Il y a un mois et demi, un promeneur a fait une triste découverte dans le bois des Pesses à Bellegarde.

Alors qu’il se balade dans la forêt, il trouve un jeune chien presque mort, incapable de bouger, les pattes arrière brisées, tout le postérieur broyé et les yeux injectés de sang.

Il contacte donc en urgence l’Arche de Noé, le refuge animalier, pour l‘avertir de sa sinistre trouvaille.

Le jeune berger allemand de cinq mois et demi au moment des faits, se révèle être en réalité une jeune chienne, que le refuge appellera Choupy.

Torturée, puis abandonnée dans les bois Béatrice Toccanier, responsable du refuge, a immédiatement porté plainte auprès de la gendarmerie :

« La petite chienne faisait à peine 10 kg quand le promeneur l’a trouvée, et avait été torturée à mort par son propriétaire, qui l’a ensuite tout simplement abandonnée.

Nous l’avons tout de suite fait consulter par un vétérinaire, qui a diagnostiqué de nombreuses fractures des membres postérieurs et des hématomes un peu partout sur le corps.

Ses deux pattes avant sont plantigrades, c’est-à-dire qu’elle marche sur ses tendons et non sur ses coussinets. C’est un problème de croissance dû à une malnutrition.

Son propriétaire ne la nourrissait donc pas assez, et la ruait de coups à mort », déduit la responsable du refuge. « Toute la peau de son dos était arrachée.

Enfin, son entrejambe était complètement brûlé à cause de son urine : elle a été abandonnée à son sort pendant deux jours, et comme elle ne pouvait pas bouger, elle s’urinait dessus.

Elle a eu de la chance qu’il pleuve beaucoup à cette période, ça lui a permis de boire. Sinon, elle serait morte. » Un appel aux dons pour une seconde opération Choupy a été opérée il y a un mois.

Elle peut marcher sur de petites distances et, depuis une semaine, parvient à descendre et à monter les escaliers de Béatrice Toccanier, qui l’a recueillie chez elle.

Une autre opération est prévue, dans un mois environ. En ce qui concerne la plainte déposée par la nouvelle propriétaire de Choupy, la gendarmerie suspecte une personne déjà connue de ses services et de l’Arche de Noé pour ce genre d’atrocités.

Mais pour des raisons médicales, le suspect ne peut pas encore être entendu. Théorie qui semble être appuyée par le promeneur qui a trouvé le chien .

En effet, très marqué par sa découverte, celui-ci est retourné sur les lieux le lendemain, et a aperçu le suspect rôder près de l’endroit où la jeune chienne avait été abandonnée… Aujourd’hui, Choupy coule des jours tranquilles chez Béatrice. Les premiers soins ont été réglés, mais le refuge lance un appel aux dons pour la deuxième intervention chirurgicale.

La jeune chienne, qui a maintenant sept mois, est une survivante.

"L'Amour pour toutes les créatures vivantes est la qualité la plus noble de l'homme" Sauvetage d'une Souris coincée dans le trottoir par Avi Kuzi directeur de la société de protection des Animaux d'Israël . Un homme rare Respect Monsieur

Axel, le chien qui a rampé hors de l'enfer.

Il n'avait pas de nom. Pour ses bourreaux, il était juste une chose, et pendant des années, il a vécu enchaîné dans un sous-sol en cabane à la campagne. Un enfer humide, sombre, sans nuit, sans jour, sans amour, sans contacts humains, privé de liberté.

Ses propriétaires laissaient glisser un peu de nourriture de temps en temps, juste pour le garder en vie. Pour eux, il n'était rien, juste une alarme, un garde contre les intrus. Les voisins s'étaient plaints à plusieurs reprises en constatant ce traitement barbareet inhumain, mais rien n'a été fait.

Et puis ses geôliers ont cessé d'aller voir leur détenu. Plus d'eau. Plus de nourriture. Axel mourrait lentement. Il n'en pouvait plus. Jusqu'à ce qu'une âme charitable lui sauve la vie, enchaîné, recroquevillé, la chair infestée de larves. Il est arrivé à nous dans un état critique, déshydraté et incapable de se tenir debout, gémissant, une masse sanglante de mal. Il est positif à Leishmania.

