Date de création : 09.04.2012
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27.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
À dix-huit ans, il fréquente l'actrice Elizabeth Daily pendant deux ans, puis il rencontre l'actrice Uma Thurman. En 1990, il a un fils, Weston, avec l'actrice américaine Kristina Fulton. En 1995, il épouse l'actrice Patricia Arquette, dont il divorce en 2001. À la suite de cela, il partage sa vie pendant quelques mois avec Penelope Cruz. Puis, il est brièvement marié avec la chanteuse et célèbre héritière Lisa Marie Presley, d'août à décembre 2002. En juillet 2004, il épouse Alice Kim, une serveuse de restaurant coréen qui avait vingt ans quand ils se sont rencontrés et finalement divorce une troisième fois en juin 2016. Avec elle, il a un fils né le 3 octobre 2005 : Kal-El (Kal-El étant le nom kryptonien de Superman). Le mardi 1er juillet 2014, son fils Weston devient papa d'un garçon nommé Lucian Augustus Coppola Cage.
Nicolas Cage est de confession catholique et affilié au parti démocrate. Il soutenait John Kerry lors de l'élection présidentielle de 2004.
Nommé ambassadeur de bonne volonté des Nations unies contre la criminalité et les drogues, en novembre 2009 il visite la prison de Shimo-la-Tewa à Mombasa au Kenya qui abrite la plupart des pirates remis aux autorités kényanes par les forces internationales.
Il vit entre son appartement du centre-ville de Los Angeles, sa résidence victorienne de San Francisco et son château d'Hollywood Hills. En 2009, le fisc américain lui réclame 14 millions de dollars, la banque de l’acteur a saisi sa villa de Bel Air et ses deux villas de Malibu. L’acteur a annoncé sa décision d’attaquer son ancien manager Samuel Levin qu’il accuse de l’avoir ruiné.
Sa propriété de Bel Air, à Los Angeles, qu'il avait achetée en 1998 pour 6,5 millions de dollars, a été vendue en 2009. Il voulait initialement la vendre pour 35 millions de dollars, mais il a dû baisser le prix car le montant était beaucoup trop élevé. Sa maison de Bath Regency qu'il avait acquise pour 6,2 millions de dollars, a été vendue en mars 2009 pour 5,8 millions de dollars. Son château de Somerset qu'il avait payé 9,85 millions de dollars, a été vendu en 2009 pour seulement 5,8 millions de dollars.
Dans les années 1990 et 2000, Nicolas Cage a amassé des biens et collectionné compulsivement, aussi bien les voitures (notamment la Lamborghini ayant appartenu au dernier Shah d'Iran), les crânes humains, les Comic books (certains exemplaires de cette collection vaudraient plusieurs milliers de dollars, les reptiles, les avions privés... Il a amassé plus de 150 millions de dollars au cours de sa carrière qu'il a « flambés » ainsi, avant d'avoir ses problèmes fiscaux
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À la fin de ses études secondaires, il décroche un rôle dans la série Best of Times, qui ne durera qu'une saison, et fait ses premiers pas au grand écran avec un petit rôle dans Fast Times At Ridgemont High (1982).
Il accepte un rôle dans Rusty James (1983), film réalisé par son oncle Francis Ford Coppola. La même année, il fait sa première performance notable dans Valley Girl. Ce film sera suivi notamment par Birdy d'Alan Parker, prix spécial du Festival de Cannes 1985 et de Peggy Sue s'est mariée en 1986, encore une fois réalisé par Francis Ford Coppola. C'est dans ce dernier film que sa performance aux côtés de Kathleen Turner lui vaudra d'être remarqué, tant par la critique que par la direction du studio. La chanteuse et actrice Cher découvre ainsi Nicolas Cage et fait pression pour qu'il obtienne un rôle à ses côtés dans Éclair de lune (1987).
La même année, il tourne avec les frères Coen la comédie Arizona Junior, puis avec David Lynch le thriller romantique Sailor et Lula. Ces deux films établissent sa réputation de comédien au jeu varié. Sa carrière prend dès lors son envol et les films s'enchaînent rapidement : Fire Birds (1989), Zandalee (1991), Lune de miel à Las Vegas (1992). Dès 1994, il est en mesure de demander d'importants cachets.
En 1995, il reçoit le scénario du metteur en scène Mike Figgis, racontant l'histoire d'un alcoolique suicidaire qui désire mettre fin à ses jours à Las Vegas. Pour permettre au film Leaving Las Vegas de se faire et afin d'y tenir le rôle principal, il accepte de réduire son cachet à 240 000 $, et reçoit la consécration en remportant l'Oscar du meilleur acteur pour sa performance aux côtés d'Elisabeth Shue.
