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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
Le moulin à café est un appareil qui permet de moudre des grains de café. Le passionné et collectionneur de moulins à café est un mylokaphephile. Les premiers moulins à café apparaissent au xviie siècle.
L’arrivée du café en Europe au xvie siècle implique la création d’un objet spécifique, le « moulin à café », permettant de broyer cette graine en conservant au maximum ses arômes.
Il apparaît rapidement que les moulins à épices sont partiellement adaptés. Pour broyer le café, la première méthode connue est l’utilisation d’un mortier avec des graines torréfiées.
Les premiers vrais moulins apparaissent en Europe et en Turquie en même temps au xviie siècle. En Turquie, les moulins sont composés d’un cylindre en cuivre ou en laiton. Ciselés ou ornés de pierres précieuses, ils sont dotés d'un mécanisme composé d’un axe vertical qui actionne une noix striée, et souvent d’une manivelle pliable qui se range dans le haut du moulin.
Les premiers moulins français sont des modèles de luxe pour les salons de la grande noblesse. Saint-Étienne sera un centre important de production de ces modèles exceptionnels, utilisant le savoir-faire de la mécanique de précision appliqué depuis longtemps dans la fabrication des armes. La plus belle collection de moulins à café de salon se trouve au musée Le Secq des Tournelles à Rouen en Normandie.
En France, les premiers moulins « de série » sont appelés « modèles Louis XIV ». Ils ont un corps taillé dans un seul morceau de bois. C’est pour cette raison qu’on les qualifie de monoxyle. Ils sont le plus souvent en noyer. Ils étaient fabriqués à la demande par les taillandiers ou les maréchaux-ferrants. À l’époque, ces moulins étaient des objets de luxe.
Au fur et à mesure du développement de la consommation de café, des moulins strictement fonctionnels font leur apparition vers le milieu du xviiie siècle. Ils sont en général équipés d’une patte de fixation permettant de les fixer à la table. Ce type de moulin est dit « moulin entonnoir » dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert en raison de leur forme.
Le modèle-star de l’époque est le modèle dit sablier. Il est composé de deux cônes reliés par une fixation à baïonnette. Il est équipé lui aussi d’un dispositif de fixation.
Les types de moulin sont très différents selon les régions où se développe le café, comme la Hollande, l’Espagne.
Le xixe siècle, siècle de l’industrialisation, correspond à la vraie popularisation du café. La raison est aussi historique car le siècle débute en 1806 par un coup de force de Napoléon Ier, (dont le moulin personnel est un des plus célèbres de la collection Malongo) qui instaure le blocus contre toutes les marchandises britanniques. En représailles les Britanniques coulent les bateaux qui livrent des produits exotiques en Europe. Les stocks s’accumulent chez les producteurs. Après la bataille de Waterloo, ces stocks libérés provoquent un effondrement du cours du café.
Les fournisseurs développent alors les moulins de comptoir pour que chaque épicerie puisse fournir du café moulu à ses clients. Cette époque correspond aussi à la grande période du moulin à arbre horizontal. Il voit aussi une explosion des formes et des mécanismes. L’utilisation de l’acier permet l’avènement d’une vraie industrie du moulin à café.
Le xixe siècle, c’est aussi la période pendant laquelle le moulin cubique va faire son apparition en s’imposant comme la meilleure solution pour un usage individuel. Le moulin flamand en bois à colonnette avec son bol ouvert, puis le moulin Peugeot en France à partir de 1840.
Moulins à café Peugeot
Peugeot est notamment connu en France grâce à ses voitures, mais il a commencé au xixe siècle par des moulins à café de ménage de forme cubique, qui sont toujours commercialisés.
Peugeot débute dans l'industrie des moulins à café vers 1840 dans le Doubs. La famille Peugeot, originaire du pays de Montbéliard, avait sur ses terres des moulins à eau qui ont marqué les emplacements des futures usines.
Jean-Pierre Peugeot (1734-1814) laisse en héritage à ses fils une teinturerie, une huilerie et un moulin. La Révolution française permet le rattachement du pays de Montbéliard à la France. Les deux fils aînés de Jean-Pierre Peugeot, Jean-Frédéric (1770-1822) et Jean Pierre (1768-1852) transforment le moulin du lieu-dit du Sous-Cratet en fonderie d'acier (1810) en s’associant avec Jacques Maillard-Salins. Cette usine fournit les horlogeries en ressorts d'acier, puis à partir de 1833, de la grosse quincaillerie, puis des scies à rubans, des outils.
À partir de 1840, elle lance un moulin à café cubique en bois, avec mécanisme intérieur en acier.
La trace la plus ancienne de vente de moulins à café remonte à 1840, selon les livres de compte de la société « Peugeot frères aînés », la firme principale ayant été fondée en 1832.
En 1846, ils forment une société en nom collectif « Peugeot aînés et Jackson frères », la production s'accroît et se diversifie. À la gamme d'outillage s'ajoutent des moulins à café. Des moulins cubiques ont leur tiroir bloqué à l'avant par une plaque en laiton fixée légèrement au-dessus du tiroir par une vis et portant l'inscription « Peugeot-Jackson-Pont-de-Roide Doubs », utilisée de 1866 à 1877.
Puis les raisons sociales se succèdent au fur et à mesure des modifications de statuts :
« Peugeot aînés et Cie » avec même plaque de blocage, portant comme emblème un éléphant, de 1878 à 1893 ;
« Peugeot et Cie » de 1894 à 1910, avec le même type de plaque qui, en plus du laiton, peut être en acier. Celle-ci peut être remplacée par une petite plaque classique, ne servant plus de bloque-tiroir, fixée par deux vis.
