Date de création : 09.04.2012
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le sport en France est caractérisé par une tradition sportive ancienne et une grande variété de disciplines pratiquées à haut niveau. La France a un rôle prépondérant dans l'organisation du sport modernenote 35 et son palmarès, depuis la fin du xxe siècle, en fait l'une des meilleures nations au monde dans de nombreux sports. Pour l'année 2010, la France est cinquième du classement mondial établi par Havas Sports & Entertainmentnote 36 qui comptabilise plus de 1 500 événements sportifs.
Le football est le sport le plus populaire, avec plus de 2,3 millions de licenciés (dont 97 % d'hommes), une popularité accrue par la double victoire de la France lors de la coupe du monde en 1998 puis du championnat d'Europe en 2000. Le tennis (deuxième sport en termes de licenciés), l'équitation, les arts martiaux, le basket-ball, le handball et le golf sont également très pratiqués, sans oublier le rugby et la pétanque, essentiellement dans le sud du pays.
Près de sept millions de Français pratiquent le ski chaque hiver, le plus souvent en dehors de toute organisation sportive. Quant à l'escrime et au cyclisme, il s'agit des disciplines dans lesquelles la France est la plus titrée (respectivement 44 et 41 titres olympiques après les Jeux de Vancouver en 2010).
Le tournoi de tennis international de Roland Garros à la porte d'Auteuil à Paris et le Tour de France cycliste sont des événements annuels importants, ainsi que l'Euro de football attendu en 2016.
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Mélissa Lauren (pseudonyme de Barbara Masvaleix), est une actrice et réalisatrice de films pornographiques française née le 16 octobre 1984 à La Rochelle, en Charente-Maritime.
Mélissa commence par étudier la cuisine pendant trois ans au lycée hôtelier de La Rochelle puis travaille au restaurant de l'hôtel George V comme pâtissière.
En lisant un journal, elle tombe sur une annonce du réalisateur John B. Root. Elle débute dans le cinéma pornographique six jours plus tard, en juin 2003. Elle est alors âgée de 18 ans et demi.
Elle tourne ensuite dans des productions Marc Dorcel et Blue One avant de partir pour les États-Unis.
En janvier 2006 elle met en scène une série intitulée Hellfire Sex ; la jeune hardeuse y propose un programme extrême fait de bondages, de SM, et de sexe agressif. En aout 2006, Melissa Lauren réalise son premier film pour Combat Zone, intitulé Plucked then fucked avec Samantha Sin comme performeuse notamment. Elle devient ensuite réalisatrice pour la compagnie américaine Diabolic.
Après trois années passées dans ce pays, elle revient en France pour signer, fin mai 2007, un contrat d'exclusivité d'un an renouvelable avec Marc Dorcel, devenant ainsi la sixième Dorcel Girl de la compagnie.
En avril 2008, Mélissa Lauren est à l'affiche du plus gros budget du X français (230 000 €) : Casino-No-Limit (consacré meilleur film X aux Venus Awards de Berlin en octobre 2008), réalisé par Hervé Bodilis et produit par Marc Dorcel.
Entre ses premiers pas en 2006 et 2007, Melissa est visible sous 3 apparences différentes. On peut ainsi dater ses vidéos :
d'abord blonde, avec déjà un piercing au nombril ainsi qu'un piercing à la langue (vidéos de 2003 et 2004) ;
puis brune avec un piercing sur chaque mamelon (vidéos de 2005) ;
puis cheveux noirs avec des implants mammaires (vidéos à partir de 2006).
L'actrice possède un tatouage en latin sur son avant-bras droit : Qvod Me Nvtrit Me Destrvit (« ce qui me nourrit me détruit »).
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L'Appartement de la marquise de Pompadour est situé au château de Versailles et a accueilli Madame de Pompadour de 1745 à 1750, qui était la favorite de Louis XV.
Panneau signalant le mécénat dont a bénéficié l'appartement.
L'appartement se trouve dans l'attique surplombant le Grand Appartement du Roi, au second étage du corps central du château de Versailles. L'appartement de la marquise se situe précisément au-dessus des salons de Mercure et d'Apollon. On peut accéder à l'appartement avec le degrés d'Épernon ou un escalier semi-circulaire, qui mène directement, deux étages plus bas, à l'appartement intérieur du Roi.
