 2009, plus de 26 000 personnes y travaillent, parmi lesquelles des civils et des militaires. Son nom provient de la forme de son plan, un pentagone, et sert couramment à désigner le département de la Défense.

 

Cet immeuble de cinq étages, inauguré le 15 janvier 1943, est le plus vaste bâtiment administratif du monde, avec ses 28 kilomètres de couloirs. Constitué de cinq anneaux concentriques, il est bâti en béton armé.

 

 

Histoire

 

 
Construction du Pentagone (vue du nord-ouest), 1er juillet 1942.
 
 
Lutte contre l'incendie causé par l'attaque du 11 septembre 2001. Sur la pelouse, un des débris du vol 77 American Airlines.
 

Avant la construction du bâtiment, le département de la Guerre des États-Unis occupait plusieurs immeubles dans Washington construits pendant la Première Guerre mondiale. La construction du Pentagone, supervisée par Leslie Richard Groves, commença le 11 septembre 1941 sur le site de l'ancien aérodrome municipal de Washington, le Hoover Field, et du parc d'attractions voisin.

 

Opérationnel en 1943, il devint un des symboles de la puissance militaire américaine.

 

La cour centrale du bâtiment fut surnommée « ground zero », car elle est susceptible d'être la cible prioritaire d'un éventuel bombardement nucléaire ennemi.

 

Le 19 mai 1972, un attentat à la bombe est commis par le Weather Underground dans les toilettes pour femmes. Il ne fait aucune victime mais détruit des ordinateurs dans la pièce adjacente.

 

D'importants travaux de rénovations ont lieu entre 1998 et 2011 (Pentagon Renovation Program (en)), avec entre autres l'ajout d'une couche de kevlar dans le cadre de mesures antiterroristes et l’enlèvement de 53 000 t de matériaux contenant de l'amiante et d'autres éléments dangereux. Ces travaux étaient en cours lorsqu'il a été percuté à h 37 lors des attentats du 11 septembre 2001 par le vol AA77 de la compagnie American Airlines, détourné par des pirates de l'air, causant 189 morts (dont 125 au sol, la plupart des bureaux de la partie frappée étant inoccupés, précisément grâce à ces travaux).

 

La Pentagon Force Protection Agency (en), une agence fédérale créée après cette attaque, est chargée de tous les aspects de sécurité concernant le département de la Défense et englobe la United States Pentagon Police.

 

Caractéristiques générales

 

 
Photo satellite en 2002 ; à l'ouest du bâtiment, la reconstruction de la partie détruite par l'attentat de 2001.
 

Lors de la construction, l'utilisation du béton armé à la place de l'acier formé a rendu possible une économie de 43 000 tonnes d'acier, dans un contexte d'économie de guerre où l'acier était un matériau stratégique. L'utilisation de rampes en béton plutôt que des ascenseurs a encore réduit les besoins en acier. Les portes intérieures étaient en bois. Plusieurs des caractéristiques ci-dessous sont obsolètes avec les divers travaux de rénovation :

 

Début de la construction : 11 septembre 1941 ;

Fin de la construction : 15 janvier 1943 ;

Coût total du projet (équipements extérieurs y compris) : 83 millions de dollars de l'époque (environ 1,33 milliard de dollars de 2015) ;

Coût du bâtiment principal : 49,6 millions de dollars (environ 795 millions de dollars de 2015) ;

Surface totale occupée : 2,4 km2 ;

Surface couverte brute : 620 000 m2 ;

Volume occupé : 2 000 000 m3 ;

Surface couverte par le bâtiment du Pentagone : 117 000 m2 ;

Surface de la cour centrale : 20 000 m2 ;

Routes d'accès construites : 48 kilomètres ;

Nombre de passages supérieurs et de ponts construits : 21 ;

Capacité de stationnement : 8 770 véhicules ;

Espace de stationnement : 270 000 m2 ;

Longueur externe de chacune des cinq ailes : 281 mètres ;

Hauteur du bâtiment : 24 mètres ;

Nombre d'étages : 5 (sans compter les 2 étages souterrains : le sous-sol et la mezzanine) ;

Longueur totale des couloirs : 28 kilomètres ;

Nombre de rampes d'escaliers : 131 ;

