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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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santé

tension

Publié à 09:17 par fandeloup Tags : chez france
tension

Connaissez-vous votre tension artérielle ? 13/7, 14/9, 12/6 ?

A quoi correspondent ces chiffres ?

A partir de quel seuil faut-il vous inquiéter ?

Quand parle-t-on d'hypertension artérielle ou d'hypotension ?

Les explications. On compte 15 millions d'hypertendus en France mais la moitié l'ignore. S'il n'existe pas de symptôme apparent, les conséquences à long terme peuvent être graves. Il est donc indispensable de contrôler régulièrement votre tension artérielle ! Lorsque le médecin prend votre tension, il vous donne 2 chiffres.

Le premier correspond à la pression artérielle systolique et le second à la pression artérielle diastolique : »

Le sang circule dans votre corps grâce au cœur qui joue un rôle de pompe. Lorsque le cœur se contracte, il expulse et pousse le sang dans les vaisseaux. La pression du sang est alors maximale, on parle de pression systolique. » Lorsque le cœur est au repos, entre deux contractions, la pression dans le sang redevient minimale, c'est la pression diastolique. Le médecin vous donne donc deux chiffres qui correspondent aux pressions maximales et minimales de votre sang.

Généralement, après cinq minutes de repos en position assise, elles ne dépassent pas 14 pour la pression systolique et 9 pour la pression diastolique.

Par exemple, elle peut être de 13/7.

L'hypertension

Si votre tension est supérieure à 14/9 au repos, au calme et ceci sur plusieurs semaines, on peut parler d'hypertension.

Les conséquences sont multiples et peuvent toucher différents organes : »

Le cerveau : l'hypertension est le plus gros facteur de risque des accidents vasculaires cérébraux, que l'on appelle aussi " attaque cérébrale ". Une personne hypertendue multiplie par 10 ce risque ! »

Le cœur: l'hypertension augmente le risque d'infarctus du myocarde » Les artères : l'hypertension les rend plus rigides »

Les reins : l'hypertension peut entraîner une insuffisance rénale et l'hypotension ?

Avoir une tension plus basse que la normale, ce n'est pas dangereux pour la santé. Au contraire, cela présente une protection vis-à-vis des pathologies cardiovasculaires. En revanche, si vous avez souvent des malaises ou des vertiges notamment en passant de la position assise à la position levée, alors il faut en parler à votre médecin. Quand et comment prendre sa tension ?

Le plus simple c'est de faire prendre votre tension lors de vos visites chez le médecin.

A partir de 40 ans, la mesure de la tension est recommandée une fois par an. Et si l'un de vos parents a été soigné pour une hypertension avant l'âge de 50 ans, le dépistage annuel est souhaitable à partir de l'âge de 20 ans.

Vous pouvez même la prendre vous-même grâce aux tensiomètres validés par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (ANSM) et en accord avec votre médecin.

Ils sont vendus en pharmacie et sont utiles pour surveiller votre tension, notamment si vous suivez un traitement hypotenseur.

La tension se prend en position assise, après 30 minutes de repos, et 3 jours de suite, au réveil et au coucher. N'oubliez pas que vous pouvez également faire prendre votre tension dans les pharmacies.

cerveau

Publié à 18:19 par fandeloup Tags : homme bretagne pensée
cerveau

L’homme, une machine qui s’ignore ? 

Cet homme prend notre cerveau pour un vaste réseau de télécommunication. Et il obtient même de l’Union européenne un budget pour approfondir la question. Le pire, c’est qu’il a sans doute raison. Le raccourci peut choquer. Comment peut-on comparer le siège de la pensée humaine à ces stupides machines qui ne savent que répéter en boucle ce qu’on leur a appris ? Pourtant, regardons les choses en face :

la science décrit notre cerveau comme un réseau  certes d’une complexité vertigineuse  dans lequel des neurones effectuent une sorte de calcul portant sur les informations provenant de milliers d’autres neurones, lesquels…

Bref, si ce n’est pas une machine, cela y ressemble fort. Mais bien entendu, la comparaison avec l’ordinateur n’est pas à prendre au pied de la lettre.

L’organe qui nous permet d’avoir des idées ne fonctionne pas du tout comme un ou des microprocesseurs, et les puces dont on fait les PC n’ont rien à voir avec des neurones.

Ce qu’ont en commun, en revanche, l’ordinateur et le cerveau, c’est qu’ils traitent des informations. C’est autour de ce mot que chercheurs en neurosciences et informaticiens se retrouvent.