Les quatre pièces principales donnent directement une vue dégagée sur le parterre du Nord du jardin de Versailles.
L'appartement a d'abord été habité, en 1743 et 1744, par la duchesse de Châteauroux, Marie-Anne de Mailly-Nesle, ainsi que par sa sœur, la duchesse de Lauraguais. Ce n'est qu'après la mort de la duchesse de Châteauroux que Louis XV donne l'appartement à Madame de Pompadour. Cette dernière l'occupe de 1745 à 1750. En effet, en 1750, elle cesse peu à peu d'être sa maîtresse, tout en restant son amie, et quitte donc son appartement pour aller s'installer au rez-de-chaussée du château.
L'appartement a été conservé en l'état depuis son occupation par la Marquise de Pompadour, mais il a cependant été remeublé et restauré grâce à des donations, des legs et au mécénat de Verel de Belval, Swarovski et Houlès.
De nos jours, l'appartement n'est ouvert au public que dans le cadre de visites conférences.
Les appartements sont peu spacieux, mais très intimes comparés à la majorité des pièces du château ; est détaillé ci-dessous leur agencement.
On entre dans l'appartement par une garde-robe depuis laquelle on pouvait accéder à une chambre entresolée où dormait Mme du Hausset, la femme de chambre de la marquise. On passe ensuite dans le Grand cabinet qui fut jusqu'en 1745 la chambre de Mme de Pompadour. Ce n'est que vers 1747-1748 qu'il devint un grand cabinet (c'est-à-dire un salon de réception). Ce dernier donne accès au Petit cabinet (au-dessus du salon d'Apollon), mais mène également à l'antichambre.
Celle-ci possède une cheminée datant de Louis XIV et possède également un accès vers le reste du château. L'antichambre et la chambre qui suit ne furent créées qu'en 1748, à l'emplacement d'une unique grande pièce qui était probablement le grand cabinet de Mme de Châteauroux.
La chambre à coucher a été installée en 1748 par Gabriel ; le lit est placé dans une alcôve, entourée de deux petits cabinets permettant un accès au lit par derrière. Elle possède toujours son mobilier original, bien que celui-ci ait été restauré.
Il y a également eu deux antichambres qui ont aujourd'hui disparu ; l'une des deux constituait alors une salle à manger.
L'appartement possédait enfin un cabinet des bains et une chaise percée.
Coluche, né Michel Gérard Joseph Colucci le 28 octobre 1944 dans le 14e arrondissement de Paris et mort le 19 juin 1986 à Opio (Alpes-Maritimes), est un humoriste et comédien français.
Fils de Honorio Colucci (originaire d'un petit village italien dans la région de Frosinone, Casalvieri) et de Simone Bouyer, il adopte le pseudonyme « Coluche » à l'âge de 26 ans, au tout début de sa carrière.
Revendiquant sa grossièreté mais selon lui-même « sans jamais tomber dans la vulgarité », l'humoriste donne très tôt un style nouveau et sarcastique par sa liberté d'expression, dans le domaine du music-hall, en s'attaquant notamment aux tabous, puis aux valeurs morales et politiques de la société contemporaine. En 1974, il devient célèbre en parodiant un jeu télévisé : le Schmilblick.
Avant 1976, il occupe des rôles de second plan au cinéma avant de camper des personnages plus centraux puis de tenir le haut de l'affiche durant les années 1980, essentiellement pour des comédies. En 1984, il obtient un César du meilleur acteur pour son rôle dramatique dans Tchao pantin.
Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de positions sociales, il se présente à l'élection présidentielle de 1981 avant de se retirer.
Devenu très populaire et apprécié des médias, il fonde en 1985 l'association Les Restaurants du cœur, relais d'aide aux plus pauvres, quelques mois avant de mourir dans un accident de moto.
