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David Martial : Célimène

Publié à 18:37 par dessinsagogo55 Tags : moi vie amour belle musique nuit fille centerblog sur merci saint
David Martial : Célimène

David Martial  est devenu célèbre en particulier pour sa chanson Célimène (paroles : Gilles Sommaire ; musique : David Martial) sortie en 1976.

 

 

 Célimène

 
 
Paroles
 
 
Célimène
 
Depuis deux mois
J'en reviens pas
Je m'demande si je n'rêve pas
Tout ça est bien trop beau pour moi
Imaginez
Une poupée
La plus belle fille du pays
Et la plus amoureuse aussi
 
C'est tout cela
Célimène
Et plus que ça
Célimène
Et c'est pour moi
Célimène
Qu'elle est tout ça
Célimène
 
Cé-Cé-Cé-Célimène (x4)
 
Moi je nage en pleine folie
Cette folie-là c'est la vie
Puisque Je l'aime à la folie
Et qu'elle est belle comme la vie
 
Cé-Cé-Cé-Célimène
On m'avait dit tu verras qui c'est
Cé-Cé-Cé-Célimène
Bientôt tu en auras plus qu'assez
Cé-Cé-Cé-Célimène
Tous les sous qu'elle va aller dépenser
 
Mais quand on s'est rencontré
J'étais tout à fait fauché
Ça ne l'a pas empêchée
De se laisser inviter
Et quand on s'est rencontré
Tout' la nuit on a dansé
On n'pouvait plus s'arrêter
Quand la musique a cessé
 
Cé-Cé-Cé-Célimène
On passe nos journées à s'embrasser
Cé-Cé-Cé-Célimène
L'amour elle n'en a jamais assez
Cé-Cé-Cé-Célimène
Après on s'endort tout enlacé
Cé-Cé-Cé-Célimène
 
Cé-Cé-Cé-Célimène
On passe nos journées à s'embrasser
Cé-Cé-Cé-Célimène
L'amour elle n'en a jamais assez
Cé-Cé-Cé-Célimène
Après - on s'endort tout enlacés
Cé-Cé-Cé-Célimène
Cé-Cé-Cé-Célimène
On se réveille pour recommencer
 
Dans le pays
Je suis maudit
De moi ils sont tous jaloux
Et de nous voir ça les rend fous
 
Depuis toujours
Ils meurent d'amour
Pour la belle Célimène
Mais en bateau elle les emmène
 
C'est tout cela
Célimène
Et plus que ça
Célimène
Et c'est pour moi
Célimène
Qu'elle est tout ça
Célimène
 
Cé-Cé-Cé-Célimène
On passe nos journées à s'embrasser
Cé-Cé-Cé-Célimène
L'amour elle n'en a jamais assez
Cé-Cé-Cé-Célimène
Après on s'endort tout enlacé
Cé-Cé-Cé-Célimène
 
 
Source : LyricFind
Paroliers : David Martial / Jacky Martial / Gilles Sommaire
Paroles de Celimene © Sony/ATV Music Publishing LLC
 
 
 
 
 
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Jacques Brel : La valse à mille temps

Publié à 17:58 par dessinsagogo55 Tags : musique paris center centerblog sur roman merci moi amour monde histoire divers texte
Jacques Brel : La valse à mille temps

 

 

La Valse à mille temps est une chanson de l'auteur-compositeur-interprète Jacques Brel. Premier titre de l'album auquel elle donne son nom, elle sort en 1959. Caractérisée par le « crescendo brélien » (progression dramatique dans l'écriture et l'interprétation), La Valse à mille temps s'inscrit parmi les classiques de Jacques Brel.

 

Histoire

En introduction de La Valse à mille tempson entend les premières notes de la mélodie de Juventino Rosas, Sobre las olas

S'appuyant sur les trois temps traditionnels d'une valse, la chanson débute lentement sur ce tempo, puis, tout en s'accélérant progressivement, entraînée par le « tourbillon » de l'accordéon et les intonations de Jacques Brel, évoque une « valse à quatre temps », puis vingt, puis cent et enfin « à mille temps » :

«  Une valse à trois temps Qui s'offre encore le temps, [...], De s'offrir des détours du côté de l'amour, [...],
Une valse à quatre temps, C'est beaucoup moins dansant, [...], Mais tout aussi charmant, Qu'une valse à trois temps
Une valse à vingt ans, Une valse à cent temps, [...], Une valse ça s'entend, À chaque carrefour, Dans Paris que l'amour, Rafraîchit au printemps
Une valse à mille temps, [...], Une valse a mis l'temps, De patienter vingt ans, Pour que tu aies vingt ans Et pour que j'aie vingt ans, Une valse à mille temps, [...], Offre seule aux amants, Trois cent trente-trois fois l'temps, De bâtir un roman... »

(paroles Jacques Brel)

 

Discographie

 

1959 : super 45 tours Philips 432.371 BE : La Valse à mille tempsLa TendresseNe me quitte pasLa Dame patronnesse

1959 : 33 tours 25 cm Philips B 76.483 R : La Valse à mille temps

Discographie live :

1962 : Olympia 1961

 

Reprises et adaptations

 

La chanson a été reprise par divers chanteurs et a fait l'objet de plusieurs adaptations surtout en flamand (voir Liste d'interprètes de Jacques Brel).

Le crescendo a été repris par le chanteur italien Giorgio Gaber dans sa chanson de 1969 Com'è bella la città.

 

Parodie

 

Jean Poiret a fait une parodie de La Valse à mille temps, devenue La Vache à mille francs. Pastiche repris, sous forme de clin d'œil, par Brel lui-même à l'Olympia en 1961, où, au détour d'un couplet, il modifie les paroles qui deviennent :

«  Au deuxième temps de la vache, On est deux elle est dans mes bras, Au deuxième temps de la vache y'a du monde entre la vache et moi »

(paroles Jacques Brel)

Puis, sous les applaudissements du public, l'interprète revient au texte original. On peut entendre cette variante sur l'album Olympia 1961.

 

 

Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seul mais je t'aperçois
 
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Me murmure, murmure tout bas
 
Une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps
Qui s'offre encore le temps
De s'offrir des détours
Du côté de l'amour
Comme c'est charmant
 
Une valse à quatre temps
C'est beaucoup moins dansant
C'est beaucoup moins dansant
Mais tout aussi charmant
Qu'une valse à trois temps
Une valse à quatres temps
 
Une valse à vingt ans
C'est beaucoup plus troublant
C'est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus charmant
Qu'une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
 
Une valse à cent temps
Une valse à centans
Une valse ça s'entend
À chaque carrefour
Dans…


Source : Musixmatch
 
 
 
 
 
 
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Jakie Quartz : Mise au point

Jakie Quartz : Mise au point

 

 

 

Mise au point est une chanson de la chanteuse française Jakie Quartz parue sur son premier album éponyme. Elle est composée par Quartz et Gérard Anfosso. Elle est sortie en mai 1983 en tant que premier extrait de l'album.

La chanson est un tube de l'été, se classant numéro 2 des ventes en France en août 1983.