Sa jambe est tordue, nous ne connaissons pas encore l'étendue de ses blessures là. Notre protocole initial est de le stabiliser avec le traitement de fluide, propre et vider ses blessures de larves et autres parasites, d'évaluer pleinement ses blessures aux jambes et commencer son traitement de Leishmania.

Après tout traitement est terminé Axel aura besoin d'une maison , celui qui est prêt à lui offrir des choses qu'il n'a jamais eu ... Nous savons que les temps sont durs et beaucoup ont du mal en ce moment, si vous n'êtes pas en mesure de contribuer s'il vous plaît, au moins nous aider à sauver Axel en partageant ce blog sur Facebook, Twitter, you name it ... partout où vous le pouvez .... S'il vous plaît aider Axel aujourd'hui, parce que c'est important, car il permettra de sauver sa vie et parce qu'il envoie au monde le message que nous ne devons pas abandonner les plus faibles, humain ou animal dans leur moment de besoin.

S'il vous plaît, si vous le pouvez, AIDEZ-NOUS SAUVER AXEL aujourd'hui ...

Pour information contacter : Viktor Larkhill Mon email: viktor@myletsadopt.com Axel est à Valence, en Espagne ...

Le protocole est que vous écrivez en me disant tout sur vous et vos animaux, et nous commencons à partir de là.

L`adoptions internationales travaillent différente de l'adoption d'un refuge local. Nous n'avons pas de frais d'adoption, nous n'avons même pas demander de l'argent pour le transport, mais nous devons créer une relation personnelle avant d'accepter quoi que ce soit.

Pour information contacter : Viktor Larkhill Mon email: viktor@myletsadopt.com

Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=Jb9b20JG9Ds&feature=player_embedded

Source :

http://blog.myletsadopt.com/2013/06/04/please-help-axel-the-dog-that-crawled-out-of-hell/

Des chiens perdus ou abandonnés sont capables de parcourir des centaines de kilomètres à la recherche de leur maître. Mais est-ce réciproque ?

Dans cette histoire, ce maître pourtant âgé et malade, va nous le prouver en parcourant 300 km à pied pour retrouver son chien. Brian Railton est un australien de 70 ans atteint de la maladie de Parkinson. Chaque jour, il a l’habitude de marcher 12 km avec son chien Benji, un Border Collie.

Marcher régulièrement avec son chien le soulage des tremblements dûs à sa maladie.

Mais le 24 mars dernier, une tempête frappe la ville de Brisbane en Australie où il habite.

Son chien Benji, alors dans le jardin, est effrayé et s’enfuit devant la tempête.

Les heures et les jours passent mais le chien ne revient pas.

Pourtant Benji est un chien fidèle, mais sa réaction de peur face à la tempête l’a éloigné de sa famille malgré lui.

Son maître est déterminé à le retrouver coûte que coûte. Avec son fils Malcolm, il se rend chaque jour à pied au « city council’s animal management center », un refuge qui recueille les chien et chats errants ou abandonnés.

Il ne perd pas espoir de retrouver son fidèle compagnon. Ils collent ensemble des affiches aux quatre coins de la ville, résolus à le retrouver.

Toutefois, et malgré leur détermination, l’espoir de retrouver Benjie diminue de jour en jour. Chaque jour qui passe, ils marchent jusqu’au refuge en espérant que Benjie ait été retrouvé, en vain.

L’homme âgé et malade, pour qui Benjie représente beaucoup, est de plus en plus stressé. Son fils entrevoit alors d’adopter un autre chien.

Mais alors qu’ils n’ont presque plus d’espoirs de retrouver Benjie, le téléphone sonne : J’ai reçu l’appel du refuge et Papa pouvait entendre ma conversation, j’étais très excité de le ramener à la maison. Nous avons fêter ça et l’avons emmené au McDonald’s pour manger une glace et il a chipé la moitié de celle de Papa.

Le chien a été retrouvé dans une maison de retraite où il avait l’habitude de se rendre chaque soir pour manger et ce, durant les trois dernières semaines.

Il a été identifié grâce à sa puce. Cette homme âgé et souffrant de la maladie de Parkinson a tout fait pour retrouver son chien.

