Alimentation
Depuis plusieurs siècles, en effet, on a pour habitude, lors de la veillée de Noël, de faire brûler dans l'âtre une très grosse bûche qui doit se consumer très lentement; l'idéal étant qu'elle puisse durer pendant les douze jours du cycle (jusqu'au nouvel an) ou au moins pendant trois jours. La bûche doit provenir, de préférence, d'un tronc d'arbre fruitier, censé garantir une bonne récolte pour l'année suivante. Lors de l'allumage, la bûche est bénie à l'aide d'une branche de buis, ou de laurier, conservée depuis la fête des Rameaux. Lors de sa combustion, la bûche est, dans certaines régions, arrosée de vin afin d'assurer une bonne vendange, ou de sel pour se protéger des sorcières. On conserve souvent les tisons afin de préserver la maison de la foudre et les cendres sont répandues dans les champs pour fertiliser la terre. On conservait aussi toute l'année du charbon qu'on faisait entrer dans la composition de plusieurs remèdes.On disait en patois en l'allumant dans certaines régions : «Cache le feu (ancien), allume le feu (nouveau); Dieu nous comble d'allégresse». Le plus ancien de la famille arrosait alors le bois, soit de lait, soit de miel, en mémoire des délices d'Eden, soit de vin, en souvenir de la vigne cultivée par Noé, lors de la rénovation du monde. À Marseille, en portant la bûche de Noël, on ne cessait de crier en patois : « Noël vient, tout bien vient ». Ensuite le chef de la famille, ou, en son absence, le plus âgé, s'avançant vers la bûche pour la bénir, y versait du vin en invoquant la Sainte-Trinité, en disant : « Au nom du Père et du Fils, et du Saint-Esprit, Amen ! », et il y mettait le feu. En Bourgogne, le père de famille ordonnait à un enfant d'aller en quelque coin de la chambre prier Dieu que la souche « donne des bonbons ». Pendant ce temps-là on mettait au bas de chaque bout de la bûche des petits paquets de sucreries, fruits confits, noix que ces enfants venaient recueillir en croyant de bonne foi que la souche les avait donnés. Les sucreries étaient dissimulées dans un trou du tronc de la bûche, fermé par un bouchon ou dans un coin sous la bûche. Le vigneron qui n'avait pas de quoi offrir des sucreries aux enfants y mettait dessous des pruneaux et des marrons.
On appelait cette énorme souche de mille manières suivant les régions et les patois : son nom courant était tréfeu, tréfouet du latin tres foci, « trois feux », car elle devait brûler trois jours durant. Le gâteau en forme de bûche de Noël portait encore parfois au début du XXe siècle le nom de « coquille » ou petite bûche, en patois, le cogneù. En Normandie, souque ou chuquet. Elle s'appelle tronche dans la Bresse. En Bourguignon, ou suche ou gobe de Noël. En Berry cosse de Nau, en Breton kef nedeleck, dans les Vosges galenche de Noë; et encore Coque de Noël (Champagne), Choque en Picard). En Argonne, Lorraine, hoche, oche, hoque, toc, mouchon (Angoumois) suivant les communes. En Provençal la bûche du feu portait le nom de chalendon ou calegneaou, cacho fuech , cacho fio, calendaou, et autres noms suivant les régions, Souc de Nadal (en Languedoc), traditionnellement le bois d'un arbre fruitier. En Limousin, Cosso de Nadau, Tisou de Nado. Elle porte également le nom de bocque dans les Ardennes, de cachefioc dans le Roussillon et de capsaou en Aquitaine
Le nom ancien du gâteau semble plutôt dérivé du mot cognée que du mot bûche sans que cette étymologie soit vraiment certaine: En Flandre, dans la nuit de Noël, les mères déposent sur le chevet du lit de leurs enfans un gâteau nommé coignole. C'est une pièce de pâtisserie oblongue creusée dans sa partie supérieure et moyenne, afin de recevoir ou contenir un petit enfant Jésus en plâtre, ou en sucre. Dans quelques parties de la Lorraine, de semblables gâteaux se nomment cognés. Enfin, presque chaque province de la France a ses gâteaux de Noël qu'elle désigne par des noms différents plus ou moins bizarres. Ces «gâteaux de Noël» étaient d'un genre différents
Bûche de Noël traditionnelle
La disparition des grands âtres met fin à la coutume des bûches qui y étaient brûlées: la date de naissance du dessert qui les a remplacées reste inconnue. Certains évoquent la création d'un pâtissier en 1945 mais le gâteau roulé de Noël est déjà traditionnel, tout du moins dans la région Poitou-Charentes, depuis le xixe siècle.
