Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
20.11.2024
18326 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1154)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2739)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)
air amour annonce art article background base belle blogs center centerblog centre
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
En 1546, on parle sérieusement d'arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre. Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins en Alsace au XVIe siècle, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.
Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.
A l'époque l'église considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne.
Et ce fût le cas jusqu'au milieu du XXe siècle.
En fait, avant que la fête de Noel n'existe, il existait déjà un rite paien lors des fêtes du solstice d'hiver : on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs, du blé.
Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages. Dès lors il conquit peu à peu les communes protestantes d'Allemagne du nord et les grandes villes et occupa une place de choix dans les églises des deux religions.
Une gravure de 1806, représente un sapin décoré avec des petits personnages, des animaux, des oiseaux et des gâteaux découpés.
|
Jusque dans les années 1950 c'est l'Allemagne et les pays d'Europe de l'est qui restent le coeur de production des ornements d'art.
Les artisans travaillaient de nombreaux matériaux comme le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois.
On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques (origine lyonnaise).
La boule de Noël qui décore les sapins est née à Meisenthal en Moselle.
Traditionnellement, on y accrochait des pommes mais en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eu plus de pommes. Un artisan verrier eut l'idée pour donner quand même un peu de joie à la fête de créer des boules représentant une pomme et d'autres fruits.
La boule de Noël était née.
|
Les foyers français restent attachés à la tradition du sapin naturel. En 2019, 5,8 millions de sapins naturels ont été vendus en France (source : étude Kantar, "l'achat de sapin pour les Fêtes de Noël 2019", avril 2020, pour FranceAgriMer et Val'hor).
Le Sapin Nordmann, originaire du Caucase et dont les aiguilles tiennent longtemps, est depuis plusieurs années en tête des ventes, talonné par le traditionnel Epicéa, aux aiguilles plus fragiles mais au parfum plus prononcé. Les sapins naturels, quel que soit leur type, sont en très grande majorité achetés coupés. Il faut entre 5 à 10 ans, selon la taille désirée, pour obtenir un sapin de Noël.
Une fois les fêtes passées, le sapin naturel peut être valorisé sous différentes formes.
Zoom sur la production française
La très grande majorité des sapins de Noël provient de productions agricoles, et non des forêts.
La production française est essentiellement située dans le Morvan, en Bourgogne-Franche-comté, première région productrice. Les principales régions productrices sont le Morvan, la Corrèze, le Limousin, le Jura et les Ardennes.
03/12/2019
|
Un des plus anciens escaliers au monde est découvert lors de la fouille du site archéologique turc de Göbekli Tepe datant de la fin du Mésolithique.
Les résidences de prestige (châteaux, palais) possèdent un escalier d’apparat (escalier d’honneur souvent central, escalier à vis, escalier en colimaçon) et des escaliers de service (escaliers latéraux). Les demeures bourgeoises adoptent progressivement ces dispositifs architecturaux. Les immeubles de rapport bourgeois qui apparaissent à la fin du xixe siècle sont équipés d'ascenseur, symbole de luxe et de modernité qui remplace l'escalier d'honneur. Un escalier séparé dit « de service » dessert les étages supérieurs où logent les domestiques (chambre de bonne)
|
Le jeu des petits chevaux consiste à déplacer plusieurs pions (chevaux) par joueur, et à les emmener sur la partie réservée à leur couleur. Le premier qui arrive sur la dernière case, triangulaire, a gagné.
Règle du jeu
Deux à quatre joueurs disposent chacun d'un ou plusieurs pions-chevaux, et jouent en lançant un dé à tour de rôle. Un joueur doit d'abord réaliser un 6 avec le dé pour pouvoir sortir un cheval de son écurie. Il doit ensuite lui faire parcourir toutes les cases situées à la périphérie du plateau, en le faisant avancer d'un nombre de cases égal au résultat du dé. Les pions sont avancés dans le sens des aiguilles d'une montre.
Il existe différents cas particuliers. Ainsi, lorsqu'un cheval arrive sur une case occupée par un concurrent, il le renvoie dans son écurie (le départ). Par contre, si le joueur arrive sur une case occupée par un autre cheval de sa couleur, il arrête son pion juste derrière. Enfin, un 6 obtenu sur le dé permet de rejouer.