Car on rencontre de plus en plus souvent des informaticiens dans ou autour des laboratoires de neurosciences.

Que viennent faire ces geeks dans les temples de la science du cerveau ?

Donner un coup de main ou piquer des idées ?

Les deux :

d’une part les informaticiens retrouvent dans le cerveau des mécanismes qu’ils connaissent et savent modéliser son activité, de l’autre le cerveau est une source d’inspiration pour concevoir de nouvelles machines informatiques.

Ainsi, Claude Berrou, un informaticien de renom, honorablement connu pour ses travaux sur les « codes correcteurs d’erreur » (qui permettent, comme les deux chiffres supplémentaires de notre numéro de sécu, de fiabiliser la transmission de données), a obtenu du European Research Council (ERC) un financement de près de deux millions d’euros pour son programme Neucod, comme « Neural Coding ». De quoi je me mêle ?

Objectif officiel :

« Identifier et exploiter les fortes analogies observées entre la structure et les propriétés du cortex cérébral, et celles des décodeurs correcteurs d’erreurs modernes. »

Ces recherches sont bien entendu fortement multidisciplinaires et on en attend des retombées aussi bien en neurosciences qu’en intelligence artificielle. Claude Berrou, 61 ans, est professeur au département Electronique de Télécom Bretagne, une grande école d’ingénieurs réputée.

Il y a vingt ans, il a inventé, Avec Alain Glavieux, les «turbocodes », une nouvelle catégorie de codes correcteurs d’erreur, largement utilisée de nos jours en télécommunications, notamment en téléphonie mobile. Depuis 2007, Claude Berrou est membre de l’Académie des sciences. Il a publié il y a deux ans un ouvrage dont le titre n’y va pas par quatre chemins :

Petite mathématique du cerveau, une théorie de l’information mentale.

Provocation encore lorsqu’il explique, sur le site de son école : « La question à laquelle nous devrons répondre dans quelques années est en effet celle-ci : l'information mentale est-elle fondamentalement numérique et si oui ce dont je suis persuadé , pouvons-nous utiliser les mêmes méthodes que dans les télécommunications pour mieux la comprendre et en exploiter les principes ? ».

stress

Publié à 16:59 par fandeloup Tags : travail
stress

Le stress multiplierait par deux le risque de crise cardiaque.

Les personnes dites stressées sont plus exposées aux risques d'infarctus d'où l'importance de leur accorder une attention clinique particulière, selon une équipe de chercheurs de l'Inserm.

Pression au travail, problèmes financiers, tensions familiales...

Les causes du stress sont diverses et variées.

Il a déjà été prouvé qu'il pouvait engendrer des effets néfastes sur la santé (maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète...).

Menée par l'unité du Centre de recherche en épidémiologie et Santé des populations de l'Inserm, une étude confirme l'importance d'être particulièrement vigilant à l'égard des personnes se déclarant stressées.

Et pour cause :

parmi les 7268 participants à l'enquête, ceux estimant que le stress affecte "beaucoup" ou "extrêmement" leur santé auraient 2 fois plus de risque de décéder d'une crise cardiaque. Un bilan dressé après avoir étudié la relation entre le ressenti de ces individus et la survenue de maladies cardiaques quelques années plus tard.

Publiés dans la revue European heart Journal, ces résultats suggèrent que les personnes sujettes à l'angoisse ont une perception très précise de l'impact du stress sur leur santé. Toutefois, les capacités à surmonter le stress varient significativement. En particulier selon le soutien de l'entourage qui diffèrent d'un individu à un autre.

Membre de l'unité de recherche, Hermann Nabi insiste ainsi sur cette nécessité de prendre en charge cliniquement les personnes qui se plaignent de l'influence du stress sur leur santé "car elles peuvent indiquer un risque accru de développer une maladie coronarienne ou d'en mourir".

"Les futures études de stress devraient inclure les perceptions des patients sur l'impact du stress sur leur santé", a-t-il ajouté. Reste à savoir si le risque de maladie peut être revu à la baisse en ayant un suivi clinique particulier à l'attention de ces personnes anxieuses.

intoxication

Publié à 13:59 par fandeloup Tags : mer bonne enfants travail femmes animal voiture
intoxication

Prévenir les intoxications alimentaires cet été .

