La leader de l'équipe de France, Sandrine Gruda, encore une fois si précieuse en finale pour la médaille de bronze des Jeux olympiques contre la Serbie, le 7 août 2021. (ARIS MESSINIS / AFP)
JO 2021 - Basket : les Françaises décrochent le bronze en battant la Serbie
Les Bleues ont dominé les Serbes (91-76), samedi, dans la revanche de la petite finale des Jeux olympiques 2016 et de la finale de l'Euro 2021, pour aller chercher la médaille de bronze.
Célia Sommer - franceinfo: sport
France Télévisions
Publié 10:45 Mis à jour 11:36
Il y avait comme un air de déjà vu dans ce France-Serbie. Mais cette fois-ci, ce sont les joueuses de l’équipe de France qui affichaient un grand sourire à l’issue de la rencontre. Défaites en finale du championnat d’Europe contre cette même équipe en juin dernier, les Bleues ont pris une belle revanche face aux Serbes en petite finale des Jeux olympiques de Tokyo (91-76), samedi 7 août, et repartent de la capitale nippone avec la médaille de bronze autour du cou. La deuxième breloque olympique de leur histoire, après l'argent en 2012.
Moins de 24 heures après le revers subi en demi-finale face aux Japonaises, les Françaises n’avaient d’autre choix que de relever la tête et se remobiliser pour ne pas terminer au pied du podium, comme ce fut le cas il y a cinq ans à Rio face déjà à leurs nouvelles meilleures ennemies. Mais les Bleues se sont fait peur dans les cinq dernières minutes de la rencontre, laissant leurs adversaires revenir à 7 points à 3'38'' de la fin, alors qu’elles menaient de 19 points.
"Je suis trop contente. L'été a été super long, on avait vraiment à coeur de le finir de la meilleure des façons, s'est réjouie Endy Miyem au micro de France Télévisions. On a échoué hier - face aux Japonaises - mais aujourd'hui on ne voulait vraiment pas perdre. Comme contre l'Espagne, on avait des contrariétés face à cette équipe. On souhaitait prouver qu'on valait mieux que ce qu'on leur avait montré par le passé face à elles, et qu'on était capables de leur montrer une autre opposition."
Un bon match collectif
Les Bleues n’ont pas craqué sous la pression défensive des Serbes, malgré trois pertes de balle presque consécutives en début de match. Après une fin de premier quart-temps difficile (19-23), les joueuses de Valérie Garnier ont pu compter sur l’excellente prestation de Sandrine Gruda (14 points, 100% de réussite aux tirs et 3 rebonds en première période) et de leur capitaine Endy Miyem (11 points, 4 rebonds) pour repasser devant juste avant la pause (43-40).
Portée par une Marine Fauthoux en feu (12 points au total, 2/2 à trois points) et un très bon sens du collectif, l'excellente entame des Bleues au troisième quart-temps leur a permis de creuser l'écart. Mal en points dans les cinq dernières minutes de la rencontre, les Françaises ont tremblé mais ont résisté à la pression des Serbes pour finalement l'emporter avec quinze points d'avance.
À l'image de leurs homologues masculins, les vice-championnes d'Europe ont puisé dans leurs ressources mentales pour ne pas repartir bredouilles des Jeux olympiques cette année. Elles offrent au clan tricolore une 29e médaille à Tokyo, et une deuxième médaille olympique à l'équipe de France féminine de basket neuf ans après la première en argent à Londres.
Paroles
hey m'man
le monde est un ivrogne
ou bien ton fils est saoul
Quand ses croutes aux genoux
N'attendrissent personne.
Hey M'man,
Le monde est une danse
Qui ne tient pas debout
Et bien ton fils est fou
de trop de remontrances.
Hey Maman,
A quoi bon si qu'on dort
Accorder nos pardons
Plutôt que se faire mort
A la moindre occasion.
La vie, tu sais bien que je l'aime
Dis-lui : je n'maudis que la mienne!
