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Monde : Chine

A Wuhan, 10 jours pour construire un hôpital

Publié à 14:52 par dessinsagogo55 Tags : article google center centerblog sur presse coeur photos art centre
A Wuhan, 10 jours pour construire un hôpital
Des dizaines de tractopelles préparent depuis ce vendredi le terrain où sera construit le futur hôpital. STR/AFP    
 
 
A Wuhan, 10 jours pour construire un hôpital : les images de l’incroyable chantier
 
 
La Chine a engagé vendredi la construction d’un hôpital destiné à accueillir d’ici 10 jours un millier de patients victimes du nouveau coronavirus.
 
Le 24 janvier 2020 à 13h47

Les images sont sidérantes. Plus d'une cinquantaine de tractopelles ont convergé ce vendredi vers un terrain vague à Wuhan, épicentre de l'épidémie de coronavirus qui sévit en Chine, où les autorités veulent bâtir un hôpital en une semaine.

Selon des photos d'agence et des images diffusés à la télévision, des dizaines d'engins de chantier étaient dès ce vendredi matin occupés à préparer le terrain.

  /AFP /AFP  

Ici doit s'élever le nouvel hôpital de Wuhan (centre), la ville de 11 millions d'habitants au coeur de l'épidémie.

  /AFP /AFP  

Les travaux doivent être achevés en un temps record et l'hôpital, de 25.000 m2, ouvrira ses portes le 3 février, selon l'agence Chine nouvelle.

  /AFP /AFP  
 

Il accueillera exclusivement des malades de la pneumonie virale d'origine inconnue qui a contaminé depuis décembre 830 personnes, dont 26 mortellement.

  /AFP /AFP  

Le site « atténuera la pénurie de ressources médicales », a précisé l'agence de presse officielle. La ville de Wuhan, où sont concentrés la grande majorité des cas de contamination, a été placée jeudi de facto sous quarantaine, les habitants n'étant plus autorisés à sortir.

  /AFP /AFP  
 
 
 
 
  A Wuhan, 10 jours pour construire un hôpital
  L'incroyable construction express du nouvel hôpital de Wuhan


Chine : se débarrasser des technologies américaines

Publié à 05:22 par dessinsagogo55 Tags : image article sur center place travail art
Chine : se débarrasser des technologies américaines
Le plan colossal de la Chine pour se débarrasser des technologies américaines
 09/12/2019 à 19h28
 
 
 
Une directive gouvernementale veut interdire les matériels et logiciels informatiques d’origine étrangère dans toutes les administrations. Un travail de remplacement colossal qui est étalé sur trois ans et qui affecte avant tout l'industrie américaine.


Place Tian'anmen

Publié à 02:21 par dessinsagogo55 Tags : femme sur homme photo place center mort pouvoir
Place Tian'anmen


Le 4 mai 1919, lors du Mouvement du 4 mai, une foule d'étudiants manifeste contre l'exclusion de la République de Chine du traité de Versailles.

Le 30 mai 1925, le Mouvement du 30 mai (五卅运动, wǔsà yùndòng), un mouvement nationaliste des ouvriers et anti-impérialistes contre les seigneurs de la guerre au pouvoir et les envahisseurs anglo-américains et japonais, peu de temps après la mort de Sun Yatsen en mars 1925. Il s'agit du premier mouvement de masse initié à Shanghai, sous l'impulsion du Guomindang (parti nationaliste chinois).

Le 4 mai 1949, célébration du triomphe de l'insurrection communiste.

le 1er octobre 1949, Mao Zedong proclame la République populaire de Chine du haut des murailles de la Cité impériale.

Le 4 avril 1976, la place est envahie de Pékinois venus pleurer lors de l'enterrement du très populaire ancien premier ministre Zhou Enlai.

Le 4 mai 1989, pour le 70e anniversaire du Mouvement du 4 mai, lors du printemps de Pékin, événement connu en Occident sous le nom des manifestations de la place Tian'anmen, une grande manifestation, réclamant moins de corruption et plus de démocratie, est réprimée violemment : les soldats tirèrent sur la foule, il y eut plus de 3 000 morts).

Le 4 juin 1989, un homme fut filmé et photographié alors qu'il s'efforçait de bloquer la progression d'une colonne d'au moins 17 chars de l'Armée populaire de libération lors des manifestations de la place Tian'anmen, en 1989, en République populaire de Chine. Cette photo de l'homme de Tian'anmen devint rapidement célèbre comme symbole de manifestation contre la répression armée.

Lors des fêtes du Nouvel An chinois, en 2001, sept personnes ont apparemment tenté de s'immoler par le feu sur la place Tiananmen, dont une qui succombe sur le champ et une fillette qui décède quelques semaines plus tard.

Le 28 octobre 2013, des « terroristes » ouïgours commettent un attentat sur la place Tian'anmen qui fait 5 morts dont 2 touristes et 40 blessés. À cette occasion le maire de Pékin, Guo Jinlong demande de renforcer les moyens de sécurité

 

 

 



Gong Li

Gong Li

 

Gong Li (chinois traditionnel : 巩俐, Gǒng Lì), née le 31 décembre 1965 à Shenyang, dans la province du Liaoning, en Chine, est une actrice chinoise qui a pris la nationalité singapourienne en 2008.

Au cours de sa carrière, elle a remporté deux coqs d'or de la meilleure actrice et trois prix des Cent Fleurs : deux en tant que meilleure actrice et le troisième en tant que meilleure actrice dans un second rôle. Il s'agit des deux plus prestigieuses distinctions chinoises du cinéma.

Cadette d'une famille de cinq enfants, Gong Li grandit à Jinan, la capitale de la province du Shandong.

En 1985, elle est admise à l'Académie centrale d'art dramatique de Pékin.

