Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
19.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
La production mondiale de tous les types de blés est de 729 millions de tonnes lors de la campagne 2014 c'est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l'ensemble de la population mondiale. En volume de production, c'est la quatrième culture mondiale derrière la canne à sucre, le maïs et le riz. Les statistiques mondiales sont calculées par le Conseil International des Céréales. L'amélioration mondiale des techniques culturales et la sélection génétique (création de la variété Norin 10 par exemple) ont conduit à un accroissement considérable des rendements moyens, passant de moins de 10 q/ha en 1900 - soit 1 tonne par hectare - à 29 q/haen 2010. On pense désormais que la progression des rendements peut se poursuivre assez longtemps encore.
Le développement de l'irrigation, la réduction des pertes, l'amélioration des infrastructures (routes, capacités de stockage) constituent des moyens qui peuvent encore être mis en œuvre dans de nombreuses régions pour augmenter la production.
L'Amérique du Sud connaît des rendements stables avec 20 q/ha, l'Afrique et le Proche-Orient 10 q/ha (avec une grande variabilité selon les années au Maghreb), l'Égypte et l'Arabie saoudite ont atteint, en culture irriguée, 35 à 40 q/ha.
En Europe, des rendements très élevés sont obtenus en culture intensive. Le rendement moyen est passé de 30 à 60 quintaux par hectare durant les 30 dernières années, soit une progression moyenne de 1 quintal/ha/an. En France, les rendements sont passés de 14 à 70 quintaux par hectare entre 1945 et 1995. La production s'élève ponctuellement à 100 quintaux par hectare en moyenne régionale certaines années exceptionnelles. L'augmentation des rendements et des surfaces cultivées ont conduit à un fort accroissement de la production qui atteignait 275 millions de tonnes en 1965 et 600 en 1998. La courbe de la productivité dans les pays de culture intensive serait parvenue à un plateau, le débat n'est pas tranché
Données de Production 2014-2016 (moyenne triennale)
Source: FAOSTAT Interrogation de FAOSTAT du 02 novembre 2018
Pays | Surface (milliers hectares) | Rendement (kg/ha) | Production (millions tonnes) | % du total | |
1 | Chine | 24188 | 5048 | 129.368 | 17,5 % |
2 | Inde | 30723 | 3030 | 91.960 | 12,4 % |
3 | Russie | 25697 | 2498 | 64.931 | 8,8 % |
4 | Etats Unis | 18531 | 2944 | 57.949 | 7,8 % |
5 | France | 5447 | 7357 | 37.068 | 5,0 % |
6 | Canada | 9440 | 3095 | 29.281 | 4,0 % |
7 | Allemagne | 3235 | 8630 | 27.785 | 3,8 % |
8 | Pakistan | 9182 | 2824 | 25.979 | 3,6 % |
9 | Australie | 12093 | 2006 | 25.303 | 3,5 % |
10 | Ukraine | 6352 | 4012 | 24.114 | 3,3 % |
11 | Turquie | 7759 | 2429 | 19.000 | 2,6 % |
12 | Royaume-Uni | 1936 | 8585 | 16.621 | 2,3 % |
13 | Argentine | 4957 | 2810 | 13.930 | 1,9 % |
14 | Kazakhstan | 11924 | 1090 | 12.297 | 1,8 % |
15 | Pologne | 2339 | 4972 | 11.629 | 1,6 % |
16 | Egypte | 1425 | 6512 | 9.280 | 1,3 % |
17 | Iran | 5918 | 1462 | 8.652 | 1,2 % |
18 | Roumanie | 2018 | 3598 | 7.585 | 1,0 % |
19 | Italie | 1874 | 3811 | 7.142 | 1,0 % |
20 | Ouzbékistan | 1455 | 4782 | 6.956 | 1,0 % |
Monde | 221638 | 3289 | 728.967 | 100,00% |
Le blé est la première céréale sur le plan du commerce international : 127 millions de tonnes de blé sont échangées en 2010.
