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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Les pompiers lancent un important avertissement: ne laissez jamais de bouteilles d'eau dans votre voiture.
Vous ne devez jamais laisser une bouteille d'eau dans votre voiture
Lors d'une très chaude journée d'été, cet habitant de l'Idaho a fait une grave erreur en laissant une bouteille d'eau dans sa voiture. Il faisait 100 degrés Fahrenheit (37 degrés Celsius) ce jour là dans la ville de Boise dans l'Idaho. Dioni Amuchastegui a fait une chose qui peut sembler anodine mais qui s'est révélé être une grave erreur.
L'homme a laissé une bouteille d'eau en plastique dans sa voiture. "Je prenais mon déjeuner, assis dans mon camion. J'ai commencé à remarquer de la fumée au coin de mon oeil. J'ai regardé d'où venait la fumée et j'ai réalisé que la lumière venait de la bouteille en plastique qui commençait à mettre le feu au siège de la voiture" explique Dioni Amuchastegui.
L'homme qui travaille dans une compagnie électrique a rapidement partagé cette expérience sur internet afin d'avertir d'autres personnes de ce danger. "De nombreuses personnes à son travail ont cru qu'il avait tout inventé. Tout le monde était sous le choc" explique Melissa Thom, qui travaille dans la même entreprise que Dioni Amuchastegui.
Ce dernier a donc décidé de recréer l'incident sous la supervision d'un professionnel de son entreprise. Vous pouvez découvrir la vidéo ci-dessous: Sur la vidéo, on peut voir que de la fumée apparait rapidement quand la bouteille est directement exposée au soleil. L'expérience laisse deux marques de brûlures sur le cuir des sièges.
"Une bouteille ronde en plastique remplie d'eau claire agit comme une lentille qui concentre l'énergie des rayons du soleil sur un pont en particulier" explique Amuchastegui. La vidéo en question a été visionnée plus de 350 000 fois depuis. Une caserne de pompiers dans l'Oklahoma a également fait une expérience similaire pour évaluer les dangers.
"Cela ne prendrait pas très longtemps pour déclencher un feu si les conditions sont réunies. Cela dépend de l'intensité de la lumière" explique le pompier David Richardson. "Ce n'est pas une histoire de température de l'air. C'est le même principe des loupes que vous utilisiez enfant pour brûler des feuilles" ajoute le soldat du feu. Il est important de préciser que cela ne peut arriver qu'avec des liquides clairs.
Vous voilà donc prévenus, soyez vigilants!
On peut les critiquer, on peut leur reprocher certaines choses. Mais ce sont les seuls qui ont réussi à amener le mouvement là où il doit être. C'est à dire là où les animaux sont tués. Ce sont les seuls qui ont décidé de faire barrière par la force de leurs corps, entre les couteaux et les victimes. Beaucoup de militants dans le mouvement ne sont jamais même rentrés dans un abattoir. Eux en ont bloqué plusieurs. Le temps de créer une opposition réelle et peut-être même une lueur d'espoir. Ils et elles, activistes, ont sans doute compris qu'on devait en arriver là et ils ont pris les devants. La lutte passera bien sûr par le pacifisme mais comme dans toutes les luttes il faut des gens qui ont le courage d'aller plus loin, et ce courage, c'est 269 Libération Animale qui aujourd'hui l'incarne.
Des catastrophes naturelles? Les catastrophes ne sont pas naturelles, elles sont provoquées par notre ignorance, par notre orgueil, par notre manque de prévention, par notre manque de vision d'avenir, par une politique qui ne comprend pas que son rôle dans le bien commun.