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Les hommes de sa vie
Mariages
21 décembre 1952 : Roger Vadim
11 juin 1959 : Jacques Charrier
14 juillet 1966 : Gunter Sachs
16 août 1992 : Bernard d'Ormale
Vie amoureuse
Bardot et Sami Frey en Saint Tropez, 1963.Ces personnes sont celles que Brigitte Bardot cite et relate à travers ses mémoires :
Roger Vadim
Jacques Charrier
Jean-Louis Trintignant
Gilbert Bécaud
Raf Vallone
Sacha Distel
Sami Frey
Bob Zagury
Serge Gainsbourg
Laurent Vergèz
Mirko Brozek
Allain Bougrain-Dubourg
Clara Zetkin organise une conférence internationale des femmes, prélude à la conférence de Zimmerwald, qui réunit les opposants à la première guerre mondiale.
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La Bénédictine est une boisson alcoolisée digestive fabriquée à Fécamp en Normandie.
La société de production appartient au groupe Bacardi-Martini France.
Selon la légende maison, un élixir de santé aurait été mis au point par un moine vénitien, dom Bernardo Vincelli à l'abbaye de Fécamp en 1510. Alchimiste et herboriste, il aurait distillé quelques une des plantes médicinales qu'il trouvait en abondance sur le plateau cauchois. Le breuvage aurait été très apprécié par le roi François Ier. Au fil des ans, la recette initiale aurait été perdue, puis retrouvée en 1863 par le négociant en vin, Alexandre Le Grand.
Historiquement, il n'existe aucune trace monastique de l'existence d'un moine dénommé Bernardo Vincelli, ni du fait que François Ier ait apprécié un élixir provenant de l'abbaye de Fécamp. En réalité, il semble qu'Alexandre Le Grand ait concocté lui-même la liqueur, aidé d'un pharmacien, à partir de vieilles recettes médicinales qu'il possédait dans un livre, ayant appartenu à l'abbaye. Alexandre Le Grand entreprit la création d'un nouveau « élixir de santé » qu'il baptise « Bénédictine ».
La Bénédictine est composée à partir de 27 épices orientales et de plantes locales où entrent l'angélique, l'hysope, le genièvre, la myrrhe, le safran, le macis, la fleur de sapin, l'aloès, l'arnica, la mélisse, le thé, le thym, la coriandre, la girofle, le citron, la vanille, le zeste d'orange, le miel, les baies rouges, la cannelle et la noix de muscade
Alexandre Legrand se lance dans sa fabrication industrielle en construisant un « palais-usine » de style néo-gothique et néo-Renaissance, œuvre de l'architecte Camille Albert, le Palais Bénédictine.
Le succès immédiat de la Bénédictine, dont la production atteint près de 150 000 bouteilles par an, dès 1873, oblige son créateur à lutter contre les contrefaçons de son produit. Chaque bouteille de Bénédictine est munie d'un bouchon portant l'inscription : « Véritable Bénédictine » tout autour, avec en dessous le sigle D.O.M. (Deo Optimo Maximo, latin pour : « À Dieu, le meilleur, le plus grand »), et une large ligature de plomb autour du col des bouteilles avec l'inscription : « Véritable † Bénédictine ».
La recette actuelle est toujours tenue secrète et il en existe trois exemplaires tenus cachés en trois endroits différents de la planète. Les alambics de cuivre sont ceux d'origine du temps d'Alexandre Legrand. Le moelleux du produit fini nécessite plusieurs processus de distillation et environ deux ans de vieillissement en fût de chêne.
Ses plus gros consommateurs sont les États-Unis, la Malaisie et Singapour.
La Bénédictine est largement utilisée en Normandie dans la confection de confiseries telles que les « truffes à la Bénédictine » ou de desserts tels que les « crêpes », le « soufflé à la Bénédictine » ainsi qu'à rehausser la saveur des gâteaux. Elle peut également être utilisée avec les légumes, la viande, les fruits de mer ou le poulet.
La Bénédictine entre dans certains cocktails, dont :
Béné dégraissée (moitié Bénédictine, moitié calvados)
B & B (moitié Bénédictine, moitié cognac - le B est pour Brandy - à raison de 40 % de cognac et 60 % de Bénédictine)
Crazy Ben
Gypsy Variation
Kentucky Colonel
Moonstar
Maxim's Coffee
Orient Express
Rolls Royal Cocktail
Singapore sling
Sunny day
Tarantula
Toothfull
Winters Moon
Le B&B a été inventé par un barman à New York et est surtout vendu à l'export pour les pays anglophones, ce qui explique que le nom du produit soit en anglais.