De 1910 à 1938, on ne trouve plus que des plaques fixes en laiton ou laiton nickelé, en losange aux angles arrondis, de deux tailles, toujours « À l'éléphant » et avec les inscriptions « Peugeot et Cie » « Pont-de-Roide, Doubs ». L’éléphant de Peugeot et Cie est l'équivalent du lion de « Peugeot frères ». De façon courante, on dit « Peugeot Pont-de-Roide » pour désigner ces moulins. Les deux sociétés sont regroupées en 1933 mais la production se poursuit sous chaque marque encore quelques années. Les moulins « Peugeot-Pont-de-Roide » sont moins nombreux que les « Peugeot frères ».
Ce sont les « Peugeot frères » qui ont donné aux moulins cubiques en bois leur notoriété et en ont fait le symbole du moulin à café. Les cubiques en bois ont été la plus importante production des moulins Peugeot. Ils existent en 56 modèles différents représentant 280 versions, si l'on différencie les essences de bois, les tailles, le matériau des calottes, les couleurs, les décors.
Commencées en 1840, les ventes se sont poursuivies jusqu'en 1960 : « cent vingt années de fabrication qui témoignent de la qualité exceptionnelle de ces moulins », selon le catalogue général édité en 1993 par le musée Peugeot de Sochaux.
Les premiers moulins décorés, à dessins bleus ou polychromes, apparaissent en 1904, leur fabrication cessant en 1915. D'autres, d'un style différent, se font à partir de 1930. À partir de 1930, devant la multiplication des modèles bon marché, Peugeot produit des modèles standards, sans marque, pour les grands magasins, BHV, La Samaritaine, etc. Certains sont vendus à des grossistes qui apposent leur propre marque : J.L. Norly, Le Vainqueur, Dalto. Les modèles « belges » à trémie extérieure (bol fermé) avec ou sans colonnettes n'étaient vendus qu'à l'exportation.
Les « moulins silencieux » datent de 1938. Ils sont équipés d'une trémie en tôle absorbant les vibrations du mécanisme et supprimant toute déformation. La plaque la plus ancienne, datant de 1851, porte l’inscription « Peugeot Frères d’Hérimoncourt brevetée S.D.DU.G. ». C’est une petite plaque rectangulaire aux coins coupés, en laiton. En 1855, Hérimoncourt est remplacé par Valentigney. À partir de 1865, la plaque s’ovalise et à partir de 1880 apparaît le fameux lion Peugeot, dit « Lion sur flèche », de profil, debout, en marche sur ses quatre pattes, en équilibre sur une flèche. De 1910 à 1941, elle se fait aussi bien en laiton (jaune) ou en laiton nickelé. La plaque octogonale — sans lion — marquée Peugeot frères avec un croissant et « mouvement acier forgé » est apposée sur des moulins bon marché vendus en grands magasins, entre 1934 et 1936.
La décalcomanie fait son entrée en 1936. Elle décore un autocollant gris et ovale marqué, en noir, d'un lion sur flèche et des mots « Peugeot frères » (1936-1945). De 1938 à 1961, cet autocollant prend la forme d'un écu, assez large, aminci à partir de 1950.
Les manivelles sont en acier rond poli ou, à partir de 1890, nickelé sur les modèles de luxe. Les calottes en tôle sont peintes bronze ou vert, en laiton ou laiton nickelé. Le chargement se fait par l'arrière, jusqu'en 1935, par la droite ensuite jusqu'en 1960.
Entre 1932 et 1934, on voit des calottes nickelées à chargement par le devant. Entre 1935 et 1939, la calotte nickelée est à chargement par le côté. Peugeot a aussi commercialisé des moulins en tôle. Le premier apparaît dans le catalogue de 1872. Il s'en est fabriqué jusqu'en 1936, dont de nombreux sont peints façon bois, chêne ou noyer. Peugeot a réalisé aussi des moulins cylindriques, dits de voyage, de soldat, ou même « turcs » (modèle H), le modèle G étant le plus célèbre pour les collectionneurs.
Après la Première Guerre mondiale, Peugeot a eu le mérite de populariser le moulin mural de ménage. Peugeot a pris pour modèle des moulins américains du début du xxe siècle. Les premiers, en bois verni, ressemblent à de hautes boîtes rectangulaires généralement métalliques, en vente de 1920 à 1935.
En 1923, il commercialise les moulins muraux à trémie en faïence blanche ou décorée d'un moulin hollandais. Il ne s'agit plus d'une boîte compacte renfermant les trois parties du moulin à café. Sur une planchette en bois s'appuie une longue trémie rectangulaire, à arêtes arrondies, au-dessus d'un carter en aluminium, contenant le mécanisme broyeur, et sur lequel s'enclenche la manivelle. La mouture tombe dans un récipient en verre gradué dont les bords supérieurs glissent sous un support à rigoles. Le mécanisme, dit aussi mouvement, est en acier forgé. Le couvercle se fait en laiton ouvragé terminé par un gland, ou en laiton plat. Produite entre 1936 et 1961, la « gamme des provinces françaises », a particulièrement attiré l'attention, elle est composée de dix exemplaires en chromolithographies chaudement colorées.
La manivelle se modifie avec le temps. D'abord à une seule courbe, elle prend, après 1932, une forme en S ronde ou plate ajourée. À partir de 1955, elle est droite et cadmiée. À partir de 1932, le carter est en fonte. Les mouvements ont une telle réputation que de nombreux carters Peugeot KM9 équipent des modèles de différentes marques, avec des trémies de fabrication particulière. « Tous nos moulins sont silencieux », affirment alors les annonces publicitaires. Des trémies profilées, trapézoïdales, englobant le mécanisme, donnent une ligne moderne aux derniers moulins muraux, en faïence blanche en 1937-1938, en acier laqué de ton crème de 1948 à 1951, de ton blanc entre 1952 et 1955.
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La boule de Noël est une décoration de Noël traditionnellement en forme de boule, mais pouvant adopter des formes très diverses, que l'on accroche aux branches des sapins installés à l'occasion de Noël à l'aide d'un fil, d'une corde ou d'un crochet.