Elle a également été reprise par la chanteuse dans une version italienne intitulée Se mi cercherai. En 2008, Mise au point a été reprise par Quentin Mosimann sur l'album Duel.

 

 

 

 
Bon c'est l'heure où les souvenirs se ramènent
Juste quand le sommeil se met en grève
Le blues en profite pour s'installer
Quelques verres de vin blanc pour exciter le manque
Et on se repasse le film sur un air de romance
On revoit les débuts et on connaît la fin
Oh, ça c'est mon côté pessimiste
Je préfère penser que c'est une histoire sans fin
Si ça vous dérange pas trop? Oh pour une fois
Bon je laisse tomber le couplet sur l'amour immortel
Ça ne concerne pas grand monde
Puis de toute façon
La mort d'un amour donne la vie à un autre
Y a déjà moins de soucis à se faire
Tiens, le bar-tabac de la rue de Clichy
Où tu t'envoies ton petit crème
J'le connais par cœur
J'peux même le dessiner les yeux fermés
 
Juste une mise au point
Sur les plus belles images de ma vie
Sur les clichés trop pâles d'une love story
Sur l'état d'âme d'une femme sans alibi
Qui rêve toutes ses nuits
 
Juste une mise au point
Pour un petit clin d'œil de survie
Pour tous les fous, les malades de l'amour
Pour toutes les victimes du romantisme, comme moi
Juste un p'tit clin d'œil, une mise au point
 
Nos vacances au soleil, sous les UVB
Dans un institut de beauté
Notre superbe voilier qui a jamais vu la mer
Nos lits improvisés sur un morceau de moquette
Les discussions de fin de soirée chez les copains
Oh oui, parlons-en des copains
Pour foutre la merde ils sont champions
Gros plan sur tes yeux quand ils me disent "je t'aime"
Nos scènes de jalousie qui fatiguent tout le monde
La rue des Bernardins, le square Gambetta
Nos crises de fou rire juste au mauvais moment
Et nos jeux de mots ringards qui ne font rire que nous
Puis, mon premier rendez-vous dans un night-club désert
Avec la bonne copine qui veut pas tenir la chandelle
Et qui s'tire en râlant
 
Juste une mise au point
Sur les plus belles images de ma vie
Sur les clichés trop pâles d'une love story
Sur l'état d'âme d'une femme sans alibi
Qui rêve toutes ses nuits
 
Juste une mise au point
Pour un petit clin d'œil de survie
Pour tous les fous, les malades de l'amour
Pour toutes les victimes du romantisme, comme moi
Juste un p'tit clin d'œil, une mise au point
 
Juste une mise au point
Pour un petit clin d'œil de survie
Pour tous les fous, les malades de l'amour
Pour toutes les victimes du romantisme, comme moi
Juste un p'tit clin d'œil, une mise au point
 
Juste une mise au point
 
 
Source : Musixmatch
Paroliers : Gerard Leon Jean Anfosso / Jacqueline Cuchet
Paroles de Mise au point © Le Put Bertrand

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mise_au_point_(chanson)

https://youtu.be/wQTmLBuGR8k

 

 

 

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Elvis Presley : Love Me Tender

Publié à 13:38 par dessinsagogo55 Tags : center film centerblog sur merci france amour musique histoire rose you enfant blogs
Elvis Presley : Love Me Tender

 

Love Me Tender est une chanson sentimentale interprétée par Elvis Presley, elle donne son titre au film Love Me Tender (Le Cavalier du crépuscule en français) dont il est l'acteur principal.

 

Les paroles sont de Ken Darby. Pour des raisons contractuelles, sur la version commercialisée par RCA en 1956, le nom de Darby n'apparaît pas sur le disque ni sur les partitions de l'époque. La chanson, éditée par Elvis Presley Music, est co-signée Vera Matson (épouse de Ken Darby) et Elvis Presley.

 

Alors queLove Me Tender est adaptée de la mélodie de la ballade Aura Lea (en) datant de la guerre de Sécession américaine, composée par George R. Poulton (en) ; elle est enregistrée dans les années 1930 par The Shelton Brothers (en)

 

Histoire

 

L'enregistrement a lieu le 24 août 1956 à Hollywood dans les studios de la 20th Century Fox. Le producteur du film, David Weisbart, ne voulait pas de Scotty Moore, Bill Black et D.J. Fontana, les musiciens habituels du chanteur. Il est donc accompagné par le Ken Darby Trio, soit Red Robinson à la batterie, Charles Prescott à la basse, Vita Mumolo à la guitare, et Jon Dodson aux chœurs.

Elvis interprète la chanson en public pour la première fois dans l'émission The Ed Sullivan Show le 9 septembre, près d'un mois avant la sortie du disque le 6 octobre. Dans les jours qui suivent la diffusion, RCA reçoit plus d'un million de pré-commandes du 45 tours, ce qui le classe virtuellement n°1 des hit-parades avant même sa publication. Le film, quant à lui, sort en salles le 15 novembre.

Love Me Tender est interprétée par Elvis en compagnie de Carl Perkins, Jerry Lee Lewis et Johnny Cash le 4 décembre 1956, pour ce qu'on appelle le Million Dollar Quartet.

 

Reprises et adaptations

Reprises

 

Parmi les nombreux artistes ayant repris cette chanson citons notamment :

 

Duane Eddy, sur l'album Twangy Guitar - Silky Strings (1962)

Percy Sledge, sur Warm & Tender Soul (1966)

Mick Ronson, sur Slaughter on 10th Avenue (1974)

Linda Ronstadt, sur Living in the USA (1978)

Frank Sinatra, sur l'album Trilogy (1980)

Demis Roussos, sur Reflection (1984)

Eddy Mitchell, sur Fan Album (1984)

Willie Nelson, sur la compilation Porky's Revenge! (1985)

Nana Mouskouri, sur Why Worry (1986)

Gérard Rinaldi, dans le film Descente aux Enfers (1986)

Johnny Hallyday (après avoir chanté une adaptation en français en 1967), reprend la version originale sur l'album Destination Vegas (1996) et en duo avec Sandrine Kiberlain sur la BOF Love Me (2000).

Stuart Stucliffe Le seul single enregistré pars l'un des premiers bassistes des Beatles

et aussi Pat Boone, Scotty Moore, Albert King, Merle Haggard, The Jordanaires, The Residents, Holly Johnson, Cliff Richard, Dick Annegarn, etc.

 

Adaptations

 

Yvette Giraud et Tino Rossi en 1957, les premiers l'on chanté en France dans une adaptation nommée L'amour qui m'enchaîne à toi

Annie Philippe, en 1965, chante Une rose, autre adaptation de Love Me Tender par Yzi Spighel.

Johnny Hallyday la chante sous le titre Amour d'été sur l'album Johnny 67 (une adaptation signée Georges Aber).

 

Réception et postérité

 

Love Me Tender se classe en tête du Billboard Hot 100 pendant cinq semaines consécutives en novembre et décembre 1956

En 2003, le titre a été classée 437e plus grande chanson de tous les temps par le magazine Rolling Stone.