Escaliers roulants : 19 ;

Ascenseurs : 13 ;

Nombre de toilettes : 284 (deux fois plus nombreuses que les besoins réels, en raison des lois sur la ségrégation raciale en vigueur en Virginie lors de la construction) ;

Fontaines de boissons : 691 ;

Horloges installées : 4 200 ;

Lampes : 16 250 ;

Fenêtres : 7 554 ;

Nombres de lignes téléphoniques : 25 000 à l'origine ;

Longueur des câbles téléphoniques : 100 000 miles (160 934 km) ;

Moyens de communications audio, vidéo et informatique : ~ 100 000 (en 2019 depuis la fin des rénovations en 2011) ;

Salles de serveurs informatiques consolidées : 16 (en 2019 depuis la fin des rénovations en 2011).

 

Accès

Transports en commun

 

Le Pentagone est desservi par la ligne bleue du métro de Washington depuis le 1er juillet 1977 et la ligne jaune depuis le 30 avril 1983.

 

Héliport

 

Un héliport de 30,5 m de côté a été construit en 1955. Il est doté d'une tour de contrôle depuis avril 1959

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pentagone_(%C3%89tats-Unis)

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Panzerkampfwagen V Panther

Panzerkampfwagen V Panther

Le Panzerkampfwagen V Panther (Sd.Kfz. 171) est un char de combat moyen produit par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale et qui a connu son baptême du feu en juillet 1943 lors de la bataille de Koursk.

Conçu pour contrer le char T-34 soviétique et remplacer les Panzerkampfwagen III et les Panzerkampfwagen IV, il servit en définitive à leurs côtés, jusqu'à la fin de la guerre, en trois versions principales  : « D », « A » et « G ». Une version « F », ainsi qu’un successeur, le Panther II, n’ont pas vu le jour du fait de la fin de la guerre. Son châssis devait servir de base à toute une gamme de véhicules dérivés, mais peu se sont concrétisés en dehors d’un char de dépannage, le Bergepanther, d’un chasseur de chars, le Jagdpanther, et de deux véhicules de commandement.

L’épaisseur de son blindage frontal et la puissance de son canon de 75 mm KwK 42, conjuguée à des systèmes de visée performants, en firent un adversaire redoutable à longue distance. Il resta toutefois handicapé tout au long de sa carrière par des problèmes de mobilité et de fiabilité, ayant pour origine sa mise en service hâtive et son poids excessif. Par ailleurs, son coût élevé tant en main d’œuvre qu'en matériaux, dans une Allemagne devant faire face à des pénuries de plus en plus importantes, eut pour conséquence une capacité de production limitée, et le Panther se trouva toujours en nette infériorité numérique face au Sherman américain et au T-34 soviétique.

 

Développement

Contexte

 

Le 22 juin 1941, les Allemands lançaient l’Opération Barbarossa visant à envahir l’Union soviétique, ils étaient alors convaincus de pouvoir remporter une victoire rapide en raison de la supériorité de leurs tactiques et de leurs blindés. Si ce dernier point était en partie exact en ce qui concerne le gros des forces blindées soviétiques, constituées en grande partie de T-26 et de chars BT obsolètes, les Allemands sous-estimèrent en revanche grandement les capacités des T-34, KV-1 et KV-2, qui étaient en réalité techniquement supérieurs à tous les blindés allemands. Ainsi, bien que présents en petit nombre et souvent confrontés à des problèmes de commandement et de logistique, ces derniers parvenaient régulièrement à mettre en difficulté leurs opposants à l’échelle locale et leur quasi-imperméabilité aux canons allemands, en dehors du 88 mm Flak 18/36/37, avait un impact dévastateur sur le moral. Finalement une commission spéciale fut créée en novembre 1941 par les Allemands pour enquêter sur le problème et y trouver une solution.

Heinz Guderian fit alors un rapport détaillé à cette commission, dans lequel il identifiait trois problèmes des blindés allemands par rapport à leurs opposants, dans l’ordre d’importance : manque de puissance de l’armement, mobilité inférieure, en particulier dans la boue et la neige, blindage inférieur. Il proposa comme solution d’améliorer les véhicules existants afin de pallier l’urgence, en mettant l’accent sur l’armement, tout en entreprenant immédiatement le développement de nouveaux modèles. La première donna naissance au Panzer III Ausf. J ainsi qu’au Panzer IV Ausf. F2 et G, la seconde à deux programmes de développement, l’un pour un char de 45 t, qui mena au Tigre, et l’autre pour un char moyen de 30 t, le futur Panther.