Histoire
En 1521, la première mention écrite d'un sapin de Noël est inscrite sur un registre municipal de la ville de Sélestat, en Alsace. Dès le xvie siècle, des sapins de Noël sont décorés en Allemagne avec des fleurs et des fruits, notamment des pommes
Boules de Noël peintes sur le marché de noël de Colmar.
Selon la tradition, onze ans plus tard, en 1858, une grande sécheresse priva les Vosges du Nord et la Moselle de pommes et de fruits en général, privant les sapins de Noël de ces décorations. Un artisan verrier de Goetzenbruck, en Moselle, fabriquera à son tour des boules en verre.
Les boules de Noël en verre commenceront à se répandre en France grâce à l'usine Vergo (« ver » de verrerie et « go » de Goetzenbruck), qui commença à les produire en grand nombre à la fin du xixe siècle. Sa production passera de 80 000 unités dans les années 1930, à 200 000 en 1950. En 1964, Vergo arrête de souffler des boules de Noël car les usines de production automatisée permettent de produire des boules beaucoup moins chères ; l'entreprise déposera le bilan en 1981. Mais la Pologne continue à manufacturer des boules de Noël décorées à la main très recherchées, elle les exporte vers les États-Unis, le Canada, les pays scandinaves, le Royaume-Uni, le Japon… Les émigrés polonais qui sont arrivés dans le nord de la France dans les années 1920, et qui venaient pour un bon nombre de Westphalie, ont aussi contribué à faire connaître ces objets de décoration appelés en allemand : Christbaumkugel.
La fabrication de boules de Noël traditionnelles à Meisenthal.
Forte de cette tradition verrière, la création du Centre international d'art verrier en 1992 dans l'ancienne verrerie de Meisenthal, afin d'assurer la formation et la transition du soufflage. Dès 1998, la production artisanale de boules de Noël est relancée au centre et perpétue cette ancienne tradition du massif des Vosges du Nord et de la Lorraine.
Autres matières
Guirlande de boules de Noël.
On trouve également des boules de Noël en plastique, en bois, en papier mâché, en polystyrène ou encore en sequins. De nouvelles boules plutôt high tech font leur apparition sur le marché. Aujourd'hui, on trouve de nombreuses boules avec des Led, nécessitant en contrepartie des piles ou des batteries. Plus récemment, des boules de Noël fonctionnant par induction se développent. L'apport d'énergie fournie à la boule est transmis par un cercle d'induction placé autour du tronc du sapin, les piles et les batteries sont dès lors obsolètes et les boules sont commandées par Wi-Fi directement sur un smartphone.
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Les foyers français restent attachés à la tradition du sapin naturel. En 2019, 5,8 millions de sapins naturels ont été vendus en France (source : étude Kantar, "l'achat de sapin pour les Fêtes de Noël 2019", avril 2020, pour FranceAgriMer et Val'hor).
Le Sapin Nordmann, originaire du Caucase et dont les aiguilles tiennent longtemps, est depuis plusieurs années en tête des ventes, talonné par le traditionnel Epicéa, aux aiguilles plus fragiles mais au parfum plus prononcé. Les sapins naturels, quel que soit leur type, sont en très grande majorité achetés coupés. Il faut entre 5 à 10 ans, selon la taille désirée, pour obtenir un sapin de Noël.
Une fois les fêtes passées, le sapin naturel peut être valorisé sous différentes formes.
Zoom sur la production française
La très grande majorité des sapins de Noël provient de productions agricoles, et non des forêts.
La production française est essentiellement située dans le Morvan, en Bourgogne-Franche-comté, première région productrice. Les principales régions productrices sont le Morvan, la Corrèze, le Limousin, le Jura et les Ardennes.
03/12/2019
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
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Sapin de Noël : L'arbre de Noël | |||||||||||||||||||||||||||
Sapin de Noël : Espèces utilisées | |||||||||||||||||||||||||||
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Sapin de Noël : En 1546 | |||||||||||||||||||||||||||
Sapin de Noël : En 1560 | |||||||||||||||||||||||||||
Le sapin de Noël... Toute une histoire ! | |||||||||||||||||||||||||||
Mon beau sapin | |||||||||||||||||||||||||||
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Un des plus anciens escaliers au monde est découvert lors de la fouille du site archéologique turc de Göbekli Tepe datant de la fin du Mésolithique.
Les résidences de prestige (châteaux, palais) possèdent un escalier d’apparat (escalier d’honneur souvent central, escalier à vis, escalier en colimaçon) et des escaliers de service (escaliers latéraux). Les demeures bourgeoises adoptent progressivement ces dispositifs architecturaux. Les immeubles de rapport bourgeois qui apparaissent à la fin du xixe siècle sont équipés d'ascenseur, symbole de luxe et de modernité qui remplace l'escalier d'honneur. Un escalier séparé dit « de service » dessert les étages supérieurs où logent les domestiques (chambre de bonne)
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Le jeu des petits chevaux consiste à déplacer plusieurs pions (chevaux) par joueur, et à les emmener sur la partie réservée à leur couleur. Le premier qui arrive sur la dernière case, triangulaire, a gagné.
Règle du jeu
Deux à quatre joueurs disposent chacun d'un ou plusieurs pions-chevaux, et jouent en lançant un dé à tour de rôle. Un joueur doit d'abord réaliser un 6 avec le dé pour pouvoir sortir un cheval de son écurie. Il doit ensuite lui faire parcourir toutes les cases situées à la périphérie du plateau, en le faisant avancer d'un nombre de cases égal au résultat du dé. Les pions sont avancés dans le sens des aiguilles d'une montre.