Après que son pion ait fait le tour du plateau, le joueur doit faire le chiffre exact sur le dé de sorte à ce qu'il s'arrête devant son escalier. Par exemple, si le pion-cheval est situé à trois cases du bas de l'escalier, le joueur doit obtenir un 3 sur son dé pour emmener son pion en bas de l'escalier. Si le chiffre est trop grand, il avance son pion jusqu’à la case du bas de l'escalier, puis le recule du nombre de cases correspondant à la différence entre le chiffre à faire et le chiffre fait ; en reprenant l'exemple : si le joueur obtient 4 avec le dé, il avancera le pion de trois cases, puis le reculera d'une case.
Une fois que le pion d'un joueur se trouve dans la case située devant l'escalier de sa couleur, il doit remonter marche par marche jusqu'au centre du jeu. Pour cela, le joueur doit obtenir à chaque fois le chiffre exact inscrit dans la case, et un 6 pour arriver à la coupe.
La victoire est remportée par le premier joueur qui arrive à amener, selon les variantes, un ou plusieurs de ses pions-chevaux à la coupe.
Chaque joueur est libre de faire sortir le nombre de chevaux qu'il désire, mais il ne peut déplacer qu'un seul cheval par tour.
Historique
Plusieurs jeux se ressemblent beaucoup : le Pachisi (indien), le Parcheesi (version sous marque du Pachisi), le patolli (méso-américain), le Ludo et le jeu des petits chevaux. Tous ont un tablier en forme de croix.
Le yunnori coréen, d'origine chinoise, nommé « siwei XI » (四维戏, ) sous la dynastie Han (-206 – 220), a des règles similaires ; les pions sont également appelés chevaux, mais la forme du tablier est différente.
La filiation entre ces différents jeux est attestée par de nombreux historiens. Le Pachisi indien aurait été introduit aux États-Unis au milieu du XIXe siècle devenant le Parcheesi. Le Ludo est apparu en Grande-Bretagne à la fin du XIXe siècle. Il est inspiré du Pachisi, du Parcheesi ou des deux.
Le jeu des petits chevaux, probablement apparu autour de 1936 en France, est une variante de ces jeux pratiqués aux États-Unis et en Europe autour des années 1900. Il se différencie par l'utilisation de pions-chevaux et par une règle originale d'arrivée des pions. Il n'existe pas de refuge comme chez ses prédécesseurs.
Voir ci-dessous, un extrait de la publication Les jeux de pions à la Belle Époque dans Board Games Studies no 7 (Michel Boutin, 2005) :
« À la Belle Époque, les Français jouaient, probablement sans le savoir à un jeu britannique (Ludo), à une variante française issue du Ludo (Jeu de l'Eden), à une variante allemande également issue du Ludo, T'en fais pas, qui est la version française d'un jeu très populaire en Allemagne : Mensch ärgere dich nicht, ainsi qu'à une édition singulière et simplifiée du Parcheesi américain (appelé "Parcheesi, ou Jeu de l'Eden" par Watilliaux).
En dehors du Ludo (peu pratiqué en France), le Parcheesi (version française éditée par Watilliaux) et le Jeu de l'Eden n'ont pas survécu à la disparition de leurs éditeurs bien qu'une nouvelle variante du Ludo soit commercialisée dans les années 1930 sous le nom de La course aux couleurs.
Cependant, tous les enfants connaissent un jeu voisin, Les petits chevaux, dont la principale caractéristique est la numérotation des cases des quatre rangées qui conduisent les pions vers le centre. L'utilisation de ces cases numérotées conduit à des règles différentes selon les éditeurs et les époques.
En tout cas, les jeux de ce type sont apparus dans les catalogues des Grands Magasins et dans ceux de Manufrance à la fin des années 1930, aux côtés de La course aux couleurs, sous différentes appellations : "Petits chevaux", "Dadas", "Jeu des trotteurs", etc.