 

Développement initial

 

 

Deux entreprises furent mises en compétition pour concevoir le char de 30 t, qui reçut le code VK30.02 : Daimler-Benz et MAN AG. Ces entreprises ne devaient concevoir que le châssis : la tourelle et son armement ayant déjà été développés par Rheinmetall, ils seraient communs à tous les prototypes.

Daimler-Benz réalisa au printemps 1942 trois prototypes, tous très proches du T-34, l’un étant même équipé d’un moteur diesel presque identique à celui du blindé russe. Ils se distinguaient cependant de celui-ci par leur suspension à lames, identique à celle utilisée par les Allemands depuis le Panzer I. L’autre différence était l’emploi de chenilles de faible largeur, ayant pour conséquence une pression au sol de l’ordre de 0,83 kg/cm2, à peine mieux que le Panzer IV et insuffisant pour résoudre le problème de la mobilité dans la boue ou la neige. Le Waffenamt lista également d’autres problèmes : risque de tir ami en raison de la trop grande ressemblance avec le T-34, risque d’endommager le canon en abordant les pentes, celui-ci dépassant excessivement à l’avant, largeur trop faible rendant difficile l’adaptation de la tourelle Rheinmetall. Il avait néanmoins la préférence de Hitler, qui voulut passer commande de deux cents unités dès le début du mois de mars 1942, alors qu’il n’avait encore vu qu’une maquette en bois, aucun prototype n’étant achevé avant le mois de mai.

De son côté, le Waffenamt, et en particulier l’ingénieur en chef Heinrich Ernst Kniepkamp, trouvait la proposition de MAN plus performante. De conception assez classique au premier abord, le prototype de MAN se distinguait cependant totalement des précédents chars allemands par sa suspension à double barre de torsion et un soin particulier apporté au train de roulement et aux chenilles, lui permettant de limiter la pression au sol à 0,68 kg/cm2. Il n’était cependant pas exempt de défauts, son poids tout d’abord : initialement prévu à 38,5 t il grimpa rapidement à 44 t, très largement au-dessus de la limite de 32,5 t qui avait été fixée dans le cahier des charges. Il était également coûteux à produire et la conception de son train de roulement le rendait difficile à réparer sur le terrain. Finalement, le 13 mai 1942, le Waffenamt parvint à faire revenir Hitler sur sa précédente décision. Une première série de pré-production fut commandée dès le 15 mai, sous le nom de Panzerkampfwagen V Panther Ausfūhrung A (Sd.Kfz. 171).

Les essais réalisés en novembre 1942 validèrent globalement la conception, mais mirent en lumière un certain nombre de défauts, dont beaucoup provenaient de l’inflation de la masse du char : prévus pour 38,5 t, le moteur, la transmission et le train de roulement souffraient grandement du poids supplémentaire, ce qui causait des pannes fréquentes. Malgré ces défauts, les Allemands avaient besoin d’urgence du nouveau char et la production de l'engin fut immédiatement lancée, la série étant au passage renommée Ausfūhrung D.

 

Production

 

Photographie montrant la chaîne d’assemblage du Panther, avec les châssis en cours d’assemblage les uns derrières les autres, tandis qu’une grue en soulève un par dessus les autres.
 
Chaîne d’assemblage du char Panther en 1944.
 
 

La production commença à la fin du mois de novembre 1942, avec pour objectif de livrer deux cent cinquante exemplaires pour le 12 mai 1943. Afin d’accélérer la cadence, elle ne fut pas confiée seulement à MAN, mais également à Daimler-Benz, Henschel et MNH (Maschinenfabrik Niedersachsen Hanover). Le modèle de production était identique au deuxième prototype de MAN, mais la tourelle Rheinmetall comportait quelques modifications dans sa forme générale, au niveau de la coupole du chef de char et du frein de bouche. Les tests réalisés en janvier et février 1943 montrèrent cependant l’existence de nombreux problèmes tant dans la conception que dans la fabrication, résultats de la mise en production précipitée du char. Les pannes mécaniques étaient ainsi fréquentes et le moteur à essence avait une fâcheuse tendance à prendre feu.