Depuis le 16 octobre 2000, Gong Li est ambassadeur de bonne volonté de la FAO

Dans Coming Home, un film sorti en 2014 et tourné sous la direction de Zhang Yimou, le sujet traité est la révolution culturelle, Gong Li considère qu'« il faut faire en sorte de donner le maximum de chances pour que ça ne se renouvelle pas, et pour cela, il ne faut pas oublier. Autrement, le risque est toujours là de voir se reproduire des actes similaires »

Ancienne compagne du réalisateur Zhang Yimou et égérie du cinéma contestataire chinois, elle apparaît dans plusieurs de ses films jusqu'en 1995, année de leur séparation. Le Sorgho rouge est son premier rôle en 1988, film qui vaut un ours d'or à Zhang Yimou. Premier film d'une longue collaboration, ils participent ensemble à Ju Dou (1990), Épouses et concubines (1991), Qiu Ju, une femme chinoise (1992) grâce auquel elle remporte la coupe Volpi de la meilleure actrice à la 49e Mostra de Venise, Vivre ! (1994) et Shanghai Triad en 1995.

Gong Li participe aussi à de nombreux films de Chen Kaige, comme Adieu ma concubine (1993), palme d'or à Cannes et L'Empereur et l'Assassin (1999). Elle participe aussi à de nombreux films américains, comme Mémoires d'une geisha (2005), Miami Vice : Deux flics à Miami (2006) et Hannibal Lecter (2007).

Elle réapparaît dans un film de Zhang Yimou, La Cité interdite, en 2007, dans lequel son décolleté pigeonnant crée beaucoup de polémiques en Chine Unanimement saluée par la critique, elle y interprète une femme blessée et opprimée, emprisonnée dans ce carcan étroit des règles de la cité, à la fois victime et bourreau.

En 1996, elle se marie à Ooi Hoe Seong, un homme d'affaires de Singapour. Le 8 novembre 2008, Gong Li devient citoyenne de Singapour, et abandonne la nationalité chinoise, la loi chinoise ne permettant pas de double nationalité. En mai 2012, Ooi Hoe Seong révèle à la presse qu'ils sont divorcés depuis trois ans.

Le 25 mars 2019, lors d'un dîner au palais de l'Élysée à l'occasion de la venue à Paris du président chinois Xi Jinping, elle apparaît aux côtés du compositeur français Jean-Michel Jarre officialisant ainsi leur relation

Festivals

Gong Li a participé aux plus grands festivals de cinéma du monde en tant que membre du jury ou présidente du jury.

1997 : 50e Festival de Cannes, en tant que membre du jury, avec Tim Burton, Mike Leigh ou encore Nanni Moretti comme autres membres du jury sous la présidence d'Isabelle Adjani.

2000 : 50e Festival de Berlin, en tant que présidente du jury, qui comprend notamment Maria Schrader, Andrzej Wajda et Walter Salles.

2002 : 59e Festival de Venise, en tant que présidente du jury, qui comprend notamment Jacques Audiard, László Kovács et Francesca Neri.

2003 : 16e Festival de Tokyo, en tant que présidente du jury, qui comprend notamment Vincent Lecœur et Irvin Kershner.

2014 : 17e Festival de Shanghai, en tant que présidente du jury, qui comprend notamment Sally Potter et Peyman Maadi.

Publicité

Depuis 1996, Gong Li apparaît en Asie dans les publicités de L'Oréal Paris pour la gamme de produits Revitalift. Elle est également depuis juin 2013 ambassadrice de la marque suisse Piaget (horloger et joaillier de luxe).

Filmographie

Gong Li au festival de Cannes 2007.
1987 : Le Sorgho rouge (红高粱) de Zhang Yimou
1989 : Mr. Sunshine (開心巨無霸)
1989 : Terracotta Warrior (古今大战秦俑情) de Ching Siu-tung
1989 : Opération jaguar (代号美洲虎 Dai hao mei zhou bao)
1990 : Ju Dou (菊豆) de Zhang Yimou
1990 : Épouses et Concubines (en anglais : Raise the Red Lantern) (大红灯笼高高挂) de Zhang Yimou
1991 : Party of a Wealthy Family
1991 : Les Dieux du jeu 3 : Retour à Shanghai
1992 : Qiu Ju, une femme chinoise (en anglais : The Story of Qiu Ju) (秋菊打官司) de Zhang Yimou
1992 : Mary from Beijing (夢醒時分)
1993 : Adieu ma concubine (霸王别姬) de Chen Kaige
1993 : Flirting Scholar (唐伯虎點秋香), de Lee Lik-chi
1993: Soul of a Painter (画魂)
1994 : Vivre ! (活着) de Zhang Yimou
1994 : Semi-Gods and Semi-Devils
1994 : The Great Conqueror's Concubine
1995 : Shanghai Triad (摇啊摇,摇到外婆桥) de Zhang Yimou
1995 : La peintre / Pan Yuliang, artiste peintre
1996 : Temptress Moon (風月) de Chen Kaige
1997 : Chinese Box de Wayne Wang
1999 : L'Empereur et l'Assassin (荆柯刺秦王) de Chen Kaige
1999 : Plus fort que le silence (漂亮妈妈)
2002 : Zhou Yu's Train (周渔的火车) de Sun Zhou
2004 : 2046 de Wong Kar-wai
2004 : Eros — segment La Main (The Hand) de Wong Kar-wai
2005 :
Mémoires d'une geisha (Memoirs of a Geisha) de Rob Marshall : Hatsumomo, la rivale
2006 : Miami Vice : Deux flics à Miami (Miami Vice) de Michael Mann
2007 : La Cité interdite (titre anglophone : Curse of the Golden Flower) (满城尽带黄金甲) de Zhang Yimou
2007 : Hannibal Lecter : Les Origines du mal (Hannibal Rising) de Peter Webber
2010 : Shanghai de Mikael Håfström
2011 : What Women Want de Chen Daming
2014 : Coming Home de Zhang Yimou
2016 : The Monkey King 2 de Soi Cheang
2019 : Saturday Fiction de Lou Ye
2020 : Mulan de Niki Caro

 