Le passage de pions neutres aux pions-chevaux pourrait dater des années 1910 puisque dans un ouvrage, édité en 1996 par le musée du jouet de Malines (Belgique), on peut voir une illustration d'un jeu (Horse gama) où le tablier est un Ludo mais les pions sont des chevaux. »
Ce jeu est mentionné le 2 avril 1911 dans une demande adressée par le marquis de Puybaudet au ministre de l'Intérieur pour l'ouverture du casino d'Alvignac « où l'on pourra jouer aux petits chevaux, à l'écarté ou au Baccara »
|
Un train jouet (qui peut être un train électrique) est une reproduction miniature simplifiée d'un train ou d'un élément d'un train (locomotive, matériel remorqué...), utilisé en tant que jouet. Les trains jouets sont distincts de la pratique du modélisme ferroviaire, mais peuvent y amener.
Historique
Les premiers trains jouets apparaissent en même temps que le chemin de fer.
Les trains de tapis apparaissent dans les années 1840 en Angleterre. Ils sont devenus des jouets très populaires de l'époque victorienne.
Les premiers trains électriques grand public apparaissent au début du XXe siècle, mais dès 1887, un train électrique miniature est envisagé pour le service de table.
Ce train jouet est généralement destiné à circuler sur une voie ferrée miniature et à reproduire le principe de fonctionnement des trains réels lors d'une séance de jeu : voyages d'une gare à l'autre, manœuvres, échanges de wagons. Il existe des trains jouets qui ne sont pas destinés à circuler sur une voie.
Ce jeu pour enfants connaît une évolution avec le développement du modélisme ferroviaire au début du XXe siècle, dont le but est de constituer une maquette réaliste dans laquelle les trains constituent le sujet central. Le modélisme ferroviaire consiste alors, pour la plupart de ses pratiquants, à construire un réseau ferroviaire (parfois improprement appelé « circuit ») aménagé et décoré, sur lequel le modéliste fera circuler ses trains en s'inspirant de la réalité du monde ferroviaire
Il existe une production moderne de trains jouets, destinée à un marché de collectionneurs adultes.
Fonctionnement des trains jouets
Il existe des trains jouets non-alimentés par l'électricité : ces derniers peuvent être à vapeur vive, ainsi que, plus rarement, à propulsion mécanique (ressort, friction) ou poussés à la main.
La dénomination « train électrique » désigne un train jouet à échelle réduite, composé d'une locomotive propulsée par un moteur électrique (qu'elle représente une locomotive à vapeur, à motorisation thermique ou électrique), de voitures et de wagons, ainsi que les éléments leur permettant de rouler : la voie et l'alimentation électrique, sous forme d'une batterie, d'un transformateur régulateur ou d'une commande Digital.
Différence entre train jouet et modélisme ferroviaire
Le terme de « train jouet » désigne, parfois péjorativement, une reproduction grossière ou simplifiée d'un train, ne reproduisant pas ou très peu un modèle réel, par opposition à un modèle réduit ferroviaire. Le train jouet, tant pour son aspect collection que pour son exploitation, est considéré comme une branche du train miniature, distincte du modélisme ferroviaire.
Coffret de départ
De nos jours, le train électrique et ses accessoires sont le plus souvent regroupés dans un coffret dit « de départ », comprenant une locomotive, quelques voitures ou wagons, de quoi constituer un ovale de voie et une alimentation électrique. Ce coffret est une base pour commencer (et est le point de départ de nombreux modélistes ferroviaires), par la création d'un décor et d'une ambiance réaliste, la pratique du modélisme ferroviaire ; certains coffrets proposent des accessoires de décor : ouvrages d'art et autres véhicules
.
Pratique
Les amateurs de trains jouets français sont rassemblés au sein du cercle ferroviphile européen (CFE).
Musées
Il existe plusieurs musées du train jouet comme le Rambolitrain à Rambouillet (Yvelines, France), le National Toy Train Museum (en) à Strasburg (Pennsylvanie, États-Unis) et le musée du train miniature à Keszthely (Hongrie).
|
Une poupée (du latin pupa, « petite fille ») est une représentation stylisée d'un humain, souvent un bébé, un enfant ou une femme adulte, destinée à l'amusement des enfants ou en décoration. Elle est habituellement réalisée en matière plastique depuis environ un demi-siècle et le plus souvent proposée vêtue.
