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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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histoire vrai (animaux)

géo

Publié à 18:49 par fandeloup Tags : histoire amis chien enfant vie
géo

Dans le sud de l’Angleterre, un chien est devenu le héros de toute une famille après avoir sauvé un enfant d’un accident de la route. Géo, un Berger allemand croisé Collie de 7 mois, a été élevé au rang de héros après avoir sauvé la vie d’un petit garçon de 10 ans. En effet, voyant un camion s’approcher, le chien a repoussé le petit garçon de la route se prenant ainsi l’impact de plein fouet.

Gentside Carly Riley, mère de famille, qui vit à Clacton-on-Sea, en Angleterre, était sortie se promener avec son chien, un berger allemand croisé Collie, et ses trois fils, Charlie, Josh et Ben.

Alors qu’elle attendait au coin d’une rue pour traverser, la petite famille a vu un chauffard monter sur le trottoir et foncer droit sur le petit Charlie.

C’est à ce moment-là que Géo a sauté sur le garçon pour l’écarter. Le chien n’a pas pu éviter la collision et a été projeté sur la route par le camion.

Le chauffeur l’a une nouvelle fois heurté en prenant la fuite. "Si Géo n’était pas intervenu, c’est Charlie qui se serait pris le camion, c’est certain", a expliqué Carly Riley aux médias locaux.

Le chien s’en sort finalement avec une patte et une vertèbre cassée et souffre de lésions internes, mais d’après le vétérinaire, il se remettra pleinement de l’accident.

La famille a bien entendu signalé le fuyard à la police et espère bien qu’il remboursera les 12.000 euros de frais vétérinaires.

Carly a expliqué au journal The Sun qu’il était hors de question de ne pas tout mettre en œuvre pour que le toutou se rétablisse pleinement.

"Nous voulons qu’il soit pleinement guéri, peut importe ce que cela coûtera, c’est un membre de notre famille".

"Géo et les garçons ont une relation très forte", raconte la maman. "Ils jouent toujours ensemble, que ce soit au football ou sur le trampoline. Il est un membre à part entière de cette famille".

Avec cette histoire , le chien prouve une nouvelle fois qu’il est le meilleur ami de l’homme.

En savoir plus: http://www.gentside.com/insolite/ce-chien-sauve-un-enfant-de-10-ans-en-se-jettant-sous-les-roues-d-039-un-camion_art46607.html Copyright © Gentside

corrida

Publié à 18:39 par fandeloup Tags : vie moi monde homme enfants belle heureux musique mort douceur animal horreur chevaux air
corrida

Voici un témoignage vécu que je trouve absolument bouleversant de vérité et de détresse, concernant les traumatismes profonds que peuvent subir de jeunes enfants, emmenés malgré eux - régulièrement - à des spectacles de torture animale, comme la tauromachie espagnole. C'est une dédicace à tous ceux qui prétendent que les gens ayant vu une corrida aiment forcément ça.

"Bonjour, voici mon témoignage. Je compte sur vous pour faire circuler un max.

Oui, j'avais 6 ans et demi et ma petite sœur 3 quand nos parents décidèrent de nous faire assister à cette horreur lors de vacances en Espagne, en Juillet 1979.

Ce que j'ai vu et entendu ce jour-là m'a laissé des traces à vie. Pendant les premières minutes de ce honteux “spectacle” nommé corrida, le face à face entre l’homme et l’animal ne m’éblouit pas plus qu’il ne me dérangea.

Il en fut tout autre dès que le picador fit son entrée en scène et transperça le corps du taureau de part en part tout en effectuant des mouvements de pompage, saignant à vif l’innocent animal et lui infligeant une douleur atroce que tout humain normalement constitué n’ose imaginer.

Sous le choc, j’ai immédiatement pensé qu’il s’agissait d’une erreur, qu’un méchant avait réussi à s’introduire de force dans l’arène. Je croyais que le picador était un intrus qu’il fallait faire évacuer d’urgence.

Je parlai à mes parents qui ne m’écoutèrent pas et ne me répondirent pas. Personne ne réagissait alors je me suis mise à crier:

“Arrêtez ! Arrêtez ! STOOOOOP !" en éclatant en sanglots. Le sang coulait de plus belle sur le corps du taureau et moi j'’avais du mal à croire à ce cauchemar éveillé.

J'ai encore, plus de 30 ans après, des images très précises en tête: la vision de cette foule hystérique, visages en sueur, déformés par la jouissance, à la vue de l’extrême souffrance du pauvre taureau. Confortablement assis sur les gradins, ils riaient, se moquaient de lui et encourageaient le torero à lui faire encore plus de mal.

A les voir, tellement haineux, on aurait pu parier qu’ils s’étaient déplacés pour assister au juste châtiment d’un être coupable. Je me souviens avec dégoût de l'odeur infâme de la sueur dégoulinante du gros homme qui me collait dans les gradins, cet homme ivre et écarlate qui hurlait et me poussait... la vision du taureau paralysé qui n'arrivait pas à mourir et qui vomissait son sang noirâtre.

Je l'entendais beugler de souffrance malgré cette musique tonitruante. Il beuglait et ses dents blanches étaient maculées de sang, de ce sang qu’il vomissait... jamais je n'oublierai.

Le taureau était encore vivant quand son oreille fut tranchée. De ses yeux coulaient de grosses larmes blanchâtres.

Ses yeux roulaient comme des billes, sa tête et son museau tremblaient et son pauvre gros corps martyrisé, tout piqué de banderilles et sanguinolent était parfois pris de spasmes.