Distinctions
Coq d'or
1993 : coq d'or de la meilleure actrice pour Qiu Ju, une femme chinoise (Qiu Ju da guan si)
2000 : coq d'or de la meilleure actrice pour Plus fort que le silence (Piāoliàng māma)
Prix des Cent Fleurs
1989 : prix des Cent Fleurs de la meilleure actrice dans un second rôle pour Opération jaguar (Dai hao mei zhou bao)
1991 : prix des Cent Fleurs de la meilleure actrice pour Épouses et Concubines (Da hong deng long gao gao gua)
2000 : prix des Cent Fleurs de la meilleure actrice pour Plus fort que le silence (Piāoliàng māma)

 


Autres prix
Hong Kong Film Awards :
1990 : nomination au Hong Kong Film Award de la meilleure actrice pour : Terracotta Warrior (Qin yong)
1996 : nomination au Hong Kong Film Award de la meilleure actrice pour : Temptress Moon (Feng yue)
2006 : meilleure actrice pour La Cité interdite (Man cheng jin dai huang jin jia)
Golden Phoenix Award :
1992 : meilleure actrice pour Qiu Ju, une femme chinoise (Qiu Ju da guan si)
2000 : meilleure actrice pour Plus fort que le silence (Piāoliàng māma)
1993 : meilleure actrice dans un second rôle au New York Film Critics Circle pour Adieu ma concubine (Ba wang bie ji)
2000 : meilleure actrice au Festival des films du monde de Montréal pour Plus fort que le silence ( Piāoliàng māma)
2000 : meilleure actrice au Shanghai Film Critics Awards pour Plus fort que le silence ( Piāoliàng māma)
2006 : meilleure actrice au Hong Kong Film Critics Award pour La Cité interdite (Man cheng jin dai huang jin jia)
2006 : nomination à l'Asian Film Awards de la meilleure actrice pour La Cité interdite (Man cheng jin dai huang jin jia)

Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Le plus grand terminal aéroportuaire au monde

Publié à 17:34 par dessinsagogo55 Tags : google article pouvoir sur monde presse infos centre art center
Le plus grand terminal aéroportuaire au monde

L'aéroport de Pékin a été inauguré le 25 septembre.

© BIAD, ADP Ingénierie, Zaha Hadid architects

Pékin : les secrets de construction du plus grand terminal aéroportuaire au monde

Ce terminal en étoile et à la construction verticale, mis en service le 25 septembre, va permettre au nouvel aéroport de Pékin de battre des records.  Par Marie Bordet
Modifié le 26/09/2019 à 16:29 - Publié le 26/09/2019 à 11:01 | Le Point.fr

 

 



Chinese Zodiac

Chinese Zodiac

 

 

Chinese Zodiac (Shi Er Sheng Xiao CZ12) est un film sino-hongkongais de Jackie Chan sorti en 2012 en Asie. Ce film fait suite à Mister Dynamite (1986) et Opération Condor (1991).

 

12 têtes en bronze représentant les signes du zodiaque Chinoisauraient été volées en 1860 durant le sac du Palais d'été par les armées britannique et française en représailles... De nos jours, un comte Anglais fait don de la tête du « chien » à un musée chinois, pendant que Lawrence Morgan, un homme d'affaires n'agissant pas toujours de façon légale, met aux enchères les têtes du « bœuf », du « singe », du « tigre », du « cochon » et du « cheval », des hommes d'affaires Chinois et patriotiques dépensent plusieurs millions pour les acquérir. Plus le temps avance et plus ces fameuses têtes en bronze prennent de la valeur, Lawrence sent qu'il y a moyen de se faire encore plus d'argent, il décide alors d'engager JC « Le Faucon » pour retrouver les têtes du « rat », du « lapin », du « coq », de la « chèvre », du « serpent » et du « dragon »...

 

Fiche technique

 

Titre international : Chinese Zodiac

Titre original : Shi Er Sheng Xiao CZ12 (十二生肖 CZ12)

Réalisation : Jackie Chan

Scénario : Jackie Chan, Stanley Tong, Edward Tang et Frankie Chan

Musique : Nathan Wang et Gary Chase

Photographie : Horace Wong, Ng Man-Ching, Ben Nott et Jackie Chan

Montage : Yau Chi Wai

Direction artistique : Jackie Chan et Oliver Wong

Costumes : Kitty Chau et Kwok Big Yan

Production : Jackie Chan, Wang Zhongei, Barbie Tung, Zhang Dajun, Albert Lee et Esmond Ren

Producteur délégué : Brett Ratner

Sociétés de production : Jackie & JJ Productions Limited, Huayi Brothers Media Corporation, Emperor Film Production Company Limited

Distribution :

 Mondial : Emperor Motion Pictures

 Belgique : Splendid Film

 France : Universal Pictures Video

Genre : action

Durée : 120 minutes

Budget : 26 000 000 $

Pays d'origine :  Hong Kong et  Chine

Langues originales : anglais, mandarin et français

Format : Couleur 2.35:1 - Son Dolby Digital

 

Dates de sortie:

 

 Hong Kong : 12 décembre 2012 

 Hong Kong Chine : 20 décembre 2012

 France : 10 juin 2014

 

Distribution

 

Jackie Chan: JC « Le Faucon » 

 

Oliver Platt  : Lawrence Morgan

Zhang Lanxin  : Bonnie

Kwon Sang Woo  : Simon

Liao Fan : David

Yao Xingtong : Coco

Pierre-Benoist Varoclier : Léon

Qinxiang Wang  : Professeur Guan

Laura Weissbecker  : Catherine de Sichel

Vincent Sze  : Michael Morgan

Jonathan Lee : Jonathan

Alaa Safi : Vulture

Caitlin Dechelle : Katie

Rosario Amadeo  : Pierre

Ken Lo : Un pirate

Shu Qi : La femme de David 

Daniel Wu : Le docteur

Ian Turiak : Marceau Castle Guard

 

Production

Genèse du projet

 

Dès 2007, Jackie Chan annonce son envie de clore sa saga fétiche avec un 3e film

 

Tournage

 

La course-poursuite en buggy rollin, visible dans la première bande-annonce, a nécessité pas moins de 1 mois et demi de tournage et l'équivalent de 10 millions de dollars

 

Lieux de tournage

 

 Vanuatu

Jelgava,  Lettonie

 Australie

Pékin,  République populaire de Chine

Paris,  France 

Château de Courances,  France

Château de Chantilly,  France

 Taïwan

 

Trilogie

 

1986 : Mister Dynamite (Longxiong hudi) (龍兄虎弟) de Jackie Chan et Eric Tsang

1991 : Opération Condor (Fei ying gai wak) de Jackie Chan

2012 : Chinese Zodiac (Shi Er Sheng Xiao) de Jackie Chan

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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La Cité interdite

La Cité interdite

 

 

La Cité interdite (sinogramme simplifié: 满城尽带黄金甲; sinogramme traditionnel: 滿城盡帶黃金甲; Hanyu pinyin: Mǎnchéng Jìndài Huángjīnjiǎ) (Man cheng jin dai huang jin jia) est un film hongkongais réalisé par Zhang Yimou, sorti en 2007.