À la fin du mois de mars, quatre-vingt-dix véhicules avaient été produits, mais ils comportaient tant de problèmes qu’ils ne pouvaient guère être utilisés que pour l’entraînement. Parallèlement, afin de ne pas ralentir la cadence de production et pouvoir tenir l’objectif, les entreprises impliquées décidèrent de terminer la première série de deux cent cinquante chars sans faire de modifications, ceux-ci devant par la suite être envoyés à l’entreprise DEMAG (Deutsche Maschinenbau-Aktiengesellschaft) qui effectuerait les corrections, ce qui fut fait en avril et en mai 1943. Cette reconstruction ne fut néanmoins pas suffisante et les tests ultérieurs continuèrent de révéler des problèmes, parfois majeurs, qui faisaient l’objet de corrections au fur et à mesure ; début juin, entre les chars immobilisés par les pannes et ceux en reconstruction, l’armée allemande n’avait toujours pas de Panther opérationnel.

 

La production du modèle D prit fin en septembre 1943, avec un bilan de huit cent cinquante exemplaires construits, et il fut remplacé par le modèle A. Celui-ci incluait les modifications qui avaient été introduites sur le Panther D au fil de la production, ainsi qu’une tourelle légèrement redessinée, notamment au niveau de la coupole du chef de char. Le Panther A fut produit pendant plus d’un an, avant d’être progressivement remplacé à partir du début de l’année 1944 par le modèle G, le modèle A restant toutefois en production jusqu’en juillet 1944 dans certaines usines. Le Panther G était sensiblement différent de ses prédécesseurs et incluait des modifications qui avaient été envisagées pour le Panther II, désormais abandonné  ; en particulier l’inclinaison et l’épaisseur du blindage avant et latéral furent modifiées, tandis que la plage arrière était redessinée. Ces changements ne bouleversaient cependant pas les performances d’ensemble du char, qui restaient globalement les mêmes que celles de son prédécesseur.

La destruction par les bombardements puis la capture progressive des usines par les Alliées ralentit peu à peu la production à partir de 1944 : l’objectif de production du modèle G ne put jamais être atteint et le modèle F, dont la mise en service était prévue pour mai 1945, ne parvint pas à être mis en production.

 

Le Panther II

 

Dès l’été 1942, alors que les modèles de pré-série du Panther n’étaient même pas encore terminés, les Allemands commencèrent à envisager un Panther II. Cette hâte avait pour origine l’inquiétude que le blindage du Panther tel qu’il était prévu ne serait pas suffisant à moyen terme et qu’il fallait encore l’augmenter, ce qui n’était pas possible sur le premier Panther. En décembre 1942, des spécifications furent émises pour un char de 47 t disposant d’un blindage compris entre 100 et 150 mm pour la tourelle et l’avant de la caisse et 60 mm pour les côtés. Par la suite, le développement du Panther II fut étroitement lié à celui du Tigre II, les deux chars possédant de nombreux éléments communs, par exemple le moteur ou les chenilles. DEMAG reçut en février 1943 le contrat de développement du char, dont l’entrée en service était prévue pour septembre 1943. Le projet s’essouffla cependant rapidement dès l’été 1943 et bien qu’ayant reçu commande de deux prototypes en juillet 1943, MAN ne construisit qu’un seul châssis, qui était encore inachevé lorsqu’il fut capturé par les Américains à la fin de la guerre.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Panzerkampfwagen_V_Panther

 
     
     
     
     
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Mao Zedong

Publié à 16:11 par dessinsagogo55 Tags : sur roman place coup png homme gain enfants mort nature pouvoir center centerblog merci
Mao Zedong

Mao Zedong, également appelé en français sous la transcription de Mao Tsé-toung est un homme d'État et chef militaire chinois né le 26 décembre

1893 à Shaoshan (province du Hunan) et mort le 9 septembre 1976 à Pékin. Fondateur de la république populaire de Chine, il a été son principal dirigeant de 1949 à sa mort.