Le tranchage de son oreille m'a semblé durer une éternité. C'est qu'il est dur de trancher dans le cartilage à mon avis.

La pauvre bête, à bout, s'était agenouillée presque contre le rebord de l'arène, comme pour trouver un ultime refuge.

Étant assise devant, j'ai vu cette abomination à moins de 2 mètres de moi. Le visage du torero était tellement cruel pendant qu'il découpait les chairs de cet animal innocent... il tranchait de toutes ses forces, littéralement arque-bouté sur son couteau.

Le plaisir sadique qu’il prenait à la tâche était évident. Pendant ce temps, le taureau haletait, ses yeux étaient ouverts et ses naseaux, d'où s'échappait un sang presque noir, tremblaient. Je voyais ses larmes couler encore de douleur.

Dans son regard déjà lointain, dans ses yeux qui peut-être discernaient encore cette foule venue pour savourer sa lente agonie, point de haine vis-à-vis de son tortionnaire mais bien au contraire une infinie miséricorde, une incroyable douceur. Cette douceur dans le regard de cet animal , combien elle contrastait avec celui de l’homme qui venait de le torturer! je n’oublierai jamais ce regard! quand l’homme eut terminé son infâme besogne, il brandit l'oreille à la foule.

Applaudissements. Hurlements de joie. Hystérie complète.

Presque tout le monde était debout à ce moment-là, en transe. Enfin, on attela le pauvre taureau et il fût tiré sur ses plaies par des chevaux: ultime souffrance par-delà les souffrances, ultime torture par-delà les tortures.

Je voyais bien qu'il était encore vivant. Je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer. Je pouvais l'entendre mugir de douleur malgré le volume de la musique, cette ignoble musique de fanfare qui se veut annonciatrice de joie! cette musique restera pour moi la musique de la mort.

Je vacillai en sortant de l'arène, toujours en larmes, brisée. Les autres, tous les autres à part moi, avaient l'air tellement ravis. Oui, ils avaient l'air repus et HEUREUX. Certains mangeaient même des hot dog. Jamais je n'ai compris et jamais je ne comprendrai. Quel crime avait commis cet animal pour que des hommes se permettent de le torturer de la sorte ?

Aucun. Il était l'INNOCENCE.

Que de souffrances !

Que de sang !

POURQUOI ? Je le sais : toute l'horreur de l'humanité était bien là, ce jour-là, dans l'arène, devant mes yeux effarés d'enfant de 6 ans. "

Éloïse Séguineau

amitié

Publié à 15:12 par fandeloup Tags : moi belle amis heureux amitié nuit animaux chien afrique
amitié

Un petit chien, un très gros félin...

Voilà un duo devant lequel il est absolument impossible de ne pas fondre ! Meilleurs amis, Bullet le Jack Russell et Jag le jaguar sont inséparables... vraiment inséparables !

C'est en Afrique du Sud que cette belle amitié est née. Les improbables amis font tout ensemble. Ils jouent, mangent et dorment tous les deux, comme des frères. Leur complicité est incroyable, et magnifique à voir.

Un vrai coup de foudre amical ! "Chaque nuit, Jag avait besoin de réconfort, et il a fait de moi sa maman. Mais comme je ne pouvais pas le laisser dormir avec moi tout le temps, j'ai mis Bullet avec lui" raconte Layla Cajee, la maîtresse de Jag et Bullet.

Des amis improbables, et inséparables Les deux animaux ont eu un véritable coup de foudre. L'un est un petit toutou, l'autre un impressionnant matou.

Et alors ? Nos amis à 4 pattes n'ont de cesse de nous montrer à quel point ils se fichent des différences ! Les inséparables Mais lorsque Jag a grandi, il a dû être déplacé dans un autre enclos, et a alors été séparé de son meilleur ami.

Une séparation qui fut vraiment très douloureuse pour Jag et Bullet. "C'était un désastre" confie Layla. Le Jaguar a pleuré pendant des jours, alors que Bullet se tenait assis devant sa porte, immobile. Layla a alors décidé de les réunir à nouveau. Et le duo coule depuis des jours heureux.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, "Bullet est le dominant", affirme Layla. "Jag a évidemment plus de puissance, mais s'il le blesse, Bullet se met à gronder et aboyer, et Jag sait quand s'arrêter". Cette magnifique amitié n'est pas sans nous rappeler celle qui unit Kasi et Mtani, un guépard et un Labrador devenus inséparables dans un zoo de la ville de Tampa aux USA.

sauvetage

Publié à 18:49 par fandeloup Tags : chez france mort animaux cadre aimer
sauvetage

Val-d'Oise : quarante animaux sauvés dans l’urgence Vaches, cochons, ânes, poneys et moutons sous-alimentés et privés de soins ont été saisis hier chez un particulier à Frépillon.

Il a fallu trois jours aux services vétérinaires pour réaliser cette opération de sauvetage.

Trois ânes faméliques ont pu quitter leur minuscule enclos pour un refuge animalier situé à Blois (Loir-et-Cher).

Peu de nourriture, le minimum d’eau, pas de soins : c’était une situation d’urgence qui a conduit les services vétérinaires du Val-d’Oise à intervenir hier chez un particulier, à Frépillon, sur instruction du parquet.

Au fil des ans, il avait recueilli des vaches, des cochons, des ânes ou des poneys, sans parvenir à s’en occuper. Hier, les agents de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) ont saisi et sauvé les animaux sur le site, à la sortie de la commune. Derrière leurs grilles, les trois ânes n’avaient que de la paille à se mettre sous la dent, quasiment pas d’eau. Ils n’étaient pas épais.

