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Marilyn Monroe : dessinsagogo55

Publié à 02:29 par dessinsagogo55
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Marilyn Monroe

Publié à 02:26 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci
Marilyn Monroe

 

 

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Marilyn Monroe : dessinsagogo55

Publié à 02:24 par dessinsagogo55
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Marie Louise, duchesse de Parme

Publié à 16:53 par dessinsagogo55 Tags : france centerblog saint enfants mort jeune amitié
Marie Louise, duchesse de Parme

Portrait par François Gérard

 

 

 

Marie Louise (Maria Ludovica Leopoldina Franziska Therese Josepha Lucia; Italien : Maria Luisa Leopoldina Francesca Teresa Giuseppa Lucia ; 12 décembre 1791-17 décembre 1847) était une archiduchesse autrichienne qui régna en tant que duchesse de Parme de 1814 jusqu'à sa mort. Elle fut la seconde épouse de Napoléon et, à ce titre, l' impératrice des Français de 1810 à 1814.

 

En tant qu'enfant aîné de l' empereur des Habsbourg François II d'Autriche et de sa seconde épouse, Marie-Thérèse de Naples et de Sicile , Marie Louise a grandi pendant une période de conflit continu entre l' Autriche et la France révolutionnaire . Une série de défaites militaires aux mains de Napoléon Bonaparte avait infligé un lourd tribut humain à l'Autriche et conduit François à dissoudre le Saint Empire romain . La fin de la guerre de la Cinquième Coalition aboutit au mariage de Napoléon et de Marie Louise en 1810, qui inaugure une brève période de paix et d'amitié entre l'Autriche et l' Empire français. Marie Louise a accepté le mariage bien qu'elle ait été élevée pour mépriser la France. Elle était adorée par Napoléon, qui avait hâte d'épouser un membre de l'une des principales maisons royales d'Europe pour cimenter son Empire relativement jeune. Avec Napoléon, elle enfanta un fils, appelé le roi de Rome à la naissance, plus tard duc de Reichstadt, qui lui succéda brièvement sous le nom de Napoléon II .

 

La fortune de Napoléon a radicalement changé en 1812 après son invasion ratée de la Russie . Les puissances européennes, y compris l'Autriche, ont repris les hostilités contre la France dans la guerre de la sixième coalition , qui s'est terminée par l'abdication de Napoléon et son exil à l' île d' Elbe . Le traité de Fontainebleau de 1814 remit les duchés de Parme, Plaisance et Guastalla à l'impératrice Marie Louise. Elle a dirigé les duchés jusqu'à sa mort.

 

Marie Louise s'est mariée morganatiquement deux fois après la mort de Napoléon en 1821. Son second mari était le comte Adam Albert von Neipperg (marié en 1821), un écuyer qu'elle rencontra en 1814. Elle et Neipperg eurent trois enfants. Après la mort de Neipperg, elle épousa le comte Charles-René de Bombelles , son chambellan, en 1834. Marie Louise mourut à Parme en 1847.

 

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Marie_Louise,_Duchess_of_Parma

 

 

Caroline Bonaparte

Publié à 16:32 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci art
Caroline Bonaparte

 

 

Un portrait de la reine Caroline Bonaparte vers 1810, la montre assise, la couronne royale posée à ses côtés sur un coussin de velours. À l’arrière-plan, la baie de Naples et le Vésuve avec son panache volcanique. Cette peinture est considérée par les descendants de Lucien Murat comme une œuvre exécutée par François Gérard , ce qui est réfuté par l'historien d'art Alain Latreille, expert des œuvres du peintre, qui écarte cette toile de l'attribution à Gérard et à son atelier. Un autre portrait identique à celui-ci et conservé dans une collection privée, est répertorié comme étant un tableau de Jean-Baptiste Regnault

 



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  https://fr.wikipedia.org/wiki/Caroline_Bonaparte  
     