 

Fils de paysans aisés, il est l'un des membres historiques du Parti communiste chinois (Shanghai, 1921), parvenant progressivement à s’en faire reconnaître comme le dirigeant suprême, notamment lors de l’épisode de la Longue Marche, entre 1934 et 1935. Après de longues années de guérilla contre les nationalistes du Kuomintang dirigés par Tchang Kaï-chek, ainsi que contre l’envahisseur japonais pendant la guerre sino-japonaise (1937-1945), Mao sortit vainqueur de l’ultime phase de la guerre civile chinoise, avec la victoire de l’Armée populaire de libération (1949). Il proclame la république populaire de Chine, le 1er octobre 1949 à Pékin ; il sera d'ailleurs le premier à occuper la fonction de président de la République populaire de 1954 à 1959. Ses principaux postes, qu’il occupa jusqu’à sa mort en 1976 et qui lui permirent de rester le numéro un du régime, étaient ceux de président du Parti communiste chinois et de président de la Commission militaire centrale, le premier lui garantissant la maîtrise du Parti, et le second celle de l'Armée populaire de libération.

 

 

Mao Zedong impose à la population le collectivisme communiste et la dictature du parti unique, en suivant de très près le modèle soviétique dans un premier temps. Il est à l’origine du lancement de la « réforme agraire chinoise », de la « campagne pour réprimer les contre-révolutionnaires », de la « campagnes des trois anti et des cinq anti », du « mouvement Sufan » et de la « campagne anti-droitiste ». Ces campagnes ont provoqué la mort de millions de Chinois. Dans le même temps, Mao a envoyé des troupes de l'Armée populaire de libération pour aider la Corée du Nord dans la guerre de Corée. En 1958, il lance le développement de « Deux bombes, un satellite ». Au nom de la définition d’une « voie chinoise vers le socialisme », il se démarque ensuite progressivement de l’URSS et sera l’inspirateur direct du Grand Bond en avant, responsable de famines de masse et de la mort d'environ 45 millions de personnes.

 

Après avoir été mis à l'écart par ses collaborateurs et laissé la présidence de la République à Liu Shaoqi, il lance le « Mouvement d'éducation socialiste » en 1963, et soulève les étudiants chinois contre la direction du Parti pour reprendre le pouvoir, livrant les villes à la violence des gardes rouges au cours de la révolution culturelle, entre 1966 et 1969. Il s'appuie dans un premier temps sur Lin Biao, puis ce dernier est à son tour évincé. Ayant éliminé ses rivaux et rétabli l’ordre à son profit, il fait l’objet d’un culte de la personnalité et rapproche alors le plus la république populaire de Chine d’un État de type totalitaire de 1969 à 1976. Le nombre de morts estimé de la Révolution culturelle varie de centaines de milliers à des millions. Au total, Mao Zedong est responsable de la mort de 40 à 80 millions de Chinois, selon les estimations

 

Sa politique internationale des années 1970 marque un rapprochement avec l’Occident, qui permet la réintégration de la Chine dans le concert mondial (entrée à l’ONU, 1971). En 1975, Mao laisse son Premier ministre Zhou Enlai décréter un nouveau programme de réformes, les « Quatre Modernisations ». Celui que l’on surnomme « le Grand Timonier » meurt en 1976 sans avoir désigné de successeur. Sous la direction de Deng Xiaoping, la Chine réhabilite peu après un certain nombre de ses victimes (Boluan Fanzheng), tout en continuant l’ouverture à une certaine forme d’économie de marché.

 

Dès les années suivant sa mort, alors que ses proches et principaux partisans sont progressivement écartés ou arrêtés, le Parti communiste chinois véhicule une vision contrastée du personnage, exaltant le penseur politique et le chef de guerre libérateur tout en déplorant les « erreurs » du dirigeant, à savoir le Grand Bond en avant et la révolution culturelle. Il reste néanmoins la figure centrale du roman national chinois et connaît des hommages récurrents de la part des cadres et dirigeants du parti, bien que la politique actuelle du régime n'ait que peu de rapports avec la vision de son fondateur. Ses écrits théoriques et sa pratique politique ont donné naissance à un courant marxiste-léniniste connu sous le nom de maoïsme.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mao_Zedong