POSTES À POURVOIR EN CUI / CAE H/F AGENT ANIMALIER ET GARDIEN DU REFUGE AVEC LOGEMENT INCLUS:
Au sein d’un refuge animalier, vous avez pour mission :
Entretenir les chenils, infirmerie et lieux de service Nettoyer quotidiennement les chenils, infirmerie, Veiller à la propreté des lieux de vies (salle repas, vestiaires…)
Nettoyer et entretenir les locaux du site
Soigner les animaux
Nourrir quotidiennement les animaux
Être continuellement attentif à l’état de santé des animaux
Sortir les chiens en parcs de détente
Toiletter les animaux à la demande de la Direction
Veiller à la bonne cohabitation des animaux
Veiller à ce que les fiches d’identification et de soins de chaque animal soit à jour
Accompagner et conseiller les adoptants dans leur choix (chiens )
Guider les futurs adoptants dans leurs choix en fonction de leurs spécificités
Prodiguer des conseils individualisés pour faciliter l’adaptation et minimiser le nombre de retour
Effectuer les présentations entre l’animal et son adoptant
Donner des informations sur les soins courants
Vérifier les fiches des animaux dans le chenil
Vérifier les puces et les tatouages sur chaque animal
Effectuer des tâches administratives
Rentrer les informations nécessaires dans le logiciel interne pour chaque animal
Accueillir le public Traitements des appels téléphoniques Liste non exhaustive
COMPÉTENCES TECHNIQUES
Connaissance des tâches relatives aux soins et à l’hébergement des animaux notamment les animaux de compagnie (soins, alimentation…),
Connaissance en Comportement des animaux Le matériel nécessaire et adéquat à l’entretien des locaux et aux soins des animaux
QUALITÉS PERSONNELLES
Aisance relationnelle
Sens du service
Avoir le sens de l’observation et des priorités,
Être polyvalent
Avoir l’esprit d’équipe
Être doux dans la manière de traiter les animaux
Être conscient de l’importance de l’image véhiculée à l’extérieur
Être organisé
Réactivité
NIVEAU DE FORMATION BEP agricole Permis B (obligatoire) Certificat de capacité des animaux domestiques (obligatoire) Expérience exigée de 2 ans à un poste similaire
Email direction [@]associationstephanelamart.com
Un pédiatre livre sa méthode infaillible pour calmer un bébé en pleurs
S’il est tout à fait normal que votre nourrisson pleure, il n’est évidemment pas question de rester les bras croisés en attendant que ça passe! Dr Hamilton est pédiatre depuis 40 ans.Il livre sa méthode infaillible pour calmer un bébé en pleurs.
Le secret est simple.
Retenir et incliner :Il faut tenir le bébé ;lui croiser les bras sur le torse, poser la mains doucement sur les bras de bébé pour lui retenir les bras et le menton. Avec l’autre main saisissez le bébé par-dessous la couche et inclinez-le de 45° vers l’avant. Les cris cessent immédiatement. A ce moment-là bercer le dans cette position. En effet le bébé a juste retrouvé sa position fœtale qui le rassure.
1. Il pleure ?
Intervenez au plus vite Il est heureusement loin le temps où on laissait hurler un tout-petit afin qu’il se « fasse » les poumons. Si à partir de 3 mois, et encore davantage au-delà de 6 mois, vous pourrez vous autoriser à différer sa réponse de quelques minutes, il est impératif les premiers mois d’intervenir au plus vite quand il vous appelle avec ses cris. Ses pleurs sont une ébauche de communication : ne pas lui répondre, c’est refuser l’échange. Si vous le laissez pleurer trop longtemps, il ne saura plus exactement pourquoi il pleurait au début et il deviendra presque impossible de le calmer. Agir, tenter quelque chose, même si cela ne marche pas tout de suite, vous aidera à mieux supporter ses pleurs.
2. Éliminez les causes médicales aux pleurs
Avant toute chose, il faut bien sûr vous assurer que votre bébé ne souffre pas. Toute manifestation de cris différents de ceux qu’il pousse habituellement (notamment s’ils sont très aigus, qu’ils surviennent brutalement en pleine nuit, ou qu’ils ressemblent à des geignements continus) doivent vous amener à consulter un médecin. Même chose si votre tout-petit est fiévreux, tousse, a le nez qui coule, vomit ou présente des selles liquides.
3. Bébé en pleurs :posez-vous les bonnes questions
La faim, la fatigue, le besoin de proximité, le besoin de téter, l’inconfort (il a froid, il a chaud, il est mouillé), l’ennui… A elles seules, ces six raisons expliquent une grande part des pleurs des nourrissons.
Cas pratique : votre bébé entame un concert de lamentations… inutile de lui proposer, en moins de cinq minutes, un biberon (surtout s’il vient de manger), sa sucette, de le changer, etc. Il ne s’y retrouverait plus… et pleurerait encore plus !
Mieux vaut vous poser calmement les bonnes questions.
Quand a-t-il mangé pour la dernière fois (faim) ?
Est-il sale (inconfort) ?
Est-il trop ou pas assez habillé par rapport à la température (inconfort) ?
Si je lui donne mon pouce à téter, est-ce qu’il se calme (besoin de téter) ?
Est-il tout seul dans son transat depuis plus de dix minutes (ennui) ?
Vient-il de fixer intensément son mobile depuis plus de cinq minutes (fatigue) ?