Après ce succès, sa carrière s'oriente vers les films d'actions. Il enchaîne deux blockbusters de Jerry Bruckheimer : Rock (The Rock) (1996) et Les Ailes de l'enfer (Con Air) (1997). Néanmoins, sa prestation dans Volte/face (Face/Off) (1997) avec John Travolta, démontre que même dans un film d'action, il peut nuancer son jeu et passer aisément d'un registre impitoyable à un registre émotionnel. Il fait ainsi une double interprétation des personnages de Castor Troy et Sean Archer.
En 1998, il joue dans un film indépendant : La Cité des anges (avec Meg Ryan), version américaine du classique de Wim Wenders, Les Ailes du désir. Sort aussi la même année Snake Eyes de Brian De Palma. Le cinéaste souhaite le voir jouer aussi dans son adaptation de la vie d'Howard Hughes mais Cage ayant déjà quatre films à la suite de prévu, il ne peut en accepter un cinquième. Le réalisateur souhaite attendre pour tourner le film que l'acteur soit libre, mais ce projet sera finalement abandonné.
L'acteur a en effet déjà accepté de porter deux projets particulièrement sombres : d'abord le thriller 8 millimètres, de Joel Schumacher, puis le drame psychologique A tombeau ouvert, réalisé par Martin Scorsese. L'acteur y campe un personnage d'ambulancier insomniaque et sous stupéfiants, jouant avec sa propre vie. Les deux films sortent en 1999. Cette même année, l'acteur produit L'Ombre du vampire, un film sur les coulisses du tournage de la version muette du film Nosferatu. Mais surtout, il rejoint le club des acteurs qui touchent 20 millions de dollars par film, en tenant le premier rôle du film d'action 60 secondes chrono, face à la valeur montante Angelina Jolie. Le film sort début 2000.
Cette décennie va le voir glisser vers des projets de plus en plus ouvertement commerciaux.
Il débute avec des projets très hollywoodiens : tout d'abord la comédie fantastique Family Man, de Brett Ratner, qui lui permet de jouer les pères de famille ordinaires. Puis il se lance dans le mélo en incarnant le rôle-titre de Capitaine Corelli, sous la direction du récompensé John Madden. Puis, il retrouve John Woo pour le film de guerre Windtalkers : Les Messagers du vent. Enfin, Spike Jonze lui offre le rôle de Charlie Kauffman, un scénariste dans le doute, pour sa comédie expérimentale et indépendante Adaptation, le faisant côtoyer Meryl Streep et Chris Cooper. Ces deux longs-métrages sortent successivement en 2001 et 2002. Mais à l'exception du film de Jonze, les critiques sont très mauvaises.
Cette année le voit aussi défendre son premier film en tant que réalisateur, le drame indépendant Sonny, pour lequel il dirige James Franco, qui reçoit des critiques désastreuses. Mais l'acteur s'apprête déjà à enchaîner les collaborations avec des grands cinéastes : en 2003, il tient l'un des rôles principaux de la comédie dramatique Les Associés, de Ridley Scott, puis il joue surtout le rôle-titre, celui du trafiquant d'armes Yuri Orlov, de l'acclamée satire d'Andrew Niccol, Lord of War, un succès de l'année 2005. Enfin, il fait confiance à Gore Verbinski pour une modeste comédie dramatique, The Weather Man avant d'incarner un officier de police pour le crépusculaire World Trade Center, de Oliver Stone.
Cage passe beaucoup de temps à préparer ses rôles, collectant toutes les informations possibles sur l'univers de son personnage. Pour Capitaine Corelli, il apprend à chanter des airs d'opéra, pour Lord of War il apprend à démonter et remonter une mitraillette les yeux fermés. Son caractère impulsif lui vaut quelques faits de tournage, de la destruction de sa roulotte pendant le tournage de Cotton Club en 1984 jusqu'à la dégustation d'une blatte vivante à la caméra pour Embrasse-moi, vampire en 1989.
Parallèlement, il accepte également de devenir Benjamin Gates, le héros d'une nouvelle franchise des studios Disney, en portant le blockbuster d'aventures Benjamin Gates et le Trésor des Templiers, réalisé par Jon Turteltaub. Sorti durant l'été 2004, les critiques sont mauvaises, mais le box-office positif, conduisant l'acteur à rempiler pour une suite : Benjamin Gates et le Livre des secrets, qui sort en 2008.
Entretemps, l'acteur a accepté une autre franchise : en 2007, il devient Ghost Rider pour la 20th Century Fox, et pour un blockbuster fantastique signé Mark Steven Johnson. Les critiques sont catastrophiques. Il enchaîne avec un thriller fantastique - Next -, mis en boîte par le néo-zélandais Lee Tamahori. Il poursuit dans cette veine avec le film d'action Bangkok Dangerous, réalisé par les frères Oxide et Danny Pang, qui lui vaut les pires critiques de sa carrière. Il fait ensuite confiance au réalisateur australien Alex Proyas pour le thriller de science-fiction Prédictions, qui fonctionne correctement au box-office américain.