 

Chine, xe siècle, dynastie Tang. De retour à la Cité interdite après une longue absence, l'empereur découvre qu'un complot se trame au cœur même de son palais. Les dangereuses alliances et les manipulations des conspirateurs n'ont qu'un seul but : prendre le pouvoir du plus grand royaume au monde. La trahison viendra de l'intérieur : une rébellion menée par l'impératrice elle-même.

 

 

 

Détails de l'intrigue


L’intrigue est fondée sur le drame L'orage (雷雨, hanyu pinyin : Lei Yu) de Cao Yu écrit en 1934, mais est transposée à la cour impériale de la dynastie Tang postérieurs en 928, lors de la période des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes. L’empereur Ping est un homme d’humble origine et à la forte ambition, monté sur le trône à partir du rang modeste de capitaine. Il a abandonné sa première femme pour épouser la princesse de Liang, aujourd’hui son impératrice Phoenix (Fenghuang en chinois). L’empereur n’aime pas sa seconde femme, il met son humeur aigre sur le compte de la maladie et l’oblige à prendre un traitement qu’il a concocté lui-même toutes les deux heures depuis dix ans. Elle et le prince héritier Wan, le fils que l’empereur a eu de sa première femme, ont une liaison depuis trois ans. Wan se sent coupable de cette liaison et entretient une seconde relation secrète avec Jiang Chan, la fille du médecin impérial. Il souhaite s’échapper du palais, qu’il n’a jamais quitté, et voir le monde réel avec Chan.

 

Le prince Jai, le deuxième fils et l'aîné de l’impératrice, a dirigé l’armée de l’empereur Ping aux frontières du royaume pendant trois ans. Le palais a préparé une cérémonie d’accueil grandiose pour le retour du prince à la veille de la Fête du double neuf, mais l’empereur annule celle-ci au dernier moment pour rencontrer son fils dans une auberge voisine où Jai a reçu instruction de l’attendre. Là, l’empereur provoque son fils en duel comme un acte de domination, après quoi il avertit Jai de ne jamais répéter une erreur passée, non précisée, insistant sur le fait que tout ce que Jai reçoit provient de la volonté de l’empereur et que toute tentative d’obtenir quelque chose de l’empereur par la force est vouée à l’échec.

 

Lorsque l’empereur revient au palais, il apprend que le médecin impérial a servi à l’impératrice un poison spécial avec son traitement depuis dix jours, ainsi qu’il l’a ordonné. Le poison fera perdre la raison à l’impératrice et la tuera d’ici un mois. Lors d’une réunion familiale, l’empereur insiste pour que l’impératrice finisse le traitement qu’elle avait laissé plus tôt dans la journée. L’impératrice refuse jusqu’à ce que l’empereur force ses fils à la prier de prendre le traitement. Plus tard, une femme masquée informe l’impératrice que le traitement contient en fait du poison, comme elle l'avait soupçonné. La femme commence à partir, mais est distraite par Wan, qui la fait saisir et emmener devant l’empereur. L’empereur la reconnaît comme sa première femme, ayant échappé à la prison et à l’exécution à son insu vingt-cinq ans plus tôt. Elle est maintenant la femme du médecin impérial et la mère de Chan, qui ne sait rien de son passé. L’empereur promeut le médecin au poste de gouverneur pour l’éloigner du palais. En route vers son nouveau poste, le médecin séjourne à l’auberge où le prince Jai avait attendu le bon plaisir de l’empereur, et le prince Wan s’y précipite à cheval pour voir Chan une dernière fois. Là, il découvre que l’impératrice a chargé son eunuque de faire broder et livrer dix mille écharpes décorées de chrysanthèmes au général Wu, de leur propre armée. Wan est saisi d’un soupçon et se prépare en hâte à retourner au palais alors qu'il est encore dans la chambre de Chan où il est découvert par la mère de Chan, qui exige avec véhémence et sans explication que Wan parte immédiatement, ce qu’il fait sans un mot. Le médecin s’assoit pour une explication en tête-à-tête avec sa femme et Chan en profite pour s’élancer à la poursuite du prince Wan, dont elle pense qu’il court un grand danger.

 

Dans l’intervalle, l’impératrice parle à Jai du poison et lui demande son aide dans le complot contre l’empereur. Jai hésite, mais promet finalement d’aider sa mère. L’impératrice continue à broder fiévreusement des chrysanthèmes pour la Fête des chrysanthèmes qui arrive. À son retour au palais, Wan conçoit des soupçons sur les intentions de l’impératrice. Leur relation a déjà souffert de son sentiment de culpabilité à lui et de sa jalousie à elle envers Chan. Wan rejoint l'impératrice et s'ensuit une altercation : Phoenix lui montre une robe brodée d'un chrysanthème, qu'il refuse de porter le soir de la fête des chrysanthèmes, ils déchirent la robe. Wan exige de savoir si cela fait partie d’un complot. Lorsqu’elle reconnaît le complot, il s’écrie que le pays entier supposerait qu’il en était le cerveau et que, quelle qu'en soit l’issue, il serait un homme mort. L’impératrice lui dit alors que tel était son projet. Wan se poignarde, mais survit grâce à l’intervention immédiate des médecins de la cour. Quand l’empereur lui rend visite, il lui divulgue le complot de l’impératrice.

