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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
et c est arriver !!!! pendant se tend les moutons se font tondre et mener par le bout du nez !!!!
L'article 88 de la loi 87-588 donne libre accès aux chiens-guides d'aveugle ou d'assistance dans tous les lieux ouverts au public et transports.
Malgré cette loi, je suis quotidiennement dévisagé, contrôlé et parfois on me refuse l'accès, spécifiquement dans les taxis, VTC, et commerces alimentaires. Vendredi 21 Septembre à 20h, tout juste arrivé sur Marseille, cette discrimination malheureusement habituelle a basculé dans la violence : J'ai été violemment viré par le directeur du magasin et un agent de sécurité, ignorants complètement la loi. J'espère sincèrement pour tous les malvoyants et leurs chiens-guides que cette vidéo contribuera à FAIRE CESSER CES DISCRIMINATIONS !
Pour toutes les personnes déficientes visuelles, voici le texte qui figure dans la vidéo : Je m'appelle Arthur, j'ai 25 ans et je suis malvoyant. Loya, mon chien guide, m'aide dans tous mes déplacements, en train, en avion, à l'hôpital, pour aller travailler, ou simplement pour aller faire des courses...
Voici ce qui nous est arrivé, vendredi 21 septembre, au Monoprix de la Blancarde, à Marseille. La loi française impose depuis plus de 30 ans que les chiens guides puissent accompagner les personnes malvoyantes partout. Malheureusement, encore aujourd'hui, ce type d'incident n'est pas un cas isolé. Loya me donne tellement de joie et d'autonomie, que jamais je ne changerais pour une canne blanche. Ensemble, faisons plutôt en sorte que ces comportements changent. Aidez-nous à faire connaître la loi. Stop à la discrimination.
Le bois de Chartreuse désormais protégé par une AOC, une première en France
Le tout nouvel Habert du col de Porte en Chartreuse, construit "à l'ancienne" avec les résineux du cru. C'est une première en France pour la filière bois. Le bois de Chartreuse est désormais protégé par une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC).
C'est le fait de pousser lentement, en altitude et dans une humidité constante, qui confère au bois ses qualités de robustesse et rectitude. Le bois de Chartreuse, très résistant grâce à ses conditions de pousse lente, en altitude sur des pentes fortes et arrosées, est désormais protégé par une "Appellation d'Origine Contrôlée" (AOC), une première en France pour le bois.
Des bois solides Le parc naturel régional de la Chartreuse, entre Isère et Savoie, est composé à 60% de forêt. Beaucoup d'épicéas ou de sapin, souvent très hauts. Les quelque 340 sylviculteurs du coin proposent ainsi des bois solides, avec d'impressionnantes longueurs (jusqu'à 10 mètres), utilisés principalement en construction.
Dès le XVIIème siècle, la Marine Royale le choisit pour ses mâts. Aujourd'hui il s'agit essentiellement de charpentes ou autres ossatures, proposées par une minuscule filière qui peine à faire le poids face aux bois importés et au bois lamellé-collé.
"On souhaite que les gens qui viennent se promener en forêt imaginent que leurs maisons puissent être fabriquées en bois de Chartreuse, un bois qui a du sens", explique Jeanne-Véronique Davesne, la coordinatrice du Comité interprofessionnel Bois de Chartreuse. Car ici pas de plantation, la forêt se régénère naturellement, notamment grâce à des coupes choisies qui permettent d'apporter de la lumière dans le massif.
Les pentes ne sont également pas mécanisables, énumère la coordinatrice qui souhaite valoriser une filière "de l'arbre à la construction" sur le modèle du "champ à l'assiette". L'AOC s'étend sur 134 communes des deux départements, avec des forêts situées à au moins 600 mètres d'altitude. Elle regroupe 407 acteurs (sylviculteurs, scieurs, communes et l'Office national des forêts).