Aucune de ces questions n’apporte une solution efficace à ses pleurs ?
Prenez votre bébé contre vous. Il a sans doute besoin d’être au contact de votre chaleur corporelle (besoin de proximité).
4. Ne boudez pas les « trucs » anti-pleurs
Les « y a qu’à » des copines, les « faudrait » des mères sont souvent irritants. Mais dans le lot, il y a parfois de bonnes idées. Voici quelques grands classiques… et d’autres, plus farfelus. Menez votre enquête auprès de votre entourage sur les astuces anti-pleurs. Cela dédramatisera la situation. Et qui sait, vous découvrirez peut-être des perles ! Une berceuse tendrement chantée à l’oreille de votre tout-petit.
Un morceau de mudique classique en sourdine. Un doux massage du ventre pour soulager les bobos d’une digestion encore hésitante. Une bouillotte pas trop chaude sur le petit ventre, pour les mêmes raisons. Un tour (ou plusieurs) du pâté de maisons en voiture ou en poussette. Des allers-retours dans l’ascenseur. Faire souffler le sèche-cheveux sur son ventre ou ses jambes (à une distance raisonnable et à condition qu’il ne soit pas trop chaud). Brancher l’aspirateur (s’il n’est pas trop bruyant) à côté de lui. L’enrouler dans une peau de mouton. L’installer dans une boîte en carton garnie d’une couverture, dans laquelle sa tête et ses pieds touchent les côtés. Faire couler le robinet d’eau à côté de lui. Lui donner un bain tiède.
5. Acceptez qu’il pleure !
Intervenir ne veut pas dire réussir ! Malgré toute votre bonne volonté, il se peut que votre bébé en pleurs n’arrête pas. Et ce ne sera pas un drame ! Une certaine quantité de pleurs est nécessaire à son bon développement. Ne serait-ce que pour évacuer toutes les tensions accumulées au cours d’une journée. Pleurer fait baisser la tension artérielle, élimine les toxines, relâche les tensions musculaires, rétablit la respiration. Bref, ça calme ! Alors si aucune des réponses proposées ne l’apaise, laissez-le pleurer, c’est qu’il en a besoin. Il se peut aussi que votre « gros pleureur », vous empêche de dormir la nuit et vous épuise. Dans ce cas aussi, laissez-le un peu seul face à ses larmes. Car il faut tout faire pour éviter cette situation où, à bout de nerfs, vous pourriez perdre votre sang-froid.
Isabelle Gravillon avec Anne Bacus, psychologue.
Des neuroscientifiques ont découvert qu’écouter de la musique pourrait diminuer l’anxiété de 65%
Alors que 2016 a été une année particulièrement stressante, de multiples études de la «génération Y» (personnes nées dans les années 1980 et 1990), on déclaré vivre dans « l’âge du désespoir», selon Marjorie Wallace. Elle est le chef de la direction de l’organisation caritative « Sane », qui travaille à partir d’une multitude d’études psychologiques, uniquement sur le niveau d’anxiété auquel la génération Y est confrontée.
Une enquête réalisée en 2013 a découvert qu’aux États-Unis, 57% des étudiantes confrontées à des périodes «d’anxiété écrasante », et une étude au Royaume-Uni a découvert qu’un tiers des jeunes femmes et 10% des hommes du millénaire souffraient d’attaques de panique.
Ce niveau d’anxiété est significativement plus élevé que celui des générations précédentes. Il est attribué à l’angoisse produite par les médias sociaux, la dépendance parentale à cause des parents trop protecteurs, et trop de choix ce qui est émotionnellement paralysant, selon des chercheurs tels que Rachael Dove et Pieter Kruger. Kruger dit que la diversité de choix augmente la peur de l’échec et l’absence de confinement, augmentant un besoin obsessionnel de prendre les bonnes décisions, ce qui se traduit souvent par aucune décision du tout.
La pression interne que cela entraîne, conduit à une anxiété insurmontable, et les médias sociaux ont crée FOMO (la peur de manquer de quelqu’une chose), selon Kruger. Ce phénomène qui vous compare trop à la vie des autres personnes, a massivement conduit cette génération à chroniquement se sentir inférieure aux autres.
Bien sûr, ce que les gens présents sur les médias sociaux font voir de leur vie, n’a aucun rapport avec la réalité quotidienne. FOMO est une bonne raison de sortir d’une dépendance aux médias sociaux qui encourage cet état dépressif, et de trouver des sources qui favorisent la paix intérieure.