Il aura parcouru en tout 300 km à pied à sa recherche, pendant 8 semaines. Un bel exemple d’amour et de détermination de la part de ce maître. Voici le reportage dédié à cette histoire émouvante :

La formidable histoire de Naki'O amputé des 4 pattes A première vue, Naki’O aurait de quoi se lamenter.

Sa vie n’a pas débuté sous les meilleurs auspices.

Nouveau né, il est retrouvé avec le reste de sa portée dans une maison abandonnée du Nebraska, le cadavre de sa mère à ses côtés.

L’hiver est glacial, tant et si bien qu’il se retrouve les pattes coincées dans une flaque d’eau gelée. Ses nombreuses engelures poussent les vétérinaires à lui amputer les quatre pattes et une partie de sa queue.

Alors que Christine Pace, une assistante vétérinaire de Colorado Spring veut adopter un chien sur PetFinder, elle tombe sur Stubby (l’ancien prénom de Naki’O) et est immédiatement charmée par ce petit chien.

Christine et son mari l’adopte alors qu’il a huit semaines. Elle décide de ne pas le laisser grandir avec ses moignons et se lance dans une grande collecte de fonds pour lui offrir des prothèses.

Pour lui donner un nouveau départ dans la vie, il lui faut récolter 3.500 dollars. La tâche semble ardue mais dans son malheur Naki’O est né sous une bonne étoile. Non seulement, Christine Pace réunit la somme nécessaire mais Orthopets décide de lui offrir les quatre prothèses !

Aujourd’hui, Naki’O court et saute. Un vrai bonheur pour Christine :

"Je suis heureuse de dire que Naki'O a non seulement égayé ma vie, mais qu’il m'a inspiré pour aider d'autres animaux handicapés comme lui. C'est pourquoi j’ai créée Nakio’s Underdog Rescue, Inc. pour aider ces merveilleux et beaux animaux !".

SOCIETE-Le 18 mai, la police a confisqué deux chiens et cinq chiots à un sans abris du quartier de Bastille, qui se sont retrouvés ensuite «offerts» sur Internet…

Le DAL est de mauvais poil. Le 18 mai, la police a confisqué deux chiens (Riki et Linda) et cinq chiots à un homme issu du campement de sans abris situé le long de l’Opéra Bastille, rue de Lyon (4e). Le propriétaire a été interpellé pour mendicité et ses chiens lui ont été «confisqué», indique le DAL (Droit au Logement) qui s’est saisi de l’affaire.

«Aucune procédure n’a été respectée par la police»

Car quelques jours plus tard, une habitante du quartier venue en aide aux sans logis retrouve leurs chiens «offerts» sur le site Web de l’association Stéphane Lamart, un ancien policier.

Sous les photos , il est écrit que Riki, Linda et les cinq chiots ont été «sauvés de la rue».

Le DAL s’indigne car pour l’association, ils seraient «en excellente santé, bien traités par leurs maitres et pour Riki muni d’une identité canine».

«Ils ont pris les carnets de vaccinations et ont indiqué qu’ils étaient faux », alors que «tout était en règle avec un suivi vétérinaire», explique-t-on du côté du DAL.

Selon Anissa, militante de l’association, ils ont «isolé les animaux, puis verbalisé le propriétaire qui est reparti sans ses chiens et ce, sans aucun motif, indique-t-elle.

Quand des chiens sont retirés il y a une procédure. Là, aucune n’a été respectée par la police.»

«Exposer un chiot dans la rue est considéré comme un mauvais traitement» Comment ces animaux se sont retrouvés sur le Web?

«Selon le commissariat, c’est l’association qui a appelé la police pour les récupérer.

Selon l’association, c’est le commissariat qui les a contactés», se désole Anissa.

Stéphane Lamart, lui, assure qu’«à aucun moment nous avons appelé la police». Toutefois, il tient à indiquer qu’«exposer un chien de moins de 8 semaines dans la rue est considéré comme un mauvais traitement.

C’est un arrêté du 25 octobre 1982». Le DAL ne l’entend pas de cette oreille car «il s’agit de chiens inoffensifs, bien connus dans le quartier et bichonnés par la communauté de sans logis».

Mais pour l’association de protection des animaux «ces chiens n’étaient pas vaccinés, pas tatoués et étaient dans un système de revente de chiots.