Le bois de Chartreuse, première AOC bois en France La démarche pour prétendre à l'AOC a permis à toute filière de mettre en place une véritable traçabilité de la forêt jusqu'à la charpente. Il s'agit de la première aire géographique de production de bois à être protégée de cette façon. Et la première AOC non alimentaire si l'on exclut le foin de Crau. Le bois du Jura a déjà formulé une demande similaire. Les produits manufacturés peuvent eux bénéficier depuis peu d'une "Indication Géographique" (IG). Il y en a seulement trois à ce jour, comme la porcelaine de Limoges, le granit de Bretagne ou les sièges de Liffol (Vosges).
https://youtu.be/8mVpuEHPwOA
Ce monde est devenu ce que nous, les hommes, en avons fait. S'il est sans pitié aujourd'hui, si la terre elle-même se rebelle, c'est parce que nous l'avons rendu impitoyable par nos comportements, notre avidité, notre absurdité. Nous ne pouvons malheureusement pas changer le monde, mais nous avons le pouvoir de nous changer, chacun d’entre nous à titre individuel et dans un élan commun par répercussion. Ne prenons plus pour argent comptant tout ce qu'on nous raconte, tout ce qu’on veut nous vendre, tout ce qu'on essaie de nous faire rentrer de gré ou de force dans la tête par matraquage médiatique. Allons voir plus loin, informons nous, faisons nos propres diagnostics avec nos ressentis, nos yeux, notre intuition, notre esprit et bien évidemment notre coeur. La vérité des autres, de la majorité, n'est pas forcément la bonne, ni celle qui nous paraît la plus juste ou équitable. Notre attention au monde qui nous entoure, en toute conscience, peut nous permettre d’agir et de réagir de sorte que les choses soient différentes, évoluent positivement. C’est en retournant vers la nature que chacun d’entre nous vivra plus sainement, plus sereinement. Pour modifier notre vision du monde, il est beaucoup plus efficace de commencer par modifier notre façon d’agir, nos petits gestes quotidiens, et de le faire avec le plus grand respect pour notre terre d’accueil. Nous ne pourrons jamais être totalement heureux si nous vivons de façon égoïste, en rapportant tout à notre propre intérêt.
FAITES TOURNER SUR VOS MURS. L APPEL DU 17 NOVEMBRE .
À l attention de Monsieur le Président...Des Français ?
Bon , alors le 17 Novembre les Gaulois Réfractaires de Toutes Couleurs de Peau , Athées et de Toutes Religions , de Toutes Classes Sociales, On va Dire qu On n'est pas Content pour l Essence.
Mais il y a 2 ou 3 Petites Choses qu'il Faudrait lui Dire au Président des Multinationales s'il Veut être Considéré comme le Président des Français et pas des Lobbies : On ne Vous Paye pas pour Nous Faire les Poches pour Vous et Vos Proches . Vous n avez pas été Élu pour Diminuer les Retraites , Mettre en Danger les Citoyens en Fermant des Cliniques et en déremboursant à Tout va .
Vous n'avez pas été Élu pour Privilégier Toujours plus les Privilégiés Ultra Fortunés . Les Français en ont Marre que la Classe Moyenne Doive Payer pour les Pauvres qui le sont car les Ultra Riches les Sous Payent et les Soumettent , Délocalisent et Détruisent des Emplois en Augmentant l empreinte carbone des Biens de Consommation.
Les Français en ont Marre que la Classe Moyenne Doive Payer pour les Ultra Riches et les Multinationales qui Fraudent , Font de l Évasion Fiscale grâce à des Lois iniques , Défiscalisent à Outrance , se Rémunèrent comme des Parasites Asséchant l Économie et le Pacte Social Républicain . Nous en Avons assez qu On Nous Culpabilise avec nos Véhicules quand Eux Prennent des Dizaines de Fois l
Avion par An , que des Cargos ne cessent de Circuler le Globe et Polluent Infiniment plus que nos Voitures car la Production Manufacturière est Délocalisée .
Les Français ne Veulent plus Payer d Augmentation d Assurance à cause de Risques Climatiques s Aggravant à cause des Multinationales : Qu'elles Payent . Idem pour les Augmentations des Mutuelles à cause de l Air, de l Eau et de la Nourriture que Nous Inhalons , Buvons et Mangeons à cause des Multinationales : Qu'elles Payent .
Vous n'y Faites Rien ? Alors 3 Hypothèses :
1) Vous êtes Incompétent et Irresponsable : Démissionnez ou Nous Vous Démissionnerons
2) Vous Approuvez ce Système : Vous êtes un Collabo qui ne Veut pas le Bien des Français : Vous ne Lacherez pas le pouvoir donc Nous Vous Démissionnerons.
3) Vous êtes Menacés Vous et Votre Famille par cette Mafia des Cols Blancs ?
Faites une Déclaration Publique et Nous serons 60 Millions et une Armée pour Vous Protéger . Vous avez été Élu par et pour le Peuple . Un Mandat de 5 Ans n'est pas une cate Blanche pour Détruire les Acquis d'un Peuple Libre et Souverain. Les Français ne Veulent plus dans leur Ultra Majorité que Réformes rime avec Régression . Réformez pour plus de Justice et Justesse Sociale. Bien à Vous .