Description
La grande majorité des poupées sont des jouets pour enfants, habituellement des filles. Certaines sont purement décoratives ou encore ont une signification culturelle, parfois liée à des cérémonies ou des rituels - autrefois surtout -, et représentent plus rarement une divinité.
Il existe une grande variété de poupées : poupées à corps raides ou articulés (le modèle le plus courant), poupées souples (avec le corps en tissu rembourré parfois mousse synthétique), poupées de mode (les plus recherchées des collectionneurs), poupées phonographes (marcheuses ou parlantes), baigneurs (nouveau-nés) et poupées mannequins (de nos jours de taille plus réduite à garde-robe développée, telle Bleuette, poupée vedette de la première moitié du xxe siècle ou Barbie ou encore les Bratz). Elles sont de tailles très variables. Toute poupée peut donner lieu à un début de collection qui s'orientera avec la recherche et selon le goût : bois, biscuit, porcelaine, papier mâché, celluloïd, Rhodoïd, cire, feutre, tissu ou plastique. Les collectionneurs de poupées sont des plangonophiles, terme « savant » venant du latin mais non reconnu officiellement. Elle est différente de la figurine, laquelle est généralement composée de plastique et de métal. Par ailleurs, la figurine est souvent commercialisée dans le but de promotion, produit dérivé de feuilletons télévisés qui mettent en scène les personnages représentés. Les figurines modernes, tel G.I. Joe, sont souvent mises sur le marché pour les "garçons", cependant tout le monde peut y jouer et les collectionner, peu importe son genre.
Au Japon, il existe une industrie qui crée des poupées de jeunes filles admirées pour leur beauté physique. Leur coût est élevé, puisqu'elles sont fabriquées à la main en petites quantités. Hina matsuri est une fête annuelle japonaise qui met en valeur les poupées.
Historique
L'archéologie place les poupées comme étant possiblement les premiers jouets connus. Certaines ont été trouvées dans des tombeaux d'enfants égyptiens, lesquels datent du xxe siècle av. J.-C. Ce sont des figurines en terre cuite, en bois, en os, en cire, en ivoire, en jade. Ces poupées pouvaient aussi avoir une fonction plus rituelle dans le cadre funéraire égyptien (comme les paddle doll en bois). En effet, au lieu d'être de simples jouets, elles pouvaient être des représentations de la jeune défunte idéalisée selon Ollivier-Beauregard1. Dès le ve siècle av. J.-C., on trouve des figurines mobiles, les bras et les jambes sont mobiles, l'articulation des membres est un critère de l'adaptation à l'activité ludique.
Les articulations se font aux bras, mais aussi aux genoux. Elle est très répandue et son commerce va dans tout le bassin méditerranéen grâce aux marchands de céramique. Les Chinois ont été parmi les premiers à fabriquer des poupées en porcelaine.
En Grèce antique, l'artisan du village utilise des chutes de bois ou de terre pour fabriquer des poupées et, pour la fabrication en série, ce sont ceux qui habituellement fabriquent des poupées votives et acceptent de fabriquer des poupées pour jouer si on leur demande en grande quantité. Elles ont de 20 à 25 cm de hauteur. Elles représentent une petite fille, mais aussi des personnages de la rue : des danseurs, des comédiens, des soldats. Elles sont faites avec des moules. La poupée est entre la réduction de l'image humaine, la statuette, qui a un côté magique et le jouet. Ce sont des jouets, mais elles ont peut-être aussi une valeur religieuse. Elles servent au culte domestique, funéraires comme ex-voto d'un pèlerinage. C'est aussi l'instrument du sorcier.
À Rome, au berceau, les jouets de l'enfant sont consacrés à Bacchus et, dans la tombe, aux dieux infernaux. Elles sont en os, en ivoire ou en bois dur.