 

Dans la culture populaire

Cinéma

 

L'acteur Nicolas Cage, la chante dans le film Sailor et Lula (1990) de David Lynch.

Jessica Simpson l'a interprétée pour la bande originale du film Lilo et Stitch 2 : Hawaï, nous avons un problème!, disponible uniquement sur le cd spécial édition (2005)

Love Me Tender figure également dans de nombreux autres films : Touched by LoveThis is ElvisPorky's Contre-Attaque58 minutes pour vivreLune de miel à Las VegasBackbeat : Cinq Garçons dans le ventMonica la mitrailleUn mariage de princesseCalifornia Dreamin'The Baby...

 

 

 

Paroles
 
Love me tender, love me sweet
Never let me go
You have made my life complete
And I love you so
 
Love me tender, love me true
All my dreams fulfill
For my darling, I love you
And I always will
 
Love me tender, love me long
Take me to your heart
For it's there that I belong
And we'll never part
 
Love me tender, love me true
All my dreams fulfill
For my darling, I love you
And I always will
 
Love me tender, love me, dear
Tell me you are mine
I'll be yours through all the years
'Til the end of time
 
Love me tender, love me true
All my dreams fulfill
For my darling, I love you
And I always will
 
Source : Musixmatch
Paroliers : Elvis Presley / Vera Matson
Paroles de Love Me Tender © Elvis Presley Music
 

 

 

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Enigma : Sadeness

Enigma : Sadeness

 

 

Sadeness est une chanson du groupe Enigma, parue sur l'album MCMXC a.D. en 1990.

 

L'idée de Sadeness est venue lorsque Michael Cretu a vu une émission à la télévision française consacrée au marquis de Sade où plusieurs personnes discutaient à propos de ce dernier, demandant par exemple s'il était pervers ou religieux et juste déçu de l'attitude morale de la population à cette époque. Le musicien ajoutant sur les origines du titre : « Peut-être qu'il voulait les punir, et c'est pourquoi il a commencé à devenir le père du sadisme ». Par la suite, Cretu trouva intéressant de réfléchir sur le paradoxe sur l'église et la sexualité.

 

Sadeness parle de sexualité basée autour de l'interrogation des désirs sexuels du marquis de Sade.

 

Cette chanson, mélange de pop et de chant grégorien, est écrite par Michael Cretu, le producteur, Frank Peterson, son collaborateur-assistant et David Fairstein en utilisant deux langues : le latin et le français. La partie du texte latin inclut une citation du Psaume 24:7-8, il s'agit en fait d'un sample du morceau Procedamus in pace!, présent sur l'album de 1976 Paschale Mysterium et enregistré par la Capella Antiqua de Munich, originellement utilisé sans autorisation (des compensations ont été versées à l'issue d'un accord à l'amiable avec Konrad Ruhland, l'investigateur de la Capella Antiqua). Cretu et Peterson ont utilisé des pseudonymes - Curly M.C pour le premier, F. Gregorian pour le second. Sur l'album MCMXC a.D., le titre est la première partie du titre Principles of Lust, puis dans la troisième et dernière partie appelée Sadeness (reprise). Dans certains pays, le titre est parfois orthographié Sadness.

 

Réception

 

Paru en single le 1er octobre 1990, Sadeness connaît un véritable succès dans le monde entier, en se classant premier dans seize classements de ventes de singles internationaux, notamment en Autriche, en Belgique, en Allemagne, en Irlande, au Japon, en Espagne, en Suisse, en Italie et en France, où le single se classera en tête du Top 50 durant un mois et sera vendu à 385 000 exemplaires. Sadeness connaîtra également un succès aux États-Unis, où il atteint la cinquième position du Billboard Hot 100, ainsi que la première position du Hot Dance Club Songs, en étant vendu à plus d'un million d'exemplaires.

 

Clip vidéo

 

Il est réalisé par Michel Guimbard.

 

La jeune femme qui apparaît dans ce clip est française, il s'agit de Cathy Tastet (en), originaire de Toulouse et alors âgée de 17 ans à l'époque du tournage, et qui deviendra plus tard mannequin (souvent sous le nom de Kati Tastet).

 

Les paroles qu'elle dit en français dans le clip ne sont en fait pas d'elle, mais de la chanteuse allemande Sandra (alors compagne de M. Cretu) qui a prêté sa voix sur ce morceau et plus généralement sur plusieurs albums d'Enigma (on peut d'ailleurs déceler dans ces paroles dites en français un accent étranger).

 

Cinéma et télévision

 

Sadeness est utilisé par le cinéma, que ce soit la version single ou la version album (Principles of Lust), qui paraîtra en troisième extrait de l'album, dans des films tels que Exit to EdenBoxing HelenaCharlie et ses drôles de damesTonnerre sous les tropiques et J.F. partagerait appartement. La chanson est entendue dans la bande-annonce de 1492 : Christophe Colomb.

 

Le titre est également entendue à la télévision dans les séries Cold Case : Affaires classéesAmerican Crime StoryGomorra et le show télévisée Chappelle's Show.

 

Elle est également utilisée à la fin de la vidéo Les jeux de comics #1 du Joueur du Grenier, au moment de la présentation du pygargue à tête blanche.

 

Suite

 

Une suite de la chanson, intitulé Sadeness (Part II) (en), en featuring avec Anggun, est sorti sur le huitième album studio d'Enigma, The Fall of a Rebel Angel, en 2016, vingt-six ans après MCMXC a.D. et la sortie de la première partie de Sadeness

 

 

 

Sadeness, Part 1
Enigma
 
Procedamus in pace
In nomine Christi, Amen
Cum angelis et pueris,
Fideles inveniamur
Attollite portas, principes, vestras
Et elevamini, portae aeternales
Et introibit rex gloriae
Quis est iste Rex gloriae?
Sade dis moi, dis moi, dis moi
Sade donne moi, donne moi, donne moi
Procedamus in pace
In nomine Christi, Amen
 
Sade dis moi
Qu'est ce que tu vas chercher?
Le bien par le mal
La vertu par le vice
Sade dit moi pourquoi l'évangile du mal?
Quelle est ta religion où sont tes fidèles?
Si tu es contre Dieu, tu es contre l'homme
Sade es-tu diabolique ou divin?
 
Sade dis moi
Hosanna
Sade donne moi
Hosanna
Sade dis moi
 
Hosanna
Sade donne moi
Hosanna
In nomine Christi, Amen
 
 
Source : Musixmatch
Paroliers : Peter Frank / Cretu Michael / Cuitad Fabrice Jean Roger
Paroles de Sadeness, Part 1 © Edition 1-2-3 Music

 

 

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Liens externes                                                  
   https://fr.wikipedia.org/wiki/Sadeness_(Part_I)
     
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Bimbo Jet : El Bimbo

Publié à 02:23 par dessinsagogo55 Tags : merci sur film center background google centerblog musique
Bimbo Jet : El Bimbo

 

 

 

1974

La musique El Bimbo est utilisé dans le film des États-Unis, « Police Academy » en 1984, dans une version jouée par Jean-Marc Dompierre et son orchestre, spécialement pour le film dans les scènes du bar gay, Blue Oyster Bar.

