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Monde : Chine

Soulèvement de Wuchang

Publié à 11:16 par dessinsagogo55 Tags : cadre sur center amis société création divers femmes maison pouvoir
Soulèvement de Wuchang

Drapeau adopté par les insurgés, devenu ensuite jusqu'en 1928 celui de l'armée chinoise.

 

 

Le soulèvement de Wuchang , d'octobre 1911, à Wuhan, Chine, événement déclencheur de la révolution chinoise de 1911, conduit à la chute du pouvoir impérial de la dynastie Qing.

 

Dans le cadre de l'agitation politique de 1911, et notamment du mouvement de protection des voies ferrées, les membres des sociétés secrètes républicaines préparaient des soulèvements, aidés par des membres de l'armée. Plus de 5 000 militaires soutenaient les révolutionnaires dans le pays. Initialement prévue pour le 6 octobre, la révolte est finalement repoussée au 16, du fait d'une préparation insuffisante.

 

Aux environs de midi, le 9 octobre, une bombe à moitié achevée explose dans une maison appartenant à un officier de l'armée chinoise dans la concession russe de Hankou, la principale ville commerciale de la Chine centrale, à deux jours de Changsha en descendant le fleuve.

 

Sun Wu (zh), le bricoleur de la bombe, est militant révolutionnaire et le jeune chef de la Société pour le progrès commun, groupe issu de la Tongmenghui, dirigée par Sun Yat-sen. Blessé, Sun Wu réussit avec l'aide de ses amis à s'enfuir dans un hôpital japonais, mis en sécurité. Mais la police, venue enquêter, saisit du matériel de propagande révolutionnaire (drapeaux, publications, listes d'activistes) et arrête 32 suspects. Le lendemain, à l'aube, 3 chefs sont exécutés.

 

Le vice-roi mandchou Ruizheng proclame un couvre-feu.

 

En réaction, Jiang Yiwu (zh), chef d'un groupe révolutionnaire, décide de déclencher immédiatement l'insurrection : les ordres qu'il diffuse aux troupes sont néanmoins interceptés et divers complices sommairement exécutés.

 

Le matin du 10 octobre, les troupes régionales acquises à la cause des révolutionnaires décident alors de passer à l'action et prennent les armes dans le district de Wuchang, Wuhan. Les troupes rebelles attaquent les bureaux de Ruizheng, qui s'enfuit à bord d'une canonnière chinoise, laissant Wuchang aux mains des insurgés.

 

Les drapeaux blanc bordés de rouge des rebelles portent l'inscription : « Vive les Han ! Exterminons les mandchous ! ». Le 30e régiment mandchou est pratiquement exterminé dans un massacre « racial ». Un pogrom civil s'ensuit

 

Le 11, tout le district est passé sous le contrôle des insurgés qui annoncent la création d'un gouvernement militaire républicain du Hubei. Le général Li Yuanhong est nommé chef du gouvernement et appelle à l'insurrection générale : des télégrammes sont envoyés aux troupes des autres provinces, les incitant à rejoindre le mouvement. Alors que le gouvernement du régent Zaifeng tarde à réagir, les provinces se rebellent les unes après les autres contre le pouvoir impérial. En six semaines, quinze d'entre elles sont ralliées à la cause républicaine.

 

En décembre 1911, 18 provinces et district chinois supportèrent la révolution, déclarant les unes après les autres leur indépendance.

 

Les valeurs des obligations chinoises fléchissent légèrement. Les marchés financiers considèrent que le mouvement serait sans doute profitable pour le commerce de l'étranger avec la Chine.

 

Dans les journaux anglais, même à Shanghaï, les premiers comptes rendus sont sur le même plan que ceux du bombardement italien de Tripoli, de l'assassinat du prince Troubetskoï (ru), la maladie du prince Luitpold ou du mariage du comte Percy.