A midi hier, ils ont quitté leur enclos minuscule et le camion a pris le chemin de la ferme des Oliviers, à Molineuf, près de Blois, un refuge animalier. Un peu plus tôt, ce sont les 13 cochons entassés dans un bâtiment que les services vétérinaires ont évacués, non sans difficulté, vu la taille des trois animaux adultes.

Au cours de trois journées d’intervention, la DDPP a saisi au total 18 vaches, 13 cochons, 3 ânes, 4 poneys et 2 moutons, dans le cadre d’une procédure de saisie judiciaire en vue d’un placement provisoire. Le propriétaire risque la correctionnelle

« Ils étaient voués à une mort certaine! » assure Stéphane Lamart, dont la fondation a été mobilisée pour s’occuper des animaux .

« Leur état est catastrophique. Les ânes ne pouvaient plus faire un pas, n’ayant jamais vu le maréchal-ferrant. Les vaches étaient maigres. Le propriétaire disait aimer les animaux , il les avait recueillis. Mais il a été débordé. Ils étaient sous-alimentés, négligés. Au final, il les maltraitait. »

Ne pouvant pas tout prendre en charge, Stéphane Lamart a fait appel à la Fondation Brigitte Bardot pour s’occuper des poneys qui se partageaient l’espace d’un conteneur.

L’OABA (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs), une association de défense des animaux destinés à la consommation, s’est occupée des vaches.

« Pour les cochons, qui sont très difficiles à placer en Ile-de-France, j’ai réussi à trouver une ferme pédagogique qui vient d’ouvrir près de Marseille. C’est une petite victoire », ajoute Stéphane Lamart.

La Fondation Assistance aux animaux a pour sa part pris la responsabilité des ânes et des moutons. Sur place, les agents des services vétérinaires ont constaté une série d’infractions liées à la protection animale. Les procès-verbaux dressés sur place devaient être transmis dans la journée au parquet de Pontoise, qui décidera des poursuites qui seront engagées. Un délit aurait été notamment constaté, ce qui pourrait conduire le propriétaire à s’expliquer devant le tribunal correctionnel. Cela faisait longtemps que ces services suivaient le propriétaire. Plusieurs observations et rappels lui avaient été transmis il y a un an lors d’une précédente visite.

Sans résultat, la situation empirant, notamment du fait de l’agrandissement du cheptel.

Le Parisien

chimpanzé

chimpanzé

Qui est le plus intelligent : un humain ou un singe ? Eh bien, tout dépend de la tâche à accomplir.

Prenons le cas d'Ayumu, un jeune chimpanzé mâle qui infligea un affront aux capacités humaines de mémorisation lors d'une étude menée à l'Université de Kyoto en 2007.

Dans cette expérience, le chimpanzé retient des séries aléatoires de 9 chiffres, compris entre 1 et 9, qui apparaissent une fraction de seconde sur un écran tactile, puis disparaissent, masqués sous de petits carrés blancs, qu'Ayumu touche ensuite tour à tour, dans l'ordre croissant des numéros qui figuraient à leur place. Je me suis moi-même essayé à cet exercice, sans parvenir à me souvenir de l'emplacement de plus de 5 chiffres consécutifs, alors que je disposais de bien plus de temps que ce chimpanzé au cerveau agile.

Dans l’étude réalisée à Kyoto, Ayumu a aussi distancé – et de loin – tout un groupe d'étudiants. L'année suivante, il battait le champion britannique des concours de mémoire, Ben Pridmore.

Comment soumettre un chimpanzé – ou un éléphant, une pieuvre, un cheval… – à un test de QI ?

Cette question sonne comme le début d’une histoire drôle, mais elle compte en réalité parmi les interrogations les plus épineuses auxquelles la science est confrontée aujourd'hui.

Durant les dix dernières années, les chercheurs en cognition animale ont imaginé quelques stratagèmes ingénieux pour y répondre. Et leurs découvertes ébranlent la place unique que l'homme s'octroie dans l’univers depuis, au moins, l'Antiquité grecque. Selon la scala naturae (échelle de la nature) d'Aristote, les différentes formes de vie sont classées de bas en haut, avec les humains au sommet.

À l’âge des Lumières, le philosophe René Descartes – un fondateur de la science moderne – considérait les animaux comme des automates sans âme. Au XXe siècle, le psychologue américain B. F. Skinner et ses adeptes les dépeignaient comme n’étant guère plus que des machines répondant à des stimuli.

S'ils admettaient qu’ils puissent apprendre, ils leur déniaient la pensée et la sensibilité. La notion de « cognition animale » demeurait un oxymore. Cependant, un éventail grandissant de données indique que nous avons sous-estimé à la fois l'étendue et le niveau de l’intelligence animale.

Une pieuvre peut-elle utiliser des outils ? Les chimpanzés ont-ils le sens de l’équité ? Les oiseaux peuvent-ils deviner ce que savent leurs congénères ? Les rats ressentent-ils de l'empathie pour leurs amis ?

Il y a quelques dizaines d'années, nous aurions sans doute répondu « non » à toutes ces questions. De nos jours, nous en sommes moins certains. Les recherches menées avec des animaux ont longtemps été handicapées par nos préjugés anthropocentriques : nous leur proposions souvent des tests qui fonctionnent bien avec des humains, mais moins bien avec d'autres espèces.

De nos jours, les scientifiques cherchent davantage à s'adresser aux animaux dans leurs propres termes, au lieu de les traiter comme des humains à poils ou à plumes. C'est là un changement d'approche qui modifie fondamentalement notre compréhension de leurs capacités. En voici un parfait exemple.