 

 


Paroles


Ah ah ! Aie ! Aie !
Bimbo ! Oh !
Vamos a bailar el Bimbo ! Oh !
Hé ! Aï !

Bailemos el Bimbo !
Bimbo ! Bimbo ! Bimbo !
(Aie Aie !)
Ese es el Bimbo, venga !
Si asi !
Un pasito par aqui, un pasito par alla
Aïe Mama !
Ah ah ah aha ! Ah ah ah ah ah ah !
Bimbo Bimbo Bimbo Bimbo Bimbo Bimbo
Aïe es el bimbo, niña, venga, venga, venga, venga !


Bailemos el Bimbo
Asi , es asi, todo es asi
par aqui, par alla
Ah ! La La La La !
Ah ah ah aha !
ah ah ha ah ah ah ah ah ah !
aie !

Bailemos el Bimbo !
Bimbo ! Bimbo ! Bimbo !
Aah ah ha ah ah ah ah ah ah !
Bimbo ! Bimbo ! Bimbo !
(Niña, venga asi)
Asi asi !
Bimbo ! Bimbo !

Ah ah ah ah ah ah ….

Asi Asi !
Asi bailar el Bimbo !

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bimbo_Jet

https://youtu.be/j1zJK1ADSRM

 

 
 
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Images : Les Démons de Minuit

Publié à 01:50 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur mer merci france place fond fille 2010 nuit platine
Images : Les Démons de Minuit

 

 

 

Les Démons de minuit est une chanson interprétée par le groupe français Images extrait de l'album L'Album d'Images.

 

Le single sorti à l'été 1986 en France, a été certifié disque de platine et a été la meilleure vente en 1986.

 

Le titre fait la même année un nouveau record de durée à la première place dans le classement français pendant plus de 13 semaines

 

Cette chanson, ainsi que Nuit de folie par Début de soirée, resteront présentes dans le contexte des soirées familiales ou de Nouvel An tout au long des années 1990, des années 2000 et des années 2010

 

Reprises

 

Images a chanté la chanson en anglais sous le titre Love Emotion.

La chanson a été reprise par DV8 featuring R. Fame en 2002, et par Soma Riba et DJ Fou en 2005, version classée 54e dans le Top 50.

Le groupe punk de Didier Super, Zeu Discomobile, l'a repris deux fois : en 2001 sur l'album Zeu discomobile Show Maxi Music, puis en 2009 sur l'album La Merde des autres.

L'instrumental a été utilisé en version rap renommé sous le titre Devil's Rap de Ramsdy Jay and Gang en 1986, par le rappeur ARBO sur son titre Les Démons de minuit en 2013 et sur Normal interprétée par JUL et Alonzo avec Les sheitan de l'ennui (2015).

 

 
Paroles
 
Rue déserte
Dernière cigarette
Plus rien ne bouge
Juste un bar qui éclaire le trottoir
D'un néon rouge
J'ai besoin
De trouver quelqu'un
J'veux pas dormir
Je cherche un peu de chaleur

À mettre dans mon cœur
Ils m'entraînent au bout de la nuit
Les démons de minuit
M'entraînent jusqu'à l'insomnie

Les fantômes de l'ennui
Dans mon verre
Je regarde la mer
Qui se balance (qui se balance)
J'veux un disque
De funky music
Faut que ça danse (faut que ça danse)
J'aime cette fille
Sur talons-aiguilles
Qui se déhanche
Ça met un peu de chaleur

Au fond de mon cœur
Ils m'entraînent au bout de la nuit
Les démons de minuit
M'entraînent jusqu'à l'insomnie

Les fantômes de l'ennui
Ils m'entraînent au bout de la nuit
Les démons de minuit
M'entraînent jusqu'à l'insomnie

Les fantômes de l'ennui
J'aime cette fille
Ses talons-aiguilles
Qui se déhanche
Ça met un peu de chaleur

Au fond de mon cœur
Ils m'entraînent au bout de la nuit (jusqu'au bout de la nuit)
Les démons de minuit
M'entraînent jusqu'à l'insomnie (ils m'entraînent)
Les fantômes de l'ennui
 
Ils m'entraînent au bout de la nuit
 
Source : LyricFind
Paroliers : Christophe Albert Denis Despres / Stephane Jean Despres / Philippe Mimouni / Jean-Louis Raym Pujade / Richard André Lazare Seff
Paroles de Les démons de minuit © Universal Music Publishing Group

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_D%C3%A9mons_de_minuit

https://youtu.be/p_ZxDNZjzVk

 

 
 
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18 avril : Événements

Publié à 19:27 par dessinsagogo55 Tags : center merci centerblog sur france saint mort maison histoire marne pouvoir livre
18 avril : Événements

 

 

 