Il existe différents cas particuliers. Ainsi, lorsqu'un cheval arrive sur une case occupée par un concurrent, il le renvoie dans son écurie (le départ). Par contre, si le joueur arrive sur une case occupée par un autre cheval de sa couleur, il arrête son pion juste derrière. Enfin, un 6 obtenu sur le dé permet de rejouer.
Après que son pion ait fait le tour du plateau, le joueur doit faire le chiffre exact sur le dé de sorte à ce qu'il s'arrête devant son escalier. Par exemple, si le pion-cheval est situé à trois cases du bas de l'escalier, le joueur doit obtenir un 3 sur son dé pour emmener son pion en bas de l'escalier. Si le chiffre est trop grand, il avance son pion jusqu’à la case du bas de l'escalier, puis le recule du nombre de cases correspondant à la différence entre le chiffre à faire et le chiffre fait ; en reprenant l'exemple : si le joueur obtient 4 avec le dé, il avancera le pion de trois cases, puis le reculera d'une case.
Une fois que le pion d'un joueur se trouve dans la case située devant l'escalier de sa couleur, il doit remonter marche par marche jusqu'au centre du jeu. Pour cela, le joueur doit obtenir à chaque fois le chiffre exact inscrit dans la case, et un 6 pour arriver à la coupe.
La victoire est remportée par le premier joueur qui arrive à amener, selon les variantes, un ou plusieurs de ses pions-chevaux à la coupe.
Chaque joueur est libre de faire sortir le nombre de chevaux qu'il désire, mais il ne peut déplacer qu'un seul cheval par tour.
Historique
Plusieurs jeux se ressemblent beaucoup : le Pachisi (indien), le Parcheesi (version sous marque du Pachisi), le patolli (méso-américain), le Ludo et le jeu des petits chevaux. Tous ont un tablier en forme de croix.
Le yunnori coréen, d'origine chinoise, nommé « siwei XI » (四维戏, ) sous la dynastie Han (-206 – 220), a des règles similaires ; les pions sont également appelés chevaux, mais la forme du tablier est différente.
La filiation entre ces différents jeux est attestée par de nombreux historiens. Le Pachisi indien aurait été introduit aux États-Unis au milieu du XIXe siècle devenant le Parcheesi. Le Ludo est apparu en Grande-Bretagne à la fin du XIXe siècle. Il est inspiré du Pachisi, du Parcheesi ou des deux.
Le jeu des petits chevaux, probablement apparu autour de 1936 en France, est une variante de ces jeux pratiqués aux États-Unis et en Europe autour des années 1900. Il se différencie par l'utilisation de pions-chevaux et par une règle originale d'arrivée des pions. Il n'existe pas de refuge comme chez ses prédécesseurs.
Voir ci-dessous, un extrait de la publication Les jeux de pions à la Belle Époque dans Board Games Studies no 7 (Michel Boutin, 2005) :
« À la Belle Époque, les Français jouaient, probablement sans le savoir à un jeu britannique (Ludo), à une variante française issue du Ludo (Jeu de l'Eden), à une variante allemande également issue du Ludo, T'en fais pas, qui est la version française d'un jeu très populaire en Allemagne : Mensch ärgere dich nicht, ainsi qu'à une édition singulière et simplifiée du Parcheesi américain (appelé "Parcheesi, ou Jeu de l'Eden" par Watilliaux).
En dehors du Ludo (peu pratiqué en France), le Parcheesi (version française éditée par Watilliaux) et le Jeu de l'Eden n'ont pas survécu à la disparition de leurs éditeurs bien qu'une nouvelle variante du Ludo soit commercialisée dans les années 1930 sous le nom de La course aux couleurs.
Cependant, tous les enfants connaissent un jeu voisin, Les petits chevaux, dont la principale caractéristique est la numérotation des cases des quatre rangées qui conduisent les pions vers le centre. L'utilisation de ces cases numérotées conduit à des règles différentes selon les éditeurs et les époques.
En tout cas, les jeux de ce type sont apparus dans les catalogues des Grands Magasins et dans ceux de Manufrance à la fin des années 1930, aux côtés de La course aux couleurs, sous différentes appellations : "Petits chevaux", "Dadas", "Jeu des trotteurs", etc.
Le passage de pions neutres aux pions-chevaux pourrait dater des années 1910 puisque dans un ouvrage, édité en 1996 par le musée du jouet de Malines (Belgique), on peut voir une illustration d'un jeu (Horse gama) où le tablier est un Ludo mais les pions sont des chevaux. »
Ce jeu est mentionné le 2 avril 1911 dans une demande adressée par le marquis de Puybaudet au ministre de l'Intérieur pour l'ouverture du casino d'Alvignac « où l'on pourra jouer aux petits chevaux, à l'écarté ou au Baccara »
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Un train jouet (qui peut être un train électrique) est une reproduction miniature simplifiée d'un train ou d'un élément d'un train (locomotive, matériel remorqué...), utilisé en tant que jouet. Les trains jouets sont distincts de la pratique du modélisme ferroviaire, mais peuvent y amener.
Historique
Les premiers trains jouets apparaissent en même temps que le chemin de fer.
Les trains de tapis apparaissent dans les années 1840 en Angleterre. Ils sont devenus des jouets très populaires de l'époque victorienne.
Les premiers trains électriques grand public apparaissent au début du XXe siècle, mais dès 1887, un train électrique miniature est envisagé pour le service de table.
Ce train jouet est généralement destiné à circuler sur une voie ferrée miniature et à reproduire le principe de fonctionnement des trains réels lors d'une séance de jeu : voyages d'une gare à l'autre, manœuvres, échanges de wagons. Il existe des trains jouets qui ne sont pas destinés à circuler sur une voie.
Ce jeu pour enfants connaît une évolution avec le développement du modélisme ferroviaire au début du XXe siècle, dont le but est de constituer une maquette réaliste dans laquelle les trains constituent le sujet central. Le modélisme ferroviaire consiste alors, pour la plupart de ses pratiquants, à construire un réseau ferroviaire (parfois improprement appelé « circuit ») aménagé et décoré, sur lequel le modéliste fera circuler ses trains en s'inspirant de la réalité du monde ferroviaire
Il existe une production moderne de trains jouets, destinée à un marché de collectionneurs adultes.