De plus, le propriétaire possédait de faux papiers d’identité canine», conclut Stéphane Lamart.

Le DAL manifeste ce mercredi à 18h au campement rue de Lyon, pour le relogement des sans logis et le retour des chiens à son propriétaire. L’association désormais en charge des animaux indique quant à elle qu’ils «ne seront à aucun moment restitués».

Baby et Népal sont sauvées! Les deux éléphantes du Parc de la Tête d'Or de Lyon, soupçonnées de tuberculose, ne seront pas abattues et vont être transférées dans une propriété Stéphanie de Monaco.

Le tribunal administratif de Lyon a annulé aujourd'hui l'arrêté préfectoral qui ordonnait l'abattage des deux éléphantes.

Cette décision était très attendue: plus de 50.000 d'entre vous avaient signé la pétition de la SPA de Lyon et du Sud-Est lancée il y a quelques mois sur Change.org pour sauver les deux pachydermes (1).

La mobilisation a donc porté ses fruits! C'est une grande victoire pour les défenseurs des animaux et pour toutes celles et ceux qui pensent qu'ensemble, on peut faire changer les choses. 

Laissés sans eau ni nourriture, trois chiens ont été retrouvés morts tandis que des survivants ont été pris en charge par le refuge de l'Angoumois (16) et la Fondation 30 Millions d’Amis.

Celles-ci ont porté plainte avec constitution de partie civile devant le TGI d’Angoulême pour « abandon » et « sévices graves », à l’encontre des propriétaires.

C’est dans une petite commune à l’est d’Angoulême (16) que douze chiens, trois chats et une chèvre ont été évacués dans l’urgence par les gendarmes et des membres du refuge de l'Angoumois - une structure soutenue financièrement par la Fondation 30 Millions d’Amis (18/5/13).

Cette saisie judiciaire a été ordonnée à titre conservatoire par le parquet d’Angoulême. Déshydratation et hypothermie C’est un voisin qui a donné l’alerte. Sur place, les forces de l’ordre découvrent l’horreur dans un pavillon fermé à double tours : trois cadavres de chiens, les restes d’une brebis éventrée sur un sol couvert de déjections.

Douze chiens en état de malnutrition avancée se tiennent dans un coin, apeurés. Certains vivaient dans l’obscurité la plus complète. Les animaux, qui seraient livrés à eux-mêmes depuis au moins quinze jours, ont été immédiatement pris en charge par un vétérinaire. Deux d’entre eux ont dû être placés sous transfusion (notre photo).

La plupart souffre de déshydratation et d’hypothermie. Les locataires de la maison, deux jeunes femmes qui seraient en conflit avec leur propriétaire, seraient parties en laissant leurs animaux enfermés. Sans eau ni nourriture, les chiens auraient dévoré une brebis, ainsi que trois chiots ou chatons, pour survivre. De nombreux ossements ont été retrouvés.

Frais vétérinaires pris en charge Une plainte pour « abandon » et « sévices graves » a été déposée conjointement par la Fondation 30 Millions d’Amis et le refuge de l'Angoumois.

Le tribunal correctionnel d’Angoulême jugera cette affaire le 7 juin prochain. Devant la gravité des faits, les parties civiles espèrent une peine sévère et une interdiction à vie, de détenir les animaux.

Les animaux ont été confiés au refuge, tandis que l’ensemble des frais vétérinaires et de nourriture ont été pris en charge par la Fondation 30 Millions d’Amis. Très affaiblis et nécessitant des soins quotidiens, ils ne peuvent pour l’instant être confiés à des familles

La justice a ordonné - à titre conservatoire - la saisie judiciaire de 36 bichons près de Bourges (18).

La Fondation 30 Millions d’Amis a déposé plainte contre leur propriétaire.

C’est dans la petite commune de Bruère-Allichamps (18) que la gendarmerie de Saint-Amand-Montrond a procédé au sauvetage de 36 chiens de type bichon. Cette saisie, ordonnée par le parquet de Bourges, confie les animaux à titre conservatoire à deux structures soutenues par la Fondation 30 Millions d’Amis qui ont assisté les autorités dans cette opération (29/5/2013).