 

La gravité de la situation n'est reconnue d'emblée qu'à Pékin. Les femmes mandchoues abandonnent les parures raffinées de leur chevelure et les chaussures à haute semelle et se mettent à porter la robe chinoise.

 

La date du 10 octobre est la fête nationale en République de Chine (Taïwan), où le régime politique de la république de Chine continue d'exister. Elle est appelée « Double-Dix » (10/10) en référence à cette date

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Soul%C3%A8vement_de_Wuchang

 

 

Pont des Immortels, Huang Shang Chine

Publié à 22:10 par dessinsagogo55 Tags : sur center monde
Pont des Immortels, Huang Shang Chine

 

 

Le Tai Shan (mont Tai), se situe au nord de la ville de Tai'an, dans la province du Shandong en République populaire de Chine. Son point culminant, le pic de l'Empereur de jade, a une altitude de 1 545 m. [...] Le pont perché entre les deux flancs de cette montagne, appelé "Le pont des immortels", serait le pont le plus haut du monde. Il est connu aussi sous le nom de Huangshan.

 

 

Pont de la rivière Sidu, Chine

Publié à 21:56 par dessinsagogo55 Tags : monde sur center
Pont de la rivière Sidu, Chine

Cette construction basculante en acier porte le titre de pont le plus haut du monde et relie Shanghai à Chongqing.

Construit pour seulement 100 millions de dollars US en 2009, ce pont offre non seulement une vue imprenable sur la vallée, mais il est aussi l’un des ponts les plus solides jamais construits à ce jour.

Naissances et taux de natalité en Chine

Publié à 19:05 par dessinsagogo55 Tags : google article vie center enfants couples art
Naissances et taux de natalité en Chine
La Chine connaît son taux de natalité le plus bas depuis 1949
 
La fin de la politique de «l’enfant unique» n’a pas eu les effets attendus, même si la population dépasse pour la première fois le 1,4 milliard d’habitants.
 
 
 
Le 17 janvier 2020 à 12h58

Ce sont des chiffres qui accentuent les inquiétudes quant au vieillissement de la population. Le taux de natalité de la Chine a chuté l'an passé à son plus bas niveau depuis la fondation de la République populaire en 1949, indique ce vendredi le gouvernement.

 

En 2019, le taux de natalité s'est établi à seulement 10,48 naissances pour 1 000 habitants, selon le Bureau national des statistiques (BNS). Le nombre de naissances chute depuis trois ans. Un total de 14,65 millions de bébés sont nés en 2019, après 15,23 millions en 2018 et 17,23 millions en 2017.

 
 

Afin d'éviter une crise démographique, le pays a assoupli en 2016 sa politique de limitation des naissances (dite de « l'enfant unique ») en permettant à tous les couples d'avoir jusqu'à deux enfants. Mais la mesure n'a pas eu l'effet escompté.

 

896,4 millions de personnes âgées de 16 à 59 ans

 

Malgré tout, la population totale de la Chine a dépassé pour la première fois l'année dernière 1,4 milliard de personnes, soit 4,67 millions d'individus en plus en un an. La population active a cependant poursuivi son déclin en 2019. Le BNS a comptabilisé l'an passé 896,4 millions de personnes âgées de 16 à 59 ans, considérées comme en âge de travailler, une chute annuelle de 0,10 %. Il s'agit de la huitième année consécutive de baisse.

 

Des experts appellent à la levée complète de la limitation des naissances pour contrer le phénomène. Mais le coût croissant de la vie croissant décourage de nombreux Chinois d'avoir davantage d'enfants.

 

 

 

 

 

La Chine prête à signer avec la France en 2013

Publié à 13:15 par dessinsagogo55 Tags : photo image sur france blog paris article création centre martine center
La Chine prête à signer avec la France en 2013
Selon nos informations, le président chinois Xi Jinping aurait donné vendredi à Jean-Marc Ayrault son accord pour ce projet gigantesque porté notamment par Martine Aubry.  
 