Cage reconnaît avoir fait ces films moins exigeants artistiquement, qu'il ira jusqu'à qualifier par la suite de « merdes », pour soutenir son coûteux train de vie. Il cite Ghost Rider, l'histoire d'un motard qui vend son âme au diable, symbole pour lui de ce qu'il était en train de faire et dont il dira : « Une merde encore, qui avait le mérite de dire quelque chose de moi, avant que je traverse, plus tard, ma propre filmographie en fantôme ».
L'acteur conclut cependant cette décennie avec deux projets salués : d'abord en 2009 avec le drame Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans, où il est dirigé par Werner Herzog. Le film lui vaut ses premières nominations en cinq ans. Il s'agira aussi des dernières. Il évolue ensuite dans la satire de film de superhéros Kick-Ass. Ce succès critique et commercial surprise de 2010 révèle le cinéaste Matthew Vaughn au monde entier, et lance la jeune actrice Chloë Grace Moretz, avec qui Cage forme un tandem père-fille détonant de violence et de tendresse.
La suite va être néanmoins davantage dans le ton des précédents essais de l'acteur.
Les studios Disney misent d'abord sur lui pour lancer une nouvelle franchise : l'acteur retrouve en effet le réalisateur Jon Turteltaub pour le blockbuster L'Apprenti sorcier, dont il a l'idée originale, mais le film essuie un échec critique et connait un box-office à peine correct.
L'année 2011 le voit défendre quatre projets laminés par la critique : d'abord l'ésotérique Le Dernier des Templiers, pour lequel il retrouve le réalisateur Dominic Sena, puis le film d'action débridé Hell Driver, de Patrick Lussier ; puis le thriller : Le Pacte, de Roger Donaldson ; enfin le thriller Effraction, de Joel Schumacher, dont il partage l'affiche avec une autre star en mal de projets de qualité, Nicole Kidman.
Deux ans plus tard, Cage cite clairement ces films comme ses plus mauvais. Il estime néanmoins avoir travaillé aussi dur sur les mauvais films que sur les bons, déclarant : « Faire le clown à ce point, amasser tout ce fatras ne bouleversait pas entièrement mon éthique de travail. Je suis un mec qui travaille dur. On peut dire que j'ai fait n'importe quoi. Mais en aucun cas que je n'ai rien foutu. »
En 2012 sortent la suite inattendue Ghost Rider 2 : L'Esprit de vengeance, dont la mise en scène a été confiée aux débutants Mark Neveldine et Brian Taylor, et le film d'action 12 heures, mis en images par Simon West. Deux autres flops critiques.
En 2013, il semble marquer enfin une pause créative : il traque un tueur en série pour le thriller Suspect, premier long-métrage en tant que scénariste/réalisateur, de Scott Walker, qui reçoit de bonnes critiques. Et surtout, l'acteur connait une véritable résurgence artistique en incarnant un ancien taulard protégeant un jeune garçon, dans le drame indépendant Joe, de David Gordon Green. Si le box-office est négatif, le film est acclamé et reçoit plusieurs récompenses. Cage décrit un film où il se reconnait dans le personnage principal qui boit et joue et se découvre « une raison de vivre » en rencontrant et en cherchant à aider un jeune de 15 ans en difficulté.
L'année 2014 voit néanmoins Cage clairement passer à des films de série B, réalisés par des quasi-inconnus - le film d'action Tokarev, de Paco Cabezas ; puis la co-production canado-chinoise Croisades, face à Hayden Christensen ; suivi du thriller apocalyptique catholique Le Chaos, de Vic Armstrong ; enfin le thriller policier La Sentinelle, écrit et réalisé par un cinéaste déchu, Paul Schrader.
En 2015, seulement deux films, également de série B, sont furtivement à l'affiche : d'abord le thriller politique The Runner, d'Austin Stark ; puis le film d'horreur fantastique Pay the Ghost, d'Uli Edel.
L'année 2016 sera beaucoup plus riche : d'abord avec le film de braquage Le Casse, d'Alex et Benjamin Brewer ; puis le film de guerre à moyen budget USS Indianapolis : Men of Courage, de Mario Van Peebles, également raillé par la critique. Il retrouve ensuite Paul Schrader pour une comédie policière noire, Dog Eat Dog, avec Willem Dafoe ; puis il s'enfonce vraiment dans la comédie potache avec Army of One, de Larry Charles ; enfin, il repasse au premier plan médiatique grâce à Oliver Stone, qui lui confie un second rôle dans son attendu biopic Snowden, avec Joseph Gordon-Levitt dans le rôle-titre.
En 2018, après quelques films de série B, Cage joue dans Mandy du réalisateur Panos Cosmatos, présenté à Sundance ainsi qu'à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2018 . Sa performance est acclamée par la critique.
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Nicolas Cage est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain né le 7 janvier 1964 à Long Beach en Californie.