La Socité Protectrice des Animaux du Cher et le refuge de Beauregard, situé à Saint-Eloi (58), ont accueilli l’ensemble des animaux. « Elevage sauvage » L’alerte a été donnée par les forces de l’ordre elles-mêmes, à la suite du placement en garde de vue du propriétaire pour des faits sans lien avec les animaux.

La découverte d’une quarantaine de bichons enfermés dans un petit pavillon délabré, certains vivant en permanence dans le noir, ont incité les gendarmes à solliciter l’aide des associations de protection animale.

Dans cet élevage que l’on peut qualifier de « sauvage » - il n’était pas déclaré en préfecture comme l’exige le code de l’Environnement - les chiens ont, selon les premières constations effectuées sur place, manqué de soins et de nourriture depuis une date indéterminée et cohabitaient dans plusieurs pièces jonchées de déjections.

Des examens vétérinaires sont en cours afin de détecter d’éventuelles affections. Plainte pour « abandon » La Fondation 30 Millions d’Amis a porté plainte pour « abandon ».

Les deux refuges qui ont recueilli les animaux sont à la recherche de familles d’accueil.

Les bichons sont adultes, hormis deux chiots de 4 mois, et sociables.

Pour tout renseignement, contacter la SPA du Cher (18) au 02 48 24 13 32 ou le refuge de Beauregard (58) au 03 86 61 30 60.

Élever des chiens est une responsabilité qui implique un respect minimum pour ces êtres vivants et sensibles.

Le tribunal de Cambrai avait à juger le cas d’un homme qui, du 11 au 13 mars 2013, à Avesnes-les-Aubert, a fait vivre un véritable martyre à ses deux bouviers des Flandres, sous prétexte d’une élimination «nécessaire».

- A + A.D., 46 ans, le propriétaire responsable présumé des faits, est par ailleurs… maître-chien ! Il se présente tout penaud à la barre, avec, quand même, un casier chargé de faits d’atteintes à des personnes. L’homme paraît triste et ses chiens lui « manquent » (sic !). Il raconte que l’un d’entre eux a pincé l’un de ses fils, tandis que l’autre bête était extrêmement protectrice envers l’enfant. Mais plane l’ombre de la compagne de A.D, qui ne veut plus entendre parler de ces deux chiens. Alors que faire ? Surélever leur clôture ? Trop cher.

Les abandonner au refuge – pourtant très réputé – d’Estourmel ? Cela coûterait 50 €, « et puis ils les auraient piqués au bout de quinze jours », affirme A.D. avec un cynisme dont il n’est peut-être même pas conscient. « Même si cette assertion est vraie, au moins, cela aurait été fait proprement », rétorquera un peu plus tard le ministère public.

Une violence inouïe Alors, pour se débarrasser de ces chiens, A.D. va d’abord leur administrer de la mort-aux-rats. Quarante-huit heures durant, les deux pauvres animaux vont se vider de leur sang par tous les orifices, et geindre, se tordre de douleur.

Le tout au vu et au su de voisins qui dénoncent les faits. Puis A.D., considérant l’inefficacité de son empoisonnement, va finalement achever les deux bergers avec une balle entre les deux yeux.

Il devra s’y reprendre à plusieurs reprises pour les tuer, à bout touchant. Pour le compte de la Société de défense des animaux (SDA), partie civile, Maître Frédérique Nortier évoque un dossier « sidérant » et « trash. »

« Pour la SDA, ce n’est pas le fait de se débarrasser de ses animaux qui est choquant, c’est la manière de se débarrasser de ces deux chiens en particulier qui l’est.

Nous réclamons 1000 € par animal. » Pour l’avocate parisienne de la seconde partie civile, la Fondation 30 millions d’amis, « cet empoisonnement est un acte de cruauté constitutif de sévices graves.

Pendant deux jours d’agonie, A.D. avait largement le temps de prévenir un vétérinaire pour tenter de les sauver. A.D., qui en plus est dresseur de chien, ne doit plus jamais posséder d’animaux. » Une dernière opinion largement partagée par le ministère public, très sévère, qui se demande par ailleurs s’il ne devrait pas ordonner une expertise psychiatrique d’A.D.

Il requiert six mois avec sursis et l’interdiction de posséder un chien. Le jugement est placé en délibéré jusqu’au 31 mai.