Pendant des années les scientifiques ont pensé que les éléphants sont incapables d'utiliser des outils. Tout au plus admettait-on qu’il pouvait leur arriver de prendre un bâton pour se gratter le dos. Dans des expériences menées dans le passé, on mettait à la disposition des éléphants un long bâton pour voir s’ils s’en servaient pour attraper de la nourriture placée hors de leur portée.

Ce dispositif fonctionne bien avec les primates, mais les éléphants ne montraient aucun intérêt pour le bâton. On en conclut que les éléphants ne comprenaient pas le problème. Il ne vint à l'esprit de personne que c’était peut-être nous, les chercheurs, qui ne comprenions pas les éléphants.

Considérons le test du point de vue de l'animal. Contrairement à la main des primates, l’organe de préhension des éléphants est aussi leur nez. La trompe ne leur sert pas uniquement à saisir la nourriture, mais aussi à la sentir et la toucher.

Avec leur odorat incomparable, ils savent exactement ce qu’ils vont chercher. La vue joue un rôle secondaire. Mais dès qu'un éléphant se saisit d'un bâton, ses conduits nasaux sont bloqués. Même quand le bâton est proche de la nourriture, elle ne peut être ni sentie ni touchée.

C’est comme proposer à un enfant une chasse aux oeufs de Pâques avec les yeux bandés. Quelle sorte d'expérience rendrait justice à l'anatomie et aux capacités propres de l'animal ? Lors d'une visite récente au zoo de Washington, j’ai rencontré Preston Foerder et Diana Reiss du Hunter College, qui m’ont montré comment Kandula, un jeune éléphant mâle, réagit à ce problème s'il lui est présenté différemment.

Les scientifiques ont suspendu un fruit au-dessus de l'enclos, hors de portée de l'éléphant. L'animal avait à sa disposition un bâton et une solide caisse carrée. Kandula a ignoré le bâton mais, au bout d’un moment, il s’est mis à pousser la caisse avec sa patte, en ligne droite, jusqu'à ce qu'elle soit juste sous le fruit et qu'il puisse s'en servir comme marchepied et atteindre la nourriture avec sa trompe.

 

Un éléphant peut donc utiliser des outils – à condition que ce soient les bons. Pendant que Kandula savourait sa récompense, les chercheurs m’ont expliqué comment ils avaient varié l'exercice, le rendant plus difficile pour l’éléphant. Ils avaient placé la caisse plus loin dans l’enclos, hors de sa vue, de sorte que lorsque Kandula regardait le fruit convoité, il lui fallait se souvenir de la solution et s'éloigner de la nourriture pour aller chercher l'outil.

À part quelques espèces dotées d’un cerveau de grande taille, comme les humains, les grands singes et les dauphins, peu d'animaux en sont capables. Kandula l’a fait sans hésiter, allant chercher la caisse placée très loin de lui. Une autre erreur fut commise lorsqu'on voulut soumettre des éléphants au classique « test du miroir », qui renseigne sur la capacité d'un individu à reconnaître son propre reflet.

Dans les premiers essais, les chercheurs placèrent un miroir sur le sol devant la cage des éléphants. Mais la glace était bien plus petite que le plus grand des animaux terrestres. Tout ce que l'éléphant pouvait y apercevoir c’était quatre pattes derrière une double série de barreaux (car le miroir les dédoublait). Lorsqu'on dessina une marque sur le corps de l'animal qu'il ne pouvait voir qu'avec l'aide du miroir, il ne la remarqua pas.

On en conclut que la conscience de soi est ou : était ? absente chez cette espèce. Mais Josua Plotnik de la Think Elephant International Foundation modifia le dispositif expérimental en mettant à la disposition des éléphants un miroir carré de 2,5 mètres de côté que les éléphants pouvaient toucher, sentir, et même contourner pour regarder derrière.

Une éléphante d’Asie sut se reconnaître. Debout devant le miroir, elle frotta à plusieurs reprises avec sa trompe la croix blanche que l'on avait dessinée sur son front, chose qu’elle ne pouvait accomplir qu’en faisant le lien entre son reflet et son propre corps. Il y a vingt ans encore, on pensait que notre espèce surpassait toutes les autres dans la capacité de reconnaissance faciale.

Cette croyance erronée reposait là aussi sur un dispositif expérimental inadéquat. On avait fait des tests sur d’autres primates, mais en leur soumettant des visages humains, supposés plus faciles à distinguer. Lisa Parr, l'une de mes collaboratrices à l'Université d'Emory, obtint pourtant des résultats excellents en testant l'aptitude des chimpanzés à reconnaître des visages d'autres chimpanzés.

En sélectionnant des portraits sur un écran d'ordinateur, ils parvenaient même à établir des liens de parenté entre de jeunes chimpanzés et leurs mères, à partir d'un choix composé d'une femelle et de deux autres singes (dont l'un était son enfant). Leur choix n'était déterminé que par la ressemblance physique, car les chimpanzés de l'expérience ne connaissaient aucun des chimpanzés vus à l'écran. Il nous faut peut-être aussi repenser la physiologie de l'intelligence. Prenons le cas des poulpes.

En captivité, ces animaux reconnaissent leurs soigneurs, et parviennent à ouvrir des boîtes à pilules munies de bouchons de sécurité – ce qui n'est d'ailleurs pas toujours facile pour un humain. Les poulpes possèdent le cerveau le plus volumineux que l'on puisse trouver chez les invertébrés, mais leurs capacités étonnantes ont peut-être une autre origine. Il semble en effet que chez ces animaux, le siège de la cognition ne soit pas uniquement dans le cerveau. Les pieuvres possèdent des centaines de ventouses, chacune munie d'un ganglion avec des milliers de neurones. Ces « mini-cerveaux » sont connectés entre eux et composent un système nerveux largement réparti dans tout l'organisme.