     
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Joseph Bonaparte

Publié à 16:03 par dessinsagogo55 Tags : paris histoire maison centerblog sur merci france place homme mort fille
Joseph Bonaparte

Portrait de Joseph Bonaparte, roi d'Espagne, par François Gérard

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Joseph Bonaparte, né le 7 janvier 1768 à Corte, pendant la période d'indépendance de la République corse, et mort le 28 juillet 1844 à Florence, dans le grand-duché de Toscane, est un homme d'État français et le frère aîné de l'empereur Napoléon Ier. Sa carrière politique, diplomatique et militaire est intimement liée à celle de son frère Napoléon.

 

Après une enfance passée dans la maison familiale des Bonaparte à Ajaccio, il est élève au collège d'Autun pendant cinq années. À l'issue de brillantes études au sein de cet établissement, Joseph Bonaparte refuse d'embrasser la carrière ecclésiastique, contre l'avis de sa famille. Diplômé en droit à l'université de Pise en 1788, il s'installe comme avocat à Ajaccio peu avant le début de la Révolution française. C'est à partir de cette période qu'il occupe des fonctions de plus en plus importantes. Président du district d'Ajaccio puis membre du directoire du Conseil général de la Corse, il est nommé commissaire des guerres en 1793. La promotion de son frère comme général de division en 1795 accélère son ascension à l'instar de celle de sa famille. Élu député du Liamone au Conseil des Cinq-Cents en 1797, Joseph Bonaparte est nommé ambassadeur auprès du duc de Parme, puis à Rome auprès du pape Pie VI la même année.

 

Sous le Consulat, il est d'abord nommé membre du Conseil d'État et du Corps législatif en tant que député du Golo, puis chargé de plusieurs missions diplomatiques d'importance majeure : c'est notamment lui qui négocie le traité de Mortefontaine avec les États-Unis, celui de Lunéville avec l'Autriche et la paix d'Amiens avec le Royaume-Uni, tout en prenant part aux discussions qui aboutissent à la signature du concordat.

 

Grand électeur et prince français après l'avènement de l'Empire le 18 mai 1804, Joseph Bonaparte assure la responsabilité du gouvernement pendant les campagnes militaires de son frère. Roi de Naples de 1806 à 1808, puis d'Espagne de 1808-1813, il est un personnage important du dispositif que met en place Napoléon pour asseoir la souveraineté de la France sur l'Europe continentale. Son second règne, qui s'achève par une défaite cinglante des armées napoléoniennes qu'il dirige à la bataille de Vitoria, est marqué par une guerre incessante qui fait de lui « el rey intruso », un roi intrus incapable de gouverner en raison de l'éclatement de son pays et de la mainmise de Napoléon sur sa politique.

 

Nommé lieutenant général de l'empereur lors de la campagne de France en 1814, il ne peut empêcher la capitulation de Paris devant les troupes coalisées. Exilé en Suisse, au château de Prangins, il est rétabli dans toutes ses fonctions impériales pendant la période des Cent-Jours, mais finalement contraint à un nouvel exil après l'abdication de son frère, cette fois aux États-Unis. Écarté de la politique, il fait prospérer ses affaires en Amérique, mais cherche de nouveau à jouer un rôle important en faveur de son pays. En 1832, après la mort de son neveu Napoléon II, il devient le premier héritier du trône impérial et retourne en Europe. Établi à Londres, il tente de faire valoir les intérêts de sa famille et de convaincre, en vain, les responsables politiques et le peuple français de rétablir l'Empire. Après un autre séjour aux États-Unis entre 1835 et 1839, il revient une nouvelle fois en Europe à la mort de sa troisième fille, Charlotte et s'installe à Florence où il meurt quelques années plus tard en 1844.