Révélé avec Birdy d'Alan Parker (1985) et par les films d'auteur Arizona Junior de Joel et Ethan Coen, Sailor et Lula de David Lynch et Leaving Las Vegas de Mike Figgis (qui lui a valu l'Oscar du meilleur acteur), il enchaîne avec des films d'action comme Rock, Volte-face et 60 secondes chrono.
Il confirme par des collaborations avec des grands cinéastes : les thrillers Snake Eyes, de Brian De Palma (1998) et À tombeau ouvert, de Martin Scorsese (1999), les comédies dramatiques Adaptation, de Spike Jonze (2002), Les Associés, de Ridley Scott (2004), et Lord of War, d'Andrew Niccol (2005), ou encore le polar crépusculaire Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orléans (2009), de Werner Herzog.
Parallèlement, il est choisi pour incarner les héros de deux franchises hollywoodiennes : Benjamin Gates, depuis 2004, puis Ghost Rider, depuis 2007
Nicolas Cage (de son vrai nom Nicolas Kim Coppola) est issu d'une famille d'artistes d'origines italienne, polonaise et allemande. Il est l'arrière petit-fils d'immigrés italiens venus de la province de Matera (Basilicate). Son père, Auguste Coppola est professeur de littérature et sa mère, Joy Vogelsang, est danseuse et chorégraphe, son frère Christopher est réalisateur et producteur de films indépendants. Il est aussi le petit-fils du compositeur Carmine Coppola, le neveu du réalisateur Francis Ford Coppola et de l'actrice Talia Shire, ainsi que le cousin des réalisateurs Sofia Coppola et Roman Coppola, de l'acteur Jason Schwartzman et du musicien Robert Carmine.
Le jeune Nicolas et ses frères sont pris en charge par leur père qui les initie à la littérature, au cinéma et à l'art. Pendant les vacances d'été, le père emmène ses fils pour de longues périodes à San Francisco pour des visites chez son frère, le réalisateur Francis Ford Coppola. À l'âge de 15 ans, Nicolas se présente à un atelier estival d'art dramatique au Conservatoire américain de théâtre de San Francisco où il fait ses premiers pas sur scène.
À cette époque, Nicolas Cage a comme camarade de classe Johnny Depp, qui l'aide à trouver un agent. Il découvre le monde du cinéma en Oklahoma, sur le plateau de tournage du film The Outsiders, réalisé par son oncle, qui lui offre une très courte apparition.
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Une voix grave, un regard ténébreux : l’acteur écossais restera à jamais associé au célèbre espion britannique qu’il a incarné dans sept épisodes.
L'acteur Sean Connery lors de la promotion de son autobiographie « Etre écossais »,, au Edinburgh International Book Festival, dans les jardins de Charlotte Square, à Édimbourg, le 25 août 2008. AFP/ED JONES
On l’appelait Bond. James Bond. Il n’était pourtant pas le seul à avoir porté ce nom, et il en avait porté bien d’autres : épiques (le roi Arthur, Robin des bois et Richard Cœur de Lion), célèbres (William Forrester, Guillaume de Baskerville et Henry Jones), parfois maudits (Zed dans le désastreux Zardoz, Allan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires). Mais s’il n’en restait qu’un, ce serait celui de son premier grand rôle : James Bond, l’agent secret 007 au service secret de Sa Majesté d’Angleterre.
Après un demi-siècle sur les écrans, Sean Connery est mort, a annoncé sa famille à la BBC, samedi 31 octobre. Il avait 90 ans. Il était né le 25 août 1930 à Edimbourg, capitale de l’Ecosse. De cette mère-patrie, il était fier au point d’arborer le kilt en toute occasion propice (même lors de son anoblissement par Elizabeth II, en 2000, occasion que la presse britannique s’accorda à trouver non propice), d’intituler son autobiographie Being A Scot (Etre écossais), et de conserver imperturbablement son accent caractéristique, même lorsqu’il jouait un personnage d’une autre nationalité.
Fils d’une femme de ménage et d’un ouvrier, il claque tôt la porte de l’école et s’essaye à des métiers divers : livreur de lait, maçon, modèle pour l’Ecole des beaux-arts, vendeur de voitures d’occasion, maître-nageur… Il exerce même la profession exotique de vernisseur de cercueils. « J’ai fréquenté tellement de secteurs différents que c’en est une plaisanterie. Et aucun d’eux ne me convenait le moins du monde », confiait-il au journaliste Roger Ebert sur le tournage des Incorruptibles de Brian De Palma, en 1986.
Un succès fulgurant
Après un passage de trois ans dans la marine, il travaille assidûment à sa carrière… sportive : excellent footballeur, il s’adonne au culturisme et (selon son site officiel, mais l’information est régulièrement mise en doute) aurait atteint la troisième marche du podium de Mr. Univers en 1950. Il commence alors à apparaître sur scène et à l’écran. Des rôles de figuration d’abord, que sa stature élégante lui permet de gagner aisément.