C'est la raison pour laquelle un tentacule sectionné peut ramper tout seul et même saisir de la nourriture. Lorsqu'une pieuvre change de couleur pour se défendre, en prenant par exemple l'apparence d'un serpent marin venimeux, il se peut que la décision vienne de la peau elle-même et non du cerveau central.

Une étude de 2010 a mis en évidence la présence de séquences de gènes dans la peau des sèches semblables à celles qu’on trouve dans la rétine. Se pourrait-il qu’un organisme possède une peau qui voit et huit bras qui pensent ? Soyons prudents, cependant, car il nous est aussi arrivé par le passé de surestimer les capacités mentales des animaux.

Ainsi, il y a environ un siècle, on a cru qu’un cheval allemand nommé Hans savait soustraire et additionner des nombres. Son propriétaire lui demandait, par exemple, combien faisaient 4 x 3, et Hans frappait son sabot sur le sol 12 fois. Les gens étaient stupéfaits et Hans devint une attraction internationale.

Du moins jusqu'à ce que le psychologue Oskar Pfungst se mette à étudier les aptitudes du cheval. Pfungst découvrit que le cheval ne réussissait les calculs que lorsque son propriétaire connaissait la réponse et que Hans pouvait le voir.

Apparemment, le propriétaire changeait légèrement de position ou d'attitude lorsque Hans atteignait le nombre exact de coups de sabots. (Le propriétaire faisait cela inconsciemment, il n’y avait pas trucage délibéré de sa part.) Certains estiment que la leçon à tirer de cette découverte est que Hans doit être rétrogradé sur l’échelle de l’intelligence. Pour ma part, je trouve ce cheval très intelligent. Il n’était peut-être pas très doué pour le calcul, mais sa compréhension du langage corporel humain était remarquable.

Et n'est-ce pas là une des aptitudes dont les chevaux ont le plus besoin ? La prise de conscience de « l’effet Hans », comme on a coutume de l’appeler de nos jours, a fait beaucoup progresser la recherche en cognition animale. Malheureusement on n'en tient pas suffisamment compte lors de recherches comparables menées avec des humains. Quand on teste en laboratoire les capacités cognitives des chiens, leurs propriétaires ont les yeux bandés, ou alors on leur demande de regarder dans une autre direction. Par contre, on continue à tester les jeunes enfants alors qu’ils sont assis sur les genoux de leur mère. Cela revient à supposer que les mères font simplement office de chaises, alors que chacune d’elles souhaite certainement que son enfant réussisse.

Rien ne garantit que leur regard, leurs mouvements de tête, ou de légers changements de position ne soient pas autant de signes que l’enfant est capable de décoder. Cette asymétrie dans les conditions expérimentales est à prendre en compte tout particulièrement dans les tests visant à comparer l'intelligence des grands singes à celles des enfants. Les scientifiques qui pratiquent ces tests soumettent souvent les mêmes problèmes aux deux espèces et traitent les sujets exactement de la même manière.

Du moins le croient-ils. Mais les enfants sont tenus par leurs parents ; on leur dit « regarde ça ! » « Où est le lapin ? », et ils interagissent avec des membres de leur propre espèce. Les singes par contre sont derrière les barreaux d’une cage, ne bénéficient pas du langage ou de la présence d’un proche parent qui connaît les réponses, et se trouvent face à des membres d’une autre espèce. L’expérience est massivement biaisée en leur défaveur.

Mais s'ils ne réussissent pas à faire aussi bien que les enfants, on en conclut invariablement qu'ils ne possèdent pas les capacités mentales étudiées. Une étude récente sur les mouvements oculaires des chimpanzés a montré qu’ils suivent beaucoup mieux le regard de leurs congénères que celui des humains. Cette simple découverte a des implications considérables pour toute expérience nécessitant que l'animal prête attention aux expérimentateurs humains.

La barrière d'espèce explique peut-être entièrement les différences de performances constatées entre les enfants et les chimpanzés. Le problème de l'absence de preuves sous-tend bon nombre de nos conceptions erronées à propos de l'intelligence des animaux. Lorsque je me promène en forêt dans l’État de Géorgie, où je vis, et que je n’entends ni ne vois aucun grand pic, suis-je autorisé à en conclure que l'oiseau est absent ?

Bien sûr que non. Le pic est bien connu pour son talent à contourner les arbres pour rester hors de vue. La seule chose que je puisse dire est que je manque de preuves.

À cet égard, les sciences de la cognition animale ont de quoi laisser perplexe. Elles ont derrière elles une Frans B. M. de Waal est professeur en éthologie des primates au département de psychologie de l'Université Emory à Atlanta, et directeur du Living Links Center au Yerkes National Primate Research Center.

 

Il a publié de nombreux livres dont La politique du chimpanzé, De la réconciliation chez les primates et Le singe en nous. L’article ci-dessous est paru le 23 mars 2013 dans le Wall Street Journal, aux États-Unis. sous le titre « The brains of the Animal Kingdom ». Nous remercions Frans de Waal et le Wall Street Journal d’avoir autorisé les Cahiers antispécistes a en publier la traduction française. La Rédactionlongue histoire d’affirmations sur l’absence de capacité mentales diverses, fondées uniquement sur un petit nombre d’expériences de type « promenade en forêt ». De telles conclusions contredisent le fameux adage de la psychologie expérimentale : « L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence. »

 Considérons à présent la question de savoir si nous sommes la seule espèce à se préoccuper du bien-être d'autrui. On sait que les grands singes vivant à l’état sauvage se portent mutuellement assistance pour, par exemple, se défendre contre un léopard, ou consoler des congénères dans la peine à grand renfort d'embrassades. Pourtant, ces observations ont été ignorées durant des décennies, tant on s'est focalisé sur des expériences sensées montrer le caractère purement égoïste des animaux.