 

Avant que la discussion en tête à tête entre le médecin et sa femme ait pu commencer, des assassins vêtus de noir envoyés par l’empereur fondent sur l’auberge, armés de poignards falciformes et de longues cordes attachées à des grappins. Ils massacrent tous les occupants, puis ils tuent le médecin. Des soldats vêtus de rouge, loyaux à l’impératrice, arrêtent les assassins et permettent à la femme du médecin de s’échapper. Elle s’enfuit au palais, où la fête des chrysanthèmes va commencer. L’impératrice révèle à la famille royale et à Chan qu’elle est la première femme de l’empereur et la mère de Wan. Rendue folle par son amour incestueux pour Wan, Chan s’enfuit dans la cour, poursuivie par sa mère. Les assassins au service de l’empereur tuent les deux femmes et sont tués à leur tour par les gardes rouges de l’impératrice. Plus tard, une vaste armée de soldats aux armures dorées envahit le palais, tuant les gardes du corps impériaux et les courtisans à mesure de leur approche. Avec Jai à leur tête, ils descendent sur le palais avec des chrysanthèmes brodés sur leurs écharpes.

 

Dans le palais, Yu, le plus jeune prince, poignarde son frère Wan dans le dos à la surprise générale. Il crie qu’il a été témoin du complot de sa famille et en a conclu qu’il devait prendre le trône. Soutenu par plusieurs soldats, il demande à son père d’abdiquer. Les assassins de l’empereur tuent les soldats, puis l’empereur tue son fils Yu en le frappant avec sa lourde ceinture en or. Dehors, une armée supérieure en nombre aux habits d’argent fortifie le palais avec des lances, des arcs, et une muraille mobile massive. Ils abattent les 10 000 soldats dorés, mais épargnent Jai. Celui-ci mène quelque temps un combat déterminé et solitaire contre toute l’armée, tuant plus de 50 soldats, avant que l’impératrice en larmes lui fasse signe et qu’il se soumette. Des serviteurs emportent les cadavres et restaurent les décorations avec une précision mécanique. La fête commence comme s’il ne s’était rien passé.

 

Ce qui reste de la famille s’assied à la table de fête. L’empereur révèle qu’il connaissait le complot dirigé contre lui depuis que Wan l’en avait informé, et rappelle à Jai son avertissement précédent de ne pas prendre ce qui ne lui a pas été donné, pensant que Jai convoitait le trône. Avec cette idée en tête, il lui dit aussi qu’il avait déjà décidé de remplacer Wan par Jai comme prince héritier, afin de souligner le caractère superflu de l’acte de Jai. Jai admet qu’il savait que son combat était futile, mais il l’a fait pour sa mère et non pour le trône. En réponse, l’empereur déclare qu’il épargnera à Jai la peine prévue pour les rébellions princières, à savoir l’écartèlement entre cinq chevaux, si, dorénavant, il sert personnellement à sa mère son traitement empoisonné. Jai s’agenouille devant sa mère et s’excuse, puis se suicide avec une épée. Le sang éclabousse le contenu de la table alors que l’empereur se penche pour prendre un peu de nourriture. Il s’arrête, le visage inexpressif. L’impératrice, devenue vraiment folle, renverse le plateau portant le traitement empoisonné. Le liquide se répand sur la table, ronge les dorures et le film s’achève.

 

Commentaires


Le titre français du film est ambigu. La Cité interdite de Pékin ne fut construite que quatre siècles après la date de l'intrigue, sous le règne de Yongle, le troisième empereur Ming. Le palais impérial de la dynastie Tang se situait dans la capitale Chang'an (ancienne Xi'an) était déjà alors dénommé « Cité interdite » car cette résidence était très protégée (Cf. José Frèches, Il était une fois la Chine. 4500 ans d'histoire). Mais seule celle de Pékin est encore intacte.


Le titre chinois 满城尽带黄金甲 (Hanyu pinyin : Mǎnchéng Jìndài Huángjīnjiǎ) peut se traduire par « La cité entièrement parée d'armures d'or ». Mais en réalité, il s'agit du dernier vers du poème "不第后赋菊" de Huang Chao (黃巢), chef à l'origine d'une révolte vers la fin de la dynastie Tang (300 poèmes des Tang). Le sens original est "La cité est entièrement parée de chrysanthèmes jaunes pareils à des armures d'or". L'histoire est d'ailleurs censée se dérouler vers cette période, et de différentes scènes font référence à ce dernier vers1. Le titre anglais Curse of the Golden Flowers, littéralement "La Malédiction des fleurs jaunes", est d'ailleurs très proche du titre original.


Le synopsis étant une adaptation d'une intrigue écrite dans les années 1930, il ne s'embarrasse pas non plus d'une rigueur historique :
Les très longs faux ongles que porte l'impératrice incarnée par Gong Li ne deviendront populaires que sous les Ming, quelques siècles plus tard.
Bien que la plupart des personnages du film, aussi bien principaux que secondaires, portent des vêtements ou des armures dorées, l'or était en fait une couleur à usage exclusif de l'empereur, excluant également sa famille proche. Toute personne bravant l'interdiction pouvait être passible de la peine de mort.
Les acteurs portent des armures de plates. Pourtant, il est peu probable que ce type d'armures ait pu être utilisé tout au long de l'histoire chinoise. Bien que populaires en Occident à partir du xve siècle, les armures de plates n'étaient pas utilisées en Chine. On leur préférait les cottes de mailles ou les armures d'écailles.
Les inexactitudes historiques, en revanche, laissent place à un lyrisme particulier, avec des images que d'aucuns pourraient qualifier de baroques et d'agressives, et une bande son oppressante et bruyante, le tout dans le dessein probable de mettre le spectateur mal à l'aise dans un univers où règnent l'ordre et le paraître.
Jay Chou a enregistré la chanson 菊花台 (hanyu pinyin : Júhuā tái, Terrasses de chrysanthèmes), sortie avec son album Still Fantasy pour accompagner le film. Le titre fait évidemment référence aux cours intérieures du palais, complètement remplies de chrysanthèmes à l'occasion de la fête.


