Date de création : 09.04.2012
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22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Delta Force 2 - The Colombian Connection |
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Delta Force 2 (Delta Force 2: The Colombian Connection) est un film d'action d'Aaron Norris sorti en 1990 au cinéma. C'est une suite de Delta Force (1986) et sa vedette en est également Chuck Norris.
Sur décision du général, un commando de la Delta Force, sous les ordres des colonel Scott McCoy et major Bobby Chavez, est envoyé en Colombie pour libérer des otages américains des mains du narcotrafiquant Ramon Cota...
Fiche technique
Titre original : Delta Force 2: The Colombian Connection
Titre francophone : Delta Force 2 ( France), Delta Force 2, le réseau colombien ( Québec)
Réalisation : Aaron Norris
Budget: 21.5 millions de dollars
Scénario : James Bruner, Lee Reynolds, Menahem Golan
Photographie : Joao Fernandes
Musique : Frédéric Talgorn
Pays d'origine : États-Unis
Production : Cannon Group
Format : Couleurs
Durée : 111 minutes
Date de sortie : France : 21 novembre 1990
Distribution
Chuck Norris : Colonel Scott McCoy
Billy Drago : Ramon Cota
John P. Ryan : Général Taylor
Richard Jaeckel : Agent de la DEA John Page
Begoña Plaza (sous le nom Begonia Plaza) : Quiquina Esquintla
Paul Perri : Major Bobby Chavez
Héctor Mercado (sous le nom d'Hector Mercado) : Miguel
Mark Margolis : Général Olmedo
Don Wilson : Delta Soldier
La saga
Delta Force (1986)
Delta Force 2 (1990)
Delta Force 3 (1991)
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Le film, tourné en juin et juillet 1964, doit sortir en septembre de la même année : la musique du film doit donc être enregistrée en août. Or, à cette époque de l'année, la plupart des musiciens et compositeurs ne sont pas disponibles, étant partis en vacances : Jean Girault, après avoir essuyé beaucoup de refus de la part de nombreuses personnes, contacte finalement Paul Mauriat et Raymond Lefebvre, qui n'étaient pas encore partis en vacances. Paul Mauriat, fatigué, laisse Lefebvre travailler tout seul sur la musique du film mais celui-ci refuse dans un premier temps, voulant prendre du repos dans sa maison alors récemment acquise dans l'Oise. Il finit par accepter, Jean Girault l'ayant supplié, et se lance alors dans l'écriture de la musique pour « ne pas laisser tomber » le réalisateur.
La chanson Douliou-douliou Saint-Tropez, dont les paroles ont été écrites par André Pascal, est réellement chantée par Geneviève Grad. Elle rencontre beaucoup de succès. D'ailleurs, le pianiste qui donnait le rythme pour la chanson (la musique n'était pas encore enregistrée) ayant fait des fautes de mesures lors du tournage de la scène où Nicole chante dans le bar, Raymond Lefebvre est obligé de faire des fautes de mesures lorsqu'il a enregistré la musique, pour que le son colle à l'image. Lors d'un interview, le compositeur en rira en commentant : « Ça, c'est la seule fois de ma vie où il m'est arrivé de faire un truc pareil ! »
Le thème musical du film, la fameuse Marche des Gendarmes, est une idée de Jean Girault : celui-ci insiste auprès de Raymond Lefèvre pour qu'il fasse un thème proche de la chanson Colonel Bogey March, rendue populaire en France par le film Le Pont de la rivière Kwai de David Lean. Cette musique (comme la chanson Douliou-douliou Saint-Tropez), plaît beaucoup au public : elle sera donc réemployée dans chaque film de la série (sauf dans Le gendarme se marie, mais son absence durant tout le film ayant fortement vexé Louis de Funès, elle sera à nouveau utilisée dans les films suivants). Raymond Lefebvre ré-orchestre deux fois cette musique : en 1970, pour Le Gendarme en baladeet, en 1982, pour Le Gendarme et les Gendarmettes.
Régulièrement crédité « Raymond Lefèvre » par erreur, le compositeur a cette fois-ci son nom correctement orthographié « Raymond Lefebvre » au générique du film : ce sera de même dans les génériques des films Les Grandes Vacances, Le gendarme se marie, Le Gendarme en balade et La Soupe aux choux, tous de Jean Girault.