On a affirmé cela sur la base d’un dispositif conçu pour voir si un chimpanzé pousserait de la nourriture vers un autre. Mais il se peut que les chimpanzés n’aient pas compris le dispositif. Car, lorsqu'on leur a proposé d'obtenir de la nourriture avec un système de jetons (un type de jetons pouvant être échangé contre de la nourriture uniquement pour celui qui les donne, l’autre en procurant aussi à un second chimpanzé), ils ont préféré les jetons qui en procuraient aux deux.

Il est même possible que d'autres espèces fassent preuve d'une générosité similaire. Une étude récente a montré que des rats libéraient un congénère prisonnier, même quand une boîte de chocolats était posée à côté d’eux. De nombreux rats ont d’abord libéré leur congénère, puis ils se sont jetés sur les friandises qu’ils ont volontiers partagées.

Dans mon domaine de recherche, on observe une constante historique : chaque fois qu'un supposé « propre de l’homme » trouve son équivalent dans le règne animal, on en invoque aussitôt un autre pour le remplacer.

Pendant ce temps, la science ne cesse de miner le mur qui nous sépare des autres animaux. Après les avoir considérés comme des automates fonctionnant sur le mode « stimulus-réponse » ou comme des machines guidées par l’instinct, le regard que nous portons sur eux a changé : nous les voyons désormais comme des décideurs au comportement sophistiqué.

L'échelle d'Aristote n'est pas seulement en train de raccourcir, elle se transforme en un buisson qui comporte de nombreuses branches. N'y voyons pas une insulte à la supériorité humaine. Ce dont il s’agit, c’est de reconnaître, enfin, que la vie intelligente n'est pas tant à rechercher aux confins de l'espace qu'elle n'est à découvrir en abondance ici, sur Terre, juste sous nos yeux.

Frans B. M. de Waal est professeur en éthologie des primates au département de psychologie de l'Université Emory à Atlanta, et directeur du Living Links Center au Yerkes National Primate Research Center. Il a publié de nombreux livres dont La politique du chimpanzé, De la réconciliation chez les primates et Le singe en nous. L’article ci-dessous est paru le 23 mars 2013 dans le Wall Street Journal, aux États-Unis. sous le titre « The brains of the Animal Kingdom ». Nous remercions Frans de Waal et le Wall Street Journal d’avoir autorisé les Cahiers antispécistes a en publier la traduction française. La Rédaction

captain

Publié à 14:16 par fandeloup Tags : mort image vie chez coeur femme heureux animaux chien ange animal chiens
captain

Captain Morgan, un adorable Teckel, était promis à l'euthanasie. Mais grâce à Eva Armstrong, de l'association Badass Brooklyn Animal Rescue, le chien s'est vu offrir une seconde chance d'être heureux.

Son ange gardien, Captain Morgan (Cappy) vient de le retrouver, et ce moment fut très fort en émotions. Ce drôle de nom, Eva le lui a donné car le chien est privé d'un oeil. Aujourd'hui, il n'a plus rien du misérable chiot qu'il était lorsque la jeune femme lui a sauvé la vie.

Le chiot sauvé de l'euthanasie Abandonné dans un refuge surchargé d'Alabama, il était sur le point d'être euthanasié. Si les chiens ne sont pas réclamés dans un délai de quelques jours, ils sont destinés à une mort rapide et cruelle, affirme Sara Cross, la fondatrice de Badass Brooklyn Animal Rescue .

Et la menace est encore plus grande pour les chiens malades et handicapés, comme Cappy. Captain Morgan passait ses journées sur le sol froid de son box, sans aucun chauffage. Il était lavé à l'eau froide, avec un tuyau...

Le refuge n'a en effet pas suffisamment de moyens pour prendre soin des animaux qu'il récupère...

Eva a alors décidé de le ramener avec elle, à New York, et de le garder chez elle jusqu'à ce qu'il trouve une famille. Badass Brooklyn Animal Rescue travaille avec les bénévoles de l'association Wanabee Rescued, dont le but est de faire sortir le plus possible d'animaux de ce refuge d'Alabama.

Le jour où Cappy a été sauvé, 30 autres chiens se sont vu offrir une nouvelle chance.

"Les gens doivent comprendre qu'il s'agit vraiment d'une urgence. Soit vous prenez les chiens, soient ils sont tués le lendemain. Il n'y a pas d'autre option".

Cappy est alors resté un mois avec Eva. Il dormait dans son lit, regardait la télévision avec elle, et a découvert, enfin, le bonheur de vivre dans un foyer aimant.

Malheureusement, la jeune femme ne pouvait pas garder Captain Miorgan avec elle. Le chien n'a pas oublié son ange gardien

Mais un couple de Brooklyn a eu un coup de coeur pour le chiot, et l'a adopté. Aujourd'hui, Captain Morgan, rebaptisé Cappy, coule des jours heureux auprès de sa famille. Mais il n'a pas pour autant oublié celle qui lui a sauvé la vie.

Il y a quelques jours, lors d'un évènement organisé par l'association, le chien et son ange gardien se sont retrouvés. Cappy s'est alors jeté dans les bras d'Eva ! Un cliché de leurs retrouvailles, pris par la photographe Hilary Benas, fait depuis quelques jours le tour du web. Blotti dans le cou d'Eva, Cappy semble si heureux et apaisé. Cette image poignante en dit long sur le lien qui unit l'animal et sa bienfaitrice.