La gloire se fait attendre, mais il refuse la carrière de footballeur professionnel qu’on lui propose. Ce n’est qu’au bout de longues années d’acharnement qu’il décroche ses premiers vrais rôles, avec Les Criminels de Londres, puis Je pleure mon amour (Another Time, Another Place), dans lequel il donne la réplique à la belle Lana Turner. Nous sommes en 1958, on découvre un jeune homme de 28 ans dont la belle voix grave tempère le jeu un peu tâtonnant, tout en effets de sourcils – qu’il a alors foisonnants.
C’est en regardant « Darby O’Gill et les farfadets », une production Disney peuplée de lutins et mal accueillie, que Albert R. Broccoli découvre son futur 007
Il lui faudra patienter encore pour connaître le succès, qui sera fulgurant, autant que l’attente en a été longue. En 1961, le producteur Albert R. Broccoli veut adapter les romans à succès que Ian Fleming, ex-recrue des services secrets britanniques, consacre à un espion fictif nommé James Bond. Après avoir envisagé des noms illustres (Cary Grant, James Mason, Richard Burton…), c’est finalement en regardant Darby O’Gill et les farfadets, une production Disney peuplée de lutins et mal accueillie, que Broccoli découvre son futur 007, en chemise et maniant la faux, un hymne campagnard aux lèvres.
James Bond 007 contre Dr No sort le 6 octobre 1962 en Angleterre, et les recettes promettent au producteur la saga dont il rêve. Un phénomène est né, miroir fidèle des désirs du public de ces années 1960, et de sa soif de légèreté : action, dépaysement, divertissement, Ursula Andress en bikini blanc, naissant comme Vénus hors de l’onde.
Séducteur
Y naît surtout le mâle moderne, que les hommes rêvent d’être et les femmes d’avoir : as de la réplique assassine mais peu bavard, jouant savamment du sourcil – qu’il a su élaguer –, séducteur, mais jamais vraiment rustre, bien habillé, toujours, et toujours élégant, même pendant la bagarre. Sportif, en somme, dans le sens chic du terme. Le cinéma, qui adaptait depuis les années 1930 les aventures d’Arsène Lupin « gentleman cambrioleur », vient de trouver son « gentleman espion ».
Sean Connery jouera Bond dans sept films, de 1962 à 1983. Lorsque sort On ne vit que deux fois, en 1967, il a 37 ans, et décide de renoncer au rôle, le temps pour George Lazenby d’une unique prestation. Puis Sean Connery revient à Bond en 1971 dans Les diamants sont éternels, avant de partir à nouveau, laissant la place à Roger Moore. Dans une interview de 1972, il raconte : « J’ai voulu me retirer après l’avoir joué cinq fois, et je n’ai tourné Les diamants sont éternels que parce qu’il pouvait me rapporter 1 million de dollars pour le Fonds écossais pour l’éducation. » Mais en 1983, il revient à Bond encore, pour Jamais plus jamais, un épisode non officiel de la saga.
Comment comprendre ces allées et venues ? Plusieurs hypothèses se confrontent, et le discours de l’acteur lui-même a pu varier : il était trop âgé (Roger Moore, son aîné de trois ans, jouera pourtant 007 jusqu’à ses 58 ans), trop las des intrigues répétitives, trop prisonnier des tournages rapprochés et désireux de ne pas s’enfermer dans le rôle… La carrière qu’il poursuit en parallèle de ses jeux d’espion ne laisse pourtant rien à désirer. Il y reste un homme à femmes.
Dirigé par Alfred Hitchcock, il mène l’enquête sur une blonde au passé trouble, jouée par Tippi Hedren, dans Pas de printemps pour Marnie (1964). La même année, dans La Femme de paille, il fait d’une brune envoûtante (Gina Lollobrigida) la veuve noire idéale pour son vieil oncle. Puis c’est une comédie, L’Homme à la tête fêlée (1966), dans laquelle il devient fou pour rire, assailli par toutes les femmes, les blondes (Joanne Woodward), les brunes (Jean Seberg). Enfin Edward Dmytryk l’entraîne sur les terres du western avec Shalako (1968), où il sauve une blonde aux cheveux fous (Brigitte Bardot) d’Apaches vindicatifs.
« Je ne pense pas qu’il ait beaucoup évolué en tant qu’acteur. C’est plutôt l’opinion qui s’est enfin mise à la mesure de ce qu’il peut faire », disait Sidney Lumet à propos de Sean Connery
Sean Connery collabore avec le réalisateur américain Sidney Lumet à cinq reprises, dont le controversé The Offence, en 1972. Dans la peau du sergent Johnson, enquêteur épuisé par les longues années de service sur les traces d’un violeur de petites filles, il offre une performance glaçante. Le film est si noir qu’il sera interdit dans plusieurs pays et n’apparaîtra sur les écrans français qu’en 2007, après trente-cinq ans de purgatoire. L’une des raisons les plus souvent avancées pour expliquer cette censure est que la performance radicale de Sean Connery aurait pu nuire à la carrière étincelante de son plus célèbre avatar… l’agent secret James Bond.