La Bénédictine et son flacon ont inspiré des artistes comme les peintres Paul Gauguin, douanier Rousseau ou Marcel Duchamp, et des affichistes comme Mucha et Leonetto Cappiello qui l'ont représenté dans certaines de leurs œuvres.
À l'occasion du 500e anniversaire (1510-2010), 32 artistes contemporains exposent au Palais Bénédictine, les œuvres qu'ils ont conçues sur le thème des mystères de l'alchimie.
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Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est un territoire marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement par l'exploitation intensive de la houille présente dans son sous-sol. Il s'agit de la partie occidentale d'un gisement qui se prolonge au-delà de la frontière franco-belge le long du sillon Sambre-et-Meuse.
Les premiers affleurements de houille ont été découverts dans le Boulonnais vers 1660, la première fosse datée est celle du Cavrel de Tagny, commencée en 1692, et abandonnée l'année suivante. Dès lors, une multitude de petites fosses relativement éphémères sont ouvertes sur ce bassin du Boulonnais, étendu de quelques kilomètres carrés seulement, elles se comptent sur les doigts de la main au xxe siècle. La houille a donc été premièrement exploitée dans l'actuel département du Pas-de-Calais. C'est à la fin des années 1710 que des recherches de houille débutent dans l'actuel département du Nord : en 1716, Nicolas Desaubois s'associe avec Jean-Jacques Desandrouin et son frère Jean-Pierre Desandrouin, Jacques Richard et Pierre Taffin. Ils ouvrent sans succès quelques fosses rapidement inondées, avant qu'une veine de houille d'environ quatre pieds d'épaisseur ne soit atteinte à la fosse Jeanne Colard le 3 février 1720, cette fosse est elle même inondée à la fin de l'année, et n'a pas pu être réparée, mais il est désormais acquis qu'il y a du charbon dans à Fresnes-sur-Escaut. Les ouvertures de puits se succèdent, mais le succès n'est présent qu'à partir du 24 juin 1734, date à laquelle la houille grasse est découverte à la fosse du Pavé à Anzin. Des procès se déroulent ensuite quant à la distribution des richesse, mais Emmanuel de Croÿ-Solre parvient à faire s'associer les différentes personnes le 19 novembre 1757, pour fonder la Compagnie des mines d'Anzin. Cette compagnie prend rapidement beaucoup d'ampleur. En parallèle, des sociétés de recherche naissent durant tout le xviiie siècle, mais les travaux les plus notables sont effectués par la Compagnie des mines d'Aniche, qui découvre la houille dans cette commune dans la nuit du 11 au 12 septembre 1778, à la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias.
Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.
Le début du xixe siècle est surtout marqué par des avancées technologiques, dont la machine à vapeur, qui permettre de faciliter l'extraction. Des progrès sont également réalisés dans l'épuisement des eaux. La Compagnie des mines d'Anzin découvre à la fin des années 1820 un gisement à Denain. Les années 1830 et le début des années 1840 sont marqués par la révolution industrielle, les nouvelles industries ont un besoin énorme en charbon, ce qui créé dans le Nord une période de cherté des houilles, et la création d'un grand nombre de sociétés de recherches qui effectuent des sondages, voire des puits, à l'extérieur des concessions déjà attribuées, suite au succès de la Compagnie des mines de Douchy à Lourches, qui après avoir ouvert la fosse Saint-Mathieu et d'autres fosses, s'est retrouvée en quelques années déjà bénéficiaire. Parmi toutes ces petites sociétés, la quasi-intégralité d'entre elles a disparu, mais d'autres se sont développées, à l'instar de la Compagnie des mines de Vicoigne, de la Compagnie des mines de Thivencelle et de la Compagnie des mines d'Azincourt. Des actionnaires se sont rendus maîtres de la Compagnie des mines d'Aniche en janvier 1839, ils entreprennent plusieurs sondages, dont un à Somain révèle la présence de houille. Ils commencent alors immédiatement la fosse La Renaissance qui extrait avec succès en 1841. Cette fosse permet à la compagnie d'ouvrir d'autres fosses et de se développer considérablement jusqu'à devenir une des principales compagnies françaises.