"Les chiens se souviennent vraiment de la personne qui leur a sauvé la vie et les a aidés à trouver leur maison pour toujours ... le regard sur son visage dit tout" affirme Sara Cross.

giuseppe

Publié à 11:01 par fandeloup Tags : bébé oiseaux nuit mort société histoire chez homme monde moi revenu
giuseppe

Il me faut vous conter une histoire celle d'un moineau et celle de Giuseppe et de son entrée dans le monde des oiseaux. Giuseppe me racontait hier l'histoire de ce petit moineau tombé du nid il y a deux jours.

Sa maman est venue, lui mettant de la brioche dans le bec pour le nourrir puis ne lui donnant pas la brioche, elle partait un peu plus loin pour l’inciter à voler et à la rejoindre .

Le bébé ne pouvait pas voler, étant trop jeune. Après avoir fait cela plusieurs fois la maman moineau est partie abandonnant son bébé. Giuseppe l'a ramassé vérifiant d'abord la maman ne revenait pas. Il a pris le petit sous son aile si j'ose dire.

Giuseppe m'explique qu'il va le donner a la Société Protectrice des Oiseaux des Villes. Il me dit le cœur serré que si il avait eu un logement, il l'aurait gardé comme Titi sa petite moineau qu'il a gardé 4 ans et demi.

Il me raconte alors qu'en 2003, il ne nourrissait pas les oiseaux. Il donnait à cette époque un coup de main dans un restaurant italien tous les soirs. Une nuit en rentrant chez lui, il a entendu un cri de détresse, le cri d'un oisillon appelant sa mère. La nuit les oiseaux dorment.

Ce cri n’était donc pas normal. Giuseppe s'est approché. Il a alors vu un bébé moineau au milieu de la rue. Il le prend et l’emmène chez lui, le met dans un carton.

Le lendemain, l'oiseau semblait triste. Giuseppe va voir un vétérinaire qui lui donne le numéro d'un ornithologue pouvant lui indiquer comment le nourrir .

L’ornithologue lui explique que c'est très difficile: "sa mère seule sait le nourrir. Il doit manger 20 fois par jour. Trop de nourriture en une seule fois le tuerait." L'oiseau ne survivra pas, lui dit en substance ce spécialiste.

Il lui dit qu'il peut cependant essayer avec de la nourriture pour les canaris ramollie avec de l'eau tiède, ainsi qu'en lui donnant un peu d’œuf pour les protéines.

Giuseppe écoutant son cœur et son instinct et rajoute de la banane, des dattes, les lentilles écrasées. Il en fait une paté. Avec une paille taillée en biseau il parvient a mettre la nourriture dans le bec de l'oiseau en prenant garde de ne pas abimer le bec qui est encore mou chez un oiseau de cet âge. Il répète la même opération vingt fois par jour, pendant six mois....

"C’était trop" dit Giuseppe, "j'aurais dû lui apprendre a picorer après quelques semaines mais je ne savais pas. Dans mon studio, je laissais l'oiseau libre. Dans la journée il n'était jamais à plus d'un mètre de moi. Comme relié par un fil . Il me prenait pour sa mère. Il mangeait a coté de moi, dormait dans ma clavicule, parfois je l'oubliais et l'oiseau en bougeant me rappelait sa présence.

Lorsque j'étais assis ou allongé, il était sur moi. Dès que je me levais, il allait se cacher derrière la télé. Il gardait cet instinct d'avoir peur de l'homme "debout". Debout, J'étais un épouvantail pour lui."

Sur le rebord de la fenêtre Giuseppe avait planté des lentilles , des tournesols du blé pour l'oiseau. La fenêtre était toujours ouverte. Il ne partait pas. Giuseppe s'asseyait devant la fenêtre, l'oiseau restait sur ses jambes, il mangeait les plantes et revenait se poser sur notre ami Giuseppe.

"Un oiseau est comme ça toujours collé à sa mère quand il est petit." me dit Giuseppe.

"Il a grandi comme cela avec moi je l'ai gardé un an. Lorsqu'il faisait beau j'étais souvent assis à la fenêtre, l'oiseau sur mes genoux. Et puis un jour je ne sais pas pourquoi, je me suis levé. Et l'oiseau est parti. Il a volé tout droit vers le centre Pompidou qui était face a mon appartement. Il m'a semblé que mon cœur s' envolait avec lui. Puis, il est revenu vers ma fenêtre et moi, j’étais tellement désemparé que je suis resté là, sans rien faire .Debout!

Et l'oiseau alors qu'il était à un mètre de moi est reparti vers le ciel en angle droit et je ne l'ai jamais revu. A partir de ce jour là je me suis mis a donner a manger aux moineaux dans l'espoir qu'il allait revenir. C’était le mois de mai."

Au mois d'Octobre suivant, Giuseppe a repéré "Titi" dans une bouche de parking du musée Pompidou. C'était un jeune moineau, il avait eu une très mauvaise croissance. Il était handicapé. Il était autonome mais il avait du mal à rester debout. Giuseppe lui portait à boire dans une boite de conserve et a manger. Titi était très lent et les autres mangeait tout.

"Je ne voulais pas le prendre, je voulais qu'il soit libre." insiste Giuseppe.