2008 (données FAOSTAT) | Importance en volume |
Etats Unis | 22,9 % |
France | 12,4 % |
Canada | 12,0 % |
ussie | 8,9 % |
Argentine | 6,7 % |
Australie | 6,3 % |
Ukraine | 5,7 % |
Les importations mondiales atteignent 128 millions de tonnes en 2008 (source FAO). 36 pays importent plus de 1 Mtannuellement et représentent 80 % du total. Parmi ces pays, 13 réalisent 51,9 % du total, ce sont dans l'ordre décroissant en volume : Égypte (6,5 %), Algérie (5,4 %), Brésil (4,7 %), Japon (4,5 %), Italie (4,2 %), Iran (4,1 %), Espagne (3,6 %), Indonésie, Pays-Bas, Maroc, Turquie, Mexique et la Belgique.
Les exportations françaises de blé trouvent pour débouché par ordre décroissant : l'Italie (23 %), la Belgique (12 %), l'Algérie (11 %), les Pays-Bas (10 %), l'Espagne (7 %), la Côte d'Ivoire (7 %), la Tunisie (7 %) et l'Allemagne (7 %). Ces 8 pays représentent donc 84 % des débouchés commerciaux français
.
La production française de blé tendre atteint 36 millions de tonnes, soit 26 % de la production de l'Union européenne (138 Mt).
En France, en 2012, un hectare de blé intensif produit environ 7 tonnes (par an), qui rapportent environ 1 750 € (prix de début de campagne 250 €/tonne). Durant la période 2006-2012, les prix du blé (rendu Rouen) ont varié entre 100 et 280 euros la tonne. Le blé « bio » se vend plus cher et économise les achats de produits phytosanitaires, mais ses rendements sont plus faibles, entre 20 et 40 %. La variété de blé bio historique, et la plus cultivée, est le blé Renan. Il s'agit d'un blé tendre d'hiver, mis au point par l’INRA en 1989 grâce à des techniques d'hybridation (croisement avec une espèce pont : le blé dur) entre le blé tendre et Aegilops ventricosa, sélectionnée pour sa résistance à plusieurs maladies, dont la rouille brune du blé et l'oïdium du blé.
Les producteurs reçoivent également une subvention à l'hectare dans le cadre de la PAC qui est indépendante de la culture en place et basée sur des références historiques.
Les blés panifiables dominent avec 92 % des surfaces en blé tendre. Le paysage variétal reste assez stable par rapport à 2010, avec le maintien des deux variétés de tête, Apache et Premio. En France, ces dernières années, le rendement du blé a peu progressé
Un problème est la perte de diversité génétique qui pourrait limiter les adaptations futures du blé aux maladies et au dérèglement climatique, par exemple au sein des blés tendres
L’agriculture est apparue à partir de 9 000 av. J.C., indépendamment dans plusieurs foyers d'origines, dont les mieux connus à ce jour se trouvent au Moyen-Orient, en Chine, en Méso-Amérique ainsi qu'en Nouvelle-Guinée. C'est ce que l'on a appelé la révolution néolithique. À partir de ces foyers, l'agriculture s'est diffusée en moins de 9 000 ans sur la plus grande partie de la terre. Néanmoins, au XIXe siècle, 20 % de l'humanité avait encore un mode de vie chasseur-cueilleur
L'apparition de l'agriculture a probablement entraîné de nombreuses modifications sociales : apparition de sociétés de classe, aggravation des inégalités hommes-femmes, augmentation importante de la population mondiale mais dégradation de l'état sanitaire général des populations, entraînant le passage à un nouveau régime démographique caractérisé par une forte mortalité et une forte natalité.