« Il est presque impossible de tenter d’effacer l’image de Bond », observait Sean Connery dans une interview de 1989. S’il est loin d’avoir connu le sort d’un Mark Hamill (le Luke Skywalker de Star Wars, qui continua de tourner beaucoup après la saga, mais ne parvint jamais à revenir sur le devant de la scène), il n’en est peut-être pas passé loin. On peine souvent à se rappeler que c’était lui qui donnait la réplique à Tippi Hedren dans Pas de printemps pour Marnie. Et qui se souvient aujourd’hui, malgré son acharnement à le répéter, qu’il a joué au théâtre, et tenu en 1961 le rôle de Macbeth pour la télévision canadienne ?
En 1993, Vanity Fair retranscrivait pour un portrait de l’acteur cette analyse de Sidney Lumet : « Je ne pense pas qu’il ait beaucoup évolué en tant qu’acteur. C’est plutôt l’opinion qui s’est enfin mise à la mesure de ce qu’il peut faire. J’ai toujours su de quoi il était capable. John Huston, quand il l’a engagé pour L’Homme qui voulut être roi, le savait également. Sean a toujours su jouer comme un géant. Mais c’est seulement dans les dix ou quinze dernières années que les gens ont commencé à dire : “Ça alors ! Il sait jouer !” »
Un Oscar pour un second rôle
Il y a bien deux identités derrière son nom : James Bond, et Sean Connery vieux. 007 semble avoir absorbé sa jeunesse. Sourcils noirs et barbe blanche, calvitie assumée (il portait la perruque dès Dr. No), toujours séduisant, mais plus Bond : dès L’Homme qui voulut être roi, en 1975, Sean Connery est frappé de vieillesse. Il a 45 ans. Peut-être vieillir était-il sa seule voie de salut.
« J’aimerais devenir un vieil homme avec une belle tête. Comme Hitchcock. Ou Picasso. Ils ont travaillé dur toute leur vie, mais ils ne montrent aucune lassitude », avait confié Sean Connery à 34 ans
Cette gueule cinégénique post-Bond, on la retrouve presque à l’identique pour ses rôles les plus populaires, du milieu des seventies jusqu’au début des années 2000 : Le Lion et le Vent, Un pont trop loin, Highlander, Indiana Jones et la dernière croisade, A la poursuite d’Octobre rouge… C’est un Sean Connery blanchi qui reçoit en 1986 un British Academy Film Award pour son rôle de Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud, et son seul Oscar, celui du meilleur acteur dans un second rôle, assorti d’un Golden Globe, pour Les Incorruptibles, en 1987.
Après un demi-siècle de carrière, le passage au nouveau millénaire sera le seuil de trop. Toujours fringant à 69 ans face à Catherine Zeta-Jones dans Haute voltige de John Amiel (1999), plus à l’aise que jamais dans sa posture fétiche de pygmalion en 2001 dans A la rencontre de Forrester de Gus Van Sant, il refuse les rôles de Morpheus dans Matrix et de Gandalf dans Le Seigneur des anneaux, mais signe pour celui d’Allan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires de Stephen Norrington, adaptation à gros budget du célèbre comic d’Alan Moore.
Le film est un succès commercial, mais un carnage critique. Sean Connery n’en avait pas attendu la sortie pour inaugurer une retraite méritée. Les mauvaises langues se plurent à rappeler que Forrester aurait fait un testament avec plus de panache. Mais ces dernières semblent être restées tout au long de cette carrière bien remplie le cadet des soucis de Sean Connery.
A 34 ans, il déclarait au journaliste du Saturday Evening Post qui l’interrogeait sur ses ambitions : « Plus que tout, j’aimerais devenir un vieil homme avec une belle tête. Comme Hitchcock. Ou Picasso. Ils ont travaillé dur toute leur vie, mais ils ne montrent aucune lassitude. Ils n’ont pas perdu un seul jour avec toutes ces absurdités qui peuvent envahir une existence. Ils savent que la vie est plus qu’un stupide concours de popularité. » N’en déplaise à cet agaçant jouvenceau qu’est toujours 007, Sean Connery a parfaitement réussi.