La tradition veut qu'une bûche de Noël soit réalisée à base de crème au beurre, mais depuis plusieurs années certains la préfèrent glacée.
Les parfums principaux d'une bûche de Noël sont : vanille, praliné, liqueur de Grand Marnier, café, chocolat et fraise.
La bûche de Noël, glacée ou non, doit absolument être décorée d'attributs divers (Père Noël, hache, scie, champignons, lutins etc.) en sucre ou en plastique.
1 dinde de 3 kg
300 g de marrons au naturel
300 g de chair à saucisse
225 g de pain de mie
15 cl de lait
20 cl de crème fraîche
125 g de beurre
2 cuillères à soupe d'huile
4 échalotes
2 branches de thym frais
1 feuille de laurier
5 cl de cognac
Sel
Poivre
1.5 kg de pomme de terre
15 cl de bouillon
Préparation
Temps Total : 3h25
Préparation : 20 min
Cuisson : 3h05
Préparer la farce : tremper la mie de pain dans le lait.
Faire fondre les échalotes hachées dans le beurre puis ajouter la chair à saucisse et laisser colorer durant quelques minutes.
Incorporer la mie de pain essorée, les marrons, le thym, le persil, le cognac, du sel et du poivre.
En farcir la dinde et recoudre l'ouverture.
Huiler la dinde et la déposer dans un plat. Saler, poivrer, ajouter le laurier et des noisettes de beurre. Verser le bouillon au fond du plat.
Mettre la dinde dans le four froid puis mettre sur 120°C (thermostat 4) pendant 1 heure.
Arroser régulièrement de jus de cuisson.
Augmenter le four à 165°C (thermostat 5-6) pour 1 heure de cuisson et terminer par 30 minutes de cuisson à 210°C (thermostat 7).
Ajouter alors les pommes de terre dans le jus de cuisson et poursuivre la cuisson durant 30 minutes.
Le marron est l'appellation donnée à une châtaigne qui répond à des critères de belle forme : le fruit est gros, rond (un seul fruit s'est développé par bogue, les deux ovules extérieurs ayant avorté) et non cloisonné (il n'y a pas de repli de la peau à l'intérieur de la chair). Son nom dérive de l'italien marrone issu probablement du radical préroman mar, « pierre, rocher ».
Dans certaines régions ou dans certaines expressions du langage courant, le marron peut cependant désigner les châtaignes dans leur ensemble. Ce fruit comestible du châtaignier, ne doit pas être confondu avec le marron d'Inde, graine toxique du Marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum), que l'on appelle aussi couramment « marron ».
Variétés de marrons
C’est le fruit comestible de certaines variétés améliorées du châtaignier (marron de Lyon ou Bouche rouge, marron de Goujounac, marron de Laguépie, paragon, etc.), qui sont multipliées par greffage et produisent des marrons en bonne proportion.
Une définition technique de la distinction entre marron et châtaigne précise qu'un cultivar est qualifié de marron quand la proportion de fruits cloisonnés est inférieure à 12 % et de châtaigne si elle est inférieure. En outre un marron ne doit pas présenter de tan qui pénètre dans la chair et doit avoir un calibre suffisant de moins de 60 fruits par kilo.
Usage
Les marrons sont destinés prioritairement aux usages de luxe, notamment pour la confection des marrons glacés, crème de marrons ou des marrons grillés.
L'absence de cloisons permet de disposer de fruits de belle apparence. La graine de marron ne contient qu'un embryon alors que la châtaigne en comprend 2 à 5.