En se répandant dans les zones précédemment couvertes de forêts, elle a donné naissance à des systèmes de culture sur abatis-brûlis, tandis que dans les écosystèmes de prairie et de steppe, elle a donné naissance à des systèmes agricoles pastoraux. À la suite de la progressive augmentation de la population, les forêts ont régressé et les systèmes de culture sur abatis-brûlis ont laissé la place à une série diversifiée de systèmes agraires : systèmes basés sur la maîtrise complexe de l'irrigation (Mésopotamie, Égypte, Chine, Andes), systèmes de riziculture aquatique, systèmes de savane, systèmes de culture attelée légère (dans l'Empire Romain). À la suite de la révolution agricole du Moyen Âge, les systèmes d'agriculture attelée légère européens (caractérisés par l'usage de l'araire) donnent naissance aux systèmes de culture attelée lourde (caractérisés par l'usage de la charrue).
À la suite de l'échange colombien, à partir de 1492, l'intensification du commerce maritime mondial et la mise en contact de l'ancien et du nouveau monde modifient fortement les systèmes agraires, en permettant aux plantes cultivées américaines (maïs, pomme de terre, tomate, piment, haricot...) de se diffuser en Europe, Afrique et Asie. De même, les plantes et animaux domestiques de l'ancien monde pénètrent en Amérique. Cet échange contribuera à la mise en place du système des plantationset à la colonisation de l'Amérique. Cet échange d'espèce concerne aussi les bioagresseurs, qui sont introduits dans de nouveaux territoires.
Au XIXe siècle, la révolution industrielle conduit à une première phase de mécanisation de l'agriculture. Le développement de l'agronomie pendant ce siècle conduit aux premières pratiques modernes de chaulage et de fertilisation. Le XIXe siècle est également caractérisé par la colonisation européenne de nouvelles terres agricoles (en Amérique du Nord, en Argentine, en Russie, en Australie et en Nouvelle-Zélande) et par l'expansion du système des plantations. Les premiers engrais azotés chimiques sont produits industriellement dans les années 1910 (par le procédé Haber-Bosch, principalement). Mais ce n'est qu'à partir de 1945 que l'agriculture d'Europe et d'Amérique du Nord voit une intensification massive de sa production par le recours simultané à la motorisation (tracteur, moissonneuse-batteuse, récolteuse automotrice...), à la mécanisation, aux engrais chimiques, aux pesticides et à de nouvelles variétés végétales adaptées à ces conditions (céréales à paille courte, par exemple). Se développe en parallèle l'élevage hors-sol. Le développement de la recherche et du conseil agronomique est également un élément clé de ce processus (en France, par exemple par la création de l'INRA et des instituts techniques agricoles, développement de l'enseignement agricole). Cette intensification accélère fortement le phénomène d'exode rural, qui avait commencé en Europe vers 1870, ainsi que la spécialisation des régions et des exploitations agricoles dans quelques productions. En France, la Bretagne se spécialise dans l'élevage intensif, l'Île-de-France dans les grandes cultures (céréales, betterave...), le pourtour méditerranéen dans la vigne et les fruits et légumes, etc..
Dans les pays en développement, un processus de modernisation analogue se produit, la révolution verte, basée sur de nouvelles variétés de plantes, des intrants et la maîtrise de l'irrigation. Néanmoins, au début du XXIe siècle, la majorité de la paysannerie des pays du Sud n'a pas accès aux techniques de la révolution verte.
Malgré l'exode rural massif contemporain, la population agricole active serait d'environ 1,34 milliard de personnes soit près de 43 % de la population active mondiale.
L'agriculture recouvrait 37,7 % des terres émergées en 2013
Le taboulé (en arabe : تبّولة, tabūleh ) est une salade ou un mets froid à base de persil, de menthe et de boulghour (blé concassé), issue de la cuisine levantine. Il est le plus souvent servi avec de la laitue romaine, mais peut aussi l'être avec des feuilles de chou blanc ou des feuilles de vigne fraîches.
Le terme « taboulé » vient du dialecte arabe levantin septentrional tabūleh, mot dérivé du verbe tabbala signifiant « assaisonner »
Le taboulé s'est répandu bien au-delà des frontières libanaises et syriennes pour devenir une des salades les plus populaires du Proche-Orient, du monde arabe ainsi qu'à Chypre et dans la cuisine arménienne. Il est un des plats principaux composant le mezzé levantin.