La bande-originale du film est plusieurs fois rééditée sous différents supports : par exemple, l'album Bande-originale du film Le gendarme de Saint-Tropez est sorti en 2010, soit 46 ans après la sortie du film et 2 ans après la mort de Raymond Lefebvre.
Toute la musique est composée par Raymond Lefebvre.
No | Titre | Paroles | Interprété par | Durée | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1. | Douliou-douliou Saint-Tropez (Chanson du film) | André Pascal | Geneviève Grad | 2:02 | |||||
2. | Marche des Gendarmes | 2:30 | |||||||
3. | Surf surprise-party | 2:50 | |||||||
4. | Thème de Nicole | 1:27 | |||||||
5. | Générique | 1:42 | |||||||
10 min. |
Zorro est arrivé, interprété par Henri Salvador.
La Marche des compagnons, composée par Jacques Loussier (thème de la série Thierry la Fronde)
La tonalité générale de la critique pour cette comédie sans prétentions est à la surprise - une bonne surprise. Le quotidien La Croix regrette cependant le manque de scénario et de dialogues.
Le Gendarme de Saint-Tropez sort en salles en septembre 1964 en France. Pour sa première semaine en salles sur Paris, le film prend la première place du box-office avec 61 329 entrées sur sept salles, qui se confirme la semaine suivante avec 55 665 entrées supplémentaires, tout en restant en tête. Il reste pendant cinq semaines dans les trois meilleures places du box-office parisien. Finalement, Le Gendarme de Saint-Tropez finit son exploitation parisienne en salles avec 959 265 entrées. Le succès se confirme en province, puisqu'il totalise 6,8 millions d'entrées supplémentaires, portant le cumul à 7 809 334 entrées L'énorme succès du Gendarme de Saint-Tropez lui vaut d'être le plus gros succès cinématographique de l'année 1964 et marque également une étape importante dans la carrière de Louis de Funès, puisqu'il devient une star du cinéma français, bien qu'ayant connu d'autres succès avec Pouic Pouic, sorti en 1963 et Faites sauter la banque, sorti en février 1964, qui avaient réuni respectivement deux millions d'entrées, qui ont fait de lui un acteur reconnu, voire bankable à cette période, à une période où Fernandelcommençait à voir son succès décliner.
Distinction
1964 :
Victoire du cinéma pour Louis de Funès, décernée lors de la 20e Nuit du cinéma au théâtre Marigny
Autour du film
Ce film marque le début d'une série de six comédies sur le gendarme Cruchot qui ont marqué la carrière de Louis de Funès et ont rencontré un succès considérable en France tout au long des années 1960, 1970 et 1980. Un des ressorts du film est la chasse aux nudistes que les gendarmes organisent sur les plages de la petite cité balnéaire qui commençait à avoir une réputation nationale.
Les six gendarmes furent : Louis de Funès (6 films), Michel Galabru (6 films), Michel Modo (6 films), Guy Grosso (6 films), Jean Lefebvre (4 films) et Christian Marin (4 films).
Un musée consacré au film et au cinéma de Saint-Tropez, ouvert en juin 2016, se trouve aujourd'hui en lieu et place de la gendarmerie utilisée dans les films du Gendarme de Saint-Tropez et qui accueillit la brigade de Saint-Tropez de 1879 à 2003. 100 000 visiteurs sont attendus par an
Le Gendarme de Saint-Tropez |
Le Gendarme de Saint-Tropez |
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Fiche technique
Titre : Le Gendarme de Saint-Tropez
Titre international : The Gendarme of Saint-Tropez ou The Troops of St. Tropez
Réalisation : Jean Girault
Scénario : Richard Balducci, Jacques Vilfrid et Jean Girault
Décors : Sydney Bettex
Photographie : Marc Fossard
Son : Jacques Gallois (prise de son) et Bernard Bourgouin (montage)
Assistants réalisateur : Jean Mylonas et Marc Simenon
Photographe de plateau : Marcel Dolé
Montage : Jean-Michel Gautier et Jean Feyte
Musique : Raymond Lefebvre
Douliou-douliou Saint-Tropez, chanson composée par Raymond Lefebvre, écrite par André Pascal et chantée par Geneviève Grad.