Ces recherches ont également été menées vers le Pas-de-Calais. En 1841, Henriette de Clercq fait forer un puits artésien dans le parc de son château à Oignies, celui-ci est poussé plus profondément que prévu, et démontre ainsi la présence de houille, toutefois, les résultats restent confidentiels durant quelques années. Elle s'associe alors avec Louis-Georges Mulot, et fonde une société qui devient la Compagnie des mines de Dourges. D'autre part, Eugène Soyez effectue un sondage au hameau de l'Escarpelle, à Roost-Warendin, le 13 juin 1846, et y découvre la houille. Une première fosse est alors commencée en 1847 près de la Scarpe et mise en service trois ans plus tard. Très rapidement, d'autres société se mettent à faire des sondages, et un certain nombre se met également à foncer des puits. C'est ainsi qu'au début des années 1850 naissent les compagnies minières de Courrières, Lens, Béthune, Nœux, Bruay, Marles, Ferfay, Auchy-au-Bois et Fléchinelle. Ces compagnies se voient attribuer des concessions établies en bandes parallèles sur un axe nord-sud. À partir de la seconde moitié des années 1850, des sociétés viennent s'établir au nord et au sud de ces concessions, non pas sans quelques procès. Il s'agit des compagnies minières d'Ostricourt, Carvin, Meurchin, Douvrin, Liévin, Vendin, Cauchy-à-la-Tour...
Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.
Dès lors, le bassin minier se développe de manière exponentielle. Les ouvertures de fosses se succèdent, les terrils prennent de la hauteur. C'est également à cette période que les cités minières et les corons apparaissent, afin de loger un nombre toujours plus important d'ouvriers. Cette progression se déroule durant toute la seconde moitié du xixe siècle et dans les années 1900. Quelques compagnies, Drocourt, Marly, Flines... apparaissent durant cette période. L'année 1906 est marquée par la Catastrophe de Courrières qui a eu lieu le 10 mars et a tué 1 099 personnes. De longues grèves ont suivi, et la sécurité dans les mines a été améliorée.
Le bassin minier est touché de plein fouet par la Première Guerre mondiale, toute ce qui se trouve dans les environs de Lens et à l'est est littéralement rayé de la carte. De nombreuses batailles ont eu lieu dans le bassin minier, car le charbon est une ressource cruciale. La reconstruction dure jusqu'au milieu des années 1920. Les fosses et les cités sont reconstruites selon une architecture propre à chaque compagnie. Cette période est marquée par l'arrivée des Polonais et des Italiens, bien que d'autres nationalités soient également présentes. Le début des années 1930 est marqué par les effets du Krach de 1929, un certain ralentissement économique, et l'arrivée du Front populaire au pouvoir en 1936. La Seconde Guerre mondiale commence en 1939, et le bassin minier se retrouve très vite occupé. Les mineurs résistent alors à l'occupant, que ce soit par un ralentissement de la production que par des sabotages réguliers. Certains en ont même payé de leur vie. Plus des deux tiers des mineurs du bassin se mettent en grève en juin 1941.
Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.
Après le retrait de l'occupant, les compagnies sont nationalisées. Une procédure commencée en 1944 qui se terminé le 17 mai 1946 avec la création de Charbonnages de France. Les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais sont initialement subdivisées en huit groupes, certains fusionnent ensuite. Un vaste programme de construction de logements et de modernisation des installations est alors entrepris de la fin des années 1940 jusqu'à la fin des années 1950. L'extraction est alors regroupée sur des sièges de concentration, autour desquels sont conservées des fosses de service et d'aérage. La bataille du charbon a pour but de relever la France. La récession commence dès le début des années 1960, avec l'adoption du plan Jeanneney. Les fosses les moins rentables sont peu à peu fermées, ou arrêtée à l'extraction et concentrées sur d'autres sièges. De nombreuses grèves éclatent dans le bassin minier, les mineurs comprenant vite qu'ils vont se retrouver au chômage. Petit à petit, les industries et les fosses ferment les unes à la suite des autres. En 1980, il ne reste plus que huit sièges de concentration (accompagnés d'une pléiade de fosses de service et/ou d'aérage) : le 19 de Lens, le 3 de Courrières, le 10 d'Oignies, le 9 de l'Escarpelle, Barrois, Arenberg, Sabatier et Ledoux. Le Centre historique minier de Lewarde est ouvert au public en 1984. En 1990, ils ne subsiste plus que le 9 de l'Escarpelle et le 10 d'Oignies. Ces deux sièges ferment à la fin de l'année. La dernière gaillette est remontée dans ce second siège à la fosse de service no 9 - 9 bis le 21 décembre 1990. À peu d'exceptions près, les installations de surface sont systématiquement détruites, ainsi que de nombreuses cités. Un grand nombre de terrils a déjà été exploité depuis 1969.