Avant l'introduction de la tomate au Levant, le taboulé était préparé avec beaucoup de persil plat, de menthe fraîche, d'oignons blancs, d'un peu de boulghour brun, de jus de citron et d'huile d'olive avec une pincée de sel.
Jusqu'à ce jour, certaines familles le préparent de cette façon traditionnelle et servent les tomates en dés, à part ou sur le mélange.
La popularité du taboulé est due au fait que ses ingrédients se trouvaient aussi bien dans les potagers et celliers des riches que des pauvres. Il leur permettait ainsi d'avoir leur ration quotidienne de « légumes frais » (élément important des habitudes culinaires méditerranéennes) sans trop de dépenses.
Variantes
Il existe de très nombreuses variantes régionales, voire locales du taboulé, en fonction des épices utilisées et de la prédominance ou non du persil dans les ingrédients.
Recettes à prédominance de persil :
le taboulé du Liban et de Syrie est constitué surtout de persil très citronné, de très peu de boulghour fin et brun (blé complet), de tomates et d'oignons. A certaines occasions peut être servi un taboulé plus suave assaisonné de sumac et de mélasse de grenade plutôt que de citron.
le taboulé arménien est très proche mais incorpore aussi de la laitue ;
dans la recette palestinienne, on y ajoute du petit concombre méditerranéen très finement haché ;
suivant les variations nationales, le taboulé est aussi préparé avec plus d'oignons et d'olives ; certains y ajoutent différentes épices dont la cannelle.
Recettes à prédominance de céréales :
le kısır (ou qisir) est la version turque du taboulé, à base de boulghour, persil, ail et concentré de tomates ;
le taboulé dit « à l'orientale », souvent servi en France, est similaire à certaines recettes du Maghreb dans lesquelles la semoule de blé dur (grain de couscous) remplace le boulghour. Il est aussi composé de tomates, de jus de citron, d'huile d'olive, de grains de raisin secs et de feuilles de menthe fraîche. C'est en réalité une salade au couscous et non un taboulé
La pomme que nous consommons aujourd'hui est une descendante de l'espèce Malus sieversii consommée par l'homme depuis le Néolithique sur les plateaux d'Asie centrale, dans la région des montagnes du Tian Shan (la région d'Almaty au Kazakhstan en revendique l'origine). Il y a 3 000 ans, elle était déjà consommée par les Chinois. Elle arriva par la route de la soie chez les Arabes, les Grecs et les Romains. Pline l'Ancien en répertoriera plus tard environ cent variétés. Aujourd'hui, il existerait plus de 20 000 variétés, dont 7 000 sont cultivées à travers le monde.
Au Moyen Âge, les monastères et les couvents ont joué un rôle important dans le développement de sa culture.
Jadis, on utilisait les vertus thérapeutiques de la pomme qui entrait dans la confection d'onguents (ainsi le mot « pommade » vient-il du mot « pomme »).
Dans le calendrier républicain français, le jour de la pomme était généralement le 22 octobre, premier jour du mois de brumaire. Pomme est donc aussi un prénom révolutionnaire. Après la Révolution, il n’est plus utilisé jusqu’en 1979, année durant laquelle il est donné à cinq filles. Il est attribué depuis trois à sept fois par an. Il se fête le 22 octobre (1er brumaire)
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La poire est un fruit à pépins comestible au goût doux et sucré dont il existe plus de deux mille variétés cultivées. Le premier pays producteur en est la Chine et c'est le cinquième fruit le plus consommé en France. Il est produit par le poirier commun (Pyrus communis L.) et par le Pyrus sinensis en Chine, arbres de la famille des Rosaceae, sous-famille des Maloideae. De forme caractéristique oblongue et ventrue à sa base, elle est généralement de couleur verte, jaune ou rouge, la très ancienne poire de Worcester étant noire.