Effets spéciaux et cascades : Gil Delamare
Production : Gérard Beytout et René Pignières
Sociétés de production : Société Nouvelle de Cinématographie (SNC) et Franca Films
Société(s) de distribution : Société Nouvelle de Cinématographie
Affichiste : Clément Hurel
Budget : 1 350 000 francs
Pays d’origine : France et Italie
Langue originale : français
Format : couleur (Eastmancolor) et noir et blanc — 35 mm — 2,35:1 — son mono — Filmé avec du matériel Dyaliscope
Genre : Comédie
Durée : 90 minutes
Dates de sortie :
France : 9 septembre 1964
Belgique : 19 mars 1965
Distribution
La brigade de Saint-Tropez :
Louis de Funès : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot
Michel Galabru : l'adjudant Gerber
Jean Lefebvre : le gendarme Lucien Fougasse
Christian Marin : le gendarme Albert Merlot
Guy Grosso : le gendarme Gaston Tricard
Michel Modo : le gendarme Jules Berlicot
Geneviève Grad : Nicole Cruchot, la fille de Ludovic
France Rumilly : sœur Clotilde, la religieuse à la 2CV
Nicole Vervil : Mme Cécilia Gerber, la femme de l'adjudant
Claude Piéplu : André-Hugues Boiselier, riche tropézien
Madeleine Delavaivre : Mme Boiselier
Maria Pacôme : Mme Émilie Lareine-Leroy
Martine de Breteuil : la duchesse d'Armentières
Pierre Barouh : le gitan
Giuseppe Porelli : Mr Harpers
Gabriele Tinti : un homme de main de Mr Harpers
Maurice Jacquin Jr.: un homme de main de MrHarpers
Jean Droze : Lucas, un matelot du yacht
Les jeunes de Saint-Tropez
Daniel Cauchy : Richard
Patrice Laffont : Jean-Luc
Franck Vilcourt : Christophe Boiselier, le fils à papa
Jean-Pierre Bertrand : Eddie
Pierre Gare : Daniel
Sylvie Bréal : Jessica
Norma Dugo : Aliette
Yveline Céry : Clotilde
Michèle Wargnier : Mylène
Fernand Sardou : le paysan au tracteur
Jacques Famery : le prince oriental
Paul Bisciglia : le conseiller du prince
Jean Panisse : un bistrotier de Saint-Tropez
Henri Arius : un pêcheur sur son bateau
Jean Girault : le marchand de vêtements sur le port de Saint-Tropez
Raoul Saint-Yves : Bishop, l'ivrogne à la fête des Boiselier
Claudia Lebail
Alors que Richard Balducci travaille à un scénario à propos de Saint-Tropez et qu'il y est en repérage, il se fait voler sa caméra dans sa décapotable pendant qu’il admirait le panorama à Port Grimaud. Il va déposer plainte à la petite brigade de gendarmerie de Saint-Tropez, 2 place Blanqui, mais le gendarme s'étonne qu'une personne effectue cette démarche à l'heure du déjeuner. Le gendarme lui explique ingénument qu'il connaît son voleur mais que les gendarmes l'ont raté quelques jours plus tôt et qu'ils ne peuvent rien faire dans l'immédiat. Richard Balducci s'énerve et promet au gendarme débonnaire qu'il rendra célèbre une brigade aussi je-m'en-foutiste. Ayant été l'attaché de presse des films de Jean Girault Pouic-Pouic et Faites sauter la banque ! avec pour interprète Louis de Funès, il confie sa mésaventure à ce dernier qui trouve excellente l'idée d'un film sur une gendarmerie de Saint-Tropez. Balducci rédige un premier synopsis, avec déjà une chasse aux nudistes, le vol du Rembrandt, la « faune » du port. De Funès envisage rapidement l'opposition entre un gendarme sous-officier très « service- service », atrabilaire et obséquieux et un autre, plus débonnaire. L'acteur ajoute un détail décisif, le second sera le supérieur hiérarchique du premier.