 
La Chine prête à signer avec la France pour la création d'une ville durable à Wuhan
Anne Rovan Mis à jour






De notre envoyée spéciale à Wuhan
La conception par la France d'une ville durable dans la gigantesque ville de Wuhan, située dans la province du Hubei dans le centre-est de la Chine, était un des enjeux de la visite officielle de Jean-Marc Ayrault en République populaire de Chine. Il semble que la mission ait été accomplie. Selon nos informations, le président chinois Xi Jinping aurait donné son accord vendredi après-midi lors de l'entretien qu'il a eu avec le chef du gouvernement français au Palais du peuple de Pékin.
C'est en tout cas ce qu'a fait savoir Martine Aubry aux chefs d'entreprise concernés qu'elles réunissaient samedi, en présence du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, pour un déjeuner dans un hôtel de Wuhan. Selon les confidences de la maire de Lille, le président chinois aurait également indiqué à Ayrault qu'il se rendrait en personne à Wuhan dans un an pour l'inauguration de ce chantier qui promet d'être gigantesque.
Il s'agit de concevoir, en tenant compte au préalable des questions d'environnement, une ville de 250 kilomètres carrés soit l'équivalent de deux fois Paris. Il faut penser le plan de cette ville, les logements, les bâtiments publics, les réseaux, les routes et les transports publics. A ce jour, rien n'est décidé concernant le lieu qui serait choisi pour accueillir cette ville durable. Mais les espaces ne manquent pas dans cette agglomération qui compte 30 millions d'habitants.
Si cet accord verbal se traduit effectivement par la signature d'un contrat entre la France et la Chine dans les prochains moins, ce sera une victoire pour Martine Aubry. Elle s'est beaucoup investie sur le dossier en tant que représentante officielle du ministère des Affaires étrangères pour le partenariat avec la Chine. En octobre, elle avait reçu dans à Lille le puissant secrétaire du comité du Parti communiste de la province du Hubei, Li Hongzhong. Le projet constitue aussi une opportunité pour les grandes entreprises et les PME associées au projet.
 
 
 
 
 

Confinement : Wuhan

Publié à 19:11 par dessinsagogo55 Tags : center photo centre
Confinement : Wuhan

Wuhan, le 31 mars. Après deux mois de bouclage, la province du Hubei (centre de la Chine), épicentre de l’épidémie, a commencé la semaine dernière à rouvrir ses portes, fermées depuis fin janvier. Les personnes actuellement présentes à Wuhan pourront quitter la ville le 8 avril. © Crédit photo : HECTOR RETAMAL / AFP

Confinement à Wuhan

Publié à 13:15 par dessinsagogo55 Tags : monde

La Chine envoie un million de masques à la France

Publié à 15:10 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci france
La Chine envoie un million de masques à la France

La Chine envoie un million de masques à la France

 

La Chine a fait parvenir mercredi un million de masques destinés à la France pour combattre la pandémie de Covid-19 au moment où le pays européen fait face à une pénurie, a indiqué l'agence officielle Chine nouvelle. Un lot d'un million de masques médicaux a été acheminé par avion en Belgique. Il s'agit de dons de deux organisations caritatives chinoises destinés à la France pour l'aider à combattre la propagation du nouveau coronavirus, a précisé Chine nouvelle.

 

Le groupe Alibaba, géant chinois du e-commerce, a pour sa part annoncé dans un communiqué l'atterrissage à Liège (Belgique) d'un avion cargo transportant des masques pour plusieurs pays européens dont la France. Aucun chiffre n'a toutefois été précisé. La France a envoyé le mois dernier 17 tonnes de matériel médical à Wuhan, la ville chinoise où le virus est apparu en décembre.

 

La cargaison comprenait notamment des combinaisons de protection, des masques, des gants et des produits désinfectants, selon le ministère français des Affaires étrangères.