Elle se consomme le plus souvent à maturité, crue, cuite ou séchée, son jus étant utilisé tel quel et sous la forme fermentée d'un cidre nommé poiré. La culture du poirier pour la production de fruits daterait de la Préhistoire.
Son nom est issu du bas latin pira, neutre pluriel, pris pour un féminin singulier (latin classique pĭrum). L'ancien français était peire, pere resté dans les dialectes de l'ouest de la France (cf. normand pei[re]). En occitan, son nom est pera (pero) de même origine, italien pera, espagnol pera qui remontent également au latin populaire. Les langues germaniques ont emprunté l'étymon du latin vulgaire : anglais pear (renforcé par le normand), néerlandais peer, allemand Birne, forme tardive et altérée du Sud de l'Allemagne. Le mot celtique est aussi un emprunt au latin : breton per(enn), gallois peren, irlandais piorra. Le terme latin est d'origine inconnue.
La poire est constituée du réceptacle floral, le piridion, sur le plan botanique considéré comme un faux-fruit, à pépins issu du poirier commun.
Selon les latitudes la récolte des poires se fait dans les 6 mois de raccourcissement du jour (juin à décembre dans l'hémisphère nord). Les poires tardives ont été sélectionnées pour se conserver et donner des fruits crus d'hiver.
La poire est un fruit climactérique, autrement dit son mûrissement se poursuit après sa récolte ; il peut être lent en ambiance fraîche et sombre. Contrairement aux poires à cuire qui se récoltent toujours avant maturité, la récolte des poires de table de pleine saison se fait à maturité. Les poires d'hiver se récoltent aussi avant maturité.
Jean-Baptiste de La Quintinie, un des meilleurs experts de tous les temps, écrit : « en matière de fruits l'expérience nous apprend trois choses : pour les fruits d'été, ils doivent être cueillis à mesure qu'ils sont mûrs… Un poirier donne pendant dix ou douze jours et ne passe jamais guère cela ».
On reconnaît une poire mûre si elle cède de l'arbre quand la main lui donne une rotation de 90° (« règle du quart d'heure »).
Sur les qualités d'une bonne poire de table mûre, La Quintinie poursuit : « J'aime en premier lieu celles qui ont la chair beurrée, tout au moins tendre et délicate, avec une eau douce, sucrée et de bon goût, et surtout quand il s'y rencontre un peu de parfum… en second lieu, à défaut de ces premières, j'aime celle qui ont la chair cassante avec une eau douce et sucrée et quelquefois un peu de parfum… en troisième lieu je fais véritablement cas de celles qui ont un assez grand parfum, mais dont la chair n'est pas extrêmement dure, pierreuse, et pleine de marc… ».
Il existe plus de deux mille variétés de poires, partagées selon leur usage entre poires de bouche (à manger telles quelles, crues) et poires à cuire ou à fermenter.
Les poires de table sont regroupées sous des appellations génériques telles que Beurré (chair fondante), Bon-Chrétien ou poire bergamote. On les classe actuellement par période de maturation.
Les trois premiers producteurs mondiaux de poires sont la Chine, les Etats Unis et l'Italie. L'Europe en produit 3 millions de tonnes, principalement en Italie suivie de l'Espagne puis de la Belgique. La France en produit environ 130 000 tonnes, essentiellement en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Hautes-Alpes, Drôme, 50 % de la production française), en région Rhône-Alpes (17 %) et dans le Centre (Val-de-Loire (Loiret), 7 %). Elle est aussi cultivée dans le Sud-Ouest (Lot-et-Garonne) et dans le Nord (Aisne).