25 août 1930 : Naissance à Edimbourg (Ecosse)
1958 : « Je pleure mon amour »
1962 : « James Bond 007 contre Dr No »
1964 : « Pas de printemps pour Marnie »
1972 : « The Offence »
1975 : « Le Lion et le Vent »
1989 : « Indiana Jones et la dernière croisade »
1999 : « Haute voltige »
2001 : « A la rencontre de Forrester »
2003 : « La Ligue des Gentlemen extraordinaires »
2020 : Mort à l’âge de 90 ans
Six machines furent construites durant ces 9 ans. Elles furent toutes décrites, au moins une fois, dans la multitude de livres de l'histoire de l'informatique, comme étant le premier ordinateur ; aucune autre machine, construite ultérieurement, ne fut décrit comme telle. Ces six précurseurs peuvent être divisées en trois groupes bien spécifiques :
D'une part, deux machines à calculer. Ces deux machines n'étaient pas programmables, l'une était électromécanique, l'autre électronique :
1937 : l'ABC qui pouvait résoudre des équations linéaires et reconnu comme le premier ordinateur numérique,
1939 : le Complex Number Calculator de George Stibitz, conçu pour faire des opérations sur des nombres complexes ;
D'autre part, deux machines électromécaniques programmables, programmées par la lecture de rouleaux perforés, mais qui ne possédaient pas d'instruction de branchement conditionnel, et donc ne pouvaient aller d'une partie d'un programme à une autre :
1941 : le Zuse 3,
1944 : l'ASCC/Mark I d'IBM ;
« Sans un branchement conditionnel, et donc l’implémentation mécanique du mot SI, le plus grand des calculateurs ne serait qu'une super machine à calculer. Il pourrait être comparé à une ligne d'assemblage, tout étant organisé du début à la fin, avec aucune possibilité de changement une fois que la machine est mise en marche. »
— Andrew Hodges, Alan Turing: the enigma, 1983.
Et enfin, deux machines électroniques spécialisées. Initialement ces machines ne pouvaient faire que cela, et étaient programmées par le changement de fils et d'interrupteurs :
le Colossus, conçu pour déchiffrer des messages secrets allemands,
1946 : l'ENIAC, conçu pour calculer des trajectoires balistiques.
« L'ENIAC et le Colosse étaient comme deux kits à assembler, desquelles beaucoup de machines similaires, mais différentes, pouvaient être construites. Aucun n’essaya d’implémenter l'universalité de la « machine de Babbage » dans laquelle la machine n'est jamais modifiée, et où seulement les instructions sont réécrites sur des cartes perforées. »
— Andrew Hodges, Alan Turing: the enigma, 1983.
De ces six machines, seulement quatre furent connues de leurs contemporains, les deux autres, le Colosse et le Z3, utilisées dans l'effort de guerre, ne furent découvertes qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale, et donc ne participèrent pas au développement communautaire mondial des ordinateurs. Seulement deux de ces machines furent utilisées dans les années 1950, l'ASCC/Mark I et l'ENIAC, et chacune fut éventuellement modifiée pour en faire une machine Turing-complet. En juin 1945 est publié un article fondateur de John von Neumann donnant les bases de l'architecture utilisée dans la quasi-totalité des ordinateurs depuis lors. Dans cet article, von Neumann veut concevoir un programme enregistré et programmé dans la machine. La première machine correspondant à cette architecture, dite depuis architecture de von Neumann est une machine expérimentale la Small-Scale Experimental Machine (SSEM ou baby) construite à Manchester en juillet 1948. En août 1949 la première machine fonctionnelle, fondée sur les bases de von Neumann fut l'EDVAC.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordinateur
Sans une définition stricte il est impossible d'identifier la machine qui devint le premier ordinateur, mais il faut remarquer certaines des étapes fondamentales qui vont du développement du concept de la machine à calculer programmable par Charles Babbage en 1837 au premier développement de l'ère de l'informatique cent ans plus tard.
En 1834, Charles Babbage commence à développer une machine à calculer programmable, sa machine analytique. Il pense la programmer grâce à un cylindre à picots comme dans les automates de Vaucanson, mais, deux ans plus tard, il remplace ce cylindre par la lecture de cartes Jacquard, et ainsi crée une machine à calculer infiniment programmable.
En 1843, Ada Lovelace écrit le premier programme informatique pour calculer les nombres de Bernoulli, pour la machine analytique qui ne sera jamais construite.
Henry Babbage construit une version extrêmement simplifiée de l'unité centrale de la « machine analytique » de son père et l'utilise en 1906, pour calculer et imprimer automatiquement les quarante premiers multiples du nombre Pi avec une précision de vingt-neuf décimales, démontrant sans ambiguïté que le principe de la machine analytique était viable et réalisable. En 1886, sa plus grande contribution fut de donner un ensemble mécanique de démonstration d'une des machines de son père à l'université Harvard. C'est cinquante ans plus tard, après avoir entendu la présentation de Howard Aiken sur son super calculateur, qu'un technicien de Harvard, Carmello Lanza, lui fit savoir qu'une machine similaire avait déjà été développée et qu'il lui montra l'ensemble mécanique de démonstration donné par Henry Babbage qui se trouvait dans un des greniers de l'université ; c'est ainsi qu'il découvrit les travaux de Babbage et qu'il les incorpora dans la machine qu'il présenta à IBM en 193718. C'était la troisième fois qu'il essayait de trouver un sponsor pour le développement de sa machine car son projet avait déjà été rejeté deux fois avant l'intégration des travaux de Babbage dans l'architecture de sa machine (une fois par la Monroe Calculating Company et une fois par l'université Harvard).