Le bassin minier s'étend alors sur 1 200 km2, soit 9,5 % de la superficie de la région, et accueille à la fin des années 1980 un million deux-cent mille habitants, soit 31 % de la population régionale. Cent-mille kilomètres de galeries et huit-cent-quatre-vingt-cinq puits environ ont été entrepris en trois cent ans d'histoire. Si les années 1990 sont marquées par une volonté d'effacer toutes les traces du passé, les années 2000 sont quant à elles marquées par une prise de conscience sur l'intérêt du patrimoine bâti et naturel. Depuis 2003, Bassin Minier Uni, la Mission Bassin Minier et La Chaîne des Terrils préparent un dossier en vue de classer le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce dossier sera examiné du 24 juin au 6 juillet 2012 à Saint-Pétersbourg (en Russie). En ce sens, de nombreux vestiges avaient été classés ou inscrits aux monuments historiques en 2009 et 2010. Le samedi 30 juin 2012, 353 éléments répartis sur 109 sites sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco.
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Paris (prononcé [pa.?i] ), ville la plus peuplée et capitale de la France, chef-lieu de la région Île-de-France et unique commune-département du pays, se situe au centre du Bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents avec la Marne en amont et avec l'Oise en aval. Ses habitants s'appellent les Parisiens. La ville est divisée en 20 arrondissements.
D'après le recensement de l'Insee, la commune de Paris comptait au 1er janvier 2009 plus de 2,2 millions d'habitants. L'agglomération de Paris s'est largement développée au cours du XXe siècle, rassemblant 10,4 millions d'habitants au 1er janvier 2009, et son aire urbaine (l'agglomération et la couronne périurbaine) comptait environ 12,2 millions d'habitants au 1er janvier 2009. Elle est l'une des agglomérations européennes les plus peuplées.
La position de Paris, à un carrefour entre les itinéraires commerciaux terrestres et fluviaux et au cœur d'une riche région agricole, en a fait une des principales villes de France au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du xiie siècle, Paris devient un des premiers foyers en Europe pour l'enseignement et les arts. Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIVe siècle, Paris est la ville la plus importante de tout le monde chrétien. Au XVIIe siècle, elle est la capitale de la première puissance politique européenne, au XVIIIe siècle le centre culturel de l'Europe et au XIXe siècle la capitale des arts et des plaisirs. Paris a donc joué un rôle politique et économique majeur dans l'histoire de l'Europe au cours du IIe millénaire. Symbole de la culture française, abritant de nombreux monuments, la ville attire dans les années 2000 près de trente millions de visiteurs par an. Paris occupe également une place prépondérante dans le milieu de la mode et du luxe ; c'est aussi la capitale la plus visitée au monde.
Le département de Paris avait, en 2005, un PIB par habitant de plus de 75 000 euros. La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière. La région parisienne, avec un produit intérieur brut (PIB) de 558 milliards d'euros en 2008, est un acteur économique européen majeur. Elle est la 1re région européenne en termes de PIB régional et 6e en termes de PIB par habitant PPA. La densité de son réseau ferroviaire, autoroutier et sa structure aéroportuaire, plaque tournante du réseau aérien français et européen, en font un point de convergence pour les transports internationaux. Cette situation résulte d'une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions. Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales ont toutefois oscillé entre déconcentration et décentralisation.
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