Fonctionnement des trains jouets
Il existe des trains jouets non-alimentés par l'électricité : ces derniers peuvent être à vapeur vive, ainsi que, plus rarement, à propulsion mécanique (ressort, friction) ou poussés à la main.
La dénomination « train électrique » désigne un train jouet à échelle réduite, composé d'une locomotive propulsée par un moteur électrique (qu'elle représente une locomotive à vapeur, à motorisation thermique ou électrique), de voitures et de wagons, ainsi que les éléments leur permettant de rouler : la voie et l'alimentation électrique, sous forme d'une batterie, d'un transformateur régulateur ou d'une commande Digital.
Différence entre train jouet et modélisme ferroviaire
Le terme de « train jouet » désigne, parfois péjorativement, une reproduction grossière ou simplifiée d'un train, ne reproduisant pas ou très peu un modèle réel, par opposition à un modèle réduit ferroviaire. Le train jouet, tant pour son aspect collection que pour son exploitation, est considéré comme une branche du train miniature, distincte du modélisme ferroviaire.
Coffret de départ
De nos jours, le train électrique et ses accessoires sont le plus souvent regroupés dans un coffret dit « de départ », comprenant une locomotive, quelques voitures ou wagons, de quoi constituer un ovale de voie et une alimentation électrique. Ce coffret est une base pour commencer (et est le point de départ de nombreux modélistes ferroviaires), par la création d'un décor et d'une ambiance réaliste, la pratique du modélisme ferroviaire ; certains coffrets proposent des accessoires de décor : ouvrages d'art et autres véhicules
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Pratique
Les amateurs de trains jouets français sont rassemblés au sein du cercle ferroviphile européen (CFE).
Musées
Il existe plusieurs musées du train jouet comme le Rambolitrain à Rambouillet (Yvelines, France), le National Toy Train Museum (en) à Strasburg (Pennsylvanie, États-Unis) et le musée du train miniature à Keszthely (Hongrie).
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Train jouet — Wikipédia (wikipedia.org) | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | |||||||||||||||||||||||||||
DESCRIPTION | Train (Jouet) | ||||||||||||||||||||||||||
Jouet | |||||||||||||||||||||||||||
Jouets à Noël ? | |||||||||||||||||||||||||||
Jouet : S.O.S conso : 15 000 jouets dangereux | |||||||||||||||||||||||||||
Jouet de noël : 243 millions en 2011 | |||||||||||||||||||||||||||
Jouet de Noel : Seconde main | |||||||||||||||||||||||||||
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Une poupée (du latin pupa, « petite fille ») est une représentation stylisée d'un humain, souvent un bébé, un enfant ou une femme adulte, destinée à l'amusement des enfants ou en décoration. Elle est habituellement réalisée en matière plastique depuis environ un demi-siècle et le plus souvent proposée vêtue.
Description
La grande majorité des poupées sont des jouets pour enfants, habituellement des filles. Certaines sont purement décoratives ou encore ont une signification culturelle, parfois liée à des cérémonies ou des rituels - autrefois surtout -, et représentent plus rarement une divinité.
Il existe une grande variété de poupées : poupées à corps raides ou articulés (le modèle le plus courant), poupées souples (avec le corps en tissu rembourré parfois mousse synthétique), poupées de mode (les plus recherchées des collectionneurs), poupées phonographes (marcheuses ou parlantes), baigneurs (nouveau-nés) et poupées mannequins (de nos jours de taille plus réduite à garde-robe développée, telle Bleuette, poupée vedette de la première moitié du xxe siècle ou Barbie ou encore les Bratz). Elles sont de tailles très variables. Toute poupée peut donner lieu à un début de collection qui s'orientera avec la recherche et selon le goût : bois, biscuit, porcelaine, papier mâché, celluloïd, Rhodoïd, cire, feutre, tissu ou plastique. Les collectionneurs de poupées sont des plangonophiles, terme « savant » venant du latin mais non reconnu officiellement. Elle est différente de la figurine, laquelle est généralement composée de plastique et de métal. Par ailleurs, la figurine est souvent commercialisée dans le but de promotion, produit dérivé de feuilletons télévisés qui mettent en scène les personnages représentés. Les figurines modernes, tel G.I. Joe, sont souvent mises sur le marché pour les "garçons", cependant tout le monde peut y jouer et les collectionner, peu importe son genre.
Au Japon, il existe une industrie qui crée des poupées de jeunes filles admirées pour leur beauté physique. Leur coût est élevé, puisqu'elles sont fabriquées à la main en petites quantités. Hina matsuri est une fête annuelle japonaise qui met en valeur les poupées.
Historique
L'archéologie place les poupées comme étant possiblement les premiers jouets connus. Certaines ont été trouvées dans des tombeaux d'enfants égyptiens, lesquels datent du xxe siècle av. J.-C. Ce sont des figurines en terre cuite, en bois, en os, en cire, en ivoire, en jade. Ces poupées pouvaient aussi avoir une fonction plus rituelle dans le cadre funéraire égyptien (comme les paddle doll en bois). En effet, au lieu d'être de simples jouets, elles pouvaient être des représentations de la jeune défunte idéalisée selon Ollivier-Beauregard1. Dès le ve siècle av. J.-C., on trouve des figurines mobiles, les bras et les jambes sont mobiles, l'articulation des membres est un critère de l'adaptation à l'activité ludique.
Les articulations se font aux bras, mais aussi aux genoux. Elle est très répandue et son commerce va dans tout le bassin méditerranéen grâce aux marchands de céramique. Les Chinois ont été parmi les premiers à fabriquer des poupées en porcelaine.