Le film rapporta 76 millions de dollars au box office.


Fiche technique


Titre original : Man cheng jin dai huang jin jia
Titre français : La Cité interdite
Titre anglais : Curse of the Golden Flower
Réalisation : Zhang Yimou
Scénario : Zhang Yimou, Bian Zhihong et Wu Nan, adapté de L'Orage (雷雨) de Cao Yu
Décors : Tingxiao Huo
Costumes : Chung Man Yee
Photographie : Zhao Xiaoding
Montage : Long Cheng
Animation : Ian Cross, Chris Hill, Inga Millers
Musique : Shigeru Umebayashi
Production : Zhang Yimou, William Kong et Weiping Zhang
Sociétés de production : Beijing New Picture Film Co, EDKO Film, Elite Group Enterprises, Film Partner International, Standard Chartered Bank
Budget : environ 45 millions de dollars US
Pays d'origine : Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Format : Couleur - son Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS - 2.35 : 1 Cinémascope - 35 mm
Genres : historique, aventure, drame, action
Durée : 114 minutes
Dates de sortie :
États-Unis : 22 décembre 2006
France : 14 mars 2007
Royaume-Uni : 13 avril 2007


Distribution


Chow Yun-fat (VF : François Dunoyer) : l'empereur Ping
Gong Li (VF : Barbara Kelsch) : l'impératrice Phoenix
Jay Chou (VF : Adrien Antoine) : le prince Jai
Liu Ye (VF : Thomas Roditi) : le prince héritier Wan
Qin Junjie (VF : Juan Llorca) : le prince Cheng
Man Li (VF : Julie Turin) : Chan, la fille du médecin impérial
Ni Dahong (VF : Vincent Grass) : le médecin impérial
Chen Jin (VF : Anne Jolivet) : l'épouse du médecin impérial


Autour du film


Avec un budget avoisinant les 45 millions de dollars, La Cité interdite a détenu le record du film le plus cher du cinéma chinois, dépassant ainsi Wu ji, la légende des cavaliers du vent de Chen Kaige et Hero, déjà réalisé par Zhang Yimou. Depuis, John Woo a réalisé Les Trois Royaumes avec un budget de 87 millions de dollars.

 

Distinctions


Nomination aux Oscars 2006 dans la catégorie Meilleurs costumes
Treize nominations aux Hong Kong Film Awards 2007
Nomination aux Art Directors Guild dans la catégorie Excellence in Production Design Award
Nomination aux Costume Designers Guild Awards dans la catégorie Excellence in Costume Design for Film - Period
Nomination aux Image Awards dans la catégorie Outstanding Independent for Foreign Film
Nomination aux Motion Picture Sound Editors(USA) dans la catégorie Best Sound Editing for Sound Effects and Foley in a Foreign Film
Nomination au Grand Prix de l'Union de la critique de cinéma
Deux nominations aux Satellite Awards : dans les catégoriesBest Cinematography et Best Costume Design


Box-office


Chine : 8,1 millions d'entrées
EUR OBS(36) : 1 850 583
USA : 962 300
Corée du Sud : 954 387
Total (non exhaustif) : 11,96 millions d'entrées.

 

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Riz : Histoire

Publié à 23:08 par dessinsagogo55 Tags : center homme centerblog france monde
Riz : Histoire

L'homme a commencé à cultiver le riz il y a près de 10 000 ans, lors de la révolution néolithique. Il se développe d'abord en Chine, puis dans le reste du monde La collecte de riz sauvage (dont la balle se détache spontanément) est en effet attestée en Chine dès 13000 av. J.-C. puis ce riz disparaît (à cause d'une sécheresse ?), tandis que le riz cultivé (riz sélectionné pour son rendement et sa balle qui se conserve et n'est emportée par le vent que lors du vannage des grains) apparaît vers 9000 av. J.-C. après avoir subi des hybridations avec l'espèce sauvage vivace Oryza rufipogon (qui existe depuis moins de 680 000 ans) et l'espèce sauvage annuelle Oryza nivara, ces différents riz coexistant pendant des milliers d'années, ce qui favorisa les échanges génétiques Ce n'est qu'il y a environ 5 000 ans, en Chine, que le riz domestique a cessé de varier et de s'hybrider, devenant la seule forme de riz cultivée.

Le riz était connu des anciens Grecs, depuis les expéditions d'Alexandre le Grand en Perse.

Le riz est mentionné dès 1393 en France, dans Le Mesnagier de Paris, mais c'est encore un produit d'importation. Ce sont les musulmans qui l'introduisent en al-Andalus (péninsule Ibérique). En Italie, il apparaît en 1468. En France, des tentatives de cultures sont réalisées au XVIIe siècle, mais ce n'est que dans la seconde moitié du XXe siècle que cette culture se développe, parallèlement à l'aménagement du delta du Rhône

 

 

 

 



Coupe du monde féminine de football 2019 : Chine

Publié à 18:00 par dessinsagogo55 Tags : center paris saint centerblog sur monde sport sommaire
Coupe du monde féminine de football 2019 : Chine

Equipe de Chine

Numéro / Nom Équipe Sél. (but) Date de naissance
Gardiens de but
1 Xu Huan  Beijing Phoenix   6 mars 1999
12 Peng Shimeng  Jiangsu Suning   4 novembre 1992
18 Bi Xiaolin  Dalian Quanjian   18 septembre 1989
Défenseurs
2 Liu Shanshan  Beijing Phoenix   16 mars 1992
3 Lin Yuping  Wuhan Jianghan University   28 février 1992
5 Wu Haiyan  Wuhan Jianghan University   26 février 1993
6 Han Peng  Guangdong Huijun   20 décembre 1989
8 Li Jiayue  Shanghai   8 juin 1990
14 Wang Ying  Wuhan Jianghan University   18 novembre 1997
22 Luo Guiping  Guangdong Huijun   20 avril 1993
Milieux de terrain
4 Lou Jiahui  Henan Huishang   26 mai 1991
7 Wang Shuang  Paris Saint-Germain   23 janvier 1995
13 Wang Yan  Beijing Phoenix   22 août 1991
16 Li Wen  Dalian Quanjian   21 février 1989
17 Gu Yasha  Beijing Phoenix   28 novembre 1990
19 Tan Ruyin  Guangdong Huijun   17 juillet 1994
20 Zhang Rui  Changchun Zhuoyue   17 janvier 1989
21 Yao Wei  Wuhan Jianghan University   1 septembre 1997
23 Liu Yanqiu  Wuhan Jianghan University   31 décembre 1995
Attaquants
9 Yang Li  Jiangsu Suning   31 janvier 1991
10 Li Ying  Guangdong Huijun   7 janvier 1993
11 Wang Shanshan  Dalian Quanjian   27 janvier 1990
15 Song Duan  Dalian Quanjian   2 août 1995
Sélectionneur
   Jia Xiuquan     9 novembre 1963