 

Homme cultivé, littéraire, séducteur et raffiné, Joseph Bonaparte souffre de la comparaison avec son frère sur le plan politique. Les historiens, comme la plupart de ses contemporains, ne lui attribuent que peu de qualités, tout en soulignant son incompétence militaire. Révolutionnaire libéral, partisan des gouvernements équilibrés, il apparaît comme un modéré face à la fougue et à l'autoritarisme de Napoléon. S'il combat souvent les projets de l'empereur, Joseph Bonaparte se résout toujours à soutenir celui dont il a probablement été « le plus proche et peut-être l'unique ami ».

 
Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Bonaparte  
     
     
     
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Achille Murat

Publié à 15:47 par dessinsagogo55 Tags : maison center saint centerblog sur merci france mort
Achille Murat

 

Achille Murat en uniforme avec son frère, ses sœurs et sa mère Caroline Bonaparte, vers 1808. Tableau de François Gérard

.

 

Achille Charles Louis Napoléon Murat (en italien : Achille Carlo Luigi Napoleone Murat), prince héritier de Berg et de Clèves (1806-1808) puis prince royal de Naples (1808-1815) et enfin 2e prince Murat (1815-1847), est né à l’Hôtel de Brienne, à Paris, le 21 janvier 1801, et est décédé dans sa résidence "Lipona", une plantation près de Waukeenah, aujourd'hui située dans le comté de Jefferson, en Floride, le 15 avril 1847. C’est une personnalité du Premier Empire.

 

 

Le prince Achille est le fils aîné du maréchal Joachim Murat (1767-1815), grand-duc de Berg et de Clèves (1806-1808) puis roi de Naples (1808-1815), et de son épouse la princesse française Caroline Bonaparte (1782-1839).

 

Par sa mère, le prince Achille est donc le neveu de l’empereur des Français Napoléon Ier (1769-1821) et le cousin germain de l’empereur Napoléon III (1808-1873). Enfin, par son père, il est le cousin de Marie-Antoinette Murat (1793-1847), princesse de Sigmaringen par son mariage avec le prince Charles de Hohenzollern (1785-1853).

 

Le 12 juillet 1826, le prince Achille épouse, à Tallahassee, en Floride, Catherine Willis Gray (1803-1867), arrière-petite-nièce du président américain George Washington (1732-1799). Mais le mariage reste sans postérité et les titres du prince Achille sont transmis à son frère cadet, Lucien Murat (1803-1878).

 

 

Biographie

 

Fils aîné du maréchal-roi Joachim Murat et de son épouse Caroline Bonaparte, il est éduqué par le précepteur peintre et graveur Claude-François Fortier. Il est emprisonné pendant plusieurs années en Autriche, d'abord près de Trieste puis au château de Frohsdorf, après la chute et l’exécution de son père, en 1815. En 1821, il quitte l’Europe pour les États-Unis et s’établit en Floride, comme propriétaire d'une plantation dans le comté de Tallahassee qu'il baptisa Lipona Plantation (en), anagramme de « Napoli » (en français, Naples)2. Devenu citoyen américain et demeurant à Tallahassee, il intègre la milice locale puis s’engage dans l’armée lorsque éclatent les guerres séminoles, ce qui lui vaut d’être nommé colonel.

 

Dans les mêmes moments, il rencontre une arrière-petite-nièce du président George Washington, Catherine Willis Gray (17 août 1803 - 6 août 1867) qu’il épouse le 12 juillet 1826. Le couple part alors pour La Nouvelle-Orléans, où le prince travaille comme avocat.

 

Après la Révolution de juillet 1830, le prince Achille revient en Europe dans l’espoir de retrouver une partie de la fortune de ses parents. Il participe alors à la guerre d’indépendance belge et sert comme colonel aux côtés des insurgés. Mais, incapable de faire valoir ses droits sur l’héritage des Murat, il rentre aux États-Unis et revient vivre sur ses terres de Floride.

 

Le prince Murat trouve la mort en 1847, un an avant l’élection de son cousin Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République française. Il est enterré dans le cimetière de l’église épiscopalienne St. Johns de Tallahassee. N’ayant jamais eu d’enfant, le prince transmet ses titres à son frère cadet, le prince Lucien Murat.