Initialement, Girault ne parvient pas à convaincre les producteurs qui se montrent réticents pour des raisons opposées : Bourvil qui a été gendarme dans Le Roi Pandore a essuyé un échec, Jean Richard héros du Gendarme de Champignol a connu un succès qu'ils jugent improbable de se reproduire. De plus, ils estiment que Louis de Funès n'est pas bankable et demandent à Girault de proposer le rôle principal à Darry Cowl ou Francis Blanche qui déclinent l'offre. Finalement, Girault exige la première place pour son ami Louis et il l'obtient auprès de Gérard Beytout et son associé René Pignères, dirigeant la Société Nouvelle de Cinématographie (SNC), qui acceptent de produire le film mais pour un petit budget
Au départ, l'adjudant Gerber doit être interprété par Pierre Mondy. Ce dernier, occupé par une pièce de théâtre, ne fait pas le film. Il est remplacé par Michel Galabru. Ce dernier aime raconter l'anecdote des ringards. En vacances avec sa femme à l'hôtel de la Ponche à Saint-Tropez en 1963, il surprend du balcon de sa chambre une conversation à la terrasse entre les producteurs du film qui ne veulent dans le casting auprès de Funès que des acteurs ringards, afin de ne pas les payer de trop dans ce film à petit budget. De retour à Paris, Galabru apprend qu'il est pressenti dans le casting. Il accepte de faire ce film « alimentaire » pour un cachet de 6 000 francs.
On impose aux côtés de Louis de Funès des comédiens qui ont déjà fait leurs preuves, Guy Grosso, Michel Modo, Jean Lefebvre et Christian Marin qui a déjà joué dans Pouic-Pouic
Le tournage commence le 5 juin 1964 en extérieurs à Saint-Tropez. Les prises de vues de l'intérieur de la gendarmerie ont lieu dans les décors du studios de la Victorine à Nice mais l'essentiel est réalisé en extérieur, Jean Girault se ralliant à la tendance initiée par les réalisateurs de la Nouvelle Vague.
La séquence du début en noir et blanc, lorsque Cruchot est simple gendarme, est tournée dans la commune de Belvédère dans les Alpes-Maritimes.
La séquence en voiture avec la religieuse est réglée par le cascadeur de l'époque Gil Delamare.
Le Gendarme de Saint-Tropez |
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Le Gendarme de Saint-Tropez est un film comique franco-italienréalisé par Jean Girault, sorti en 1964.
Imaginé par Richard Balducci après une rencontre insensée avec un gendarme assez débonnaire en poste à Saint-Tropez, le film raconte les aventures de Ludovic Cruchot, un gendarme très « service-service », muté dans la cité balnéaire de Saint-Tropez, sur la côte d'Azur, avec le grade de maréchal des logis-chef. Il y découvre une brigade où il fait bon vivre et participe aux récurrentes chasses aux nudistes et aux nombreuses activités détente de sa brigade, dirigée par le quelque peu dépassé adjudant Gerber.
Ludovic Cruchot est interprété par Louis de Funès, autour duquel tout le film a été construit. L'adjudant Gerber est joué par Michel Galabru et les autres gendarmes par Jean Lefebvre, Christian Marin et le duo Grosso et Modo. Nicole, la fille de Cruchot, est incarnée par Geneviève Grad. Conçu comme une « petite comédie sans prétention », avec un budget peu élevé, le film est tourné de juin à juillet 1964, en extérieurs à Belvédère et à Saint Tropez ainsi qu'aux studios de la Victorine. La bande originale est composée par Raymond Lefebvre et comprend la chanson Douliou-douliou Saint Tropez, qui remportera un franc succès.
Sorti en salles le 9 septembre 1964, Le Gendarme de Saint-Tropez rencontre à la surprise générale un succès considérable, arrivant en tête du box-office français de l'année 1964 avec plus de 7,8 millions d'entrées. L'accueil critique est partagé mais Louis de Funès remporte une Victoire du cinéma pour son interprétation. Installé pour la première fois en haut du box-office, l'acteur voit sa carrière et sa célébrité définitivement lancées.
Ce triomphe inattendu entraînera la réalisation d'une suite, Le Gendarme à New York, dès l'année suivante, puis d'autres, formant finalement une série composée de six films, dont le dernier est sorti en 1982.