 

 
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Voici comment la Chine a contenu le coronavirus

Publié à 21:39 par dessinsagogo55 Tags : news center google image rose video centerblog sur prix bonne france monde place société
Voici comment la Chine a contenu le coronavirus
Voici comment la Chine a contenu le coronavirus (et la France va devoir s'y prendre autrement)
 
 
 
Si l'on a tous en tête l'images des quarantaines géantes à Wuhan, ce sont d'autres méthodes qui auraient permis à Pékin d'endiguer le nouveau virus. Mais elles ne sont pas faciles à appliquer ailleurs.

CHINE - En 2003, un nouveau coronavirus, le Sras, émergeait en Chine avant de contaminer le monde, puis d’être finalement endigué. Si seules 8000 personnes ont été touchées (avec environ 800 morts), la gestion chinoise avait été critiquée à l’époque par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 17 ans après, les choses ont bien changé.

Face au nouveau coronavirus Sars-Cov2, apparu fin 2019, “la Chine a certainement déployé l’effort d’endiguement d’une maladie le plus ambitieux, agile et offensif de l’histoire”. Ce n’est pas la propagande chinoise qui le dit, mais un rapport de l’OMS, publié le 28 février, après qu’une équipe d’une dizaine de scientifiques s’est déplacée sur site pour vérifier que l’épidémie avait bien été contenue dans le pays.

Des louanges qui interviennent alors que le reste du monde, dont la France, doit à son tour tenter d’enrayer l’épidémie de covid-19, la maladie provoquée par le nouveau coronavirus. Mais ici, le tableau de l’OMS est bien moins rose. “La majorité de la communauté internationale n’est pas prête, matériellement et dans l’état d’esprit, à mettre en place les mesures qui ont été déployées en Chine”, estiment les experts.

Après ce constat pas très rassurant, on pourrait se dire que ce n’est peut-être pas plus mal. L’État autoritaire chinois a imposé des quarantaines draconiennes, qui posent des questions en termes de respect des libertés et des droits de l’homme et qui n’ont peut-être pas leur place dans une démocratie. Mais, selon certains experts de l’OMS, ce n’est pas la seule raison pour laquelle le monde et la France ne sont pas prêts face au danger du nouveau coronavirus.

Les fermetures de villes, l’arbre qui cache la forêt

 

“La diminution du nombre de cas de Covid-19 en Chine est réelle”, affirme clairement l’OMS. Sur les 1300 nouveaux cas répertoriés par l’OMS le 4 mars, seuls 119 sont Chinois. Cette “réussite exceptionnelle” n’a été possible que grâce à “l’engagement profond du peuple chinois dans une action collective face à cette menace commune”, estiment les scientifiques de l’OMS.

Pour résumer les 20 pages du rapport, on peut dire que les mesures suivantes, notamment, auraient permis l’endiguement de la maladie:

Consignes de santé publique (prise de température, lavage de mains, port du masque)

Contrôle des déplacements et confinements

Information du public sur la manière de se prémunir du virus

Amélioration rapide du traitement (construction d’hôpitaux, envoi de médecins d’autres régions à Wuhan)

Le contrôle des prix et de l’approvisionnement en matières premières

Le traçage des contacts qu’ont eu les infectés, en partie via l’intelligence artificielle

Ainsi, l’énorme quarantaine imposée à des dizaines de millions de personnes à Wuhan et les villes proches a “effectivement empêché une exportation des cas infectés dans le reste du pays”. Mais c’est loin d’avoir été la mesure la plus efficace. “La principale réponse en Chine concerne la découverte de cas, le traçage des contacts et la suspension des rassemblements publics”, affirme Bruce Aylward, l’épidémiologiste qui a dirigé la mission en Chine, interrogé par Vox à son retour. Le verrouillage global s’est concentré sur les quelques villes où les cas de covid-19 explosaient, estime l’expert.