 

Quelques années plus tard, la France étant redevenue un Empire, la veuve du prince Achille reçoit de Napoléon III une somme de 40 000 dollars ainsi qu’une confortable pension annuelle jusqu’à sa mort, en 1867.

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Achille_Murat  
     
     
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Juliette Récamier

Juliette Récamier

Juliette Récamier par François Gérard 

 

 

Jeanne Françoise Julie Adélaïde Bernard, à la ville Madame Jacques Récamier dite Juliette ou Julie Récamier, née le 3 décembre 1777 à Lyon et morte le 11 mai 1849 à Paris, est une femme de lettres française dont le salon parisien réunit, à partir du Directoire et jusqu'à la monarchie de Juillet, les plus grandes célébrités du monde politique, littéraire et artistique.

 

Julie Bernard est née le 3 décembre 1777 à Lyon, précisément rue de la Cage où elle grandit, dans une famille de la bourgeoisie. Le père, Jean Bernard, est notaire royal. Nommé receveur des Finances par Calonne, il s'installe à Paris en 1786 puis devient administrateur des Postes. Il est arrêté et emprisonné sous le Consulat comme suspect de connivence avec les royalistes. Sur l'intervention de Julie, le général Bernadotte obtient sa libération mais Jean Bernard est destitué de son emploi. Sa mère, Marie-Julie Matton, issue d'un milieu aisé, également originaire de Lyon, est une femme coquette et intelligente.

Julie, mise en pension à Lyon au Couvent de la Déserte, ne rejoint ses parents à Paris qu'en 1787. Le 24 avril 1793 (5 floréal an I), à 15 ans et en pleine Terreur, elle est mariée dans la capitale à un ami de ses parents, Jacques-Rose Récamier, riche banquier d'origine lyonnaise et venu lui aussi à Paris peu avant la Révolution. Le contrat de mariage est signé chez Me Jean-François Cabal-Castel, notaire à Paris, le 11 avril précédent. Elle noue avec Jacques Récamier une relation affectueuse et platonique : elle en est vraisemblablement la fille naturelle

 

Vie mondaine et célébrité européenne

 

À partir de 1797, Juliette Récamier, 19 ans, commence sa vie mondaine, tenant un salon qui devient bientôt le rendez-vous d'une société choisie. La beauté et le charme de l'hôtesse, l'une des « Trois Grâces » du Directoire, avec Joséphine de Beauharnais et Madame Tallien, lui suscitent une foule d'admirateurs. Le cadre de l'hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc (hôtel de Jacques Necker ancienne rue de la Chaussée-d'Antin), acquis en octobre 1798 et richement décoré par l'architecte Louis-Martin Berthault, ajoute à la réputation de ses réceptions. Elle est l'une des premières à se meubler en style « étrusque » et à s'habiller « à la grecque ». L'influence de Madame Récamier est notable dans la diffusion du goût pour l'Antique qui allait prévaloir sous l'Empire. L'hôtel Récamier acquiert une renommée telle qu'il devient rapidement une curiosité parisienne que tous les provinciaux et étrangers de marque se doivent de visiter. L'année 1800 marque l'apogée de la puissance financière de Jacques Récamier : il devient alors régent de la Banque de France.