Grâce aux loyaux services rendus à une commune non nommée des Alpes-Maritimes, où il était jusqu'ici en poste, Ludovic Cruchot, gendarme, est muté dans le Var, à Saint-Tropez tout en étant promu maréchal des logis-chef.
Arrivé sur les lieux de sa nouvelle affectation, Cruchot participe aux vaines et répétitives chasses aux nudistes organisées par son supérieur, l'adjudantGerber, tandis que de son côté sa fille unique Nicole, qui s'ennuyait autrefois à mourir dans son village, est éblouie par le luxe de sa nouvelle ville. Mais, n'arrivant pas à se faire accepter par les jeunes bourgeois de la station balnéaire, elle s'invente un père fictif richissime : celui-ci serait milliardaire, possèderait un yacht dans cette cité et s'appellerait Archibald Ferguson, qu'elle n'aurait jamais rencontré.
Contraint par Nicole et bien malgré lui, Cruchot va se retrouver au cœur du manège de sa fille, qui va le mêler à son histoire et par là même, à la recherche d'un Rembrandt volé (au musée de l'Annonciade), lorsque les amis de cette dernière chercheront à le rencontrer. Il essayera pourtant et par tous les moyens de préserver son identité officielle intacte au vu de son adjudant et de ses collègues
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Fiche technique
Titre original : Executive Decision
Titre français : Ultime Décision
Titre québécois : Décision au sommet
Réalisation : Stuart Baird
Scénario : Jim Thomas et John Thomas
Direction artistique : Terence Marsh
Décors : William Cruse
Costumes : Louise Frogley
Photographie : Alex Thomson
Montage : Stuart Baird et Frank J. Urioste
Musique : Jerry Goldsmith
Production : Joel Silver ; Jim Thomas et John Thomas (coproducteurs)
Sociétés de production : Silver Pictures ; Warner Bros. Entertainment (coproduction)
Société de distribution : Warner Bros. Entertainment
Pays d'origine : États-Unis
Langue originale : anglais
Budget : 55 millions de dollars1
Format : couleur
Genre : thriller
Durée : 133 minutes
Dates de sortie :
États-Unis : 15 mars 1996
France : 1er mai 1996
Distribution
Kurt Russell : le docteur David Grant
Steven Seagal : le lieutenant-Colonel Austin Travis
David Suchet : Nadji Hassan
Halle Berry : l'hôtesse de l'air Jean
Oliver Platt : Denis Cahill
John Leguizamo : le capitaine Carlos « Rat » Lopez
Joe Morton : le sergent Campbell « Cappy » Matheny
B. D. Wong : le sergent Louie Jung
Whip Hubley : le sergent Michael Baker
Andreas Katsulas : El Sayed Jaffa
Richard Riehle : le marshal de l'Armée de l'air George Edwards
Len Cariou : le secrétaire de la Défense Charles White
Nicholas Pryor : le secrétaire d'État Jack Douglas
Charles Hallahan : le général Sarlow
Yvonne Zima : la petite fille
Ray Baker : le commandant de bord du vol 343
Michael Milhoan : le copilote du vol 343
Distinctions
Blockbuster Entertainment Awards 1997 :
Meilleur acteur pour Kurt Russell
Meilleure actrice pour Halle Berry
NCLR Bravo Awards 1996 : Meilleur acteur pour John Leguizamo
Razzie Awards 1997 : Pire second rôle masculin pour Steven Seagal
Ultime Décision ou Décision au sommet au Québec (Executive Decision) est thriller américain réalisé et co-monté par Stuart Baird, sorti en 1996.
Jaffa, leader d'une des organisations extrémistes les plus dangereuses au monde, est arrêté lors du mariage de sa fille. Son adjoint, Nadji Hassan, exige sa libération en échange des passagers d'un Boeing 747 (Vol 343) qu'il a pris en otages. L'avion transporte également un lot de gaz toxique qu'il menace de répandre sur Washington. Le Colonel Austin Travis et son équipe et le Dr David Grant des Services de renseignements pour l'Armée américaine proposent alors d'aborder le vol 343 au moyen d'un avion furtif expérimental d'un ingénieur en aéronautique et d'y introduire un commando d'élite chargé de neutraliser les terroristes et de récupérer les explosifs.