L’été arrive, les contrôles de l’Etat au sein des restaurants, des centres de vacances, des manifestations en tout genre s’intensifient. Mais au-delà de cette surveillance nécessaire concernant les repas pris à l’extérieur, il est bon de faire une petite piqûre de rappel sur les grands principes de prévention des risques au sein de nos foyers.

Les salmonelles, les listérias, clostridium perfringens… Sont autant de bactéries qui adorent l’été.

Le risque numéro un est la rupture de la chaîne du froid. Pour cela il est recommandé de placer une glacière dans la voiture. Elle vous sera utile pour tous les déplacements, aussi bien les courses que le goûter des enfants pris au parc ou à la plage.

Les aliments les plus fragiles ne doivent pas voyager sans cette précaution minimale. Tous les produits achetés au rayon frais ou surgelé du supermarché sont à placer dedans. La rupture de la chaîne du froid peut intervenir également à l’intérieur du magasin, il est donc recommandé de terminer les achats par le frais et le surgelé. Ainsi, ils n’attendront pas trop longtemps dans le chariot.

A la maison, réglez le thermostat de votre frigo à 4° et le congélateur à -18° en prenant soin d’en assurer le dégivrage régulièrement. Ne recongelez jamais un produit décongelé.

Les aliments doivent être rangés selon leur risque de contamination.

Les légumes seront placés à part dans le bac à légumes alors que charcuteries et fromages seront chacun conditionnés dans des boîtes fermées.

Les mayonnaises et crèmes maisons, quant à elles, ne se conservent que 24 heures maximum.

Les restes des repas seront emballés et placés au frigo sans attendre.

Les aliments frais et surgelés hormis les légumes doivent être sortis au dernier moment et doivent être utilisés immédiatement.

Les produits surgelés subiront une cuisson décongélation ou bien décongèleront au frigo mais jamais à température ambiante. Les steaks hachés demandent une attention particulière.

La prolifération d’une bactérie intestinale nommée Escherichia-Coli (E-Coli) peut être à l’origine de graves intoxications.

Il faut donc veiller à les manipuler un minimum et à bien les cuire. Les œufs seront conservés au frais mais dans un endroit sec. Une coquille humide devient poreuse et favorise leur contamination par les excréments de la poule présents en surface.

Les barbecues et les grandes tablées à l’extérieur sont des plus agréables l’été mais veillez à ne pas laisser les plats et les sauces attendre sur la table.

La cuisson des aliments doit être suffisante surtout pour les personnes les plus sensibles comme les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées et toutes les personnes voyant leur système immunitaire affaibli.

Pour terminer ces quelques rappels élémentaires, je rajouterais qu’il est important de garder les mains et le plan de travail propres et de ne pas hésiter à les laver après avoir entreposé ou manipulé un produit animal cru, des œufs ou des végétaux afin d’éviter une contamination croisée.

Quels signes en cas d’intoxications ?

Deux heures après l’ingestion, les premiers signes peuvent intervenir. Il arrive qu’ils ne se présentent que bien plus tard. Dès lors, ce n’est pas obligatoirement le dernier repas qui est en cause. Ces signes peuvent être des maux de têtes, de la fièvre, des diarrhées ou des vomissements.

Salmonellose :

Des troubles digestifs apparaissent entre 6h et 24h après la consommation de produits tels que les fruits de mer, œufs, viandes ou produits laitiers infectés.

Staphylocoques :

1 à 4 heures après la consommation d’aliments souillés apparaissent des vomissements puis des diarrhées Clostridium perfringens : On observe une diarrhée dans les 6 heurs après l’ingestion de viande cuite mais conservée dans de mauvaises conditions thermiques.

Quelle conduite à tenir ?

Il est recommandé de contacter un médecin. Les symptômes régressent généralement spontanément dans les 72 heures qui suivent leur apparition. Les pertes en eau peuvent être importantes, il est donc indispensable d’assurer une bonne réhydratation en buvant souvent des petites quantités. L’idéal étant de prendre des bouillons salés puisqu’on observe également des pertes sodées.

Si les vomissements sont importants au point de rendre la réhydratation par voie orale impossible, il faut consulter rapidement. Les antidiarrhéiques ne sont pas recommandés et l’antibiothérapie n’est prescrite que sous certaines conditions.

Dans tous les cas, cette appréciation est soumise au seul jugement du médecin.

pilule

Publié à 14:57 par fandeloup Tags : chez france femmes livre
pilule

Contraception : les ventes de pilules de 3e et 4e génération toujours en baisse.