 
     
     
     
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Guitare : Principaux luthiers de guitare classique

Publié à 22:30 par dessinsagogo55 Tags : center blog paris musique image centerblog sur merci france belle article histoire
Guitare : Principaux luthiers de guitare classique
 
En ce qui concerne la guitare classique, baroque ou romantique en Europe, les principaux artisans luthiers sont :



la dynastie Voboam en France, Sellas en Italie et Tielke en Allemagne, pour le xviie siècle,

Lambert, Saulnier, Renault & Chatelain à Paris au XVIIIe siècle,
Pons, Lacote Laprevotte à Paris au XIXe siècle,

d'innombrables ateliers de Mirecourt entre 1800 et 1860, (voir le futur ouvrage "La Guitare, tome 2), dont : Petitjean, Coffe-Goguette, Roudhloff, Marcard et Aubry-Maire,
en Italie on distingue deux écoles principales, Naples avec Filano, Fabricatore et Vinaccia, et le nord : Turin avec la belle dynastie des Guadagnini,
en Autriche, les Stauffer et leurs suiveurs ont mis au point un modèle particulier qui s'exportera vers les États-Unis grâce à F. Martin qui créera ainsi la marque mondialement connue,

en Angleterre, les Panormo seront la référence ultime de la lutherie guitare
après 1860 les guitares de Torres seront le modèle ultime
enfin le xxe siècle est riche de luthiers connus et compétents, voir pour cela les dictionnaires de luthier, ou les luthiers en activité de nos jours.
Cette liste n'est qu'un petit aperçu de la richesse instrumentale du patrimoine "guitare" en Europe.
 
 
   
   
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guitare
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Guitare : Notation des accords par « diagrammes »

Publié à 22:25 par dessinsagogo55 Tags : center blog merci image centerblog prix sur article musique texte
Guitare : Notation des accords par « diagrammes »
Exemple de diagramme pour l'accord G sus 4, chaque numéro correspond à un doigt.

 

 

Les accords de guitare sont utilisés dans la musique d'accompagnement, soit pour donner le rythme par battement (brosser plusieurs cordes simultanément en suivant un rythme), soit pour enrichir la ligne mélodique en jouant des arpèges (pincement régulier et consécutif des cordes).
Jouer un accord consiste à jouer simultanément trois notes ou plus. La description d'un accord revient donc à identifier pour les six cordes l'endroit où il faut placer les doigts et les cordes devant rester muettes. Sur une guitare, une même hauteur de note peut être obtenue de différentes manières, un même accord peut donc se réaliser de plusieurs façons (au moins trois ou quatre, au prix parfois de quelques extensions de doigts pouvant être difficiles). La disposition des cordes interdit de jouer certains accords, qui pourraient être exécutés par une section de voix. Un accompagnement pour guitare privilégie donc certaines positions d'accords ce qui donne souvent une couleur typique aux pièces écrites pour guitare.


 

Il existe un système de notation des accords, dérivé des tablatures, appelé diagramme, dans lequel les frettes sont représentées par des barres verticales ; il n'y a pas d'indication de rythme. Imprécise, cette notation, qui ne peut servir que pour l'accompagnement, a l'avantage de ne demander aucune connaissance musicale théorique, d'être facile à transcrire et de laisser une grande liberté d'interprétation. Il faut avoir entendu la mélodie et s'en souvenir. Dans les recueils de chansons, le nom des accords vient au-dessus du texte, donnant une indication de la durée.
 
   
   
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guitare
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Guitare : Tablature

Publié à 22:20 par dessinsagogo55 Tags : center blog musique image centerblog sur plat bonne merci article histoire
Guitare : Tablature

Exemple de tablature : les premières mesures de la chanson allemande Alle Voeglein sind schon da.

 

 

Une tablature est constituée de six lignes représentant les six cordes d'une guitare dans la position posée à plat sur les genoux cordes vers le haut. Les notes sont représentées par des numéros placés à même la ligne (la corde) représentant l'espace entre 2 frettes où placer le doigt. Le numéro zéro représente la note de la corde à vide. Le rythme est écrit de différentes façons.