Les poupées romaines de l'époque impériale sont représentées comme des femmes adultes nues destinées à être habillées de vêtements de tissus, dont certains sont aujourd'hui conservés sous forme de fragments résiduels. Un soin particulier est apporté au rendu du visage et des mains. Les poupées sont des jouets du quotidien. Au moment du mariage, elles sont offertes aux dieux lares et à Vénus, symbolisant la sortie de l'enfance et le passage à l'âge adulte. Les jeunes filles qui meurent avant le mariage emportent leur jouet dans la tombe. Quand elle a un enfant, la femme va suspendre au temple une image du nourrisson.
Pour le Moyen Âge, aucun renseignement n'est disponible. Certaines poupées du xiiie siècle ont subsisté jusqu'à nous (en montre à Strasbourg). Ce sont des figurines de terre cuite : dames et cavaliers. Elles sont moulées en un seul bloc et ont une belle expression.
Vers la fin du siècle, la poupée mannequin, dont le but est de promouvoir la mode française à l'étranger, est créée. C'est un objet de retransmission de la mode et d'ornementation, aussi bien qu'un objet enfantin. C'est plus le double de la petite fille qu'un poupon. Les villes de Nuremberg et de Hambourg sont connues pour leurs poupées en bois de buis. Ce sont des centres importants de fabrication de poupées.
À Paris, les bimbelotiers, les premiers « fabricants de poupées », font de belles poupées, bien habillées et coquettes. En 1571, la duchesse de Bavière en commande plusieurs. On fabrique aussi des poupées à 1 franc. En 1540, un document mentionne des poupées fabriquées avec un mélange de terre, de papier et de plâtre.
Au xviie siècle et au xviiie siècle apparaissent des poupées plus raffinées, aux yeux de verre, avec les membres en peau et les cheveux peints. Les matériaux se diversifient : cire, papier mâché et cire moulée sur papier mâché. Cela permet d'obtenir des poupées meilleur marché.
En 1700, à Nuremberg, les fabricants de poupées sont soumis à des règles de fabrication très strictes. Ces poupées étaient fabriquées en carton-pierre sorte de papier mâché. Les modistes, les couturières et les coiffeurs en font des poupées mannequins. Elles diffusent la mode parisienne.
Lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris, un nouveau type de poupée fait son apparition sur le marché : « le bébé » à tête en biscuit, qui représente désormais l’enfant de 3 à 12 ans.
L’apparition du « bébé » correspond au formidable essor international de l’industrie française de la poupée et du jouet. Les principaux fabricants de cette époque sont Jumeau, Bru, Gaultier, Steiner, Fleischmann, mais aussi Thuillier, Schmitt, May et Halopeau. En 1899, quoique très populaires, les principaux fabricants français de poupées se réunissent dans une société unique, la Société française de bébés et jouets (SFBJ) pour tenter d’endiguer la concurrence étrangère, notamment allemande. La nouveauté de la production de la SFBJ a consisté en une série de « bébés de caractère » aux traits expressifs et aux proportions de très jeunes enfants, voire de nouveau-nés. Avec la première guerre, puis les « années folles », de nouveaux matériaux concurrencent le biscuit dans la fabrication de poupées : le celluloïd, le tissu bourré, la feutrine, entre autres avec les poupées Steiff et Käthe Kruse (Allemagne), Lenci (Italie), Kamkins (E.U.) et Vénus (France) pour les plus connues.
Simultanément, un nouveau type morphologique de poupée s’impose sur le marché : le « poupon » à corps mou qui représente le nouveau-né, avec une grosse tête sans cheveux et des yeux qu’on dit « vivants », puisqu’ils regardent aussi sur le côté.
Au moment où l'hygiène prend de l'importance, on apprend à laver les « baigneurs », mais on continue avec le chiffon, le caoutchouc et le carton bouilli.
Les principaux fabricants français de cette génération, en plus de la SFBJ, sont les fabricants de poupées en celluloïd : Petitcollin, la SNF (Société Nobel française) et Convert à Oyonnax dans l'Ain.