Événements


796 : Æthelred Ier de Northumbrie est assassiné par les ealdormen, Osbald devient brièvement roi.
1025 : Boleslas Ier le Vaillant est couronné roi de Pologne.
1349 : Jacques III, dernier roi indépendant de Majorque, destitué en 1344, revend la ville de Montpellier à la France.
1428 : Paix de Ferrare entre la République de Venise, le Duché de Milan, la République de Florence et la Maison de Gonzague: fin de la deuxième campagne des Guerres de Lombardie combattue jusqu'à la Paix de Lodi en 1454, qui garantira alors les conditions du développement de la Renaissance italienne.
1506 : le pape Jules II fait poser la première pierre de la basilique Saint-Pierre de Rome. Jeanne au siège d'Orléans.
1518 : Bona Sforza épouse Sigismond Ier, roi de Pologne et grand-duc de Lithuanie et devient Reine de Pologne et grande-duchesse de Lithuanie.
1676 : baptême de Kateri Tekakwitha.
1689 : révolte de Boston, contre le gouverneur Edmund Andros.
1738 : fondation de l'Académie royale d'Histoire de l'Institut d'Espagne.
1797 : bataille de Neuwied, pendant les guerres de la Révolution, les forces françaises de la République, menées par le général Hoche, battent les troupes autrichiennes.
1828 : le général José María Pérez de Urdininea prend le pouvoir, et devient le troisième président de la République de Bolivie.
1831 : bataille de Kazimierz Dolny, dans le prolongement de l’insurrection de novembre 1830.
1847 : victoire de Winfield Scott, à la bataille de Cerro Gordo, pendant la guerre américano-mexicaine.
1857 : Allan Kardec publie Le Livre des Esprits, ouvrage fondateur du spiritisme.
1864 : victoire de Frédéric-Charles de Prusse, à la bataille de Dybbøl, pendant la guerre des Duchés.
1904 : le premier numéro de L'Humanité, fondé par Jean Jaurès, sort dans les kiosques.
1906 : un important séisme, de magnitude estimée à 8,5, et des incendies qui en résultent, font plus de 3 000 victimes aux États-Unis, particulièrement à San Francisco et en Californie.
1909 : béatification de Jeanne d'Arc.
1915 : l'aviateur Roland Garros, contraint d'atterrir sur le territoire allemand, est fait prisonnier de guerre.
1916 : Guerre blanche sur le front italien: lors d'une guerre des mines en haute altitude sur les Dolomites, les troupes italiennes conquièrent le Col di Lana tenu par l'armée autrichienne.
1917 : Le Corps d'armée italien en France part d'Italie pour le front de l'Ouest: il se distinguera lors de la Bataille de l'Aisne (1918) et de la bataille de la Marne, à Bligny et sur le secteur Courmas - Bois du Petit Champ, où il sera considérablement contribuer à stopper l'offensive allemande sur Épernay, visant à déborder Reims.
1918 : condamnation du tirailleur Cheikou Cissé à la peine de déportation perpétuelle par le conseil de guerre de Dakar, qui invoque la sûreté de l'État. Cissé meurt en 1933 dans le bagne de Nouvelle-Calédonie, y étant le dernier détenu.
1925 : fondation d'une Union internationale des radioamateurs.
1934 : lancement de la traction avant Citroën à Paris, sa nomenclature officielle au lancement est Citroën 7.
1942 :
raid de Doolittle, premier bombardement du Japon par les forces armées des États-Unis, durant les campagnes du Pacifique du second conflit mondial.
Pierre Laval est de nouveau nommé chef du gouvernement, du régime de Vichy.
1943 : lors de l'Opération Vengeance, l'amiral Isoroku Yamamoto est tué.
1947 :
la Royal Navy fait sauter 6 700 tonnes de surplus de munitions pour détruire les installations militaires d'Heligoland en Allemagne.
Résolution no 23 du Conseil de sécurité des Nations unies, relative à la question grecque.
1949 : par la loi sur la République d'Irlande de 1948, une majeure partie de l'Irlande devient une république et quitte le Commonwealth, faisant aujourd'hui partie de la zone euro de l'Union européenne, contrairement à l'ancien occupant britannique voisin.
1951 : le traité de Paris institue la CECA (Communauté européenne du charbon et de l'acier).
1954 :
au Cambodge, Penn Nouth est nommé Premier ministre.
Gamal Abdel Nasser prend le pouvoir en Égypte.
1955 : ouverture de la Conférence de Bandung.
1956 : mariage civil de Grace Kelly et du prince Rainier, dans la salle du trône du palais de Monaco. Cérémonie religieuse le lendemain 19 avril.
1973 : fondé sous l'égide de Jean-Paul Sartre, le premier numéro de Libération paraît.
1980 : Canaan Sodindo Banana devient le premier président de la République du Zimbabwe (jusqu'alors Rhodésie du Sud).
1983 : attaque contre l'ambassade américaine à Beyrouth (Liban), revendiquée par le Hezbollah sous le nom de Jihad islamique.
1985 : élection de Jean Hamburger à l’Académie française.
1988 : bataille des plates-formes pétrolières Sassan et Sirri livrée dans le golfe Persique entre l'US Navy et la marine iranienne.
1996 : bombardement de Cana par l'aviation israélienne, au cours de l'opération dite Raisins de la colère, au Liban du Sud, faisant cent-six morts.
2005 : ouverture du conclave de 2005, à la suite de la mort du pape Jean-Paul II. La fameuse fumée blanche affichera une nouvelle mine de pape dès le lendemain 19 avril.
2020 : au Canada début de la tuerie à la chaîne qui se produit dans plusieurs localités de Nouvelle-Écosse.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/18_avril

 

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Henriette de France (1727-1752)

Henriette de France (1727-1752)

 

 

Anne-Henriette de France ou Henriette Anne, née le 14 août 1727 à Versailles et morte le 10 février 1752 à Versailles, est une des nombreuses filles du roi Louis XV de France et de la reine née Marie Leszczynska. Elle est la sœur jumelle d'Élisabeth (1727-1759), qui, étant considérée comme l'aînée, épousa l'infant Philippe d'Espagne, futur duc de Parme. Elle se signala par sa douceur et ses qualités de cœur.

 

Succédant à son arrière-grand-père Louis XIV dont le règne brillant fut un des plus longs que l'histoire ait connus, le roi Louis XV, orphelin de bonne heure, était âgé de 5 ans et six mois lors de son avènement. Son oncle et plus proche parent mâle étant le roi d'Espagne, Philippe V qui avait renoncé à contre-cœur pour lui et ses descendants à la couronne de France, la régence fut assumée par le prince du sang Français le plus proche de la couronne, Philippe, duc d'Orléans, neveu et gendre du défunt roi.

Sacré en octobre 1722 à Reims, le jeune roi Louis XV fut déclaré majeur en février 1723. Il confia le pouvoir à l'ex-régent qui mourut en décembre de la même année. A peine âgé de 13 ans, le roi orphelin confia le pouvoir à un autre membre de sa famille, Louis-Henri, duc de Bourbon. Celui-ci, gouverné par sa mère et surtout sa maîtresse, se posait en rival des Orléans et chaque maladie du jeune roi - qui risquait de mettre un Orléans sur le trône - le mettait en transe. En 1724, la duchesse douairière d'Orléans, dans l'expectative de la mort du roi adolescent et convoitant le trône pour son propre fils maria ce dernier prestement. En février 1725, le roi qui venait de fêter son quinzième anniversaire, se trouva une fois encore malade. La puberté le tourmentait. Le duc de Bourbon n'hésita plus.

 

Il voulut marier le roi afin de contrecarrer les partisans du jeune duc d'Orléans qui avait trouvé en son épouse l'amour de sa vie. Le but était de donner au plus vite une descendance à la branche aînée de la maison de Bourbon décimée par les maladies et les accidents entre 1711 et 1715.

Cependant, le duc de Bourbon n'élit pas une princesse issue des grandes dynasties catholiques européennes régnantes. Sa maîtresse, craignant l'influence que pourrait prendre sur le jeune souverain une épouse digne de son rang, choisit une princesse en exil, fille d'un roi de Pologne fantoche imposé par la Suède puis chassé par les Russes et les Autrichiens quinze ans plus tôt et vivant au fin fond de l'Alsace des quelques subsides que lui octroyait la monarchie française : Marie Leszczyńska, qui avait sept ans de plus que son futur époux, pouvait être considérée comme une vieille fille de province, princesse inoffensive, ne connaissant rien à la vie de cour. La maîtresse du duc calculait que, par reconnaissance, la nouvelle reine lui serait totalement soumise. Cependant, dès l'année suivante, le duc, particulièrement impopulaire, perdait la confiance du roi, se trouvait disgracié, séparé de sa maîtresse - exilée par ailleurs - et reclus dans un de ses châteaux tandis que sa maîtresse trouvait une mort prématurée. La jeune reine, qui avait voulu s'entremettre, s'y prit si mal qu'elle perdit à jamais l'influence politique qu'elle aurait pu avoir sur son mari. Néanmoins, le roi gardait son affection à son épouse qui conservait sa mission de devenir la mère du futur héritier.