En Grèce antique, l'artisan du village utilise des chutes de bois ou de terre pour fabriquer des poupées et, pour la fabrication en série, ce sont ceux qui habituellement fabriquent des poupées votives et acceptent de fabriquer des poupées pour jouer si on leur demande en grande quantité. Elles ont de 20 à 25 cm de hauteur. Elles représentent une petite fille, mais aussi des personnages de la rue : des danseurs, des comédiens, des soldats. Elles sont faites avec des moules. La poupée est entre la réduction de l'image humaine, la statuette, qui a un côté magique et le jouet. Ce sont des jouets, mais elles ont peut-être aussi une valeur religieuse. Elles servent au culte domestique, funéraires comme ex-voto d'un pèlerinage. C'est aussi l'instrument du sorcier.
À Rome, au berceau, les jouets de l'enfant sont consacrés à Bacchus et, dans la tombe, aux dieux infernaux. Elles sont en os, en ivoire ou en bois dur.
Les poupées romaines de l'époque impériale sont représentées comme des femmes adultes nues destinées à être habillées de vêtements de tissus, dont certains sont aujourd'hui conservés sous forme de fragments résiduels. Un soin particulier est apporté au rendu du visage et des mains. Les poupées sont des jouets du quotidien. Au moment du mariage, elles sont offertes aux dieux lares et à Vénus, symbolisant la sortie de l'enfance et le passage à l'âge adulte. Les jeunes filles qui meurent avant le mariage emportent leur jouet dans la tombe. Quand elle a un enfant, la femme va suspendre au temple une image du nourrisson.
Pour le Moyen Âge, aucun renseignement n'est disponible. Certaines poupées du xiiie siècle ont subsisté jusqu'à nous (en montre à Strasbourg). Ce sont des figurines de terre cuite : dames et cavaliers. Elles sont moulées en un seul bloc et ont une belle expression.
Vers la fin du siècle, la poupée mannequin, dont le but est de promouvoir la mode française à l'étranger, est créée. C'est un objet de retransmission de la mode et d'ornementation, aussi bien qu'un objet enfantin. C'est plus le double de la petite fille qu'un poupon. Les villes de Nuremberg et de Hambourg sont connues pour leurs poupées en bois de buis. Ce sont des centres importants de fabrication de poupées.
À Paris, les bimbelotiers, les premiers « fabricants de poupées », font de belles poupées, bien habillées et coquettes. En 1571, la duchesse de Bavière en commande plusieurs. On fabrique aussi des poupées à 1 franc. En 1540, un document mentionne des poupées fabriquées avec un mélange de terre, de papier et de plâtre.
Au xviie siècle et au xviiie siècle apparaissent des poupées plus raffinées, aux yeux de verre, avec les membres en peau et les cheveux peints. Les matériaux se diversifient : cire, papier mâché et cire moulée sur papier mâché. Cela permet d'obtenir des poupées meilleur marché.
En 1700, à Nuremberg, les fabricants de poupées sont soumis à des règles de fabrication très strictes. Ces poupées étaient fabriquées en carton-pierre sorte de papier mâché. Les modistes, les couturières et les coiffeurs en font des poupées mannequins. Elles diffusent la mode parisienne.
Lors de l'Exposition universelle de 1878 à Paris, un nouveau type de poupée fait son apparition sur le marché : « le bébé » à tête en biscuit, qui représente désormais l’enfant de 3 à 12 ans.
L’apparition du « bébé » correspond au formidable essor international de l’industrie française de la poupée et du jouet. Les principaux fabricants de cette époque sont Jumeau, Bru, Gaultier, Steiner, Fleischmann, mais aussi Thuillier, Schmitt, May et Halopeau. En 1899, quoique très populaires, les principaux fabricants français de poupées se réunissent dans une société unique, la Société française de bébés et jouets (SFBJ) pour tenter d’endiguer la concurrence étrangère, notamment allemande. La nouveauté de la production de la SFBJ a consisté en une série de « bébés de caractère » aux traits expressifs et aux proportions de très jeunes enfants, voire de nouveau-nés. Avec la première guerre, puis les « années folles », de nouveaux matériaux concurrencent le biscuit dans la fabrication de poupées : le celluloïd, le tissu bourré, la feutrine, entre autres avec les poupées Steiff et Käthe Kruse (Allemagne), Lenci (Italie), Kamkins (E.U.) et Vénus (France) pour les plus connues.
Simultanément, un nouveau type morphologique de poupée s’impose sur le marché : le « poupon » à corps mou qui représente le nouveau-né, avec une grosse tête sans cheveux et des yeux qu’on dit « vivants », puisqu’ils regardent aussi sur le côté.
Au moment où l'hygiène prend de l'importance, on apprend à laver les « baigneurs », mais on continue avec le chiffon, le caoutchouc et le carton bouilli.
Les principaux fabricants français de cette génération, en plus de la SFBJ, sont les fabricants de poupées en celluloïd : Petitcollin, la SNF (Société Nobel française) et Convert à Oyonnax dans l'Ain.
Les revues enfantines assurent également la promotion de poupées « prime », dont Bleuette de La Semaine de Suzette est certainement la plus célèbre avec son riche trousseau acheté tout fait ou confectionné par les fillettes à partir des patrons de la revue. La deuxième moitié du xxe siècle voit le développement des nouvelles matières plastiques et l’abandon progressif de tous les autres matériaux. En revanche, la variété des poupées fabriquées à cette époque est exceptionnelle : les poupées classiques côtoient aussi bien les baigneurs que les toutes nouvelles poupées mannequins, poupons à corps mou que les poupées caricaturales ou humoristiques.