L'idée de départ du Grand Blond avec une chaussure noire vient d'Yves Robert. Passionné par « ces professionnels du mensonge que sont les agents secrets » et inspiré par La Cinquième corde, récit autobiographique et pourtant rocambolesque du violoniste israélien Igal Shamir publié en 1971, Robert est parvenu à en rencontrer par l'intermédiaire du journaliste Gilles Perrault, qui lui ont expliqué « toutes les manipulations auxquelles ils procédaient, comment connaître tous les recoins de la vie de quelqu’un sans qu’il s’en aperçoive ». L'idée de placer dans l'histoire un innocent lui trotte dans la tête et le cinéaste est encouragé par Alain Poiré, producteur historique de la Gaumont. Robert propose à Jean-Loup Dabadie, co-scénariste sur son précédent long-métrage Clérambard de l'aider à l'écrire, mais ce dernier décline l'offre, ne se sentant pas en phase avec le sujet, et lui souffle le nom de Francis Veber, qui vient d'écrire la comédie à succès Il était une fois un flic pour le réalisateur Georges Lautner, devenant l'un des scénaristes attitrés de Gaumont.
Selon Veber, Robert « est arrivé avec une très vague idée », voulant « faire un film d’espionnage parodique », en lui disant qu'il est intéressé de « voir un type arriver dans un aéroport et faire un geste. Or, il ne sait pas que ce geste est une espèce de code qui va être interprété par plusieurs services secrets présents dans la salle. Tout le monde se fige et ce type va être leur victime et va vivre un cauchemar ». Réfléchissant et semblant qu'ils allaient se retrouver dans Les Espions avec des acteurs à accent, Veber a pensé que ce serait plus intéressant de prendre « un patron de service d’espionnage et son adjoint qui veut prendre sa place ». Initialement, le film devait s'intituler La Boîte d'allumettes et il n'était pas encore question du Grand blond. Pendant que les deux hommes travaillent sur le script, Robert pense à donner le rôle à Claude Rich, qu'il avait dirigé dans Les Copains, mais Veber pense plutôt à Pierre Richard dont la nature comique atypique pourrait servir le personnage. Robert est étonné de ne pas y avoir pensé plus tôt car c'est lui qui a lancé la carrière du comédien avec Alexandre le bienheureux et a même produit son premier film en tant que réalisateur, Le Distrait, qui connaît un certain succès commercial, au point même d'être séduit de lui confier le rôle et le film est alors écrit pour lui, allant jusqu'à donner comme titre Le Grand Blond avec une chaussure noire.
Toutefois, le choix de Pierre Richard dans le rôle-titre est loin de faire l'unanimité, car d'après le propos de Veber, malgré le succès du Distrait, tout le monde était contre lui (un patron de la Gaumont affirmant même qu'il allait leur faire perdre la province). Yves Robert, également producteur avec son épouse Danièle Delorme, doit taper du poing pour imposer Pierre Richard. Yves Robert doit également batailler pour engager Jean Carmet pour le rôle de Maurice, alors que la Gaumont préférait Jean Lefebvre. Le réalisateur, scénariste et producteur a révélé que quand Carmet a lu le scénario du Grand Blond, il lui a demandé de ne dire à personne qu'il allait jouer l'ami intime, disant même « c'est le plus beau rôle, on ne verra que moi, les autres ne vont pas me laisser jouer ça ! ». Pour le rôle de la séduisante espionne Christine, le cinéaste pense d'abord à Anny Duperey, mais Alain Poiré lui propose de rencontrer Mireille Darc. Alors que Robert est charmé par l'actrice, Darc accepte le rôle sur les conseils d'Alain Delon. Le rôle du chef des services secrets Toulouse est confié à Jean Rochefort, marquant ainsi la première collaboration de l'acteur avec le réalisateur, tandis que le rôle de son adjoint et rival Milan est confié à Bernard Blier, habitué aux rôles d'espion et qui a connu un bon nombre de succès notamment auprès de la Gaumont. Paul Le Person, qui avait tourné sous la direction de Robert dans Alexandre le Bienheureux où il croisait Carmet et Richard, tient ici le rôle de Perrache, le fidèle assistant de Toulouse. Dans les seconds rôles, on retrouve Robert Castel, le magicien Gérard Majax – qui manipule les cartes durant le générique et qui joue un espion, Robert Dalban et même Yves Robert, qui joue le chef d'orchestre.