 

 

Le premier accouchement de la reine était donc très attendu. Mais à la place du dauphin espéré, ce furent deux princesses qui virent le jour. La surprise et la déception furent grandes et les ragots commençaient à fuser quand le roi, heureux père de 17 ans, s'exclama joyeusement « on me disait impuissant et j'ai fait coup double » et il demanda à haute voix à la reine de donner rendez-vous à son accoucheur pour l'année suivante.

Venue au jour après sa sœur, Madame Henriette fut considérée comme fille puinée nommée Madame Seconde avant son baptême à Versailles le 27 avril 1737 puis Madame Henriette puis uniquement Madame pour souligner le fait qu'après le mariage de sa sœur jumelle, elle était l'aînée des filles du roi (1739) encore célibataire. Son parrain fut le prince de Condé et sa marraine Mademoiselle de Charolais.

D'un caractère réservé et doux, elle fut la fille préférée du couple royal.

 

 

L'année suivante, une autre fille vint au monde (qui ne vécut que 5 ans) mais en 1729 naquit enfin le dauphin tant espéré. Cela faisait 68 ans qu'un Dauphin n'était pas né en France et la naissance de l'héritier du trône fut célébrée avec faste. En 1730, un petit duc d'Anjou prit le second rang dans la succession royale mais le rendit après trois ans d'existence. De 1732 à 1737 cinq filles se succédèrent.

En 1738, une fausse-couche obligea les médecins à déclarer à la reine qu'une onzième grossesse lui serait fatale. Sans rien oser dire et encore moins prévenir son mari, la reine, qui s'était parfois plainte de ses nombreuses grossesses, ferma sa porte au roi qui, toujours jeune homme tandis que la reine devenait une vieille femme, commença la carrière d'adultère qui le rendit si impopulaire.

Peut-être pour des raisons d'économie, le cardinal de Fleury qui tenait les fonctions de premier ministre convainquit alors le roi qui l'aimait comme un père de confier l'éducation de ses filles au plus prestigieux couvent de France, l'abbaye de Fontevrault dont l'abbesse était toujours une dame de la plus haute noblesse : si les jumelles étaient dispensées du voyage (on songeait déjà à marier l'aînée), la pétillante Madame Adélaïde, du haut de ses six ans, sut au dernier moment attendrir son père et resta à Versailles avec ses aînées et son frère tandis que les cadettes, Victoire, 5 ans, Sophie-Philippine, 4 ans, Thérèse, 2 ans et Louise, 1 ans, quittèrent la cour pour un lieu moins corrompu.

Madame Henriette passa les dernières années de son enfance à la cour de Versailles avec sa sœur jumelle Élisabeth, leur cadette Adélaïde et leur unique frère, le dauphin Louis.

 

 

L'année suivante, Élisabeth, "Madame", fut mariée à l'infant Philippe d'Espagne, troisième fils du roi Philippe V d'Espagne. Il s'agissait de consolider l'union entre les branches française et espagnole de la maison de Bourbon. Les souverains Espagnols avaient été humiliés par la rupture des fiançailles de Louis XV avec l'infante Marie-Anne en 1725. En signe de réconciliation, le dauphin était promis à l'infante Marie-Thérèse et "Madame" devait épouser l'infant Philippe, troisième fils du roi. Le mariage n'était guère brillant pour la fille aînée du plus puissant roi d'Europe l'infant, troisième dans l'ordre de succession n'était pas appelé à ceindre la couronne. La princesse devrait laisser la pas à ses belle-sœurs, une infante de Portugal et une duchesse de Saxe, princesses issues de dynasties moins prestigieuses sans parler de sa belle-mère, née princesse de Parme. Fière de son sang, la toute jeune princesse - à peine 12 ans - vécut douloureusement cette relégation.

La séparation des trois enfants aînés du roi fut déchirante. "Hélas, c'est pour toujours !" se lamentait le Dauphin. En 1741, la jeune infante d'Espagne donna une fille à son mari qui combattait en Italie pendant la Guerre de succession d'Autriche. Louis XV devenait grand-père. Il avait 31 ans.

 

Histoires de famille

 

Devenue la fille aînée du roi résidant à la cour, Madame Henriette ne fut plus appelée désormais selon le protocole que "Madame".

À la différence de sa sœur, elle ne fut jamais mariée, ni même fiancée.

 

L'amour impossible

 

 

On lui prêta une idylle avec son cousin le duc de Chartres. Le roi, qui posa d'abord sur cette idylle un regard bienveillant, dut finalement, pour des raisons diplomatiques, s'opposer à ce mariage qui aurait trop élevé le futur chef de cette branche cadette de la maison de France et aurait indisposé le roi d'Espagne, plus proche successeur du roi au cas où le dauphin Louis mourût sans descendance mâle survivante (1743).

 

La musique avant tout

 

Comme son frère et ses sœurs (qui revinrent à la cour entre 1748 et 1750, une fois leur éducation terminée), Madame Henriette se passionna pour la musique. En témoigne le célèbre portrait de Jean-Marc Nattier, Madame Henriette jouant de la basse de viole, instrument qu'elle étudia avec Jean-Baptiste Forqueray

On célébra en 1745 le mariage convenu du Dauphin âgé de 15 ans avec l'infante d'Espagne qui en avait 18. Au cours des fêtes qui suivirent le rencontra la châtelaine d'Etiolles. Charmante jeune femme du monde de la finance. Le roi en fit sa maîtresse et, pour qu'elle pût être présentée à la cour et y tenir une charge la titra marquise de Pompadour. La reine se résigna à la présence de cette quatrième favorite royale qui, à la différence des trois premières issues de la Haute Noblesse, la traitait avec respect et ménagement.

 

« Maman Putain »

 

Madame, son frère le dauphin Louis, sa belle-sœur la Dauphine et leur sœur cadette Madame Adélaïde, dans la fougue de leur jeunesse, formait un groupe uni qui, par amour pour leur mère, s'opposa à Madame de Pompadour qu'ils appelaient en privé « Maman Putain ».

 

La grande sœur et la triste Pepa

 
 

Marié à 16 ans, père et veuf à 17, le dauphin, inconsolable de la mort de sa première épouse morte en couches à l'âge de 20 ans en 1746, fut pourtant remarié au plus tôt.

Après une Espagnole, on choisit pour des raisons toutes diplomatiques une princesse de la lointaine Allemagne orientale dont le père régnait sur la Pologne, Marie-Josèphe de Saxe. Le dauphin fut si contristé de cette union qui lui était imposée que l'on compara la nuit de noces à un sacrifice. Il battit froid à sa jeune épouse qui faisait tout son possible pour lui plaire et se morfondait dans son impuissance. Quant à la reine, elle ne considérait pas d'un œil favorable, cette jeune princesse issue de la Maison qui avait chassé son père de son trône et de son pays.

Jeune et intelligente, pieuse et généreuse, la nouvelle Dauphine sut rapidement conquérir les cœurs de cette famille royale meurtrie et divisée par l'adultère de son chef.

En 1748 mourut la petite princesse que le dauphin avait eue de sa première épouse et Marie-Josèphe pleura sincèrement la fille de sa rivale d'outre-tombe.