Les revues enfantines assurent également la promotion de poupées « prime », dont Bleuette de La Semaine de Suzette est certainement la plus célèbre avec son riche trousseau acheté tout fait ou confectionné par les fillettes à partir des patrons de la revue. La deuxième moitié du xxe siècle voit le développement des nouvelles matières plastiques et l’abandon progressif de tous les autres matériaux. En revanche, la variété des poupées fabriquées à cette époque est exceptionnelle : les poupées classiques côtoient aussi bien les baigneurs que les toutes nouvelles poupées mannequins, poupons à corps mou que les poupées caricaturales ou humoristiques.
La poupée mannequin lancée entre 1956 et 1959 par les Américains, Barbie, est née avec la mixité. Ce n'est pas une poupée de maternage, mais d'identification. En France, les principales concurrentes de Barbie sont Cathie et Tressy de Bella, ainsi que Mily et Dolly de Gégé. En 1951, la revue féminine Modes et Travaux proposa en exclusivité des poupées pour lesquelles paraissaient tous les mois des patrons permettant de leur constituer une garde-robe. Françoise, Michel et les autres remportent encore aujourd’hui un franc succès auprès des collectionneurs.
Marie-Anne Le Minor, à Pont-l'Abbé, a développé à partir de 1937, mais surtout pendant la période de l'après-guerre un atelier d'habillage de poupées vêtues de costumes folkloriques des divers pays bretons, mais aussi des diverses régions françaises.
Les principales entreprises qui utilisent encore du celluloïd sont Petitcollin, Nobel, Convert, et Maréchal. Mais les nouvelles entreprises qui s’imposent avec les nouvelles matières plastiques s’appellent Bella, Gégé, Clodrey et, beaucoup plus tard, Corolle. L'usage du celluloïd a été supprimé pour les poupées en 1960, entre autres parce qu'il était inflammable. L'électronique sert à faire parler les poupées, les microprocesseurs sont source de comportements divers. L'alternative entre la poupée adulte et enfant subsiste.
La concurrence de la production asiatique et l'augmentation des prix des matières premières dus aux chocs pétroliers ont engendré des difficultés économiques qui ont précipité la chute des grandes entreprises françaises de poupées (Bella, Gégé, Raynal et Clodrey).
Face à la prépondérance de Barbie, la société Corolle, créée par Catherine Réfabert en 1978 et rachetée par Mattel, représente environ 18 % du marché grâce à un positionnement haut de gamme. Jusqu'en 2004, la plupart des poupées Corolle sont fabriquées en France
Poupées noires
Après la période coloniale, l'industrialisation des poupées se fait uniquement sous des traits occidentaux, y compris pour les modèles vendus en Afrique. La poupée noire de série est réintroduite dans la série des Barbie en 1968 avec Christie et Corolle suit en 1984, mais il ne s'agit que de poupées blanches à la peau plus foncée et aux cheveux noirs. Mattel attendra le lancement de Shani en 1991 pour donner à ses poupées noires des traits différents (comme un nez et des lèvres plus larges) sans être caricaturaux. Au xxie siècle, la diffusion des poupées noires s'accroît tant dans les pays occidentaux métissés qu'en Afrique.
Lancée en 1993, la première poupée noire populaire aux États-Unis est Addy Walker, lancée par la marque American Girl, spécialisée dans les poupées historiques. Avec un arrière-plan historique réfléchi avec l'aide d'historiens et de spécialistes, Addy est présentée comme une jeune esclave qui s'enfuit avec sa mère pour conquérir sa liberté à la fin du xixe siècle. Ses cheveux qui légèrement frisés. La deuxième poupée afro-américaine, Cécile Rey, devant représenter une femme de la Louisiane des années 1850, n'est lancée qu'en 2011 puis remisée en 2014. Lancée en 2016, Melody Ellison est une aspirante chanteuse des années 1960 aux cheveux lisses, mais est surtout la première poupée de la marque dont l'histoire la situe après l'abolition de l'esclavage.
Au xixe siècle et au début du xxe siècle, les poupées noires de tissu ou de chiffon sont fabriquées par Afro-Américaines anonymes, notamment les nounous du Sud esclavagiste. Face aux poupées dominantes, la fabrication de poupées noires uniques est théorisée comme un acte de résistance symbolique dans les années 1910 par des intellectuels afro-américains comme Booker T. Washington ou Marcus Garvey.