Confusions possibles
Le marron, fruit comestible du châtaignier, ne doit pas être confondu avec le marron d'Inde, graine toxique du marronnier d’Inde ou marronnier commun (Aesculus hippocastanum), que l'on appelle aussi souvent couramment marron. Les châtaigniers sont cultivés en forêt ou dans des vergers ou des châtaigneraies, parfois dans des parcs. Les marronniers sont des arbres originaires des Balkans qui supportent les plantations urbaines ou routières : les marrons que l'on peut trouver en ville sont donc très souvent des marrons d'Inde. Le marron d'Inde a probablement été nommé par analogie au marron comestible, on ne peut donc pas parler d'abus de langage lorsque l'on utilise ce nom plutôt que « châtaigne ».
Pour 6 personnes:
Préparation 20 mn - Réfrigération 2 h
300g de fraises ( ou framboises )
250 g de mascarpone
2 oeufs + un jaune
2 sachets de sucre vanillé
60 g de sucre
12 boudoirs
5 cl de kirsch ou 20 cl de coulis de fruits rouges
le jus d'1 citron
Rincer les fraises, les équeuter et couper les plus grosses en morceaux. Les mettre dans un saladier avec 20 g de sucre et la moitié du jus de citron, mélanger délicatement.
Fouetter les 3 jaunes d'oeufs avec le reste du sucre et le sucre vanillé jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Incorporer le mascarpone puis les blancs d'oeufs montés en neige avec 1 c. à café de jus de citron.
Mélanger dans une assiette creuse le kirsch avec 3 c. à soupe d'eau, y tremper rapidement un côté des boudoirs. A la place du kirsch vous pouvez utiliser du coulis de fruits rouges, que vous verserez directement sur les boudoirs.
Répartir en couches dans six grands verres la moitié des boudoirs, des fraises et de la crème, puis recommencer l'opération avec le reste de boudoirs, de fraises, et de crème. Réfrigérer 2 heures au minimum.
La bière est une boisson alcoolisée obtenue par fermentation alcoolique d'un moût de produits végétaux amylacés tels que l'orge, le maïs, le riz, la banane, le manioc… Ce moût est obtenu à l'issue d'une étape importante de la fabrication de la bière, le brassage, opération à l'origine des vocables brasseur et brasserie. C'est la plus ancienne boisson alcoolisée connue au monde et la boisson la plus consommée après l'eau et le thé.
La bière actuelle (à partir du Moyen Âge) est généralement produite à partir d’eau, de malt d'orge (parfois additionnée d'autres céréales) et de houblon. Ce dernier, en particulier, apporte un parfum et de l'amertume à la bière et agit comme conservateur. Cette boisson est consommée à la pression, en bouteille ou en canette. La production de bière est réalisée industriellement ou artisanalement dans une brasserie, tout en étant possible par le particulier. En Europe francophone, les régions traditionnelles de la bière sont l'Alsace, le Nord-Pas-de-Calais et la Belgique.
La consommation de bière est à l'origine de nombreux évènements festifs tels que la Fête de la bière, le Mondial de la bière, la Journée internationale de la bière ; et suscite également de nombreux jeux à boire comme le bière-pong, le Flip cup (en), le bong à bière (en), la botte de bière (de) ou le barathon. Des versions très faiblement alcoolisées (variant de 2° à 0°) sont présentes sur le marché. Contrairement aux autres boissons « sans alcool », elles sont élaborées par les mêmes procédés que la bière classique.
Histoire
L'histoire de la bière est intimement liée à celle de ses ingrédients, ainsi qu'aux avancées technologiques qui firent de cette boisson le breuvage que l'on connaît aujourd’hui. Les premières cultures de céréales, notamment de l'orge et de l'épeautre (une céréale proche du blé), ont été attestées en 8000 av. J.-C. en Mésopotamie. Tous les ingrédients étant disponibles dès cette époque, la bière pouvait donc exister et l'on estime son invention/découverte à 6000 av. J.-C. Cependant, les preuves formelles de son existence, découvertes dans la province de Sumer, remontent au IVe millénaire av. J.-C. À cette époque, la bière, alors appelée « sikaru » (dont la traduction littérale est « pain liquide ») était à la base de l'alimentation quotidienne. On la fabriquait par cuisson de galettes à base d'épeautre et d'orge que l'on mettait à tremper dans de l'eau, afin de déclencher la fermentation nécessaire à la production d'alcool, et que l'on assaisonnait avec de la cannelle, du miel ou toutes autres épices en fonction des préférences des clients. La bière, connue des peuples de Chaldée (maintenant Irak, Koweït) et d'Assyrie (Irak, Syrie, Liban, Israël ), devenue monnaie d'échange, commença sa dissémination. Des recherches archéologiques ont pu démontrer que les Provençaux brassaient déjà leur bière au ve siècle av. J.-C..