Preuve que ces mesures ont été efficaces: en Chine, la transmission du virus a avant tout eu lieu au sein des familles, qui représentent environ 80% des clusters. Conclusion: le virus a peu réussi à s’extraire du cocon familial.

 

Moyens gigantesques et surveillance de masse
 

Pour réussir ce tour de force, les moyens déployés ont été plus que conséquents. “À Wuhan, plus de 1800 équipes d’épidémiologistes, composées minimum de 5 personnes, ont tracé des dizaines de milliers de contacts par jour”, précise le rapport. Résultat: un maximum de personnes infectées (entre 1% et 5% des publics testés) a pu être identifié et isolé pour limiter la contagion.

L’OMS note que la Chine a réussi grâce à une surveillance proactive pour détecter les cas très vite, un traçage et des quarantaines rigoureuses et “le degré exceptionnel de compréhension et d’acceptation de ces mesures par la population”.

C’est notamment ce point que chaque pays touché, dont la France, va devoir appliquer pour endiguer l’épidémie. Mais le pourra-t-on? Car la Chine n’a pas juste mis énormément de moyens. Elle a aussi utilisé des “nouvelles technologies, comme l’utilisation des Big Data et de l’intelligence artificielle, pour renforcer le traçage des contacts et gérer les populations prioritaires”, précisent les experts.

Ainsi, certaines applications, comme WeChat et AliPay, ont permis aux autorités de suivre déplacements et achats. Un système de “feu vert” a même été mis en place pour encadrer le statut de chaque citoyen face au coronavirus, explique à Science Magazine Gabriel Leung, membre de la mission de l’OMS et professeur à l’université de Hong Kong. 

“La quasi-totalité des Chinois utilise WeChat, on peut les suivre à la trace, voir leurs achats... En France, les techniques de traçage impliquent d’aller voir le patient à l’hôpital et de retracer leur histoire”, explique au HuffPost Frédéric Keck, anthropologue au CNRS et auteur des “Sentinelles des pandémies”.

 

Un peuple très “préparé”

 

Ce qu’on lit surtout, distillé tout au long du rapport de l’OMS, c’est une ode à cet “engagement profond du peuple chinois dans une action collective face à cette menace commune”. Pour Bruce Aylward, la clé du succès chinois tient dans la vitesse de réponse. “Et si vous voulez une réponse rapide, votre population doit connaître cette maladie”, affirme le directeur de la mission chinoise de l’OMS, pour qui, en Occident, les citoyens ne sont pas préparés. Voire ne sont pas au courant que les deux principaux symptômes sont la toux et la fièvre. Beaucoup penseraient, selon lui, que le nez bouché est un élément clé.

“Votre population, c’est votre système de surveillance. Tout le monde a un smartphone, tout le monde peut avoir un thermomètre”, estime-t-il. Autre point essentiel: la réactivité de la Chine dans le traitement des malades, parfaitement illustré par les deux hôpitaux géants construits en une semaine à Wuhan.

 

Il faut dire que c’est l’un des principaux objectifs de la Chine depuis des décennies. Depuis le Sras de 2003 notamment, mais en réalité depuis bien plus longtemps. “L’idée qu’un nouveau virus allait émerger et qu’il sera nécessaire de prendre des mesures sévères, les dirigeants chinois l’avaient tous en tête”, affirme Frédéric Keck, se rappelant d’un colloque de virologie en Chine, en 2012. “Les Chinois ont intégré le fait que la préparation implique des sacrifices, celui d’un groupe pour le bien commun”, précise le chercheur.

“C’est quelque chose de très fort en Chine historiquement, mais le maoïsme a encore plus mis en avant cette idée que la société est une grande famille et qu’une partie peut se sacrifier pour la continuité du reste de la famille”, analyse-t-il.

 

D’autres exemples à suivre ?
 