"Un jour, j'ai fait fuir une corneille qui voulait l'attraper. Je commençais à me dire que cet oiseau avait du mal a survivre en milieu naturel. Et puis un jour je l'ai trouvé inanimé, comme mort, il avait une blessure au cou il était tout mouillé. Je l'ai amené chez moi. Je lui ai désinfecté sa blessure et me suis dit, je vais le garder ici mais libre .

Si il veut partir, il part. je lui ai donné a manger. je lui ai fait une petite maison sur l'armoire. Toute la journée il se lavait. C’était donc une femelle ce Titi. Quand je l'appelait elle venait, elle me regardait sur le bord de l'armoire comme pour dire: "qu'est ce qu'il y a ?" et venait manger.

Je l'ai gardé 4 ans et demi." Un jour du printemps 2009, elle était sur la fenêtre à prendre le soleil sur les plantes. Giuseppe était dans la cuisine. Il entend un cri, qu'il entendra ensuite des dizaines de fois. Ce cri très spécial des moineaux pris par les faucons. Il court à la fenêtre et voit un faucon qui s'en va. Il ne voyait pas ses pattes, car il volait a angle droit.

"Alors, j'ai appelé Titi tant et plus. J'ai grimpé sur l'armoire pour voir si elle dormait. Et puis j'ai compris. Le faucon avait pris ma titi."

"Monsieur Delanoé a introduit les faucons à Paris pour bouffer les moineaux. C'est là que je puise ma force, que je trouve l’énergie pour nourrir les oiseaux. Je ne lâcherai pas, il ne gagneront pas. Jamais."

Pour titi et pour les autres.

rip

Publié à 09:14 par fandeloup Tags : chats chien enfants homme monde vie animaux
rip

chien SUICIDAIRES Et

«tout a commencé à partir d'un rapport sur le groupe facebook" chats canuzzi disparu pour être adoptée à Palerme "

Il y avait un canuzza abandonnée dans une maison où personne ne vivait depuis des mois, c'est le cri d'alarme lancé par les voisins. Avant il y avait un garçon qui venait pour ammener à manger, disent-ils, mais il  nettoyais rien. Les voisins se sont plaint, écorces, la mauvaise odeur qui sortait de cette maison etait impressionnante. Tout cela se passe a Palerme via Gaetano Romeres 2, près de Corso Calatafimito. Il est l'un de ces appartements, ou aujourd'hui, Bianca, a fait son dernier saut. Vous avez bien lu, parce que le chien effrayé, après être rester seul et sans nourriture pendant des mois,a l'arrivée de la brigade des pompiers ,on essayer de le libérer , la peur lui a fait se lancé par la fenêtre du cinquième étage en brisant la porte grillagée. Après quelques minutes d'agonie, Bianca a quitté ce monde. La tristesse a touché les esprits de tous les présents étonné: les pompiers, les policiers, mais la plupart des bénévoles des animaux qui se sont rendus sur les lieux pour lui donner une lueur de vie. Tout s'est passé sous les yeux des passants, des condominiums, des enfants . Les appels n'ont pas toucher aux propriétaires de l'appartement, qui sont allé sur place seulement lorsque le «spectacle» était terminée. Un déclic de la plainte à un jeune homme, le fils du propriétaire, qui avait l'habitude de s'occuper du chien, mais au cours des derniers mois avait donné les clefs à un autre gars qui a alors avait commencé s'en occuper (Centopassi.globalist.it)

diabolo

Publié à 17:54 par fandeloup Tags : france 2010 mort
diabolo

Diablo, malinois de 5 ans, a reçu la médaille de bronze de la défense nationale, le 17 mai à Rennes, des mains du général de corps d'armée Alain Giorgis. Diablo est à l'origine de 28 découvertes de personnes disparues ou en fugue. Trois ont été sauvées d'une mort certaine grâce à lui. Diablo est également champion de France de pistage gendarmerie depuis 2010. Félicitations !

rip

Publié à 13:18 par fandeloup Tags : ange animaux mort photo monde vie merci
rip

Le vendredi 3 mai dans la ville de Motril, Espagne, cette pauvre podenca a reçu 2 coups de feu pour la simple raison qu'elle fouillait dans les poubelles pour trouver de la nourriture!!

Le "batard" qui l'a abattu n'en est pas a sa première fois et sous prétexte d'avoir une arme s'arroge le droit d'abattre les animaux en pleine ville, mettant tout le monde en danger!!

Il n'a jamais été inquiété!! Cette pauvre fifille, prénommée Podi, est restée 2 jours entre la vie et la mort, succombant finalement a ses blessures ayant perdu trop de sang!!!

Voici une vidéo des derniers moments de ce petit ange alors qu'elle était soignée: https://www.facebook.com/photo.phpv=4699211120602

Merci de signer et de partager cette pétition pour que justice soit rendue pour le meurtre de Podi

: https://www.change.org/es/peticiones/petición-al-ayuntamiento-de-motril-para-que-tome-acciones-contra-el-asesino-de-perros

De plus, une manifestation internationale est lancée, Une minute de silence Dans chaque village, dans chaque ville, dans chaque pays, il y aura quelqu'un qui ressentira ta douleur, Podi. Dans chacun de ces endroits, ils seront nombreux à garder le silence pour toi. En mémoire de ta souffrance, en condamnation de ce qu'ils t'ont fait. Dans de nombreuses régions du monde, tu as emportés des fragments de l'âme de tous les humains qui ne sont pas semblables à tes bourreaux. Réunissons-nous le 25 mai à 12h, devant nos mairies. Et soyons là, en silence, une minute entière. Pour Podi.

Contre les maltraitances, contre la violence.

En nous donnant la main! https://www.facebook.com/events/369431209845004/

Reposes en paix Podi ........