Madame, qui ne se consolait pas de son histoire d'amour avortée, se prit d'affection pour cette jeune belle-sœur intelligente et pleine de tact et, avec succès, s'employa à faire changer les sentiments de son frère. Le couple delphinal fut un des couples princiers les plus unis de l'histoire de France et eut une nombreuse descendance et après la naissance d'une fille en 1750, la dauphine conforta la continuité de la dynastie en mettant au monde un petit duc de Bourgogne en 1751.

1748 vit aussi la fin de la Guerre de succession d'Autriche, le roi de France, dont les armées avaient conquis les Pays-Bas autrichiens, préféra "traiter en prince plutôt qu'en marchand" et rendit les conquêtes ce qui ne fit qu'augmenter son impopularité. En revanche, la diplomatie Française s'était alliée avec celle du roi d'Espagne pour obtenir les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla qui furent donnés à l'infant Philippe, gendre du roi de France. La nouvelle duchesse de Parme, qui s'ennuyant fort en Espagne ne voulut pas rejoindre ses états sans remercier d'abord son père. C'était un prétexte salutaire pour passer par Versailles, où la princesse, que les Français surnommèrent "Madame Infante" et sa fille, demeurèrent près d'une année à la grande joie de la famille royale, notamment du Dauphin et de "Madame" qui retrouvait leur sœur. Cependant, la duchesse de Parme n'était plus tout à fait l'enfant qui avait quitté la France en larmes. Devenu épouse, mère et souveraine, elle se garda bien de s'opposer aux puissants du jour et entretint des liens cordiaux avec la favorite royale.

 

Le châtiment divin

 

De santé délicate, Madame décéda prématurément le 10 février 1752, à seulement 24 ans, suite à une course en traîneau avec son père sur un canal gelé. La fièvre emporta la fille favorite de Louis XV, après une existence solitaire et effacée.

La famille royale fut très affectée par la mort de la princesse. Madame Adélaïde, la sœur suivante, fut à son tour appelée Madame par le protocole.

Le roi commençait à être impopulaire et le peuple prétendit que la mort de sa fille préférée était un châtiment que le Ciel envoyait au roi adultère.

 

La chambre de Madame

 

 

La chambre de Madame Henriette était un peu inspirée comme celle de sa grande sœur Elisabeth mais le rouge est plus clair et il n'y a pas de cercle en or sur le haut. Il y avait aussi un grand tapis coloré.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_de_France_(1727-1752)  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Marie Leszczynska

Marie Leszczynska
 
 
 

Marie Leszczynska, ou Marie Leczinska (prononcé en polonais Maria Leszczyńska ([lɛʃ't͡ʃɨɲska]), née le 23 juin 1703 à Trzebnica et morte le 24 juin 1768 à Versailles, est une aristocrate polonaise, fille du roi de Pologne (1704-1709) Stanislas Leszczynski, reine de France par son mariage avec Louis XV en 1725. Par son fils le dauphin Louis, qui épousa Marie-Josèphe de Saxe, elle est la grand-mère des trois derniers rois de France, Louis XVILouis XVIII et Charles X.

Elle est la dernière reine de France à mourir avec sa couronne. Pieuse et généreuse, elle fut une figure effacée de la cour de Versailles par le nombre des maîtresses de son mari, en particulier la marquise de Pompadour

 
 
Marie Leczinska
 

Seconde fille (l'aînée, Anne Leszczynska, était née en 1699 et morte d’une pneumonie en 1717) de Catherine Opalińska et de Stanislas Ier Leszczyński, éphémère roi de Pologne grâce au roi de Suède Charles XII puis duc de Lorraine et de Bar (à titre viager) grâce au roi de France Louis XV, Maria Karolina Zofia Felicja (Marie Caroline Sophie Félicité) Leszczyńska naquit à Trzebnica, en Silésie, le 23 juin 1703.

Elle reçut pour parrain Alexandre Benoît Sobieski et pour marraine Edwige-Sophie de Suède, duchesse douairière de Schleswig-Holstein-Gottorp.

Née alors que son père avait été placé sur le trône de Pologne par les armées suédoises de Charles XII, elle le suivit dans ses exils dès l'année suivante. Elle confia à Voltaire qu'elle avait failli être oubliée par les femmes chargées de préparer la fuite du roi : au moment de partir, l'une d'elles avisa un tas de linges qui gisait dans la cour et alla le ramasser – c'était la petite Marie dans ses langes. Exilée d'abord dans la principauté de Deux-Ponts (Zweibrücken), propriété du roi de Suède, puis dans la ville alsacienne de Wissembourg à la suite de nombreuses tractations politiques, elle fut d'abord pressentie en 1721 pour épouser un jeune officier français. Mais, le prétendant n'étant pas au moins duc, le père de Marie refusa le mariage.

On songea alors au prince de Schwarzenberg, noble de Bohême, mais celui-ci préféra une candidate plus argentée. La jeune femme fut alors convoitée par le marquis de Courtanvaux, petit-fils de Louvois, mais le roi Stanislas refusa à nouveau un prétendant qui n'était pas duc.

Un projet de mariage bien plus brillant pour l'ex-roi Stanislas fut enfin envisagé pour Marie Leszczyńska, avec le duc de Bourbon. Celui-ci, prince du sang, veuf et sans enfant de sa cousine Marie-Anne de Bourbon-Conti, était alors Premier ministre du royaume de France. Cette idée n'était pas du duc de Bourbon mais de sa maîtresse, la marquise de Prie. Ambitieuse, la jolie marquise pensait qu'une princesse sans influence ne lui porterait pas ombrage.

 
 
 
Marie Leczinska
 
 

Quand Louis XV, à peine âgé de quinze ans, tombe une énième fois malade en février 1725, le duc de Bourbon craint pour son avenir personnel que le duc d'Orléans, fils du défunt régent et son rival, ne monte sur le trône. Pour éviter qu'une telle chose se produise, il faudrait que Louis XV ait, au plus vite, une descendance. C'est pourquoi, après avoir dressé une liste des cent princesses d'Europe à marier, on choisit Marie Leszczyńska qui est en âge d'avoir des enfants, contrairement à la jeune fiancée du roi, l'infante-reine Marie-Anne-Victoire d'Espagne, que l'on renvoie. On prête un rôle à la marquise de Prie, maîtresse du duc de Bourbon, dans les manœuvres qui ont conduit au choix de Marie, femme catholique saine et fraîche, la marquise voulant initialement l'offrir en épouse à son amant car elle considérait que cette Polonaise serait suffisamment effacée pour ne pas lui porter ombrage

Le roi, orphelin, et son précepteur, l'abbé de Fleury, rival du duc de Bourbon, acceptent cette alliance sans avantage avec cette princesse, quasiment vieille aux yeux de ses contemporains, qui compte vingt-deux ans — soit sept de plus que son futur mari.

Le 2 avril, le duc demande à Stanislas sa fille en mariage au nom de Louis XV.