Cette idée, très forte dans la construction de l’État chinois moderne, est notamment due au fait que la Chine “a été perçue par l’Occident comme l’homme malade de l’Asie depuis 200 ans”, explique Frédéric Keck. “Maintenant que l’épidémie est contrôlée, le pays lance un défi au reste du monde: êtes-vous capables de faire pareil?”

Mais ce n’est pas parce qu’un traitement fonctionne qu’il n’y en a pas d’autres. “La Chine est un cas unique dans le sens où son système politique peut obtenir le respect public lors de mesures extrêmes. Mais son recours au contrôle social et à la surveillance intrusive n’est pas un bon modèle pour les autres pays”, estime ainsi Lawrence Gostin, expert en droit de la santé interrogé par Science Magazine.

La France pourrait peut-être plutôt prendre exemple sur Hong Kong. La région administrative, limitrophe de la Chine, a réussi à endiguer les nouveaux cas depuis le début de l’épidémie de coronavirus, grâce à des mesures de traçage et une bonne compréhension du public, rapporte la radio américaine NPR. Sans pour autant utiliser de méthodes de surveillance de masse. Et Frédéric Keck de rappeler qu’en 2003, face à l’épidémie de Sras, Hong Kong avait réussi également à endiguer la maladie, prouvant que “l’on peut avoir un contrôle fort sur une épidémie dans une démocratie libérale”.

Si le défi à relever est grand, la France et les autres pays occidentaux ont quelques cartes en main (maîtrise du territoire, services hospitaliers performants, expertise scientifique) pour répondre à l’épidémie de coronavirus. Des atouts qu’ils devront pleinement exploiter pour se prémunir et aussi “protéger les pays à faibles revenus qui ont un système de santé plus faible”, rappelle l’OMS dans son rapport.

 

 

 

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L'incroyable construction express du nouvel hôpital de Wuhan

L'incroyable construction express du nouvel hôpital de Wuhan
Coronavirus : dix photos de l'incroyable construction express du nouvel hôpital de Wuhan
par France Inter avec AFP publié le 2 février 2020 à 18h31

Les moyens logistiques sont considérables et les images saisissantes. En dix jours, la Chine a réussi à construire un nouvel hôpital à Wuhan, pouvant proposer plus de 1000 lits dans cette ville épicentre de l'épidémie de coronavirus.

Le nouvel hôpital de Wuhan, construit en 10 jours, face à l'épidémie de coronavirus. La Chine avait déjà construit à Pékin un hôpital du même type, en une semaine, lors de l'épidémie de Sras.
 
 
Le nouvel hôpital de Wuhan, construit en 10 jours, face à l'épidémie de coronavirus. La Chine avait déjà construit à Pékin un hôpital du même type, en une semaine, lors de l'épidémie de Sras. © AFP / STR

Des milliers d'ouvriers, des centaines de pelleteuses : en l'espace d'une dizaine de jours, à la périphérie de Wuhan (Chine), un nouvel hôpital de mille lits est sorti de terre. Il s'agit, pour les autorités de la ville épicentre de l'épidémie de coronavirus, d'isoler, diagnostiquer et soigner au plus vite les malades. Sur le chantier, tous les ouvriers sont soumis à un examen de leur température. 

La construction, débutée le 24 janvier, devrait s'achever lundi d'après les médias chinois. L'établissement, baptisé "Hôpital du dieu du feu", une divinité propice contre les maladies, occupe au total une surface de 25 000 mètres carrés. En plus de cet hôpital, les autorités chinoises ont annoncé la construction d'un second bâtiment de 1 300 lits à l'autre bout de la ville, lui aussi exclusivement dédié aux malades du coronavirus.  

Au total, selon le gouvernement, les deux bâtiments devraient coûter 300 millions de yuans (39 millions d'euros). Mais "aller vite ne veut pas dire oublier la qualité", a expliqué fin janvier le Premier ministre chinois.  