Hey M'man,
Y a de quoi crier fort
Et tout autour de ça,
Même en baissant les bras,
De quoi crier encore
Hey M'man,
Ils sont cent qui s'enragent
Pour ton fils en colère,
Ils lui jetteraient des pierres
S'ils avaient du courage
Hey Maman,
Ils sont million à rire
Qu'un seul soit tombé
Maman, le monde est laid
Comme un vieux souvenir
La vie, tu sais bien, nous emporte
Dis-lui, mille bandits m'escortent.
Hey M'man,
Y a des soirs, on sait pas,
Et puis, tout ça est loin
Y a des soirs où l'on tient
Dans un morceau de soie
Hey M'man,
La soie nous abandonne
Le monde au matin
Tourne encore mais pour rien
Et c'est la mort d'un homme?
Mais Maman,
Putain, le monde est beau
Ou bien ton fils a tort
Quand la foule se lève
En criant :"Chante encore!"
C'est bien plus qu'il n'en rêve
Il est conquistador!
Source : LyricFind
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| Son premier album, Tant pis sort le 27 novembre 2009 |
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Chanson française | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson internationale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Hymne national | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique classique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique de film | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique instrumentale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Parodie | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson paillarde | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson pour enfant | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Dessin animé | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Générique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Série TV | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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Dutch Schultz, né Arthur Flegenheimer (6 août 1901 - 24 octobre 1935), aussi transcrit Shultz, dans le Bronx, était un mafieux américain de la Yiddish Connection. Il fit fortune avec le trafic illégal d’alcool et la loterie, à Harlem. Dutch Schultz était un parrain connu pour son sale caractère : lunatique, cynique et paranoïaque. Il mourut abattu par plusieurs coups de feu. Lucky Luciano était le commanditaire de son exécution.
Biographie
Arthur Flegenheimer, est né de parents juifs allemands le 6 août 1901. Son père abandonne la famille quand il a quatorze ans. Le jeune Flegenheimer quitte alors l'école, prétendument pour soutenir sa mère. Il commença sa carrière de délinquant en fréquentant le milieu criminel dans une boîte de nuit, en s'initiant et en trichant au jeu de hasard craps, puis en cambriolant. Lors de l'une de ses expéditions, il est arrêté, à l'âge de 17 ans, dans le Bronx, et est transféré pour travailler dans une ferme de laquelle il s'échappe avant d'être repris. Envoyé en prison sur Blackwell's Island (devenue Roosevelt Island), il est un détenu ingérable et transféré fréquemment dans tout l'établissement. Il purge 17 mois, ce qui, malgré sa longue carrière criminelle, devait être sa seule peine de prison. À son retour de prison, il gagne son surnom, octroyé par ses anciens collègues, de « Dutch Schultz », qui est le nom d'un gangster réputé récemment décédé, et profite de la réputation de brutalité de ce dernier
Le nouveau Schultz travaille pour Arnold Rothstein pour qui il conduit des camions chargés d'alcool, puis Legs Diamond, avant de faire connaissance avec Lucky Luciano, Meyer Lansky et Benjamin « Bugsy » Siegel, qui font leur chemin dans la pègre.
En 1928, il se met à travailler pour son propre compte, dans le Bronx, comme bootlegger (trafiquant d'alcool pendant la Prohibition), associé à Joey Noey, un propriétaire de speakeasy (bar clandestin). Schultz se spécialise dans la bière. Il force plusieurs speakeasies rivaux à acheter sa boisson, allant jusqu'à torturer les réfractaires et ses concurrents. Lors d'un conflit de territoire avec un nommé John Rock qui lui résiste, Schultz et ses sbires le kidnappent et le suspendent par ses pouces à un crochet à viande et lui enduisent les yeux de gaze infectée par la gonorrhée, ce qui a rendu aveugle la victime. Sa zone d'influence intègre bientôt tout New York
Ensuite, Schultz se sent prêt à s'engager dans des affaires d'une plus grande ampleur, avec son bras droit Bo Weinberg, récemment recruté. Il s'installe à Manhattan, où il se retrouve en compétition directe avec son ancien patron Legs Diamond, lequel fit assassiner Joey Noey, l'associé de Schultz. Legs Diamond fut assassiné en retour en 1931. Dans le même temps, un ancien partenaire de Schultz, le tueur Vincent Mad Dog Coll, se retourne contre lui. Payé en 1931 par le parrain sicilien Salvatore Maranzano pour éliminer Lucky Luciano et ses alliés lors de la guerre des Castellammarese, Coll abat plusieurs hommes de Schultz et indigne l'opinion publique car un jeune enfant est tué par erreur. En 1932, trois hommes de Schultz, dont Bo Weinberg, exécutent Coll dans une cabine téléphonique.