Les contraintes de la distribution moderne ont limité à une dizaine les variétés de grande culture. Dans ce cadre, les poires dont la chair est tendre à maturité, sont la plupart du temps transportées soit dans des plateaux de carton alvéolés, soit dans un conditionnement de type isomo car le carton tend à altérer le goût de ces fruits. Le standard commercial est un fruit pesant environ 120 grammes et dont la couleur varie du vert au jaune
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Nous avons tous un fruit ou un légume préféré, mais la plupart d'entre nous ne savent probablement pas d'où ils proviennent,
ni de quelle manière ils poussent
Savoir d'où provient notre nourriture et comment elle est faite est important. Cela nous permet de faire des choix plus instruits sur ce que nous mangeons. Bien sûr cela ne changera pas le monde non, mais cela nous permettra d'enrichir notre compréhension de celui-ci, à nous intéresser davantage à comment notre nourriture est cultivée.
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Le poivre est une épice obtenue à partir des baies de différentes espèces de poivriers, des plantes de la famille des pipéracées. Seuls les fruits du Piper nigrum, du Piper cubeba et du Piper longum ont droit légalement à l'appellation de poivre.
Poivre vert, blanc et noir
L'espèce Piper nigrum produit, selon le stade de sa récolte et le type de sa préparation, le poivre vert, blanc ou noir.
le vert est obtenu par la conservation humide de baies immatures ;
le blanc est constitué de baies mûres débarrassées de leur péricarpe ;
le noir est obtenu à partir de baies parvenues presque à maturité, fermentées puis séchées ;
le rouge est la baie de poivre arrivée à pleine maturité ;
le gris est du poivre noir moulu, c'est pour cela qu'on ne le trouve qu'en poudre. C'est le mélange du péricarpe noir et du cœur blanc qui donne cette couleur grise particulière.
L'espèce Piper longum produit le poivre long, très utilisé dans l'Antiquité et au Moyen Âge, mais presque oublié de nos jours. Le Piper cubeba produit le poivre cubèbe, un grain rond à petite queue, d'où son nom de « poivre à queue ».
Son nom vient du sanskrit pippali, devenu en grec (peperi), puis en latin piper. La culture du poivrier est originaire de la côte ouest de l'Inde (côte de Malabar), dans l'État du Kérala, et a gagné d'autres pays d'Asie du Sud-Est, Madagascar et le Brésil. Son utilisation en Grèce daterait de l'épopée d'Alexandre le Grand.
L'histoire antique du poivrier noir est souvent liée, et confondue, avec celle du poivrier long. Les fruits secs de ce dernier ont été utilisés pour fabriquer des pipeaux. Les Romains se sont servis des deux espèces sans distinction. C'est la découverte du Nouveau Monde et des poivres du Chili qui a fait disparaître l'utilisation du poivrier long. Les fruits du poivrier du Chili, une fois secs, ressemblent à ceux du poivrier long. Celui-ci était plus facile à cultiver en Europe.
Poivre de Jamaïque
Au Moyen Âge, les épices comme le poivre étaient rares. La conquête d'Alexandrie en 642 par les Arabes marqua le début de ce commerce. Voilà pourquoi les épices les plus rares, comme le poivre, furent utilisées comme monnaie d'échange.
De là vient également l'expression « cher comme poivre », ou encore « payer en espèces (épices) ». La richesse d'un noble pouvait être évaluée selon la quantité de poivre qu'il possédait. C'est ainsi que par la suite, les riches Allemands furent surnommés sacs de poivre.
Son prix exorbitant au Moyen Âge et le monopole sur le commerce tenu par l'Italie négociant avec les marchands arabes, a été l'une des raisons qui ont conduit les Portugais à trouver une route maritime vers l'Inde. En 1498, Vasco de Gama devient la première personne à atteindre l'Inde en contournant l'Afrique ; alors que les marchands arabes à Calicut demandent à son messager ce qu'il est venu faire, il répond « nous cherchons des chrétiens et des épices ». À la suite du traité de Tordesillas en 1494, le Portugal se voit accorder les droits exclusifs sur la moitié du monde dont est issu le poivre noir.