Mais le pouvoir ne tarde pas à prendre ombrage de la position mondaine et sociale de Mme Récamier. Amie de Madame de Staël, Mme Récamier devient une figure clé de l'opposition au régime de Napoléon. Les réceptions de son salon, qui joue un rôle non négligeable dans la vie politique et intellectuelle de l'époque, sont interdites par un ordre officieux de Bonaparte. Madame de Staël, les deux cousins Adrien de Montmorency et Mathieu de Montmorency, tous trois proches de Juliette et assidus de son salon, sont exilés de Paris ; quand Napoléon devient empereur, Juliette refuse à quatre reprises une place de dame d'honneur à la cour. Les difficultés de la Banque Récamier, à partir de 1805, obligent le couple d'abord à réduire son train de vie puis à vendre l'hôtel particulier de la rue du Mont-Blanc. À ces revers de fortune s'ajoutent pour Juliette des chagrins personnels : le décès de sa mère en 1807, une histoire d'amour puis une rupture avec le prince Auguste de Prusse rencontré lors d'un séjour au château de Coppet près de Genève chez Madame de Staël. Défavorable à Napoléon, Madame Récamier ne tarde pas à subir le même sort que Germaine de Staël, et elle a l'obligation de s'éloigner de Paris par ordre de la police impériale.

 

Le temps de l'exil et le retour à Paris

 

Après avoir séjourné quelque temps de septembre 1811 à juin 1812 à Châlons-sur-Marne avec Marie Joséphine Cyvoct, petite-nièce de son mari récemment orpheline et devenue sa fille adoptive, Juliette séjourne à Lyon, où elle retrouve Camille Jordan, son vieil ami qu'elle connaît depuis 1797 et qui lui fait alors connaître Ballanche. Elle part en mars 1813 pour l'Italie. À Rome, elle reconstitue peu à peu sa « vie de société » ; c'est à ce moment-là que le sculpteur Canova fait deux bustes d'elle. Invitée à Naples en décembre 1813 par le roi Murat et la reine Caroline, elle apprend en avril 1814, l'abdication de Napoléon.

De retour à Paris le 1er juin 1814 après un exil de près de trois années, elle retrouve tous ses anciens amis, bannis comme elle, ainsi que Benjamin Constant, ex-amant de Madame de Staël. Juliette reprend ses réunions mondaines, reçoit des personnalités françaises ou étrangères de toutes opinions mais exige que ses invités observent chez elle, une stricte neutralité politique. Son salon prend de plus en plus une orientation littéraire. Sa rencontre avec Chateaubriand se fait en 1817. L'écrivain est l'un des hôtes les plus assidus de son domicile situé au no 31 rue d'Anjou-Saint-Honoré, revendu dès 1819 à la suite de nouveaux revers de fortune de son mari.

 

Le refuge de l'Abbaye-aux-Bois

 

Juliette s'installe alors à l'Abbaye-aux-Bois à Paris, couvent dont les religieuses louent des appartements à des dames de la haute société. Elle occupe d'abord un petit appartement au troisième étage, composé de deux pièces séparées par un couloir, avant d'en louer vers 1825, un plus vaste au premier étage.

Pendant plus de vingt années, ses réceptions rassemblent autour d'elle, accompagnée de Chateaubriand qui les préside souvent, les esprits les plus brillants de l'époque : Victor Cousin, Saint-Marc Girardin, Edgar Quinet, Tocqueville, de jeunes écrivains comme Lamartine, Sainte-Beuve, Balzac, des artistes comme François Gérard, Joseph Chinard, Antonio Canova, des acteurs, Talma et Rachel, etc.

De 1823 à 1824, un séjour en Italie, en compagnie de sa nièce Amélie Cyvoct, de Ballanche et de Jean-Jacques Ampère, lui permet de recréer à Rome un cercle regroupant artistes et hommes de lettres. Des évènements dans son entourage familial marquent cette période : l'éloignement de sa fille adoptive Amélie Cyvoct, devenue madame Charles Lenormant en 1826, la disparition de son père en 1829 puis celle de son mari Jacques Récamier en 1830.