La poupée noire a cependant été fabriquée en Europe depuis les années 1850 et une production industrielle s’est développée dès le tout début du xxe siècle, mais dans un contexte colonial. En Grande-Bretagne, le golliwog est une poupée de chiffon ou d'étoffe très populaire représentant une personne noire avec des traits caricaturaux, dont en évidence son rôle dans la diffusion des stéréotypes racistes est mis en lumière dans la deuxième partie du xxe siècle. En France, les poupées de porcelaine, de chiffon et de celluloïd portent des noms aux relents racistes, comme « Bambouli » et « Bamboula » en costume antillais ou culotte à la mode du moment de la marque Urika. Créé en vue de l’exposition coloniale de 1931, le modèle « Negri » de la marque Petitcollin est le plus souvent proposé nu ou avec un pagne de raphia et des anneaux d’oreilles. Il faut attendre les indépendances des pays africains pour que le catalogue devienne progressivement moins caricatural.
Les années 2010 voient de nombreux créateurs africains se lancer dans les poupées : la burkinabè Abibou Mare, le Nigérian Taofick Okoya, la Franco-Camerounaise Manuella Njomkam, l’Ivoirienne Sara Coulibaly avec Naima Dolls, l’Ivoirienne Fatoumata Koné, avec ses modèles féminins mais aussi masculins. Au-delà de leurs carnations foncées, ces poupées mettent en valeur les beautés noires et métisses, avec cheveux crépus ou frisés, mais aussi en valorisant les cultures africaines et en utilisant des vêtements ou des tissages de mode africaine (wax, du madras, le pagne kita, etc.).
Dans des études menées dans les années 1950, les pédopsychiatres afro-américains Kenneth et Mamie Clark ont créé le test dit « de la poupée noire » pour mettre en évidence les effets du racisme sur les enfants noirs. Le test met en jeu des fillettes et de jeunes garçons noirs avec deux poupons, l’un blanc, l’autre noir. Quand il leur est demandé de désigner le plus gentil, le plus joli, le plus moche, le plus méchant et celui auquel il s'identifie, une majorité d'enfants attribuent immédiatement les qualités positives au bébé blanc et les négatives au noir, tout en s’identifiant, après un temps d’hésitation, au poupon noir. La valorisation de la diversité des poupées et des corps est ainsi vue comme un moyen de lutter contre des pratiques telles l'éclaircissement de la peau.
|
Le tour à bois est une machine de la famille des tours parallèles mais qui se distingue par sa simplicité car le tournage sur bois demande un effort mécanique très limité.
Il existe principalement deux types de tours à bois : les tours à bois d'établi et les tours à bois d'atelier.
Les tours à bois d'établi sont de petits tours généralement avec une longueur entre pointes entre 50 et 80 cm. Il faut les poser sur un établi pour leur utilisation. Certains sont en tôles soudées, plus légers et moins stables, et ne permettent pas le tournage de grosses pièces. D'autres sont en fonte, beaucoup plus stables, ils offrent déjà plus de possibilités de tournage sur bois. Ils peuvent être équipés de variateurs électroniques, mais le plus souvent, il faut changer de vitesse en déplaçant la courroie de poulie.
Les tours à bois d'atelier sont des tours beaucoup plus lourds, posés sur des pieds quelques fois en tôles, mais le plus souvent les pieds sont en fonte. Ces tours à bois ont une longueur entre pointes en 80 cm et jusqu'à 2 m, voire plus. Avec une très bonne stabilité, ils permettent le tournage de grosses pièces en toute sécurité. Ils sont très souvent équipés de variateur mécanique, ou électronique pour les tours à bois haut de gamme
Histoire
Le tour à bois est une des plus vieilles inventions techniques qui remonte à l’époque égyptienne puis romaine, avec des machines mues par la force humaine. L’entraînement de la pièce de bois se faisait au travers d’une roue actionnée par une personne pendant que l’opérateur usinait.