Consommée en famille et utilisée comme moyen de paiement à Babylone, boisson des dieux en Égypte (où on l'appelait heneqet), la bière devint dans la Grèce antique (Diodore de Sicile dit qu'elle fut inventée par Dionysos) et dans l’Empire romain celle du pauvre, et le vin celle des dieux. Elle resta cependant la boisson de choix des peuples du Nord, Celtes et Germains. La préférence pour le vin se confirma dans l’Europe chrétienne au début du Moyen Âge, notamment grâce au concile d’Aix-la-Chapelle de 816 qui encouragea les viticultures épiscopales et monastiques dans le but de célébrer l’eucharistie. Il fallut attendre le viiie siècle pour voir le brassage de la bière y reprendre de l’importance, en particulier en Bavière. Par la suite, aux environs du xiie siècle, certains monastères (par exemple en Alsace et en Bavière) se spécialisèrent dans le brassage de la bière, bue par la population à la place d’une eau souvent non potable.
Aujourd’hui, la bière jouit d’un succès mondial en tant que boisson désaltérante et de dégustation. Ce succès remonte au xixe siècle où la maîtrise de la fermentation basse grâce à la réfrigération et la pasteurisation permirent la production de nouvelles variétés de bière ainsi que leur exportation.
L'eau-de-vie de mirabelle est une boisson alcoolisée à base de mirabelle. Elle est obtenue en faisant fermenter des fruits puis en distillant le résultat. Cette boisson titre au moins à 45° d'alcool et bénéficie d'une appellation réglementée AOC. C'est une spécialité datant du XVIIIe siècle, puisque auparavant, un édit interdisait la distillation des fruits à noyau pour protéger les vignerons de la concurrence.
Depuis 2015, une AOC eau de vie de Mirabelle de Lorraine succède à l'ancienne AOR. L'AOC impose les règles de distillation ainsi que l'utilisation exclusive de fruits de l'IGP Mirabelle de Lorraine (produites dans la région culturelle et historique de Lorraine) avec un titre supérieur ou égal à 45° d'alcool (titrage le plus commun) et obligatoirement inférieur à 73°. Si la distillation artisanale perdure encore, la plupart des distilleries (coopératives ou professionnelles) se situent dans le Saintois et dans les Côtes de Meuse.
La courgette est une plante herbacée de la famille des Cucurbitaceae, c'est aussi le fruit comestible de la plante du même nom.La courgette est un fruit courant en été, la fleur de courgette est aussi utilisée en cuisine. Les différentes variétés de courgettes sont des cultivars de l'espèce Cucurbita pepo, et de la sous-espèce Cucurbita pepo subsp. pepo dont fait partie aussi la citrouille véritablePied de courgette avec jeunes fruits et fleurs.
DénominationDans les pays francophones on dénomme le fruit de cette plante par « courgette », car elle est plus allongée et plus petite qu'une « courge ». Elle est cueillie très jeune, bien avant sa maturité.Aux États-Unis, en Australie, en Allemagne, au Canada, elle se nomme également zucchini (prononcé : [dzukˈkiːni]), substantif masculin emprunté à l'anglais nord américain et venant de l'italien. Dans d'autres pays anglophones, elle est nommée « courgette » ou « baby marrow ».