 

 

 

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La Fureur du dragon

La Fureur du dragon

 


La Fureur du dragon (The Way of the Dragon, Return of the Dragon aux États-Unis, 猛龍過江 en chinois traditionnel) est un film de kung-fu hongkongais interprété et réalisé par Bruce Lee en 1972. Tourné en Italie, c'est le troisième film majeur de Bruce Lee, qui en est à la fois l'acteur principal, le scénariste, le réalisateur et le producteur.

 

 

Tang Lung (Bruce Lee), est un Hongkongais qui débarque à Rome pour aider la famille d'un ami, qui est victime de racket. Les aptitudes martiales de Tang repoussent les malfrats qui font alors appel à un redoutable champion d'arts martiaux...

 


Fiche Technique


Titre : La Fureur du dragon
Titre original : Meng long guo jiang
Titre anglais : The Way of the Dragon
Réalisation : Bruce Lee
Scénario : Bruce Lee
Chorégraphie des combats : Bruce Lee et Unicorn Chan
Production : Raymond Chow et Bruce Lee
Sociétés de production : Concord Production Inc., Golden Harvest
Pays d'origine : Drapeau de Hong Kong Hong Kong
Langues originales : mandarin, cantonais, anglais et italien
Genre : Kung-fu, action, comédie
Durée : 95 minutes
Dates de sortie en salles :
Drapeau de Hong Kong Hong Kong : 1er juin 1972
Drapeau des États-Unis États-Unis : 14 août 1972
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni : 14 juin 1974
Drapeau de la France France : 18 décembre 1974
Tout public


Distribution


Légende : Doublage de 1974 (Copies René Chateau Vidéo) / Redoublage de 2002 (DVD Metropolitan Films).

Bruce Lee(VF : Bernard Murat / Pierre Tessier) : Tang Lung
Nora Miao (VF : Sylviane Margollé / Marie-Eugénie Maréchal) : Chen Ching-Hua
Chuck Norris (VF : Daniel Gall / Bernard Tiphaine) : Colt
Wei Ping-ao (VF : Amidou / Patrice Dozier) : Ho, (le gangster chinois allié des voyous)
Chung-Hsin Huang (VF : Jacques Provins) : l'oncle Wang
Di Chin : Han Kun
Robert Wall : Fred
Tony Liu (VF : Sady Rebbot / Alexis Tomassian) : Tony
Chan Unicorn (VF : Michel Bedetti / Luc Boulad) : Jimmy
Fu Ching Chen (VF : Georges Poujouly) : Tommy
Robert Chen : Robert
Wu Ngan : Chuan
Riccardo Billi : le banquier
Wang In Sik : le karatéka japonais
Jon T. Benn (VF : Jacques Aveline) : le boss
Malisa Longo : la prostituée

 

Scène mythique


La scène du combat dans le Colisée entre Bruce Lee et Chuck Norris fut tournée en quatre jours dans les studios de la Golden Harvest. D'après de nombreux professionnels, cet affrontement est un des meilleurs combats filmés de tous les temps

 

De nombreux pastiches

 

La Fureur du Dragon et Opération Dragon engendrèrent toute une flopée de pastiches aux noms dérivés des titres américains (chronologiquement : Enter the Dragon et Return of the Dragon) : entre autres, Exit the Dragon, Enter the Tiger (1976), Return of the Kung Fu Dragon (1976), Enter the fat Dragon (1978), Re-enter the Dragon (1979), Enter Another Dragon (1981) ou encore, plus récemment, Enter the Black Dragon (1997).


Tournage difficile à Rome

 

Dès le début, il était clair que le tournage dans la capitale Italienne allait être difficile. Bruce Lee et son équipe s'y sont rendus alors que rien n'avait été tourné, donc ils devaient toujours s'assurer que le travail à Rome puisse être coordonné avec le travail qui se faisait à Hong Kong. La plupart des gens de l'équipe n'avaient pas de permis de travail international, ni de visas, il a donc fallu obtenir des autorisations spéciales, mais ils ne pouvaient rester que trois semaines maximum. Avec un temps aussi limité, le programme du tournage était très chargé : 7 jours sur 7, de 6 h jusqu'à 18 h voire 20 h, dans les rues, à l'aéroport, à Rome pendant les heures de pointe, avec les piétons et les touristes, et également par mauvais temps. En deux semaines, Bruce Lee avait tout ce dont il avait besoin et pouvait rentrer à Hong Kong continuer le tournage.

Avec un budget de 350 000 dollars de Hong Kong (HKD), il était impossible de payer toutes les autorisations pour pouvoir tourner à l'intérieur. Alors tout le monde a dû se munir de sacs de voyage rempli de matériel puis payer son entrée comme un touriste. Et après avoir parlementé, les gardiens ne disaient rien, mais l'équipe devait rester discrète. Pour le Colisée, n'ayant pas reçu l'autorisation le jour du tournage, Bruce Lee décida de tourner encore en cachette, très tôt le matin, avant l'arrivée des touristes. L'équipe a pu finalement tourner pendant cinq heures avec l'accord d'un agent de sécurité.