Puis avec le système bielle-manivelle, c’est l’opérateur même qui, par l’intermédiaire d’une pédale, donnait le mouvement de rotation. L’époque des tours à archet, à perche et à arc passée, l’ère industrielle apporta la transmission du mouvement par système roue à aubes et poulies-courroie (force hydraulique) qui fut remplacée par le moteur électrique, signant ainsi la fin des tours dits « alternatifs » pour ceux à mouvement continu.
Construction
Un bâti, généralement en tôle soudée, plus léger que les anciens bâtis en fonte.
Une poupée fixe comprenant :
le moteur électrique,
la boite de vitesses (poulie étagée, pignons dentés ou variateur),
la broche qui supporte le mandrin ou la pointe à ergots.
Le banc avec deux glissières plates.
Le support d'outil (gouge, racloir, bédane, etc.).
Une poupée mobile ou contre-pointe.
La fabrication série (petite ou grande) demande l’usage de système de copiage à partir d’un gabarit ou d’une pièce existante. L’outil est monté sur une tourelle munie d’un palpeur qui suit le profil du gabarit. L’avance peut être soit manuelle soit automatique.
Sur certaines machines, la précision et la rapidité sont obtenues par des outils-fraises tournant à grande vitesse et se déplaçant mécaniquement, guidés par un gabarit, alors que la pièce de bois tourne lentement.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Il existe principalement deux types de combinées à bois :
Celle qui dispose de 2 ou 3 opérations et qui peut comprendre les fonctions suivantes : scie, mortaiseuse et rabotage par exemple.
Celle qui dispose de 5 ou 6 opérations et qui peut comprendre les fonctions suivantes : scie sur table, dégauchissage, toupie, rabotage et mortaiseuse.
Chaque machine à ses spécificités pour correspondre au mieux aux besoins de chaque personne. Vous pourrez choisir celle qui répond à vos besoins en fonction de vos créations et de vos futurs projets.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Une perceuse à colonne est une machine-outil d'atelier fixée sur un bâti, un établi ou au sol. Elle permet des perçages verticaux précis et importants (diamètres pouvant aller jusqu'à 30 millimètres dans l'acier ordinaire).
Le moteur électrique, de quelques centaines de watts, fait tourner une broche par l'intermédiaire d'une boîte de vitesses (souvent à courroies). Un mandrin ordinaire ou des forets à queue conique (cône Morse) peuvent être fixés à l'extrémité de cette broche qui peut coulisser verticalement lorsque l'opérateur manœuvre un volant, un levier ou par le moteur.
La pièce à percer est maintenue fermement dans un étau fixé lui-même sur la table. La pièce peut être bridée directement sur la petite table ou sur le socle grâce aux glissières ou aux boutonnières.
La petite table coulisse et pivote le long de la colonne supportant le moteur. Par le pivotement de la petite table on permet de libérer l'espace pour fixer de grandes pièces sur le socle. Elle peut également tourner sur elle-même ce qui permet de forer une série de trous tracés sur une circonférence.
Une latte graduée est fixée sur la broche ce qui permet de mesurer la profondeur du trou surtout si celui-ci est borgne. La latte permet également de mesurer la profondeur d'un fraisage, d'un chambrage, d'un lamage. Des butées peuvent être fixées sur la latte ce qui permet de réaliser des opérations identiques. Dans le cas où la descente se fait par l'intermédiaire d'un moteur la vitesse de descente est plus petite que celles de remontée.
La vitesse de la broche dépend du diamètre, de la nature des outils de coupe et de la nature de la lubrification et de la nature de la matière à travailler. Certaines perceuses possèdent un circuit fermé de lubrification mû par une pompe.
Une perceuse à colonne a plusieurs avantages comme le présente ce site comparatif1, mais surtout elle permet de réaliser un perçage de précision, tout en conservant une vitesse constante. C'est un outil assez stable qui a une grande précision de perçage. De même, il est simple à utiliser et ne nécessite aucune compétence particulière. Côté sécurité, toutes les mesures sont prises afin que son utilisateur ne soit exposé à un danger quelconque avec généralement un interrupteur coup de poing et un écran de protection placé devant la broche. Certains modèles récents sont même équipés d'un laser, permettant de mesurer la profondeur de perçage, en voici quelques exemples
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||