Cette notation a été utilisé pour la guitare jusqu'au début du XIXe siècle, puis abandonnée. Dans la seconde moitié des années 1960 des musiciens comme Steve Waring, Roger Mason et surtout Marcel Dadi la reprennent. Marcel Dadi publiait systématiquement les tablatures de ses morceaux dans chacun de ses albums.



Avantages :

Évite l'apprentissage du solfège puisqu'il s'agit de placer les doigts de la main gauche sur la bonne case: notée 1, 2, puis 3... etc sur la bonne corde.
Facilité à identifier les doigts de la main gauche qui préparent notes et accords (« p » pour le pouce puis « 1 », « 2 », « 3 » et « 4 » pour les autres doigts de l'index à l'auriculaire) ainsi que ceux de la main droite qui les font résonner (« p » pour le pouce puis « i » pour l'index, « m » pour le majeur et « a » pour l'annulaire).
Lecture directe et déchiffrage à vue instantané.
Identification aisée des effets de jeu (hammer on, pulling off, slide, tapping, harmonique).
 
Inconvénients :

Difficulté à représenter la durée des notes (ronde, blanche en particulier). Pour cette raison, beaucoup de tableurs ne cherchent plus à représenter la durée des notes à même la tablature mais préfèrent juxtaposer une portée classique comme le montre l'image ci-contre.
Ne communique pas avec les autres instruments.
 
 
   
   
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guitare
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Guitare : Notation musicale classique : portée à 5 lignes

Publié à 22:11 par dessinsagogo55 Tags : dessous blog article center image centerblog sur merci musique pouvoir
Guitare : Notation musicale classique : portée à 5 lignes

 


Exemple de partition : les premières mesures de l'hymne Adeste Fideles.


La guitare s'écrit en clé de sol, mais il s'agit d'une clé de sol à l'octave inférieure. On signale cette transposition par un petit « 8 » (octava bassa) en dessous de la clé. La guitare n'est un instrument transpositeur (instrument dont la notation musicale ne correspond pas au son produit) que parce que la clé de sol lui a été assignée. Ce n'aurait pas été le cas si l'on avait utilisé la clé d'ut quatrième ligne ; mais cette clé, moins connue et moins populaire, n'a probablement même pas été envisagée. Cette liberté dans le choix d'une clé fautive était sans grande conséquences du fait que la guitare, étant un instrument de volume assez faible, ne fait pas partie de l'orchestre symphonique et échappe ainsi aux contraintes de notation musicale propres à ce type d'orchestre.
La musique classique pour guitare et souvent le jazz utilisent la notation musicale classique.
 
Avantages pour la guitare :

Ce système est employé par la majorité des instruments de musique. Le guitariste est capable de jouer toute musique écrite sur une partition. La méthode, une fois acquise, permet de déchiffrer, c'est-à-dire lire très rapidement la musique ainsi notée.
Permet d'indiquer le doigté de la main gauche qui prépare les notes sur le manche : 1 pour l'index, 2 pour le majeur, 3 pour l'annulaire, 4 pour l'auriculaire. Précision appréciable pour pouvoir jouer des accords complexes. Le pouce n'est pas utilisé à la main gauche avec les guitares classiques.

Permet d'indiquer le doigté de la main droite qui fait résonner les notes et accords : p pour le pouce, i pour l'index, m pour le majeur, a pour l'annulaire. L'auriculaire (e), trop court, est rarement utilisé à la main droite pour la guitare.
Permet de noter les cases ou se placent les doigts de la main gauche. En chiffres romains : I pour la première case, II pour la seconde case, III pour la troisième case, etc. Puis XII pour la douzième case. Une note peut se jouer à deux ou trois endroits du manche sur des cordes voisines, l'indication peut être utile.
 
Inconvénients :

Nécessite d'apprendre le solfège, puis l'équivalent des notes de la partition sur le manche de la guitare (Correspondance entre le signe noté, et l'endroit ou effectuer le son sur le manche). L'apprentissage du solfège est parfois jugé difficile, tout comme celui de la lecture. L'intérêt de cette compétence se manifeste une fois acquise.
Certains musiciens valorisent l'apprentissage d'oreille et la production d'adaptations personnelles des œuvres entendues.
 
   
   
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Guitare
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