Jour et nuit, hommes et machines se sont donc activés pendant dix jours, au rythme de neuf à 12 heures de travail quotidiennes. Les pelleteuses, camions de terre et bulldozers ont laissé place aux préfabriqués puis aux électriciens et aux plombiers. L'usine chinoise d'une entreprise française, Afpro Filters, qui produit des filtres à air, a notamment été mise à contribution. 

La Chine avait déjà construit à Pékin un hôpital dans un temps record - une semaine - lors de l'épidémie meurtrière de Sras, le syndrome respiratoire aigu sévère, en 2003. Selon l'agence Chine nouvelle, le nouvel hôpital édifié à Wuhan est conçu sur le même modèle. 

Au total, en Chine, plus de 14 000 personnes ont été contaminées en Chine continentale et 304 malades sont morts, selon le dernier bilan officiel diffusé le 2 février, principalement dans la région du Hubei, le berceau de la contagion dont Wuhan est la capitale.

24 janvier. Cette photographie aérienne montre la préparation du terrain pour accueillir l'hôpital construit en urgence à Wuhan.
 
24 janvier. Cette photographie aérienne montre la préparation du terrain pour accueillir l'hôpital construit en urgence à Wuhan. © AFP / STR
 
25 janvier. De jour comme de nuit, le chantier ne s'arrête pas et les engins ne cessent de tourner.
 
25 janvier. De jour comme de nuit, le chantier ne s'arrête pas et les engins ne cessent de tourner. © AFP / Xinhua News Agency/Xiao Yijiu
 
26 janvier. Des dizaines de tractopelles sont mobilisés pour construire en dix jours le Leishenshan Hospital.
 
26 janvier. Des dizaines de tractopelles sont mobilisés pour construire en dix jours le Leishenshan Hospital. © AFP / Xinhua News Agency/Xiao Yijiu
 
28 janvier. Les ouvriers s’attellent à couler une dalle pour le futur hôpital, dont la construction a débuté quelques jours plus tôt.
 
28 janvier. Les ouvriers s’attellent à couler une dalle pour le futur hôpital, dont la construction a débuté quelques jours plus tôt. © AFP / Xinhua News Agency/Xiao Yijiu
 
30 janvier. Sur la dalle coulée au plus vite, les ouvriers disposent des préfabriqués pour la structure du bâtiment.
 
30 janvier. Sur la dalle coulée au plus vite, les ouvriers disposent des préfabriqués pour la structure du bâtiment. © AFP / Xinhua News Agency/Xiao Yijiu
 
Nécessaire pause repas pour les ouvriers qui ont parfois réalisé des journées de 12 heures sur le chantier.
 
Nécessaire pause repas pour les ouvriers qui ont parfois réalisé des journées de 12 heures sur le chantier. © AFP / Xinhua News Agency/Xiao Yijiu
 
31 janvier. Vue aérienne du chantier de l'hôpital où plus de 4000 ouvriers et un milliers d'engins sont mobilisés.
 
31 janvier. Vue aérienne du chantier de l'hôpital où plus de 4000 ouvriers et un milliers d'engins sont mobilisés. © AFP / Xinhua News Agency/Cai Yang
 
2 février. En dix jours, la Chine a réussi à créer un véritable hôpital pour accueillir les patients du coronavirus à Wuhan et à créer de véritables chambres.
 
2 février. En dix jours, la Chine a réussi à créer un véritable hôpital pour accueillir les patients du coronavirus à Wuhan et à créer de véritables chambres. © AFP / Xinhua/Chen Yehua
 
2 février. En dix jours, la Chine a donc réussi à construire un hôpital, dont on voit ici une vue aérienne.
 
2 février. En dix jours, la Chine a donc réussi à construire un hôpital, dont on voit ici une vue aérienne. © AFP / Xinhua/Li He



  A Wuhan, 10 jours pour construire un hôpital
  L'incroyable construction express du nouvel hôpital de Wuhan