La poupée mannequin lancée entre 1956 et 1959 par les Américains, Barbie, est née avec la mixité. Ce n'est pas une poupée de maternage, mais d'identification. En France, les principales concurrentes de Barbie sont Cathie et Tressy de Bella, ainsi que Mily et Dolly de Gégé. En 1951, la revue féminine Modes et Travaux proposa en exclusivité des poupées pour lesquelles paraissaient tous les mois des patrons permettant de leur constituer une garde-robe. Françoise, Michel et les autres remportent encore aujourd’hui un franc succès auprès des collectionneurs.
Marie-Anne Le Minor, à Pont-l'Abbé, a développé à partir de 1937, mais surtout pendant la période de l'après-guerre un atelier d'habillage de poupées vêtues de costumes folkloriques des divers pays bretons, mais aussi des diverses régions françaises.
Les principales entreprises qui utilisent encore du celluloïd sont Petitcollin, Nobel, Convert, et Maréchal. Mais les nouvelles entreprises qui s’imposent avec les nouvelles matières plastiques s’appellent Bella, Gégé, Clodrey et, beaucoup plus tard, Corolle. L'usage du celluloïd a été supprimé pour les poupées en 1960, entre autres parce qu'il était inflammable. L'électronique sert à faire parler les poupées, les microprocesseurs sont source de comportements divers. L'alternative entre la poupée adulte et enfant subsiste.
La concurrence de la production asiatique et l'augmentation des prix des matières premières dus aux chocs pétroliers ont engendré des difficultés économiques qui ont précipité la chute des grandes entreprises françaises de poupées (Bella, Gégé, Raynal et Clodrey).
Face à la prépondérance de Barbie, la société Corolle, créée par Catherine Réfabert en 1978 et rachetée par Mattel, représente environ 18 % du marché grâce à un positionnement haut de gamme. Jusqu'en 2004, la plupart des poupées Corolle sont fabriquées en France
Poupées noires
Après la période coloniale, l'industrialisation des poupées se fait uniquement sous des traits occidentaux, y compris pour les modèles vendus en Afrique. La poupée noire de série est réintroduite dans la série des Barbie en 1968 avec Christie et Corolle suit en 1984, mais il ne s'agit que de poupées blanches à la peau plus foncée et aux cheveux noirs. Mattel attendra le lancement de Shani en 1991 pour donner à ses poupées noires des traits différents (comme un nez et des lèvres plus larges) sans être caricaturaux. Au xxie siècle, la diffusion des poupées noires s'accroît tant dans les pays occidentaux métissés qu'en Afrique.
Lancée en 1993, la première poupée noire populaire aux États-Unis est Addy Walker, lancée par la marque American Girl, spécialisée dans les poupées historiques. Avec un arrière-plan historique réfléchi avec l'aide d'historiens et de spécialistes, Addy est présentée comme une jeune esclave qui s'enfuit avec sa mère pour conquérir sa liberté à la fin du xixe siècle. Ses cheveux qui légèrement frisés. La deuxième poupée afro-américaine, Cécile Rey, devant représenter une femme de la Louisiane des années 1850, n'est lancée qu'en 2011 puis remisée en 2014. Lancée en 2016, Melody Ellison est une aspirante chanteuse des années 1960 aux cheveux lisses, mais est surtout la première poupée de la marque dont l'histoire la situe après l'abolition de l'esclavage.
Au xixe siècle et au début du xxe siècle, les poupées noires de tissu ou de chiffon sont fabriquées par Afro-Américaines anonymes, notamment les nounous du Sud esclavagiste. Face aux poupées dominantes, la fabrication de poupées noires uniques est théorisée comme un acte de résistance symbolique dans les années 1910 par des intellectuels afro-américains comme Booker T. Washington ou Marcus Garvey.
La poupée noire a cependant été fabriquée en Europe depuis les années 1850 et une production industrielle s’est développée dès le tout début du xxe siècle, mais dans un contexte colonial. En Grande-Bretagne, le golliwog est une poupée de chiffon ou d'étoffe très populaire représentant une personne noire avec des traits caricaturaux, dont en évidence son rôle dans la diffusion des stéréotypes racistes est mis en lumière dans la deuxième partie du xxe siècle. En France, les poupées de porcelaine, de chiffon et de celluloïd portent des noms aux relents racistes, comme « Bambouli » et « Bamboula » en costume antillais ou culotte à la mode du moment de la marque Urika. Créé en vue de l’exposition coloniale de 1931, le modèle « Negri » de la marque Petitcollin est le plus souvent proposé nu ou avec un pagne de raphia et des anneaux d’oreilles. Il faut attendre les indépendances des pays africains pour que le catalogue devienne progressivement moins caricatural.
Les années 2010 voient de nombreux créateurs africains se lancer dans les poupées : la burkinabè Abibou Mare, le Nigérian Taofick Okoya, la Franco-Camerounaise Manuella Njomkam, l’Ivoirienne Sara Coulibaly avec Naima Dolls, l’Ivoirienne Fatoumata Koné, avec ses modèles féminins mais aussi masculins. Au-delà de leurs carnations foncées, ces poupées mettent en valeur les beautés noires et métisses, avec cheveux crépus ou frisés, mais aussi en valorisant les cultures africaines et en utilisant des vêtements ou des tissages de mode africaine (wax, du madras, le pagne kita, etc.).
Dans des études menées dans les années 1950, les pédopsychiatres afro-américains Kenneth et Mamie Clark ont créé le test dit « de la poupée noire » pour mettre en évidence les effets du racisme sur les enfants noirs. Le test met en jeu des fillettes et de jeunes garçons noirs avec deux poupons, l’un blanc, l’autre noir. Quand il leur est demandé de désigner le plus gentil, le plus joli, le plus moche, le plus méchant et celui auquel il s'identifie, une majorité d'enfants attribuent immédiatement les qualités positives au bébé blanc et les négatives au noir, tout en s’identifiant, après un temps d’hésitation, au poupon noir. La valorisation de la diversité des poupées et des corps est ainsi vue comme un moyen de lutter contre des pratiques telles l'éclaircissement de la peau.