Historique et domestication La courgette, comme toutes les Cucurbita, est originaire des Amériques1; des sélections successives ont abouti au xviiie siècle, en Italie, à la « courgette »1
Description La courgette appartient à la famille des cucurbitacées. C'est une plante potagère qui pousse au sol ; elle possède de grandes feuilles. Elle a des fleurs de couleur jaune, qui donnent le fruit appelé également courgette. On la cultive en potager ou en serre, selon le mode de production.La courgette est un fruit de forme allongée ou ronde, et de couleur verte ou jaune. Elle a l'allure d'un grand concombre. Bien qu'il s'agisse d'un fruit au sens botanique du terme parce qu'elle contient les graines de la plante, elle est communément utilisée comme un légume.Un pied produit des fleurs mâles stériles et femelles fructifères sur une période de plusieurs mois. Variétés Plusieurs types de courgettes sont distingués selon leur mode de développement, leur forme et leurs couleurs :coureuses ou non coureuses. Ces dernières poussent en hauteur avec des entre-nœuds courts ;longues ou rondes ;vert foncé, vert clair, jaunes, blanches ou striées ;les patissons qui sont une forme particulière de l'espèce Cucurbita pepo.Parmi les plus connues on peut trouver : Black Beauty, Golden Rush, Greyzini, Verte d'Italie, Verte maraîchère, Verte non coureuse des maraîchers, de Nice à fruit rond, Cassiopée HF1, Baccara HF1, Diamant HF1, Parador...Au catalogue officiel français on compte plus de 130 variétés, dont plus de 20 variétés sur la liste de variétés pour amateurs.Actuellement, 380 variétés de courgette, dont de nombreuses variétés hybrides F1 sont inscrites au Catalogue européen des espèces et variétéLes courgettes possèdent leur version miniature, comme beaucoup d'autres légumes du jardin. Ce sont des plants sélectionnés qui donnent des fruits plus régulièrement et qui murissent plus rapidement. CultureLa courgette est facile à cultiver dans un jardin potager familial. D'origine tropicale elle demande une température chaude et un ensoleillement suffisant pour bien se développer. Le sol doit être meuble et riche en humus, le pH optimum se situe entre 5,5 et 7.Sous abri, le semis se fait en climat tempéré au mois d'avril, avec 3 ou 4 graines par godet rempli de terreau spécial semis maintenu humide, exposé à la lumière du jour, et à une température d'environ 20 °C. Les plants les plus vigoureux sont mis en place au jardin en pleine terre en mai dès que les gelées ne sont plus à craindre.Directement en place au mois de mai après avoir préparé un trou avec un peu de compost, déposer 4 à 5 graines et recouvrir de 2 cm de terreau. Maintenir le sol frais jusqu'à la levée. Garder ensuite 2 ou 3 plants par poquets espacés de 80 cm en tous sens pour les variétés non coureuses.Selon les conditions climatiques, protégez ces jeunes plantations pendant quelques jours.Il est possible également de trouver des plants en jardineries et magasins spécialisés, mais l'offre en variétés est plus limitée.Biner et désherber en début de végétation et pailler. En soirée, faire des arrosages fréquents, surtout en période de sécheresse.A partir du mois d'août, surveiller sur les 2 faces des feuilles l'apparition de taches blanches, signe d'attaque d'oïdium. Couper les feuilles atteintes.Dès que les plantes atteignent 30 cm un bon paillage permet de préserver l'humidité du sol et de réduire les arrosages. Les fruits seront protégés du contact direct avec la terre en utilisant des tontes de gazon bien séchées, des cosses de sarrasin, de la paillette de lin, ou en disposant des tapis en fibre naturelle.Une fois formé, le fruit grossit vite et passe en quelques jours de courgette prête à consommer à courge moins tendre à croquer (car les nombreuses grosses graines apparaissent et la peau devient plus épaisse).Récolter les fruits entre 15 et 25 cm de préférence.La proximité des choux, des haricots ou du maïs est favorable à la courgetteMaladies et ravageursLes principales maladies sont l'oïdium7, l'anthracnose, les mosaïques (virus souvent transmis par les pucerons).Le puceron des racines, le puceron noir et les escargots et limaces sont les ravageurs les plus fréquents.Nutrition fruit cruValeur nutritionnelle moyenne
pour 100 gApport énergétiqueJoules71 kJ(Calories)(17 kcal)Principaux composantsGlucides1,8 g– Amidon? g– Sucres2,5 gFibres alimentaires1 gProtéines1,2 gLipides0,3 gEau95 gMinéraux et oligo-élémentsCalcium16 mgFer0.4 mgMagnésium18 mgPotassium261 mgSodium8 mgVitaminesVitamine A200 IU mgVitamine B0,2 mgVitamine B36 mgVitamine C17,9 mgAcides aminésAcides grasSource : USDA Food Composition Database et Interfel
Propriétés phytothérapeutiquesLa courgette contient de la rutine (ou vitamine P), un composé phénolique de la famille des bioflavonoïdes qui agirait dans les mécanismes de l'oxydation du cholestérol. Elle contient des caroténoïdes dont de grandes quantités de lutéine, mais aussi de zéaxanthine. Ces composés protègent des attaques oxydatives des radicaux libres (antioxydant) et protégeraient l'œil.