Ils ont trouvé une chanson baptisée « Weightless » qui a eu cet impact magique, tout en réduisant le stress physiologique de 35%, quand les gens ne sont pas dans un environnement stressant. « Weightless » était tellement relaxant que les chercheurs déconseillent de conduire en l’écoutant! Faites-nous savoir comment vous vous sentez après cette expérience. Si vous vous battez avec l’anxiété, la thérapie musicale pourrait être en mesure de vous aider.
A Grenoble, les chercheurs de CLINATEC préparent “la médecine de demain”
C'est un centre de recherches ultra-confidentiel. Les caméras y sont rarement autorisées.
Clinatec, le pôle recherche et développement du CEA de Grenoble explore le domaine de la santé, et "la médecine du futur".
Clinatec est un centre de recherches très confidentiel où travaillent, dans l'ombre, des biologistes, des chimistes mais aussi des ingénieurs et des mathématiciens, spécialistes des micro-nanotechnologies.
A quelques pas du CHU de Grenoble, ce laboratoire travaille à trouver des remèdes, ou tout du moins à ralentir, des maladies touchant le cerveau, comme Parkinson ou l'épilepsie.
En ce moment, ils mettent au point, par exemple, un implant destiné à injecter du froid dans le cerveau des malades de l'épilepsie pour prévenir les crises. Un exosquelette pour révolutionner la vie des tétraplégiques Un autre projet de recherche développé par Clinitec intéresse des milliers de personnes : un exosquelette.
L'équipe du professeur Benabid développe un implant qui doit permettre aux tétraplégiques de contrôler les mouvements de la machine grâce à l'activité cérébrale. Ces solutions, qui redonneraient de l'autonomie aux patients, intéressent beaucoup les groupes d'assurance privés.
Clinitec l'a bien compris et a créé l'an dernier un fond de dotation chargé de lever des fonds privés. Son objectif est de récolter 30 millions d'euros.
Combien il y a t-il de jours fériés en France ? Depuis quand les jours fériés existent ? On vous a tout résumé en une image
L’historien André Kaspi retrace les flottements autour de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais, selon lui, supprimer ce jour férié trop tôt serait une erreur politique.
Férié chômé, puis déplacé, puis simplement férié, puis plus férié du tout avant de ressusciter, quel tournis ce 8 Mai ! Institué en 1953, la journée de commémoration de la victoire sur le nazisme en a connu des avatars. C’est que le 8 Mai a toujours été une date un peu fragile : « Dès l’origine, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec », relève l’historien André Kaspi.
En réalité, c’est le 7 mai à Reims que l’acte de capitulation des troupes allemandes est signé sous la houlette du général Eisenhower. Il est ensuite ratifié définitivement dans la nuit du 8 au 9 à Berlin, au quartier général soviétique. Le texte fixe officiellement la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe à 23h01, (soit 1h01 heure de Moscou), ce qui explique qu’aujourd’hui encore, en Russie, on célèbre le jour de la victoire le 9 mai. Mais ce flottement n’est pas qu’une question de calendrier :
« Le 8 Mai, c’est surtout une victoire des Alliés, souligne André Kaspi. La France en a pris sa part et brillamment avec de Lattre de Tassigny et Leclerc, mais son rôle n’a pas été essentiel », rappelle-t-il. Il faudra d’ailleurs attendre 1953 pour que cette date devienne fériée et chômée. Mais en 1959, de Gaulle le supprime. Il veut restreindre le nombre de jours fériés. La victoire de 1945 sera à l’avenir célébrée le deuxième dimanche de mai : « Aux yeux du général, l’Appel du 18 juin et le 25 août 1944, jour de la libération de Paris , comptaient davantage », indique André Kaspi. «Il fait partie de notre mémoire patriotique»
En 1975, c’est au tour de Valéry Giscard d’Estaing de revisiter notre histoire : dans une logique de réconciliation avec l’Allemagne, les deux guerres seront commémorées le 11 Novembre.
Tempête des associations d’anciens combattants. Les élus locaux font de la résistance. C’est François Mitterrand qui remet les pendules à l’heure : en 1981, le 8 Mai retrouve son caractère férié.