Leonardo Torres Quevedo remplaça toutes les fonctions mécaniques de Babbage par des fonctions électromécaniques (addition, soustraction, multiplication et division mais aussi la lecture de cartes et les mémoires). En 1914 et en 1920, Il construisit deux machines analytiques, non programmable, extrêmement simplifiées mais qui montraient que des relais électromécaniques pouvaient être utilisés dans une machine à calculer qu'elle soit programmable ou non. Sa machine de 1914 avait une petite mémoire électromécanique et son arithmomètre de 1920, qu'il développa pour célébrer le centième anniversaire de l'invention de l'arithmomètre, était commandé par une machine à écrire qui était aussi utilisée pour imprimer ses résultats.
Percy Ludgate améliora et simplifia les fonctions mécaniques de Babbage mais ne construisit pas de machine. Et enfin, Louis Couffignal essaya au début des années 1930, de construire une machine analytique « purement mécanique, comme celle de Babbage, mais sensiblement plus simple », mais sans succès. C'est cent ans après la conceptualisation de l'ordinateur par Charles Babbage que le premier projet basé sur l'architecture de sa machine analytique aboutira. En effet, c'est en 1937 qu'Howard Aiken présenta à IBM un projet de machine à calculer programmable qui sera le premier projet qui finira par une machine qui puisse être, et qui sera utilisée, et dont les caractéristiques en font presque un ordinateur moderne. Et donc, bien que le premier ordinateur ne sera jamais déterminé à l’unanimité, le début de l'ère de l'informatique moderne peut être considéré comme la présentation d'Aiken à IBM, en 1937, qui aboutira par l'ASCC.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordinateur
Selon Bernard Cohen, auteur de l'ouvrage intitulé Howard Aiken: Portrait of a computer pioneer, « les historiens des technologies et les informaticiens intéressés en histoire, ont adopté un certain nombre de caractéristiques qui définissent un ordinateur. C'est ainsi que la question de savoir si le Mark I était ou n'était pas un ordinateur ne dépend pas d'une opinion majoritaire mais plutôt de la définition utilisée. Souvent, quelques-unes des caractéristiques fondamentales nécessaires pour être considérées comme un ordinateur sont :
qu'il soit électronique ;
numérique (au lieu d'analogique) ;
qu'il soit programmable ;
qu'il puisse exécuter les quatre opérations élémentaires (addition, soustraction, multiplication, division) et -souvent- qu'il puisse extraire une racine carrée ou adresser une table qui en contient ;
qu'il puisse exécuter des programmes enregistrés en mémoire.
Une machine n'est généralement pas classifiée comme un ordinateur à moins qu'elle n'ait des caractéristiques supplémentaires comme la possibilité d’exécuter des opérations spécifiques automatiquement et ceci d'une façon contrôlée et dans une séquence prédéterminée. Pour d'autres historiens et informaticiens, il faut aussi que la machine ait été vraiment construite et qu'elle ait été complètement opérationnelle
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Le mot « ordinateur » fut introduit par IBM France en 1955 après que François Girard, alors responsable du service publicité de l'entreprise, eut l'idée de consulter son ancien professeur de lettres à Paris, Jacques Perret. Avec Christian de Waldner, alors président d'IBM France, ils demandèrent au professeur Perret, de suggérer un « nom français pour sa nouvelle machine électronique destinée au traitement de l'information (IBM 650), en évitant d'utiliser la traduction littérale du mot anglais computer (« calculateur » ou « calculatrice »), qui était à cette époque plutôt réservé aux machines scientifiques ».
En 1911, une description de la machine analytique de Babbage utilisait le mot ordonnateur pour en décrire son organe moteur: « Pour aller prendre et reporter les nombres… et pour les soumettre à l’opération demandée, il faut qu'il y ait dans la machine un organe spécial et variable : c'est l'ordonnateur. Cet ordonnateur est constitué simplement par des feuilles de carton ajourées, analogues à celle des métiers Jacquard… ».
Le professeur proposa un mot composé centré autour d'ordonnateur : celui qui met en ordre et qui avait aussi la notion d'ordre ecclésiastique dans l'église catholique (ordinant). Il suggéra plus précisément « ordinatrice électronique », le féminin ayant pu permettre, selon lui, de mieux distinguer l'usage religieux de l'usage comptable du mot.
« IBM France retint le mot ordinateur et chercha au début à protéger ce nom comme une marque. Mais le mot fut facilement et rapidement adopté par les utilisateurs et IBM France décida au bout de quelques mois de le laisser dans le domaine public. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordinateur