Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
02.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Conservation
Les fruits frais étaient autrefois usuellement conservés plusieurs mois dans un cellier, une cave ou un grenier (parfois sur un lit de mousse végétale).
Les fruits (dénoyautés ou non) pouvaient aussi être séchés (abricots, pruneaux, etc.), transformés en confiture, fruit confit, ou en pâte de fruits, ou encore conservés dans du vinaigre (olives, poires au vinaigre…), une huile végétale ou une saumure (olives).
De nos jours des cires et pesticides sont aussi abondamment utilisés pour augmenter la conservation des fruits. Ces derniers sont aussi conservés en chambre froide ou sous atmosphère contrôlée et parfois congelés ou déshydratés (pour être par exemple intégrés dans le Muesli ou des aliments préparés de type barres de céréales et fruits).
Cuisine
Dans la cuisine occidentale, un fruit, au sens large, est un aliment végétal sucré et est considéré essentiel à l'alimentation en apportant certaines vitamines et des fibres. On y distingue généralement:
les agrumes : citron, orange, pamplemousse, lime
les baies : fraise, groseille, raisin
les fruits à pépins : pomme, poire
les fruits à noyau : abricot, cerise, pêche
les fruits à coque : noisette, noix
En Europe ou en Amérique du Nord, on appelle également fruits exotiques les fruits de certaines des plantes qui ont été apportées ou acclimatées à la suite des Grandes découvertes : ananas, banane, kiwi, mangue, etc.
Le concept culinaire de fruit recouvre en grande partie le concept botanique, mais de nombreux fruits botaniques sont considérés en cuisine comme des légumes (aubergine, concombre, haricot, maïs, tomate, olive, avocat…), d'autres encore comme des épices (noix de muscade, poivre, vanille, piment…). Avec les grains des graminées (blé, riz), qui sont d'ailleurs un type de fruit particulier, le caryopse, ils forment une partie essentielle de l'alimentation.
A contrario, certains fruits au sens culinaire sont en botanique des faux-fruits, qui résultent de l'évolution non de l'ovaire mais d'autres organes, notamment du réceptacle floral : fraise, figue, ananas, pomme, etc.
La salade de fruits (de l'italien insalata di frutta ou macedonia) est appréciée par sa haute teneur en vitamine C.
Goût Nutrition
Au même titre que les légumes, les fruits sont bénéfiques pour la santé. La consommation d'« au moins cinq fruits et légumes par jour » est recommandée par le Programme national nutrition santé.
Les fruits évitent le surpoids. Avec une moyenne de 50 kcal pour 100 g, les fruits sont peu caloriques tout en étant rassasiants, grâce aux fibres alimentaires qu'ils contiennent, par exemple les pommes. Ils constituent aussi une mine de vitamines et de sels minéraux. Ils tiennent une place de choix dans tous les menus équilibrés afin de lutter contre la surcharge pondérale et l'obésité.
Les fruits, comme les légumes, protègent contre de nombreuses maladies, notamment diabète, maladies cardiovasculaires et cancers. En particulier, les apports en antioxydants des fruits renforcent les défenses immunitaires.
Les fruits protègent le cœur et les vaisseaux sanguins. Grâce à leur richesse en antioxydants et en fibres alimentaires, les fruits, comme les légumes, préviennent l'oxydation du cholestérol afin d'empêcher l'apparition de maladies cardio-vasculaires, premières causes de mortalité dans de nombreux pays développés. Selon l'étude scientifique internationale Interheart publiée le 20 octobre 2008, les personnes ayant une alimentation riche en fruits (et en légumes) « ont 30 % de risque en moins de subir une crise cardiaque que celles en consommant pas ou peu. ».
Les fruits, comme les légumes, entrent dans les régimes des diabétiques pour leurs glucides lents et leurs fibres qui favorisent le contrôle de la glycémie. Le diabète de type gras est l'une des complications de l'obésité, et le nombre de cas a été multiplié par six en quinze ans dans les pays développés. Tous les fruits ne sont cependant pas équivalents : les myrtilles, le raisin, les prunes seraient protecteurs mais pas le melon, les fraises ou les jus de fruit.
Les fruits ont un effet protecteur contre le cancer en général, mais surtout contre les cancers des voies aérodigestives supérieures, de l'estomac, du poumon, du côlon et du rectum. Depuis trente ans, 350 études menées dans le monde ont porté sur la relation entre la consommation de fruits et de légumes et le risque de cancer. Manger au moins cinq fruits ou légumes différents par jour permet de diminuer de 50 % les risques de cancer, ceci grâce à l'ensemble des composants protecteurs qu'ils contiennent et qui agissent en synergie : fibres alimentaires, vitamines, sels minéraux, polyphénols et autres micro-nutriments.
Les fruits fortifient les os, car ils constituent une source non négligeable de calcium, inférieure cependant aux produits laitiers, mais leurs antioxydants (phytoœstrogènes et potassium) permettent à l'organisme de lutter contre la déminéralisation osseuse et donc contre l'ostéoporose.
Mâcher des aliments croquants et difficile à mâcher, comme des fruits crus, dans la jeunesse, lorsque les os se développent encore, est nécessaire pour le développement des os de la mâchoire car il stimule le croissance de la machoire et donc pour éviter les dents de travers et des dents enclavées, qui sont les résultats d'une manque de l'espace pour l'éruption juste dans la bouche des dents
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Économie
Selon un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la production mondiale de fruits est de 465 millions de tonnes en 2003 soit une augmentation d'environ 30 % en 10 ans.
Chiffres de l'année 2000
Fruit | en millions de tonnes | Pourcentage | Principaux pays producteurs |
---|---|---|---|
Agrumes | 100 | 21,5 % (dont 58 % d'oranges principalement utilisés pour faire du jus d'orange). | Brésil - États-Unis - Maroc |
Raisin | 68 | 14,6 % | Italie - France - Espagne |
Banane | 64 | 13,8 % | Inde - Brésil - Chine. |
Pomme | 59 | 12,7 % | Canada - Chine - États-Unis - Turquie |
Mangue | 25 | 5,4 % | Inde - Chine - Mexique |
Ananas | 17 | 3,7 % | Thaïlande - Philippines - Chine |
Pêche et nectarine | 13 | 2,8 % | Chine - Italie - États-Unis |
Poire | 13 | 2,8 % | Chine - Italie - États-Unis |
Prune | 9 | 1,9 % | Chine - États-Unis - Serbie |
Datte | 5 | 1,1 % | Égypte - Iran - Arabie saoudite - Tunisie - Maroc - Algérie |
Papaye | 5 | 1,1 % | Brésil - Nigéria - Inde |
Abricot | 3 | 0,6 % | Turquie - Iran - Italie - Canada |
Fraise | 3 | 0,6 % | États-Unis - Espagne - Japon |
Avocat | 2 | 0,4 % | Mexique - Indonésie - États-Unis |
Autres fruits | 79 | 17 % (dont une part croissante de fruits tropicaux tels que noix de coco, goyave...) | |
Total | 465 | 100 % |
À titre de comparaison, 692 millions de tonnes de légumes ont été produites la même année.
par continent :
42 % de la production mondiale de fruits provient d'Asie contre 14 % d'Europe, 13 % d'Amérique du Sud, 12,5 % d'Amérique du Nord, 12,5 % d'Afrique et 6 % d'Océanie.
par pays, en 2004 :
Chine - 19 % (avec une production augmentant d'environ 6 % chaque année entre 1996 et 2003)
Inde - 12 % (2,7 % d'augmentation annuelle)
Brésil
Mexique – 4e exportateur
Chili – 3e exportateur
Afrique du Sud – 5e exportateur
Canada – 6e exportateur
Ouzbékistan – 7e exportateur
Continent - Consommation annuelle par habitant en kg
Amérique du Sud - 120,2
Amérique du Nord - 118,6
Océanie - 109,1
Europe - 82,8
Afrique - 53,9
Asie - 45,6
Moyenne mondiale - 61,6
Parmi les fruits à croquer, les agrumes sont les plus consommés au monde devant les bananes et les pommes.
Fruits | Superficie (ha) | Production (tonnes) |
---|---|---|
Pommes | 40 921 | 1 378 741 |
Pêches-nectarines | 12 328 | 280 317 |
Poires de table | 5 968 | 124 778 |
Abricots | 13 931 | 186 158 |
Prunes (pruneau) | 12 739 | 152 542 |
Autres prunes | 5 899 | 57 713 |
Kiwis | 3 952 | 67 563 |
Raisin de table | 5 453 | 52 098 |
Fraises | 3 257 | 55 195 |
Cerises de table et d'industrie | 9 534 | 30 310 |
(d'après les données SCEES 2012)
Un système d’identification des fruits et légumes a été défini pour faciliter la vente au détail : le PLU ou Price-Look Up (code d’appel prix).
En France, les trois-quarts des fruits consommés contiennent des pesticides.
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Un ksar, ou ighrem (en arabe : قصر [qasr], berbère : ⵉⵖⵔⵎ [iɣrem]), au pluriel respectivement kosour (قصور [qoṣūr]), et igherman (ⵉⵖⵔⵎⴰⵏ [iɣerman]), est un village fortifié d'architecture berbère que l'on trouve en Afrique du Nord
.
Au pluriel, on trouve aussi les formes « ksars », "ksours" ou « kosours »
.
Description
Forteresse, elle est toujours située dans un emplacement spectaculaire, soit perchée sur un promontoire escarpé accroché à une paroi rocheuse soit dressée au-dessus d'une oasis.
Combinant généralement des greniers et des habitations, les ksour se rencontrent communément sur des contreforts proches d'oasis afin de se protéger d'attaques venant de tribus nomades.
Un ksar est composé de cellules, appelées ghorfas (« chambres » en arabe), qui servent à entreposer les denrées en prévision de plusieurs années successives de sécheresse.
Certains ksours comme le ksar de Tissergate (Zagora, Maroc) n'ont qu'une seule porte d'entrée permettant ainsi de surveiller les entrées - sorties et de fermer le ksar la nuit.
Étymologie
Le mot ksar est emprunté à l'arabe qasr (« château », « village fortifié »), qui vient lui-même du latin castrum (« fort » ou « place forte »). Il a donné le mot alcázar en espagnol. Le mot d'origine désignant ce type d'architecture, qui est utilisé en berbère, est ighrem
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Le badminton est un sport de raquette nommé d'après le château anglais de Badminton House où il a été codifié à la fin du xixe siècle, sur la base de pratiques plus anciennes en Europe et en Asie.
Il oppose soit deux joueurs en simple, soit deux paires, en double et en mixte, placés de part et d'autre d'un filet. Les joueurs frappent un volant avec une raquette, le contact du volant avec le corps d'un joueur étant une faute. Le point peut se terminer par une faute, si le volant touche autre chose que le filet ou la raquette d'un joueur, ou s'il touche le filet mais qu'il ne passe pas du côté adverse. Il peut aussi se terminer par sortie (ou "out", qui veut dire "dehors" en anglais), quand le volant touche le sol en dehors du terrain correspondant à la discipline (simple hommes, simple dames, double hommes, double dames, ou double mixte). Le badminton se joue en intérieur : le volant pesant entre 4,74 et 5,5 grammes, sa trajectoire est déviée au moindre vent.
Le volant est un projectile aux propriétés aérodynamiques uniques qui lui donnent une trajectoire très différente de celle des balles utilisées dans la plupart des sports de raquette. En particulier, les plumes créent une traînée bien plus importante, causant une décélération plus rapide.
Depuis 1992, le badminton est un sport olympique qui se décline en 5 disciplines : simple hommes, simple dames, double hommes, double dames et double mixte.
La popularité de ce sport a fortement augmenté au xxie siècle, notamment en Asie, avec 339 millions de pratiquants actifs (jouant au moins une fois par semaine) dans le monde en 2019 selon une étude menée par Nielsen Sports, qui a estimé que ce sport était populaire auprès de plus d'un demi-milliard de personnes dans une autre étude le classant en 2021 au 9e rang des sports les plus populaires au monde.
À haut niveau, il nécessite une excellente condition physique ainsi que de très bonnes qualités techniques et tactiques.
C'est le sport de raquette le plus rapide du monde, il est fréquent de voir une douzaine d'échanges en double en moins de 10 secondes, même si, à haut niveau, l'échange est très court et les frappes très rapides. Le record de vitesse pour un volant en compétition est détenu depuis le 11 janvier 2017 par Mads Pieler Kolding, joueur danois de double hommes, qui a frappé le volant à la vitesse de 426 km/h. Le Malaisien Tan Boon Heong, également joueur de double hommes, a, pour sa part, propulsé un volant à 493 km/h en sortie de raquette en conditions optimales, établissant ainsi le record Guinness actuel, battant ainsi l'ancien record de 421 km/h qu'il avait également établi. Ces records de vitesse ne sont pas établis en match mais lors d'événements organisés dans cet objectif.
Histoire du badminton
Les ancêtres du badminton sont multiples. L'échange de volants frappés avec une partie du corps ou un instrument remonte à plus de deux millénaires en Chine. Au Japon, on pratiquait le hanetsuki vers la fin de l'époque médiévale. En Europe, l’un des ancêtres du badminton est le battledore and shuttlecock pratiqué en Angleterre dès le Moyen Âge, l’objectif du jeu étant de maintenir en l’air un shuttlecock (volant) à l’aide d’une battledore (raquette ou palette). On trouve des images du jeu de volant dans les peintures d'artistes du xviie siècle (voir par exemple La Fillette au Volant de Chardin).
La pratique féminine du jeu de volant, ancêtre du badminton, remonte au moins au xviiie siècle, où des peintres comme Fragonard et Chardin ont témoigné de cette activité chez les jeunes filles de bonnes familles.
Quant aux règles du badminton actuel, elles furent élaborées en 1873 : des officiers anglais revenus des Indes, se trouvant réunis dans le château du Duc de Beaufort à Badminton (ville anglaise du Gloucestershire), en vinrent à évoquer le jeu indien du « poona », qui se pratiquait avec une raquette et une balle légère. Ils se mirent alors en tête d’y jouer. Mais n’ayant pas de balle sous la main, ils décidèrent d’utiliser un bouchon de champagne, auquel ils attachèrent quelques plumes. Amusés et séduits par leur trouvaille, ils décidèrent de faire connaître ce jeu, sous le nom du château où il était né : Badminton. Le nom commun badminton est donc un onomastisme. Quatre ans plus tard, les premières règles du jeu étaient publiées.
Les premiers championnats s'organisent en France le 27 novembre 1908 à Dieppe (Seine-Maritime), plus vieille cité balnéaire de France et où beaucoup d'Anglais résident en villégiature.
La première championne du monde officieuse est Elisabeth Thomson en 1900 lors du All England Championship. Les Internationaux de France sont marqués par C. Radeglia qui remporte l'épreuve à cinq reprises.
En 1934, la fédération internationale de badminton (BWF) est créée.
À partir de 1957, la meilleure équipe féminine est désignée par l'Uber Cup.
Le comité olympique a décidé d’inscrire cette discipline aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992, à la suite d’une démonstration à Séoul, quatre années auparavant. Le simple et double hommes, le simple et double dames ainsi que le double mixte sont les 5 épreuves présentées aux JO. Sa pratique en mixte est particulièrement reconnue au niveau Olympique.
Avant 2006 et le passage aux sets de 21 points, les sets étaient en 11 points pour les femmes alors qu'ils étaient de 15 points pour les hommes.
Actuellement, les meilleurs joueurs mondiaux sont originaires d'Asie (Chine, Indonésie, Corée, Japon, Malaisie). En Europe, seuls rivalisent avec les Asiatiques quelques joueurs du Danemark principalement, et dans une moindre mesure de la France et de l’Allemagne. Depuis 2015, certains joueurs français (Brice Leverdez, Christo Popov) parviennent à réaliser des bonnes performances en simple, mais ne parviennent toujours pas à remporter de tournois majeurs.
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Le basket-ball ou basketball, fréquemment désigné par son abréviation basket, est un sport collectif de balle opposant deux équipes de cinq joueurs sur un terrain de forme rectangulaire. L'objectif de chaque équipe est de faire passer un ballon au sein d'un arceau de 45 cm de diamètre, fixé à un panneau et placé à 3,05 m du sol : le panier. Chaque panier inscrit rapporte deux points à son équipe, à l'exception des tirs effectués au-delà de la ligne des trois points (qui rapportent trois points) et des lancers francs accordés à la suite d'une faute (qui rapportent un point). L'équipe avec le nombre de points le plus important remporte la partie.
Le basket-ball se pratique exclusivement à la main, et les joueurs peuvent se déplacer balle en main en dribblant sur le sol ou en effectuant deux pas maximum sans dribbler. L'équipe en possession du ballon (l’équipe qui attaque) tente d'inscrire des points en réalisant des tirs, des double-pas ou des dunks, tandis que l'équipe en défense essaie de les en empêcher en réalisant des interceptions de balle ou des contres. Si le tir échoue, les joueurs des deux équipes tentent d'attraper la balle au rebond.
James Naismith, un professeur d'éducation sportive originaire du Canada, invente le basket-ball en 1891 dans l'État du Massachusetts (États-Unis) pour maintenir la condition physique de ses élèves durant l'hiver. Le sport devient rapidement populaire et se développe dans les universités et écoles secondaires en Amérique du Nord au début du siècle. La Fédération internationale de basket-ball (FIBA) est créée en 1932 et le sport est inscrit au programme des Jeux olympiques en 1936. La principale ligue professionnelle masculine des États-Unis, la National Basketball Association (NBA), est fondée en 1946 et voit émerger de grands joueurs qui contribuent à l'accroissement de la popularité du basket-ball : Wilt Chamberlain et Bill Russell dans les années 1960, puis Kareem Abdul-Jabbar, Moses Malone, Larry Bird, Magic Johnson, et surtout Michael Jordan, fréquemment considéré comme le plus grand basketteur de l'histoire, puis Kobe Bryant et LeBron James.
Le basket-ball est aujourd'hui l'un des sports les plus pratiqués au monde, avec plus de 450 millions de pratiquants en 2013. De nombreux championnats ont été créés sur les cinq continents, notamment en Europe et en Asie, où le sport est en plein essor depuis les années 2000. Les femmes représentent une bonne partie des pratiquants, malgré une plus faible exposition médiatique du basket-ball féminin. De nombreuses variantes du basket-ball se sont développées, comme le basket-ball en fauteuil roulant (aussi appelé « handibasket »), le streetball (« basket-ball de rue ») ou le basket-ball à trois contre trois. Enfin, une culture s’est peu à peu développée autour du sport et a pris forme dans la musique, la littérature, le cinéma et le jeu vidéo.
Nom
En français, ce sport est appelé « basket-ball » (orthographe traditionnelle) ou « basketball » (orthographe de 1990), prononcé [baskɛtbol], ou encore sous la forme abrégée « basket ». Ce nom est un emprunt à l'anglais américain basket-ball, constitué de basket, « panier », et ball, « balle, ballon ». Les termes « ballon-panier » (Canada) et « balle au panier » (Afrique) ont été proposés comme équivalents français de « basketball », mais ils ne se sont jamais implantés dans l'usage.
Un joueur de basket est un basketteur au masculin et une joueuse une basketteuse au féminin.
Histoire
« Le basket-ball n'a pas été inventé par accident. Il s'est développé pour répondre au besoin. »
— James Naismith
Un jeu similaire au basket-ball est décrit dans un livre de 1591 publié à Francfort-sur-le-Main qui rend compte des modes de vie et des coutumes des résidents côtiers d'Amérique du Nord, Wahrhafftige Abconterfaytung der Wilden. Un jeu d'adresse est décrit dans lequel des balles doivent être lancées contre une cible tissée à partir de brindilles, montée en hauteur sur un poteau. Il y a une petite récompense si la cible est atteinte.
Le basket-ball est inventé en décembre 1891 par James Naismith, professeur d'éducation physique canado-américain au Springfield College, dans l'État du Massachusetts (États-Unis). Lors d'une journée de pluie, Naismith tente d'assurer malgré tout son cours de sport, et essaie de développer un sport d'intérieur pour maintenir la condition physique de ses élèves entre les saisons de football américain et de baseball, pendant les longs hivers de la Nouvelle-Angleterre. Il souhaite leur trouver une activité où les contacts physiques sont restreints, afin d'éviter les risques de blessure.
Après avoir écarté certains jeux trop violents ou peu appropriés à une pratique en salle, il reprend l'idée d'un ancien jeu de balle maya (le Pok-ta-pok) et place deux caisses de pêches sur les rampes du gymnase, à 3,05 mètres de hauteur (dix pieds). Le but du jeu est de faire pénétrer un ballon dans ces caisses en bois pour marquer un « panier ». Contrairement aux paniers actuels, la caisse de pêches dispose d'un fond : la balle devait donc être récupérée manuellement après chaque « panier » inscrit. Afin d'éviter d'avoir à rechercher systématiquement la balle, le fond du panier est évidé pour pouvoir l'extraire avec une longue perche. Naismith établit rapidement treize règles principales (les Treize règles originelles) pour rendre le jeu praticable ; la majorité sont encore en vigueur. Ces règles comportent notamment l'interdiction de courir en tenant la balle (marcher) et de « donner des coups d'épaule, de tenir, de pousser ou de faire tomber de quelconque manière » l'adversaire. Elles définissent en outre la durée d'une partie : deux mi-temps de quinze minutes, avec une pause de cinq minutes entre elles.
Ce sport est baptisé basket-ball, ce qui signifie littéralement en anglais « ballon panier ». Il est d'abord pratiqué avec un ballon de football, puis avec des balles de couleur brune. Le tout premier match public de basket-ball est joué le 11 mars 1892 entre des élèves d'une classe d'étudiants de la Springfield Christian Training Association et leurs enseignants. Les étudiants gagnent 5-1 ; le seul panier marqué par les enseignants est celui du célèbre entraîneur de football américain Amos Alonzo Stagg. La même année, le jeu est adapté pour être joué par des femmes. Le premier match féminin se déroule en 1893 au Smith College de Northampton, dans le Massachusetts. Dès 1897-1898, le nombre de joueurs par équipe est fixé à cinq. À l'occasion d'une démonstration au Y.M.C.A. de New York en avril 1892, la discipline gagne une première mention dans The New York Times. Il est présenté comme « un nouveau sport de balle, un substitut du football sans ses aspects brutaux ». Les premiers articles sur ce sport en France datent de 1897. Dans ce dernier pays, il est d'abord plutôt considéré comme un sport féminin et se fait encore appeler « balle au panier ».
En 1906, les caisses en bois sont finalement remplacées par des anneaux en métal fixés à des panneaux. La balle passe ainsi à travers un arceau et retombe au sol lorsqu'un panier est inscrit. Le panneau sert quant à lui à éviter que la balle n'atterrisse dans les tribunes, et permet d'effectuer des tirs avec rebond. Dans son journal, découvert en 2006 par sa petite-fille, James Naismith fait part de ses appréhensions quant au jeu qu'il a inventé, et indique qu'il y a introduit certaines règles d'un jeu enfantin médiéval, le Duck on a Rock.
Au début de son histoire, le basket-ball est surtout porté sur le jeu offensif et la défense est reléguée au second plan. La défense est alors la phase passive du basket-ball, où les joueurs attendent l'échec de l'adversaire ; elle a depuis acquis un rôle comparable à celui de l'attaque. Par ailleurs, la passe et le tir étaient les seules manières de déplacer la balle vers le panier. En effet, le dribble n'existait pas dans le basket-ball originel, hormis lors d'une éventuelle passe à un coéquipier avec rebond au sol : il était rendu difficile par la forme asymétrique des premiers ballons. Il est devenu essentiel dans le jeu à partir des années 1950, lorsque les ballons manufacturés eurent une forme régulière et les qualités de rebond nécessaires.
Le sport prend diverses appellations en fonction des pays. En espagnol, il est nommé baloncesto (Espagne) ou básquetbol (Argentine) ; en italien pallacanestro ; et en tchèque košíková.
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Le lundi de Pâques est le lendemain du jour de Pâques. La fête de Pâques étant mobile, sa date est variable. En 2024, c'est le 1er avril et, en 2025, ce sera le 21 avril. Ce jour est férié dans plusieurs pays.
La fête de Pâques se déroule, depuis les tout premiers siècles, pendant toute la semaine qui suit le dimanche de la Résurrection. Cette semaine porte les noms de semaine de Pâques ou octave de Pâques en Occident, Semaine radieuse ou semaine du Renouveau en Orient, Semaine sainte en Amérique latine et en Espagne.
Cette semaine était fériée dans certains pays et à certaines époques. En France, depuis le concordat de 1801, seul le lundi de Pâques est resté férié. Actuellement, le lundi de Pâques est férié au Liban et dans l’ensemble des pays d’Europe sauf en Russie, en Écosse, au Portugal et dans la plupart des régions d'Espagne.
Signification liturgique et religieuse
Le lundi de Pâques est le deuxième jour de l'octave de Pâques.
Dans le nouvel ordo liturgique de Paul VI, l'octave de Pâques a été conservée ;
Dans le rite byzantin, en signe de joie, les offices sont abrégés et simplifiés.
La journée liturgique du lundi radieux commence par les vêpres chantées le dimanche soir et durant lesquelles, dans les églises orthodoxes, l'Évangile (Jn 20, 19-25) est lu dans le plus grand nombre possible de langues anciennes et actuelles.
Après les sept jours douloureux et dramatiques de la Passion du Christ (Semaine sainte), le jour de la Résurrection, le premier jour d'une nouvelle semaine, inaugure un temps nouveau de paix et de joie. C'est un « huitième jour » destiné à durer toute une semaine de sept dimanches et à préfigurer une éternité paisible et radieuse
Coutumes folkloriques du lundi de Pâques
Dans certains pays, le lundi de Pâques donne encore lieu à des coutumes folkloriques.
En Pologne, le lundi de Pâques connu sous le nom de « Śmigus-dyngus » (lundi mouillé), les Polonais s’aspergent d’eau. L’eau symbole de la vie, rappelle aux chrétiens leur baptême et avec celui-ci la participation à la mort et à la résurrection du Christ pour une vie nouvelle. Famille et amis versent de l’eau les uns sur les autres. Autrefois les jeunes hommes jetaient de l’eau sur les jeunes femmes célibataires ; le mardi elles pouvaient prendre leur revanche. Ce jour-là, les Polonais aspergeaient aussi les champs d’eau bénite.
Aujourd’hui en Hongrie, les garçons aspergent les filles de parfum. Ceci porte chance. Les filles doivent récompenser les garçons en leur donnant de l’argent ou des œufs de Pâques.
En Angleterre, la coutume pour les lundi et mardi de Pâques est appelée « lifting » ou « headline ». Les jeunes gens vont de maison en maison en transportant une chaise décorée de fleurs. Quand une fille s’assoit sur la chaise, ils la soulèvent dans les airs trois fois. Être soulevée de la sorte, devrait porter chance à la jeune fille. Elle remercie le garçon en lui remettant de l’argent ou en l’embrassant. Le lendemain, c’est au tour des filles de soulever les garçons dans la chaise.
En Italie, le lundi de Pâques est appelé « Pasquetta ». Il est de coutume de préparer un pique-nique à la campagne en famille et c’est l’occasion de manger les œufs qui ont été décorés l’avant-veille. En Vallée d'Aoste, région alpine francophone, le lundi de Pâques est dénommé « pâquerette »
Dans le sud de la France, il est (était) de coutume de faire un grand pique-nique avec la famille et les amis le lundi de Pâques à midi avec comme plat principal une grande omelette, préparée avec les œufs de Pâques. Cette tradition s'appelle « omelette de Pâques » ou « pâquette ».
Chez les pieds-noirs d'Oranie, un grand pique-nique réunit famille et amis, le plat principal étant le gazpacho pied-noir, suivi de la dégustation de la mouna (ou mona) et du lancer des bilochas (cerfs-volants de roseau et de papier cristal).
Une fête mondiale
Le lundi de Pâques est une fête reconnue et un jour férié dans un certain nombre de pays :
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Pâques est la fête la plus importante du christianisme. Elle commémore la résurrection de Jésus, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la Passion, c'est-à-dire « le troisième jour ». La solennité, précédée par la Semaine sainte, dernière partie du carême, commence le dimanche de Pâques.
La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars, donc au plus tôt le 22 mars, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le 25 avril. Il ne s'agit pas de la lune observée, mais d'une lune dite ecclésiastique, méthode de calcul traditionnelle approchée. Les Églises occidentales, ayant adopté à la fois la réforme grégorienne du calendrier et une correction concomitante pour le cycle lunaire, ont souvent un jour de célébration différent de celui des Églises orthodoxes, le décalage pouvant être de 0, 1 ou 5 semaines, selon les années (exceptionnellement 4, si la lune est nouvelle à Rome, mais pas à Constantinople).
Certaines Églises chrétiennes choisissent de pratiquer la Pâque quartodécimaine en concordance avec la Pâque juive.
Étymologie
Les mots « Pâque » ou « Pâques » viennent du latin pascha emprunté au grec πάσχα, lui-même, par l'intermédiaire de l'araméen pasḥa, issu de l'hébreu biblique pesaḥ, dérivé du verbe pasaḣ qui signifie « passer au-dessus » car, selon la Bible les juifs avaient reçu l'ordre de sacrifier un agneau indemne de toute tare et d'en badigeonner le sang sur les montants des portes afin que les puissances qui viendraient détruire les premiers nés égyptiens lors de la dixième plaie, passent au-dessus de ces portes sans s'arrêter. Chaque année les juifs commémorent cet événement lors de la fête de Pessa'h. La Passion du Christ s'étant déroulée, selon les évangiles, durant ces célébrations, le christianisme a investi cette fête et sa symbolique, le Christ devenant l'agneau immolé pour sauver l'humanité de ses péchés.
Le pluriel de Pâques ne fait pas référence à une pluralité de dates. La langue française distingue en effet la Pâque originelle juive (ou Pessa'h) et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte et la liberté retrouvée des enfants d'Israël. La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la dernière Cène instituant l'eucharistie, la Passion du Christ et sa résurrection. C'est seulement après le xve siècle que la distinction sémantique a été marquée par la graphie entre Pasque (ou Pâque) désignant la fête juive et Pasques (ou Pâques) désignant la fête chrétienne
Date de Pâques
Dates de Pâques
2000-2040
Année | Occident | Orient |
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2000 | 23 avril | 30 avril |
2001 | 15 avril | |
2002 | 31 mars | 5 mai |
2003 | 20 avril | 27 avril |
2004 | 11 avril | |
2005 | 27 mars | 1er mai |
2006 | 16 avril | 23 avril |
2007 | 8 avril | |
2008 | 23 mars | 27 avril |
2009 | 12 avril | 19 avril |
2010 | 4 avril | |
2011 | 24 avril | |
2012 | 8 avril | 15 avril |
2013 | 31 mars | 5 mai |
2014 | 20 avril | |
2015 | 5 avril | 12 avril |
2016 | 27 mars | 1er mai |
2017 | 16 avril | |
2018 | 1er avril | 8 avril |
2019 | 21 avril | 28 avril |
2020 | 12 avril | 19 avril |
2021 | 4 avril | 2 mai |
2022 | 17 avril | 24 avril |
2023 | 9 avril | 16 avril |
2024 | 31 mars | 5 mai |
2025 | 20 avril | |
2026 | 5 avril | 12 avril |
2027 | 28 mars | 2 mai |
2028 | 16 avril | |
2029 | 1er avril | 8 avril |
2030 | 21 avril | 28 avril |
2031 | 13 avril | |
2032 | 28 mars | 2 mai |
2033 | 17 avril | 24 avril |
2034 | 9 avril | |
2035 | 25 mars | 29 avril |
2036 | 13 avril | 20 avril |
2037 | 5 avril | |
2038 | 25 avril | |
2039 | 10 avril | 17 avril |
2040 | 1er avril | 6 mai |
Le jour de Pâques est un dimanche situé à des dates variables du calendrier grégorien comprises entre le 22 mars et le 25 avril. Des dates de jours fériés et de fêtes dépendent de ce jour de Pâques, comme le lundi de Pâques, l'Ascension, la Pentecôte, le lundi de Pentecôte.
À titre d'exemple, les dates contemporaines de Pâques sont les dimanches :
31 mars 2024
Ces dates sont celles du calendrier grégorien, qui suit le mouvement du Soleil et les saisons.
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Une couture est l'assemblage de deux ou plusieurs pièces à l'aide de fil à coudre, soit manuellement avec une aiguille, soit en utilisant une machine à coudre ou une surjeteuse. La couture est utilisée dans la fabrication des vêtements, du linge de maison (draps, mouchoirs...), des éléments de décoration (nappes, rideaux, tentures...), des chaussures, de la maroquinerie (bagages, sacs...). La première utilisation connue du mot daterait du xive siècle.
La couture des bords des plaies et incisions contribue en chirurgie à la rapidité et qualité de leur cicatrisation. On parle dans ce domaine de « suture », certains des fils utilisés ont la particularité d'être dégradés par le corps (« fils résorbables »), comme l'est le catgut.
Métier
La couture est un métier, mais aussi un loisir. Le professionnel qui pratique la couture est appelé un couturier (ou une couturière). Ses principales tâches sont la confection, la retouche ou l'ajustement de vêtements. Généralement, le couturier est appelé à exercer son métier dans un établissement spécialisé en couture, chez un teinturier, dans une manufacture de vêtements, ou encore dans une boutique de vêtements habillés, lesquelles emploient habituellement leurs propres couturiers. Toutefois, on retrouve la pratique de la couture dans différents corps de métiers, notamment chez les militaires, chez les techniciens des matériaux ou encore dans les industries fabriquant des produits qui nécessitent l'assemblage de textiles comme les tentes, abris, cerfs-volants, courroies, harnais, étuis, métiers du spectacle, etc.
Au niveau historique, en France, la corporation des couturières existe depuis la fin du xviie siècle, période où les corporations passèrent complètement sous l'autorité du roi. Par l'édit du 13 mars 1673, Louis XIV prescrivit la constitution en communauté de tous les métiers dans les villes et bourgs. C'est à cet édit que la corporation des couturières de Paris doit son existence.
« Il n'appartiendra qu'aux marchands maîtres tailleurs, disaient les statuts des tailleurs de 1660, de faire et vendre toutes sortes d'habits et accoutremens généralement quelconques à l'usage d'hommes, de femmes et d'enfants ». Cependant les tailleurs employaient beaucoup d'ouvrières ; beaucoup de femmes, d'autre part, faisaient de la couture pour leur compte personnel malgré les statuts. Les couturières, au nombre peut-être de 3.000 à Paris, furent comprises en 1673, dans la liste des métiers de Paris à ériger en corporation. Ce ne fut toutefois qu'en 1675 que le roi ordonna la création, ayant entendu « la demande de plusieurs femmes et filles appliquées à la couture pour habiller jeunes enfans et femmes et ayant montré que ce travail était le seul moyen de gagner honnêtement leur vie » ; ces femmes suppliaient qu'on érigeât leur métier en communauté. Elles représentaient qu'« il estait assez dans la bienséance et convenable à la pudeur et à la modestie des femmes et filles de leur permettre de se faire habiller par des personnes de leur sexe lorsqu'elles le jugeront à propos, que d'ailleurs l'usage s'était tellement introduit parmi les femmes et filles de toute condition de se servir des couturières pour faire leurs jupes, robes de chambres, etc. ; que nonobstant les saisies qui estoient faites par les jurez tailleurs et les condamnations prononcées contre les couturières, elles ne laissoient pas de travailler… ». Les couturières furent en effet constituées en communauté et purent légalement servir leur clientèle et faire concurrence aux maîtres tailleurs qui restèrent, il est vrai, investis exclusivement du droit de confectionner le corset et le vêtement de dessus. Cet épisode donne une idée des mille rivalités de métiers et des entraves au travail qui étaient alors la conséquence de l'organisation corporative.
Conception d'un vêtement
La conception d'un vêtement n'est pas le fruit du hasard : le vêtement qui l'habille a des règles d'architectures précises que même le plus grand des créateurs devra suivre. Ainsi, pour créer un vêtement, un couturier a deux possibilités : soit il utilise la technique du moulage qui consiste à utiliser un mannequin pour mouler le vêtement dessus et ainsi lui donner la forme voulue ; soit il utilise la technique de la coupe à plat qui consiste à tracer le vêtement sur papier (soit à plat d'où le nom de cette technique). Il existe diverses méthodes de coupe à plat et plusieurs ouvrages lui sont consacrés. Une fois que le vêtement est entièrement tracé sur papier, on obtient un patron qui servira à couper les diverses pièces de tissu nécessaires à l'assemblage du vêtement.
Types
Les types de points incluent : point de bâti ou faufilage, surfilage, surjet, surpiquage, reprisage, point devant, point arrière, point de piqûre, point de chausson, point de côté ou point caché ; et « points fantaisie » qui incluent point de croix, point de feston, point de tige, point de chaînette, jours et nids d'abeille. Les types de coutures, eux, incluent : simple, anglaise, rabattue, plate, paritieux et couchée.
Boite de couture (~ 1955).
Du fil et une aiguille.
Matériel
Les accessoires de couture incluent généralement : bouton, braguette, fermeture à glissière, fil à coudre, galon, patron, velcro et bande en biais. Les éléments du vêtement peuvent être basque, boutonnière (voir bouton), bretelle, capuche, ceinture, col, épaulette, manche, manchette, poche, parmenture, emmanchure et encolure.
Manchette
Les outils de couture incluent : aiguille à coudre, aiguille à tricoter, dé à coudre, épingle, épingle de sûreté, ciseaux à couture, machine à coudre, machine à tricoter, mètre ruban, surjeteuse, découseur ou découd-vite, porte épingles, pique-aiguille, étui à aiguilles, œuf à repriser, machine à couture, bobine colorée et craie pour tissu, règle à patchwork, perroquet de couture
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Histoire
L'histoire de la couture remonte à l'Ère Paléolithique, à la fin du solutréen et au magdalénien, il y a 21 000 ans, quand se répand l'usage des aiguilles à chas en os et en ivoire. La couture servait habituellement à lier point par point des peaux animales dans le but de concevoir des vêtements ou des abris. Les Inuits, par exemple, utilisaient le tendon du caribou en guise d'aiguille à tricoter ; les peuples indigènes des plaines américaines utilisaient des méthodes de coutures sophistiquées pour assembler les tipis. La couture s'est associée aux tissages des feuilles en Afrique pour créer des paniers. L'assemblage de vêtements à base de fibres naturelles provient du Moyen-Orient aux alentours de 4 000 ans av. J-C., voire plus tôt durant l'Ère Néolithique, en plus de la couture des vêtements.
Au Moyen Âge, les européens employaient des couturières et tailleurs. En ce temps, la couture était principalement effectuée par les femmes. Pour la majorité des peuples, le vêtement coûtait cher et les femmes devaient alors les coudre pour allonger leur durée de vie. La couture était également utilisée pour la maintenance.
Les costumes suisses. R.H. Füssli, 1830
En 1830, le manufacturier Barthélemy Thimonnier invente le premier métier à coudre.
Vers la fin du xixe siècle, l'anglais Charles Frederick Worth invente en France la haute couture — terminologie faisant de nos jours l'objet d'un décret pour son usage restrictif — et devient le premier grand couturier.
En 2020, le phénomène du confinement (lié au Covid-19), et plus généralement du faire soi-même, fait renaître l'attrait pour cet art manuel. En effet, les ventes de machines à coudre augmentent de 30 % en France, tandis que les cours en lignes, les tutoriels et les ateliers pratiques se développent
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