 
 
 
Marie Leczinska
 
 
 

L'annonce du mariage n'est pas très bien accueillie à la Cour et à l'étranger, où l'on se récrie sur les origines de la famille Leszczyński et sur sa nationalité polonaise. Élisabeth-Charlotte, duchesse de Lorraine et de Bar, sœur du défunt régent, et qui pensait asseoir sa fille aînée sur le trône des lys, écrit ainsi :

« J'avoue que pour le Roi, dont le sang était resté le seul pur en France, il est surprenant que l'on lui fasse faire une pareille mésalliance et épouser une simple demoiselle polonaise, car […] elle n'est pas davantage, et son père n'a été roi que vingt-quatre heures. »

Des rumeurs vont même jusqu'à annoncer que la future reine est laide, scrofuleuse, épileptique, ou stérile.

Néanmoins, le 15 août 1725, le duc d'Orléans, premier prince du sang, épouse Marie par procuration dans la cathédrale de Strasbourg, devant le cardinal de Rohan, grand aumônier de France. Pendant son repas, elle est servie par Mademoiselle de Clermont, sœur du duc de Bourbon, un membre de la famille royale.

 
 
 

De Strasbourg à Metz, en passant par le Saulnois pour éviter la Lorraine, puis à travers la Champagne et la Brie, Marie se fait vite aimer du peuple en distribuant des aumônes.

Le 4 septembre, Marie rencontre Louis XV et, le lendemain, ils se marient à Fontainebleau. Le mariage est consommé le soir même, et le roi fait durer la « lune de miel » jusqu'en décembre. Marie tombe aussitôt amoureuse du roi, son cadet de sept ans, beau comme un ange et lui-même en est, à l'époque, très épris : il a quinze ans, et elle est son premier amour.

On donne comme grand aumônier à la nouvelle reine l'évêque de Fréjus, Fleury, ancien précepteur du roi et des serviteurs qui ont veillé sur Louis XV enfant, afin de lui permettre de mieux connaître son mari. L'ardeur du roi permet à Marie de donner rapidement des enfants à la couronne, et en grand nombre : dix en dix ans, mais seulement deux garçons pour huit filles dont des jumelles. De plus, seul l'un des deux garçons, le dauphin Louis, survit à l'enfance.

Le bruit courut que Marie aurait dit : « Eh quoi ! Toujours coucher, toujours grosse, toujours accoucher. » Marie est également meurtrie par la mort en bas âge de deux de ses enfants.

La naissance de Louise de FranceMadame Septième (1737), puis une fausse couche l'année suivante, les mises en garde des médecins sur les dangers d'une grossesse supplémentaire que Marie n'ose avouer au roi, la différence d'âge entre les conjoints, tout cela marque la fin du bonheur conjugal du couple royal : Louis XV, vingt-sept ans, jeune et plein d'allant, s'ennuie auprès d'une femme considérée comme d'âge mûr, fatiguée par ses nombreuses grossesses et « trop douce et trop éprise »5. Malgré ses scrupules moraux et religieux, le roi a déjà pris secrètement sa première maîtresse, la comtesse de Mailly, première des « sœurs de Nesle ».

Fleury, devenu Premier ministre et cardinal, confronté à l'apathie du roi, admet que l'adultère est un mal nécessaire.

 
 
 
Marie Leczinska
 
 

La reine Marie avait commencé à s'aliéner son époux dès le début de son mariage en se mêlant, à la demande du duc de Bourbon auquel elle devait son mariage, de politique, malgré les mises en garde de son père. N'étant pas née à la cour, ne connaissant pas encore tout à fait les usages ni l'étiquette de Versailles, elle « convoque » le roi dans ses appartements pour lui demander de conserver le ministère à son bienfaiteur, l'impopulaire duc de Bourbon qui risquait alors la disgrâce. Dès cet instant, elle perd toute influence politique sur son mari de 16 ans (1726).

En 1733, elle soutient les efforts de son père qui tente de remonter sur le trône de Pologne (guerre de Succession de Pologne).

Petit à petit, Louis XV délaisse complètement cette épouse effacée, notamment à partir du moment où elle lui refuse l'entrée de sa chambre, par crainte d'une onzième grossesse qui, selon les médecins, lui aurait été fatale, ce qu'elle n'ose révéler à son mari (1738). Malgré une réconciliation maladroite après la maladie du roi à Metz en 1744, ce délaissement est définitif.

Marie Leszczyńska passe les vingt dernières années de sa vie à Versailles. Comme elle n'a aucune influence, les ambitieux ne la recherchent pas. Elle vit entourée d'un cercle restreint de courtisans fidèles : « La maison de la reine était formée de gens d'esprit, de conditions sociales diverses, sur le modèle des fameux salons parisiens si caractéristiques de l'époque »

Marie Leszczyńska demeure pourtant très attachée à son époux et réussit à s'adapter à la vie de Versailles : elle se fait instruire sur les questions de cérémonial et d'étiquette et assume ses devoirs de représentation lors des fréquentes absences du roi, à la chasse ou ailleurs.

Grande amatrice de musique et de peinture (elle peint elle-même des aquarelles), elle est la véritable mécène de la culture à la cour. Elle contribue, avec sa bru Marie-Josèphe de Saxe, à faire venir à Versailles des artistes de renom, comme le castrat Farinelli en 1737, qui lui donne des cours de chant, ou le jeune prodige Wolfgang Amadeus Mozart en 1764 avec qui, au grand étonnement de la cour, elle s'entretient en allemand, car elle est polyglotte.

Confrontée à l'adultère du roi, elle garde discrétion et dignité, entretenant même pendant vingt ans des relations correctes avec la plus célèbre des maîtresses de son royal époux, la Marquise de Pompadour. Talleyrand note, cependant, que « ses vertus [ont] quelque chose de triste qui ne port[e] à aucun entraînement vers elle ». Après la désaffection de Louis XV, elle se réfugie dans l'affection pour ses enfants, qui tentaient maladroitement de prendre son parti, et pour son père, qui venait la visiter souvent et lui conseillait la patience et la soumission – tout en confiant à son entourage que son épouse et sa fille étaient « les princesses les plus ennuyeuses du monde ».

Elle obtient de Louis XV, le roi cherchant peut-être à se faire pardonner, un grand appartement privé, où elle peut mener une vie plus calme et moins tournée vers l'apparat. Un groupe d'amis se forme autour d'elle, dont le couple de Luynes. Elle dispose alors d'une cassette de 96 000 livres, somme assez médiocre pour une Reine, à affecter à son divertissement, à ses aumônes et à son jeu. Cette passion pour le jeu (surtout pour le cavagnole) lui vaut quelques dettes, qui sont épongées par le roi, ou par son père Stanislas.

 

Mort et inhumation

 

La reine Marie s'éteint le 24 juin 1768, au Château de Versailles, à l'âge de 65 ans. Son corps est inhumé à la basilique Saint-Denis, tandis que son cœur repose auprès de ses parents, en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy.

Les tentatives de remariage du roi avec l'archiduchesse Marie-Élisabeth d'Autriche ou l'infante Marie-Josèphe d'Espagne firent long feu.

 
 
 
 
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