 

Dernières années


 

À partir de 1840, la santé de Juliette Récamier décline et sa vue baisse notablement. Elle mène alors une vie de plus en plus retirée mais reçoit cependant, les fréquentes visites de Chateaubriand. Une des dernières grandes soirées qu'elle organise à l'Abbaye-aux-Bois avec l'aide de l'actrice Rachel est guidée par sa charité. Il s'agit de collecter des fonds pour aider les victimes des graves inondations de Lyon. Atteinte de cataracte, elle subit sans succès deux opérations et devient quasiment aveugle. Juliette a le chagrin d'apprendre les décès de ses plus chers amis : le prince Auguste de Prusse en 1843, Pierre-Simon Ballanche en 1847 et elle assiste le 4 juillet 1848 à la mort de Chateaubriand.

Quand l'épidémie de choléra sévit en 1849, le quartier de la rue de Sèvres est particulièrement touché. Madame Récamier quitte l'Abbaye-aux-Bois pour aller chez sa petite-nièce, Amélie Lenormant, qui habite avec son mari Charles Lenormant, à la Bibliothèque nationale, rue des Petits-Champs près du Palais-Royal. Frappée par la maladie, c'est en ce lieu qu'elle rend son dernier soupir le 11 mai 1849, à l'âge de 71 ans. Elle est inhumée au cimetière Montmartre à Paris dans la sépulture où sont ensevelis ses parents, son mari et son vieil ami, Pierre-Simon Ballanche.

Sa nièce et fille adoptive, Amélie Lenormant, est l'auteur d'une biographie parue en 1859 qui publie une partie des nombreuses lettres reçues de ses illustres correspondants. Celles-ci sont aujourd'hui conservées en partie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.

 

 



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_R%C3%A9camier  
     
     
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Thérésa Cabarrus, Thérésia Cabarrus ou Madame Tallien

Publié à 15:05 par dessinsagogo55 Tags : france histoire centerblog amis femme
Thérésa Cabarrus, Thérésia Cabarrus ou Madame Tallien

Portrait de Madame Tallien (1773-1835) par François Gérard

 

 

 

Thérésa Cabarrus, ou Thérésia Cabarrus, souvent appelée Madame Tallien, est née le 31 juillet 1773, au palais de San Pedro à Carabanchel Alto, près de Madrid, et morte le 15 janvier 1835, au château de Chimay, dans l'actuelle Belgique, est une salonnière française et une femme d’influence sous la Révolution française.

 

Aristocrate, elle adhère aux idéaux des Lumières mais, quand les Jacobins instaurent la Terreur, elle doit fuir Paris. En 1793, elle se réfugie à Bordeaux dans sa famille. Comme nombre de ses amis Girondins, elle est arrêtée mais, le représentant de la Convention dans la ville, Jean-Lambert Tallien, qu’elle a demandé à rencontrer la fait libérer. Devenue sa compagne, elle use par la suite de son influence auprès de lui et parvient à sauver de la guillotine de nombreux Bordelais, d’où son surnom de « Notre-Dame de Bon Secours ».

 

En juillet 1794, soupçonné de mollesse, Tallien est convoqué à Paris et Thérésa est arrêtée. Alors qu’elle va être guillotinée, elle exhorte son amant à agir, le traitant de lâche. Il se décide alors à entrer dans une conspiration qui se dessine contre Robespierre et, le 9 Thermidor (27 juillet 1794), il prend une part décisive à l’Assemblée dans l’affrontement qui fait tomber le grand révolutionnaire. Thérésa devient « Notre-Dame de Thermidor ».

 

Elle devient par la suite la compagne de Barras, l’homme fort du Directoire, la nouvelle assemblée. Dans son château, elle tient un salon où se pressent les artistes et les muses du nouveau régime, Joséphine de Beauharnais, Juliette Récamier, etc. Elle est l’une des Merveilleuses qui célèbrent la fin de la rigueur révolutionnaire par leurs extravagances et leur dissipation. Elle rejette les faveurs galantes d’un jeune officier, Napoléon Bonaparte, lui préférant Ouvrard, le richissime fournisseur des Armées.

 

A la Restauration, malgré son passé d’égérie révolutionnaire, elle épouse un fervent monarchiste, François Joseph de Riquet de Caraman, prince de Chimay.

 

 

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