Le plus gros succès

 

Bruce Lee avait prédit que La Fureur du Dragon dépasserait les 5 millions de HKD de recette. Personne ne l'a cru et la presse se moquait de sa vantardise. Le film sorti, les semaines défilaient comme les chiffres : plus d'un million, puis deux, et trois, on passe à quatre, pour arriver à plus de cinq, battant au passage le record de La Fureur de Vaincre. Bruce Lee était devenu le roi indiscutable du cinéma asiatique. Ce film remporta le prix du meilleur montage au Golden Horse Award (l'équivalent asiatique des Oscars) en 1973 et il est le film de Bruce Lee qui a eu le plus gros succès en Orient.

En France, le film est distribué par René Château qui le programme dans son cinéma parisien Le Hollywood Boulevard. Avec presque quatre millions de spectateurs, c'est le meilleur film de Chuck Norris et le second meilleur film de Bruce Lee (derrière Opération Dragon).

 

Scènes manquantes


Lors de la première sortie en version française distribuée par René Chateau, La Fureur du dragon a été amputé de quelques scènes :

Lorsque Tang Lung (Bruce Lee) va au domicile de Chen Ching-Hua (Nora Miao) où il demande un verre d'eau puis demande : « Où sont les toilettes ? » Après la maison, il passe à la banque où il déclare ne pas faire confiance au banquier craignant de se faire voler par ce dernier sans pour autant donner des arguments justifiant son attitude.
Après que Tang Lung soit invité au domicile de l'italienne ; quand cette dernière se déshabille, il se sauve et retourne chez Chen Ching-Hua où il rencontre l'un des restaurateurs.


Tang Lung poursuit Ho, le voyou chinois à la solde du "patron" mafieux au Colisée et les amis de Tang Lung, Jimmy et Tony sont tués par l'oncle Wang, lequel coopérait depuis le début avec ces malfaiteurs pour devenir riche et retourner à Hong Kong retrouver sa famille. (Robert survit, étant assommé par Bob Wall au début du combat).
Après le combat contre Colt (Chuck Norris), Tang Lung crie : « Sale traître ! » et court après Ho, le voyou chinois à la solde du "patron" mafieux . Il découvre ses amis assassinés et l'oncle Wang qui s'est blessé lui-même pour leurrer Tang Lung. Il parvient à se débarrasser d'eux en les feintant. Ils se font tuer par le chef des bandits qui arrive mais la police l'arrête et découvre les corps, ce qui explique pourquoi Tang Lung et Chen Ching-Hua vont au cimetière (on peut supposer qu'il y a eu une fin alternative dans la première version. Une fin où on voit seulement Colt se faire tuer et Tang Lung avec ses amis devant une tombe qui pourrait être celle du karatéka Américain, mais dans ce cas on ne sait pas ce que deviennent exactement les restaurateurs, pas plus que l'oncle Wang, le malfaiteur et le chef des bandits, on peut aussi remarquer que dans cette fin Tang Lung veut partir seul à cause de la mort accidentelle de Colt alors que dans l'autre c'est non seulement pour celle-ci mais aussi pour d'autres).

 

Anecdotes


La Fureur du dragon est le premier film entièrement réalisé par Bruce Lee. Par ailleurs, pour l'arrivée de son personnage à Rome, l'acteur s'est inspiré de son arrivée à Seattle au début des années 1960. À ce moment-là, Bruce Lee ne parlait pas anglais et était sans un sou en poche. Il a par la suite été embauché comme serveur dans un restaurant pour pouvoir payer ses études de philosophie. Détail particulièrement authentique : À l'aéroport, Bruce Lee avait réellement abordé un enfant et lui avait fait peur en lui faisant une grimace, tentant en fait de lui demander où il pouvait aller manger.


Contrairement à The Big Boss et La Fureur de vaincre, La Fureur du dragon s'oriente davantage vers la comédie que le drame. Ici le héros principal utilise les arts martiaux uniquement pour se défendre et non pour agresser par désir de vengeance. À la fin de l'histoire, le Boss ne meurt pas mais se fait simplement arrêter. Certes des personnages connaissent une fin plus dramatique, notamment Colt et les restaurateurs, mais sans effusion de sang. Quant à Tang Lung, il repart en solitaire un peu à la façon de Clint Eastwood. En outre, Bruce Lee ne tue ici qu'une seule personne, par légitime défense et non sans compassion (détail visible à son regard au moment d'achever Colt).


Lors des apparitions du personnage interprété par Chuck Norris, les premières notes de Come una sentenza, composé par Ennio Morricone pour le film Il était une fois dans l'Ouest, sont jouées.


Bob Wall fait ici ses débuts d'acteur. Il fut à l'origine non seulement un élève de Bruce Lee mais aussi son garde du corps. Il est cependant le seul dont la nationalité diffère de celle du personnage qui est européen, Wall étant en réalité américain.


Versions françaises


Le film a connu deux versions françaises :

La première, qui a été amputé d'une dizaine de minutes, dans laquelle Bruce Lee, qui a gardé son vrai nom, serait le cousin de ceux qu'il aide. Il semble comprendre la langue étrangère. Dans cette version, Chuck Norris et Bob Wall ont eux aussi gardé leurs vrais noms. Dans cette première version, Bruce Lee est doublé par Bernard Murat. Cette version est sortie en cassette VHS et en DVD chez René Chateau Vidéo.
La deuxième, qui date de 2002, est intégrale et respecte l'œuvre ; c'est-à-dire que Bruce Lee porte le nom d'origine du personnage (Tang Lung), il n'est pas cousin des restaurateurs et ne comprend pas la langue étrangère qui est l'italien dans la VF. Chuck Norris et Bob Wall portent eux aussi les noms de leurs personnages (Colt et Fred). Pourtant dans cette deuxième version française, Colt (Chuck Norris) présente bien Fred (Bob Wall) en disant « Bob est mon élève ». Dans la première version de 1974 il le présentait ainsi : « Bob Wall est mon élève ». Dans cette deuxième version Bruce Lee est doublé par Pierre Tessier tandis que l'unique réplique de Chuck Norris est assurée par le comédien qui est devenu depuis sa voix française régulière, Bernard Tiphaine

 

 



Liens externes                                                  
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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