Les Portugais développent des comptoirs en étendant leur Empire des Indes grâce à Afonso de Albuquerque. Leur monopole ne dure que la première moitié du XVIe siècle, les anciens réseaux de commerce arabe et vénitien parvenant à contourner leur blocus d'autant plus aisément que les Portugais ont plus d'hommes à garder les forteresses de leurs comptoirs que de marins et qu'ils n'ont jamais réussi à prendre le contrôle du golfe d'Aden. Au xviie siècle, les Portugais perdent la quasi-totalité de leur commerce du poivre de l'Océan Indien au profit des Hollandais (avec leur Compagnie hollandaise des Indes orientales) et des Anglais qui profitent de l'annexion de l'Espagne sur le Portugal (1580 à 1640). À partir du XVIe siècle, le poivre est également cultivé à Java et Sumatra (îles qui font aujourd'hui partie de la République d'Indonésie), en péninsule Malaise et ailleurs en Asie du Sud-Est, mais ces régions commercent principalement avec la Chine, où l'on consomme le poivre localement. Le poivre est également cultivé à Madagascar. Les ports de la côte de Malabar commercent le poivre avec les Hollandais dans la période 1661-1663.
Avec le développement du commerce et la démocratisation des épices au niveau de la bourgeoisie, le prix du poivre diminue à la Renaissance (la valeur totale des importations qui augmentent restant quant à elle constante)
La production mondiale de poivre atteint un pic de plus de 355 000 tonnes en 2003. Elle est de 271 000 tonnes en 2008.
Le Viêt Nam, qui ne produisait que 25 000 tonnes en 1994, est depuis 2001 le premier pays producteur et exportateur. Il a le plus fort rendement à l'hectare : 1 200 à 1 300 kg (l'Inde a un rendement de 314 kg).
En 2008, le Viêt Nam produit 34 % de la production mondiale (98 500 tonnes). Il est suivi de l'Inde (19 %, 50 000 tonnes), du Brésil (13 %, 35 000 tonnes), de l'Indonésie (9 %, 25 000 tonnes), de la Malaisie (8 %, 20 000 tonnes), de la Chine (7 %), du Sri Lanka (6 %) et de la Thaïlande (4 %).
Toujours en 2008, les exportations sont de 83 000 tonnes pour le Viêt Nam, de 36 000 tonnes pour le Brésil, de 30 000 tonnes pour l'Inde, de 19 000 tonnes pour la Malaisie, de 16 300 tonnes pour l'Indonésie, de 8 500 tonnes pour le Sri Lanka, de 3 000 tonnes pour la Chine et de 1 500 tonnes pour la Thaïlande et 1 200 tonnes pour Madagascar.
En 2009, la production mondiale est de 285 000 tonnes dont celle du Viêt Nam atteignant 105 600 tonnes. En 2010, la production mondiale est estimée de 320 000 à 350 000 tonnes.
Une bonne partie du poivre part vers Cochin, capitale de l'épice, où se croisent négociants, acheteurs, experts et fonctionnaires.
Le poivre noir est très apprécié des gourmets. Les poivres noirs dits « d'origine » sont les plus réputés11 :
Le Lampong, originaire du sud de Sumatra.
Le Malabar MG1, originaire de la côte de Malabar. Le grade MG1 est la première qualité des Malabar.
Le Kampot, du Cambodge bénéficiant d'une IGP.
Poivre noir du Sarawak.
Le poivre noir Kappad originaire du Kerala en Inde
Le Tellicherry TGSEB (grade Tellicherry Garbled Special Extra Bold), originaire de la côte de Malabar. Il existe deux grades en Tellicherry : TGEB et TGSEB.
Le Ceylan G1, originaire du Sri Lanka, poivre très original, très différent des Malabar.
Le Sarawak Naturally Clean, très rare, originaire du nord de l'île de Bornéo.
Le Madagascar, originaire de l'île de Nosy Be.
Le poivre doit sa saveur piquante à des amides de la pipérine.
Info complémentaire
Le poivre en poudre est souvent de la poussière de poivre.