Le tournage du Grand Blond avec une chaussure noire s'est déroulé sur une période de près de deux mois, entre le 19 juin et le 11 août 1972
Sortie et accueil
Le Grand Blond avec une chaussure noire sort en salles début décembre 1972, face à d'importants concurrents comme Cosa Nostra avec Charles Bronson, La Scoumoune avec Jean-Paul Belmondo et la reprise du dessin animé Les 101 Dalmatiens des studios Disney. Sur Paris, il prend la deuxième place du box-office avec 55 528 entrées dans un circuit de onze salles Durant le mois de décembre 1972, il totalise 334 968 entrées, atteignant son maximum en quatrième semaine avec 120 397 entrées. Il devra attendre la cinquième semaine de présence à l'affiche début janvier 1973 pour atteindre la première place du box-office avec 89 979 entrées, portant le cumul à 424 947 entrées. Il finit son exploitation parisienne avec 1 263 083 entrées sur Paris et sa banlieue. Le succès se confirme en province puisqu'il totalise 2,2 millions d'entrées, portant le total à 3 471 266 entrées, se classant dans le top 10 des meilleures entrées de l'année 1972.
Le succès commercial du Grand Blond permet à Yves Robert de renouer avec le succès commercial en tant que réalisateur après l'échec commercial de Clérambard en 1969 (418 882 entrées), bien qu'ayant tourné des films en tant qu'acteur et produit des films dont les deux premiers films réalisés par Pierre Richard. Il s'agit également du premier énorme succès commercial de Pierre Richard, dont c'est le premier long-métrage en vedette en tant qu'acteur non réalisé par lui-même. Le Grand Blond permet aussi à Jean Carmet de lancer véritablement sa carrière cinématographique et à Jean Rochefort d'obtenir son premier succès en tant que tête d'affiche et confirme le statut de vedette de Mireille Darc
Autour du film
Des séquences du film ont été réalisées à l’aéroport de Paris-Orly, au Toit de Paris du Hilton-Paris, au standard SVP et au Musée national des arts et traditions populaires.
Les tours de cartes du générique sont réalisés par Gérard Majax, également présent dans le film.
La robe noire à manches longues et col montant, décolletée du dos jusqu'à la naissance des fesses de Mireille Darc, signée du couturier Guy Laroche, est au Louvre. Yves Robert n'avait pas prévenu Pierre Richard que Mireille Darc portait une telle robe afin de préserver l'effet de surprise visible à l'écran.
Le colonel Milan s’écrie à plusieurs reprises, excédé, « on tourne en rond », allusion à plusieurs autres films où Bernard Blier prononce la même phrase.
Pierre Richard, Jean Carmet, Paul Le Person et Jean Saudray s'étaient déjà rencontrés quatre ans plus tôt dans Alexandre le bienheureux sous la direction du même Yves Robert. Ils se sont également retrouvés dans Les Malheurs d'Alfred de Pierre Richard.
François Perrin est le nom de Pierre Richard dans ce film et dans la suite Le Retour du Grand Blond ainsi que dans On aura tout vu, Le Jouet et La Chèvre de Francis Veber. Le personnage principal François Pignon sera ensuite porté par Pierre Richard dans les films du même réalisateur Les Compères et Les Fugitifs.
Au début du générique de fin, on peut lire à l'écran « Chacun a droit au respect de sa vie privée » : article 9 du code pénal. En droit, cet article n'existe pas mais la protection de la vie privée est garantie depuis une loi de 1970 par l'article 9 du code civil (et pas du code pénal). Le film, dont le thème principal tourne autour de la violation de la vie privée, a donc été tourné deux ans après l'adoption de cette loi.
Suites
Le Retour du Grand Blond (1974) d'Yves Robert est la suite directe du film ;
L'Homme à la chaussure rouge (1985) est un remake américain de Stan Dragoti, avec Tom Hanks et Dabney Coleman.
Film
https://www.youtube.com/watch?v=HEqQ8B3agK4
Le grand blond avec une chaussure noire |
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