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Le tour à bois est une machine de la famille des tours parallèles mais qui se distingue par sa simplicité car le tournage sur bois demande un effort mécanique très limité.
Il existe principalement deux types de tours à bois : les tours à bois d'établi et les tours à bois d'atelier.
Les tours à bois d'établi sont de petits tours généralement avec une longueur entre pointes entre 50 et 80 cm. Il faut les poser sur un établi pour leur utilisation. Certains sont en tôles soudées, plus légers et moins stables, et ne permettent pas le tournage de grosses pièces. D'autres sont en fonte, beaucoup plus stables, ils offrent déjà plus de possibilités de tournage sur bois. Ils peuvent être équipés de variateurs électroniques, mais le plus souvent, il faut changer de vitesse en déplaçant la courroie de poulie.
Les tours à bois d'atelier sont des tours beaucoup plus lourds, posés sur des pieds quelques fois en tôles, mais le plus souvent les pieds sont en fonte. Ces tours à bois ont une longueur entre pointes en 80 cm et jusqu'à 2 m, voire plus. Avec une très bonne stabilité, ils permettent le tournage de grosses pièces en toute sécurité. Ils sont très souvent équipés de variateur mécanique, ou électronique pour les tours à bois haut de gamme
Histoire
Le tour à bois est une des plus vieilles inventions techniques qui remonte à l’époque égyptienne puis romaine, avec des machines mues par la force humaine. L’entraînement de la pièce de bois se faisait au travers d’une roue actionnée par une personne pendant que l’opérateur usinait.
Puis avec le système bielle-manivelle, c’est l’opérateur même qui, par l’intermédiaire d’une pédale, donnait le mouvement de rotation. L’époque des tours à archet, à perche et à arc passée, l’ère industrielle apporta la transmission du mouvement par système roue à aubes et poulies-courroie (force hydraulique) qui fut remplacée par le moteur électrique, signant ainsi la fin des tours dits « alternatifs » pour ceux à mouvement continu.
Construction
Un bâti, généralement en tôle soudée, plus léger que les anciens bâtis en fonte.
Une poupée fixe comprenant :
le moteur électrique,
la boite de vitesses (poulie étagée, pignons dentés ou variateur),
la broche qui supporte le mandrin ou la pointe à ergots.
Le banc avec deux glissières plates.
Le support d'outil (gouge, racloir, bédane, etc.).
Une poupée mobile ou contre-pointe.
La fabrication série (petite ou grande) demande l’usage de système de copiage à partir d’un gabarit ou d’une pièce existante. L’outil est monté sur une tourelle munie d’un palpeur qui suit le profil du gabarit. L’avance peut être soit manuelle soit automatique.
Sur certaines machines, la précision et la rapidité sont obtenues par des outils-fraises tournant à grande vitesse et se déplaçant mécaniquement, guidés par un gabarit, alors que la pièce de bois tourne lentement.
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Il existe principalement deux types de combinées à bois :
Celle qui dispose de 2 ou 3 opérations et qui peut comprendre les fonctions suivantes : scie, mortaiseuse et rabotage par exemple.
Celle qui dispose de 5 ou 6 opérations et qui peut comprendre les fonctions suivantes : scie sur table, dégauchissage, toupie, rabotage et mortaiseuse.
Chaque machine à ses spécificités pour correspondre au mieux aux besoins de chaque personne. Vous pourrez choisir celle qui répond à vos besoins en fonction de vos créations et de vos futurs projets.
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Une perceuse à colonne est une machine-outil d'atelier fixée sur un bâti, un établi ou au sol. Elle permet des perçages verticaux précis et importants (diamètres pouvant aller jusqu'à 30 millimètres dans l'acier ordinaire).
Le moteur électrique, de quelques centaines de watts, fait tourner une broche par l'intermédiaire d'une boîte de vitesses (souvent à courroies). Un mandrin ordinaire ou des forets à queue conique (cône Morse) peuvent être fixés à l'extrémité de cette broche qui peut coulisser verticalement lorsque l'opérateur manœuvre un volant, un levier ou par le moteur.
La pièce à percer est maintenue fermement dans un étau fixé lui-même sur la table. La pièce peut être bridée directement sur la petite table ou sur le socle grâce aux glissières ou aux boutonnières.
La petite table coulisse et pivote le long de la colonne supportant le moteur. Par le pivotement de la petite table on permet de libérer l'espace pour fixer de grandes pièces sur le socle. Elle peut également tourner sur elle-même ce qui permet de forer une série de trous tracés sur une circonférence.
Une latte graduée est fixée sur la broche ce qui permet de mesurer la profondeur du trou surtout si celui-ci est borgne. La latte permet également de mesurer la profondeur d'un fraisage, d'un chambrage, d'un lamage. Des butées peuvent être fixées sur la latte ce qui permet de réaliser des opérations identiques. Dans le cas où la descente se fait par l'intermédiaire d'un moteur la vitesse de descente est plus petite que celles de remontée.
La vitesse de la broche dépend du diamètre, de la nature des outils de coupe et de la nature de la lubrification et de la nature de la matière à travailler. Certaines perceuses possèdent un circuit fermé de lubrification mû par une pompe.
Une perceuse à colonne a plusieurs avantages comme le présente ce site comparatif1, mais surtout elle permet de réaliser un perçage de précision, tout en conservant une vitesse constante. C'est un outil assez stable qui a une grande précision de perçage. De même, il est simple à utiliser et ne nécessite aucune compétence particulière. Côté sécurité, toutes les mesures sont prises afin que son utilisateur ne soit exposé à un danger quelconque avec généralement un interrupteur coup de poing et un écran de protection placé devant la broche. Certains modèles récents sont même équipés d'un laser, permettant de mesurer la profondeur de perçage, en voici quelques exemples
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