Signé :
Le Peuple de France dans sa Diversité Ethnique , Sociale , Professionnelle et de Croyances .
"C’est à ce moment qu’il commence à réaliser que c’est fini"
Un document historique inédit, remis au "Monde" par Robert Badinter, relate les ultimes moments d'Hamida Djangoubi, dernier guillotiné de France, en septembre 1977.
C'est un document d'histoire, une part oubliée de notre mémoire, un témoignage sobre et saisissant que l'ancien garde des sceaux Robert Badinter a confié au Monde. Il s'agit du "procès-verbal" intime de la dernière exécution capitale en France.
Le 9 septembre 1977, Hamida Djandoubi, manutentionnaire tunisien coupable du meurtre de sa compagne, Elisabeth Bousquet, est guillotiné à la prison des Baumettes de Marseille. Juste après l'exécution, la doyenne des juges d'instruction de la ville, Monique Mabelly (1924-2012), commise d'office pour y assister, consigne par écrit ce qu'elle a vu et ressenti.
Trois pages sobres et retenues mais aussi d'effroi et de colère contenue pour décrire les dernières minutes d'Hamida Djandoubi. De la cellule où l'on vient chercher le condamné jusqu'à l'endroit où il sera guillotiné, l'auteur décrit avec précision les circonvolutions autour de la dernière cigarette, les vaines tentatives pour retarder le moment fatal, le couperet qui fend le corps en deux. Quelques lignes écrites au retour d'une exécution qui suscite en elle "une révolte froide" afin de témoigner.
Monique Mabelly léguera dix ans plus tard ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l'a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter.
Comprendre les origines de ce document : La dernière exécution en France .l'entretien avec l'ancien garde des sceaux, Robert Badinter, qui a défendu et obtenu l'abolition de la peine de mort en 1981 : "Comme la torture hier, la peine de mort est vouée à disparaître" Monique Mabelly a légué ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l’a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter. En accord avec la famille, M. Badinter a transmis ce document exceptionnel au "Monde". Le 9 septembre 1977.
Exécution capitale de Djandoubi, sujet tunisien.
A 15 heures, Monsieur le Président R… me fait savoir que je suis désignée pour y assister. Réaction de révolte, mais je ne peux pas m'y soustraire. Je suis habitée par cette pensée toute l'après-midi. Mon rôle consisterait, éventuellement, à recevoir les déclarations du condamné.
A 19 heures, je vais au cinéma avec B .et B. B., puis nous allons casse-croûter chez elle et regardons le film du Ciné-Club jusqu'à 1 heure. Je rentre chez moi ; je bricole, puis je m'allonge sur mon lit. Monsieur B. L. me téléphone à 3 heures et quart, comme je le lui ai demandé. Je me prépare. Une voiture de police vient me chercher à 4 heures et quart. Pendant le trajet, nous ne prononçons pas un mot. Arrivée aux Baumettes. Tout le monde est là. L'avocat général arrive le dernier. Le cortège se forme. Une vingtaine (ou une trentaine ?) de gardiens, les "personnalités". Tout le long du parcours, des couvertures brunes sont étalées sur le sol pour étouffer le bruit des pas. Sur le parcours, à trois endroits, une table portant une cuvette pleine d'eau et une serviette éponge. On ouvre la porte de la cellule. J'entends dire que le condamné sommeillait, mais ne dormait pas. On le "prépare". C'est assez long, car il a une jambe artificielle et il faut la lui placer. Nous attendons. Personne ne parle. Ce silence, et la docilité apparente du condamné, soulagent, je crois, les assistants. On n'aurait pas aimé entendre des cris ou des protestations. Le cortège se reforme, et nous refaisons le chemin en sens inverse. Les couvertures, à terre, sont un peu déplacées, et l'attention est moins grande à éviter le bruit des pas. Le cortège s'arrête auprès d'une des tables.