Toxicologie Les plantes de la famille des Cucurbitaceae, qui comprend entre autres les courges et courgettes, les citrouilles et les concombres, peuvent contenir des toxines appelées cucurbitacines. Celles-ci, classées chimiquement parmi les stéroïdes, jouent un rôle dans la défense de ces plantes contre les prédateurs. Elles donnent un goût amer aux fruits. Les cucurbitacées cultivées ont été sélectionnées pour obtenir une faible teneur de ces toxines et leurs fruits peuvent être consommés sans danger. Cependant certaines courges ornementales peuvent contenir des niveaux élevés de cucurbitacines, et ces plantes ornementales peuvent féconder les cucurbitacées comestibles. Les graines issues de ces croisements non contrôlés sont parfois resemées par les jardiniers amateurs la saison suivante et peuvent donc potentiellement produire des fruits amers et toxiques. De plus, des conditions particulières (temps sec, arrosage irrégulier, etc.) peuvent stresser les plantes et favoriser la production de toxines. Celles-ci ne sont pas détruites par la cuisson. Les personnes ayant un sens du goût affaibli (en particulier les personnes âgées) devraient donc demander à une personne plus jeune de goûter les courgettes avant de les consommerEn août 2015, un Allemand de 79 ans et sa femme ont mangé des courgettes cultivées par un voisin. Le couple a noté le goût inhabituellement amer de ce plat. Peu après, ils ont tous deux été admis à l'hôpital de Heidenheim, apparemment avec les symptômes d'une infection gastro-intestinale. La femme, qui en avait mangé une plus petite portion, a survécu, tandis que l'homme est mort. L'analyse toxicologique du repas a confirmé la présence de cucurbitacineLes courgettes peuvent également être responsables d'allergie causée par la présence d'une protéine, la profiline. Le jus de jeunes courgettes contient également une substance visqueuse qui en séchant sur les mains après les avoir épluchées donne l'impression de colle super-glue ou de mains sèches. UtilisationLa courgette se mange cuite ou crue comme se mange le concombre. Elle est courante dans la gastronomie méditerranéenne. Cuite, elle se mange bouillie, sautée, frite, farcie, en gratin ou en soupe. Souvent associée à une viande blanche ou à un fromage frais, elle entre également dans la composition de la ratatouille. Elle s'utilise également dans les gâteaux végétaliens, en substitution du beurre, leur donnant une texture moelleuse sans en changer le goût.Les fleurs mâles stériles sont enlevées tôt pour ne pas freiner la fructification et sont consommées, farcies ou en beignet, notamment dans les Balkans, en Italie, dans la région provençale et surtout à Nice. La fleur de courgette farcie est une spécialité de la cuisine du Vietnam.Un œil expérimenté repère rapidement les fleurs mâles des fleurs femelles : la fleur mâle se dresse sur une tige verticale fine et vigoureuse alors que la femelle est sur une tige plus trapue.Il existe pour la courgette différentes couleurs. La plus connue est bien sûr la verte mais il en existe de couleur jaune qui sont beaucoup plus douces que la courgette verte. CommercialisationLa courgette est un produit normalisé pour lequel il existe deux calibres commerciaux selon le standard ONU-CEE FFV41 (14/21 et 21/30, correspondant à la longueur du fruit en cm). Le calibre 14/21 représente 80 % de la production. Les courgettes de ce calibre pèsent environ 100 grammes.Il existe trois catégories : extra, catégorie I et catégorie II, en fonction des altérations.