Va-t-il à nouveau valser ? Depuis une loi votée le 20 février 2012, le 11 Novembre - jour de l’armistice de 1918 - est devenu « journée en hommage à tous les morts de la France ». Il est possible de refusionner le 8 Mai et le 11 Novembre, comme l’avait fait VGE. Mais pour André Kaspi, auteur en 2012 d’un rapport sur les commémorations, « ce serait une faute politique de le faire trop tôt » : « Le 8 mai 1945, ce n’est jamais qu’il y a 73 ans. Il fait partie de notre mémoire patriotique, au même titre que le 14 Juillet et le 11 Novembre. N’oublions pas qu’elle correspond aussi avec la fin des camps de concentration. Tant qu’il restera des survivants, tant que la mémoire de cette guerre existera, il faut la conserver. »
Le décès de Naomi Musenga, 22 ans, ravive le débat sur le fonctionnement du SAMU et des ARM. Voici le système de fonctionnement actuel
Mort de Naomi Musenga : «Ce n’est pas un cas isolé»
Alors qu’il faisait une crise cardiaque, Gilles Gauvain a contacté le Samu qui lui a répondu «d’aller dormir».
Le décès de Naomi Musenga, dont l’appel n’a pas été pris au sérieux par le Samu du Bas-Rhin, ravive les plaies d’autres patients mal pris en charge par le 15, comme Gilles.
Dans quelques jours, Gilles Gauvain prendra sa retraite. Si le tout jeune sexagénaire a des projets plein la tête, le sport, sa passion de toujours n’en fait plus partie. « J’ai refait un bilan la semaine dernière, j’ai perdu 60 % de mes capacités cardiaques. Je ne veux pas ressasser, mais le fait est que je suis intimement persuadé que les dommages de mon infarctus auraient été moindres si j’avais été pris en charge correctement par le Samu », explique ce photographe parisien.
Car voilà, le décès de Naomi Musenga, dont l’appel n’a pas été pris au sérieux par le 15 du Bas-Rhin, a non seulement suscité une immense vague d’émotion dans le pays mais aussi ouvert la boîte de Pandore des témoignages. Bien sûr, la grande majorité des 20 millions de dossiers traités chaque année par le Samu le sont de manière rigoureuse par des professionnels investis et dévoués mais non, clament des patients, « Naomi n’est pas un cas isolé ».
L'enregistrement de la conversation avec l'opératrice du Samu Ce soir-là, Gilles, marathonien chevronné, rentre du travail à vélo quand une « grosse douleur » le prend dans la poitrine. « Comme cela empirait, j’ai appelé le 15 dès que je suis arrivé chez moi. J’avais beau essayer de dire que mes symptômes étaient anormaux et atypiques, ils se sont focalisés sur le fait que j’avais par ailleurs des maux de ventre, ont mis ça sur le compte d’une gastro et m’ont dit d’aller dormir. » Sauf que Gilles est en train de faire une crise cardiaque.
Plus tard, il appelle SOS Médecins qui s’occupe de lui. À l’hôpital, deux stents -des ressorts au cœur- lui sont posés. « Trois ou quatre heures sont passées entre-temps. Or, on sait que dans l’infarctus, plus on attend, plus le cœur se nécrose. Cet appel au Samu reste pour moi un traumatisme. L’effroyable histoire de Naomi m’a rappelé à mes mauvais souvenirs », souffle-t-il, dénonçant un système « qui ne fonctionne pas ».
Moqué alors qu’il fait un AVC Naomi, a aussi « ravivé la plaie » de Dominique, 64 ans aujourd’hui. « Je pense beaucoup à sa famille. Je sais ce que c’est d’être moqué », assure ce Parisien, formateur en hygiène alimentaire. Un matin de 2011, il sent sa jambe droite « comme endormie », puis son bras dans le même état. « J’avais vu un documentaire sur les AVC (NDLR : accident vasculaire cérébral), j’ai pris peur », confie-t-il.
« Je tentais d’expliquer à l’opératrice ce que j’avais mais ma bouche se paralysait, j’avais du mal à articuler alors elle me répétait, moi qui ne consomme pas d’alcool, que j’avais bu, que c’était sûr. J’ai dit : Madame, je pense que j’ai un début d’AVC. Elle m’a répondu que si j’étais médecin je n’avais pas besoin d’elle et qu’on n’envoyait pas le Samu comme ça. »
Il faudra l’arrivée d’un ami, puis un second coup de fil pour que Dominique -dont l’AVC le fera passer dix jours à l’hôpital- soit pris en charge par une ambulance. Ce que veulent aujourd’hui Gilles et Dominique ? « Rien », répondent-ils chacun de leur côté. Seulement, clament-ils, que leur témoignage aide à prendre conscience que le système doit évoluer.