On assied le condamné sur une chaise. Il a les mains entravées derrière le dos par des menottes. Un gardien lui donne une cigarette à bout filtrant. Il commence à fumer sans dire un mot. Il est jeune. Les cheveux très noirs, bien coiffés. Le visage est assez beau, des traits réguliers, mais le teint livide, et des cernes sous les yeux. Il n'a rien d'un débile, ni d'une brute. C'est plutôt un beau garçon. Il fume, et se plaint tout de suite que ses menottes sont trop serrées. Un gardien s'approche et tente de les desserrer. Il se plaint encore. A ce moment, je vois entre les mains du bourreau, qui se tient derrière lui flanqué de ses deux aides, une cordelette. Pendant un instant, il est question de remplacer les menottes par la cordelette, mais on se contente de lui enlever les menottes, et le bourreau a ce mot horrible et tragique : "Vous voyez, vous êtes libre !…" Ça donne un frisson…
Il fume sa cigarette, qui est presque terminée, et on lui en donne une autre. Il a les mains libres et fume lentement. C'est à ce moment que je vois qu'il commence vraiment à réaliser que c'est fini – qu'il ne peut plus échapper –, que c'est là que sa vie, que les instants qui lui restent à vivre dureront tant que durera cette cigarette.
CET HOMME VA MOURIR, IL EST LUCIDE
Monique Mabelly a légué ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l’a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter. En accord avec la famille, M. Badinter a transmis ce document exceptionnel au "Monde". Il demande ses avocats. Me P. et Me G. s'approchent. Il leur parle le plus bas possible, car les deux aides du bourreau l'encadrent de très près, et c'est comme s'ils voulaient lui voler ces derniers moments d'homme en vie. Il donne un papier à Me P. qui le déchire, à sa demande, et une enveloppe à Me G. Il leur parle très peu. Ils sont chacun d'un côté et ne se parlent pas non plus. L'attente se prolonge. Il demande le directeur de la prison et lui pose une question sur le sort de ses affaires. La deuxième cigarette est terminée. Il s'est déjà passé près d'un quart d'heure. Un gardien, jeune et amical, s'approche avec une bouteille de rhum et un verre. Il demande au condamné s'il veut boire et lui verse un demi-verre. Le condamné commence à boire lentement. Maintenant il a compris que sa vie s'arrêterait quand il aurait fini de boire. Il parle encore un peu avec ses avocats. Il rappelle le gardien qui lui a donné le rhum et lui demande de ramasser les morceaux de papier que Me P. avait déchirés et jetés à terre. Le gardien se baisse, ramasse les morceaux de papier et les donne à Me P. qui les met dans sa poche. C'est à ce moment que les sentiments commencent à s'entremêler.
Cet homme va mourir, il est lucide, il sait qu'il ne peut rien faire d'autre que de retarder la fin de quelques minutes. Et ça devient presque comme un caprice d'enfant qui use de tous les moyens pour retarder l'heure d'aller au lit ! Un enfant qui sait qu'on aura quelques complaisances pour lui, et qui en use. Le condamné continue à boire son verre, lentement, par petites gorgées. Il appelle l'imam qui s'approche et lui parle en arabe. Il répond quelques mots en arabe. Le verre est presque terminé et, dernière tentative, il demande une autre cigarette, une Gauloise ou une Gitane, car il n'aime pas celles qu'on lui a données. Cette demande est faite calmement, presque avec dignité. Mais le bourreau, qui commence à s'impatienter, s'interpose : "On a déjà été très bienveillants avec lui, très humains, maintenant il faut en finir." A son tour, l'avocat général intervient pour refuser cette cigarette, malgré la demande réitérée du condamné qui ajoute très opportunément : "Ça sera la dernière."
Une certaine gêne commence à s'emparer des assistants. Il s'est écoulé environ vingt minutes depuis que le condamné est assis sur sa chaise. Vingt minutes si longues et si courtes ! Tout s'entrechoque.
IL FAUT VITE EFFACER LES TRACES DU CRIME…
Monique Mabelly a légué ce manuscrit à son fils, Rémy Ottaviano, qui l’a remis il y a quelques semaines à Robert Badinter. En accord avec la famille, M. Badinter a transmis ce document exceptionnel au "Monde". La demande de cette dernière cigarette redonne sa réalité, son "identité" au temps qui vient de s'écouler. On a été patients, on a attendu vingt minutes debout, alors que le condamné, assis, exprime des désirs qu'on a aussitôt satisfaits. On l'avait laissé maître du contenu de ce temps. C'était sa chose. Maintenant, une autre réalité se substitue à ce temps qui lui était donné. On le lui reprend. La dernière cigarette est refusée, et, pour en finir, on le presse de terminer son verre. Il boit la dernière gorgée. Tend le verre au gardien.