À la fin de la Prohibition en 1933, Schultz se lance à Harlem dans la loterie des nombres, une forme de jeu de hasard truquée organisée par son comptable, Otto Biederman (alias Otto Abbadabba Berman), il gagne de millions de dollars par an. Il a également continué à extorquer de l'argent aux syndicats locaux et est impliqué dans d'autres activités de jeux telles que les machines à sous et la fixation des cotes dans les hippodromes.
Dans le même temps, Schultz affronta Ellsworth Johnson (alias Bumpy Johnson), un gangster noir, pour le contrôle de Harlem. Cet affrontement est la trame du film Les Seigneurs de Harlem (1997), dans lequel le rôle de Dutch Schultz est tenu par Tim Roth.
Il devient une cible sérieuse pour la justice à partir de 1933, étant inculpé d'évasion fiscale. Il reste caché jusqu'en 1934, date à laquelle il se rend après avoir été nommé Ennemi public n°1 par J. Edgar Hoover. Il est jugé deux fois : le premier jury a été suspendu (peut-être en raison d'une falsification de jury), son procès est déclaré nul, et lorsque le deuxième procès est déplacé dans la petite ville de Malone, New York. Schultz et ses associés arrivent dans la ville plusieurs semaines avant la procédure et mettent en place un « blitz » de relations publiques. Schultz finance des dîners et des boissons pour les habitants de la ville, fait don à des associations caritatives et à des collectes de fonds locales et même participe à un match de baseball avec le maire de la ville. Ce faisant, il devient un héros local et convainc toute la ville qu'il était un honnête citoyen persécuté par le gouvernement. Il est acquitté par le jury de toutes les charges.
Au début des années 1930, Dutch Schultz est dans la ligne de mire du procureur Thomas Dewey. Pour y échapper, il s'installe à Newark, dans le New Jersey. Contre l'avis des membres du Syndicat du crime, dont il n'assiste qu'irrégulièrement aux réunions, il projette de l'assassiner. Son élimination est décidée collégialement pour l'en empêcher, car l'une des nouvelles règles du Syndicat indique qu'il était interdit d'assassiner un non-membre du crime organisé, à plus forte raison un magistrat, pour ne pas attirer davantage l'attention
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Le 23 octobre 1935, Dutch Schultz est assassiné, avec trois membres de son organisation, Otto Biederman, Abe Landau et le garde du corps, Bernard « Lulu » Rosencrantz dans un restaurant de Newark, le Palace Chophouse, par une équipe de deux tueurs de Murder Incorporated appointés par Lepke Buchalter, comprenant Charlie « The Bug » Workman et Emanuel « Mendy » Weiss. Schultz est touché dans les toilettes et succombe à ses blessures vingt-deux heures plus tard, d'une péritonite dues aux balles rouillées utilisées dans cette intention par le commando du syndicat1. Agonisant, et refusant de donner à la police le nom de ses assassins, il répond par une étrange logorrhée de plusieurs heures aux questions des policiers
Ce soliloque est encore analysé de nos jours. L'un des enjeux est de retrouver le trésor de Schultz, dont l'emplacement connu seulement des victimes de l'assassinat et évalué à 7 millions de dollars est caché dans l'état de New York.
Converti au catholicisme, Schultz fut inhumé dans le cimetière catholique romain de Gate of Heaven à Hawthorne, dans le comté de Westchester, à New York
Cinéma
Dutch Schultz apparait dans plusieurs films de gangsters, où il fut interprété par nombre d'acteurs renommés :
1961 : Vic Morrow dans Portrait of a mobster de Joseph Pevney
1984 : James Remar dans Cotton Club
1991 : Dustin Hoffman dans Billy Bathgate
1997 : Tim Roth dans Les Seigneurs de Harlem