Aussitôt, l'un des aides du bourreau sort prestement une paire de ciseaux de la poche de sa veste et commence à découper le col de la chemise bleue du condamné. Le bourreau fait signe que l'échancrure n'est pas assez large. Alors, l'aide donne deux grands coups de ciseaux dans le dos de la chemise et, pour simplifier, dénude tout le haut du dos. Rapidement (avant de découper le col) on lui a lié les mains derrière le dos avec la cordelette. On met le condamné debout. Les gardiens ouvrent une porte dans le couloir. La guillotine apparaît, face à la porte. Presque sans hésiter, je suis les gardiens qui poussent le condamné et j'entre dans la pièce (ou, peut-être, une cour intérieure ?) où se trouve la "machine".
A côté, ouvert, un panier en osier brun. Tout va très vite. Le corps est presque jeté à plat ventre mais, à ce moment-là, je me tourne, non par crainte de "flancher", mais par une sorte de pudeur (je ne trouve pas d'autre mot) instinctive, viscérale. J'entends un bruit sourd. Je me retourne – du sang, beaucoup de sang, du sang très rouge –, le corps a basculé dans le panier. En une seconde, une vie a été tranchée. L'homme qui parlait, moins d'une minute plus tôt, n'est plus qu'un pyjama bleu dans un panier. Un gardien prend un tuyau d'arrosage. Il faut vite effacer les traces du crime… J'ai une sorte de nausée, que je contrôle. J'ai en moi une révolte froide. Nous allons dans le bureau où l'avocat général s'affaire puérilement pour mettre en forme le procès-verbal. D.vérifie soigneusement chaque terme. C'est important, un PV d'exécution capitale !
A 5 h 10 je suis chez moi. J'écris ces lignes. Il est 6 h 10.
1 novembre 1918 : Les soldats méconnus de Vrigne-Meuse
1918 Le dernier jour
. Dans les Ardennes, le commandant Charles de Berterèche de Menditte a ordre de franchir la Meuse. A la tête de ses troupes, il va mener une ultime bataille brutale et sanglante.
L’Armistice est signé à 5 h 20, ce 11 novembre 1918, dans la clairière de Rethondes. Sur le front de la Meuse, la guerre continue. Les artilleurs français n’ont pas fermé l’œil, déclenchant de minute en minute des tirs de barrage guidés par le son ou la lueur des batteries ennemies.
Les canons allemands ont répliqué sans relâche, pilonnant les positions françaises entre Nouvion-sur-Meuse, Dom-le-Mesnil et Vrigne-Meuse. C’est là, dans les Ardennes, à mi-chemin de Charleville et Sedan, que fait rage la dernière bataille de la Grande Guerre, la dernière empoignade acharnée, insensée, absurde, au-delà même de la conclusion de l’Armistice et jusqu’aux dernières minutes qui précèdent son entrée en vigueur, à 11 heures du matin.
Jusqu’aux derniers morts. Devant l’implacable poursuite engagée par les Alliés depuis l’été, les armées du maréchal von Hindenburg refluent sur tout le front, depuis les Flandres jusqu’en Lorraine. Le 8 novembre, elles ont retraversé la Meuse pour se retrancher sur sa rive nord.
Sur leurs talons, les avant-gardes de la 163e division d’infanterie atteignent la rive sud, celles du 142e régiment arrivent à Flize et celles du 415e régiment à Dom-le-Mesnil. Les jours précédents, à marche forcée sous une pluie glaciale, tirant les canons dans la boue et portant sur leur dos les munitions en plus de leur barda, bravant bombardements et mitraillages incessants, les troupes ont franchi l’Aisne, puis le canal des Ardennes, libéré des villages dévastés et à moitié désertés de leurs habitants après quatre ans d’occupation.
Ce soir-là, le commandant du 415e, Charles de Berterèche de Menditte, félicite ses hommes avant qu’ils ne s’écroulent de fatigue sur la paille de granges abandonnées. Journée faste : « J’ai eu un tué et trois blessés », note-t-il dans son journal.
Le plat typique de nombreux pays du Sud-est asiatique Philippines, le Cambodge, le Vietnam et la Chine et consiste en un oeuf de canard ou de poule fécondé qui est bouilli juste avant l'éclosion, quand le poussin reste quelques jours pour naître. Considéré comme un délice et un aphrodisiaque aux Philippines et récemment présent dans la haute cuisine dans des restaurants de luxe. Je ne voulais pas y croire quand on m'a dit..