Pour le quatrième mois consécutif, l'Agence du médicament (ANSM) livre un nouveau point sur l'évolution de l'utilisation des contraceptifs en France. Les pilules de 3e et 4e génération, mises à mal en début d'année à la suite de plaintes de patientes et non remboursées depuis le 31 mars, ne représentent plus que 29 % des ventes de contraceptifs oraux combinés.

A contrario, les ventes de pilules de 1ere et 2e génération totalisent 71 % des ventes de ces contraceptifs en France. Qui plus est, entre avril 2012 et avril 2013, les pilules de 3e et 4e génération ont vu leurs ventes chuter de 44 %, tandis que les ventes de pilules de 1ere et 2e génération ont progressé de 28 %.

A noter que les autres types de contraceptifs hormonaux (patch contraceptif, anneau vaginal) enregistrent une baisse de l'ordre de 10 %. Un constat peu étonnant sachant que l'information relative aux risques liés à ces contraceptifs s'est renforcée ces derniers mois.

Le risque thrombo-embolitique avec un patch contraceptif serait en effet jusqu'à deux fois plus élevé qu'avec une pilule de 2e génération, selon l'Agence européenne du médicament.

Quant à l'anneau vaginal, les dernières études publiées montrent que Nuvaring est un moyen contraceptif associé à un risque de thrombose veineuse au moins identique à celui observé chez les utilisatrices de pilules de 2e génération.

Dans le même temps, les ventes des autres dispositifs contraceptifs, implants et stérilets, augmentent de 23 %, la progression la plus marquée concernant les DIU au cuivre (+ 41 %).

Selon une récente enquête du Journal des Femmes, réalisée suite aux différentes polémiques autour de la pilule, 52 % femmes se disaient prêtes à passer à une contraception non hormonale et 64,5 % d'entre elles envisageaient même le dispositif intra utérin.

baclofène

Publié à 14:06 par fandeloup Tags : livre france cadre
baclofène

Le baclofène bientôt reconnu pour traiter l'alcoolisme ?

Prescrit hors AMM pour combattre la dépendance à l'alcool, le recours au blacofène fut jusque-là contesté.

Il devrait prochainement bénéficier d'une première reconnaissance officielle.

Autorisé depuis les années 70 en tant que décontractant musculaire, le baclofène devrait se voir accorder une recommandation temporaire d'utilisation (RTU) d'ici la fin du mois.

C'est ce qu'a indiqué, ce lundi, le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits (ANSM, ex Afssaps). La RTU est une mesure prise par l'ANSM qui permet d'encadre

r des prescriptions non conformes à l'autorisation de mise sur le marché (AMM) lorsqu'il n'existe pas d'alternative thérapeutique appropriée et que le rapport bénéfice/risque du médicament est présumé favorable.

Cette première reconnaissance de la molécule, dans le cadre d'un traitement contre l'alcoolisme, permettra ainsi aux médecins de prescrire le baclofène de manière officielle tout en assurant le suivi des prescriptions et des effets indésirables.

A savoir que le médicament a déjà été délivré officieusement à près de 50 000 personnes dépendantes à l'alcool, et ce hors AMM.

Des chiffres en augmentation de 29 % l'an passé, selon la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM).

Le baclofène avait en effet été révélé en 2008, lors de la parution du livre Le dernier verre d'Olivier Ameisen, cardiologue et anciennement alcoolique qui y raconte comment l'administration de ce médicament lui a permis de devenir indifférent à l'alcool.

Ce médicament fait actuellement l'objet de 2 essais cliniques, lancés en avril et octobre 2012, qui visent à vérifier son efficacité et dont le but est d'obtenir une AMM pour le traitement de l'alcoolisme.

En France, l'alcool est responsable de près de 49 000 décès chaque année. On estime à 1 million et demi le nombre de personnes qui en sont dépendantes.

avatar

Publié à 11:39 par fandeloup Tags : chez
avatar

Schizophrénie : des avatars pour contrôler les hallucinations auditives.

Une nouvelle technique thérapeutique permettrait de créer un avatar pour les patients souffrant de schizophrénie.

Une innovation qui pourrait les aider à affronter et contrôler leurs hallucinations auditives.

Entendre des voix est un symptôme rencontré chez près de la moitié des patients schizophrènes.

Des hallucinations auditives parfois effrayantes pouvant dicter certaines idées ou comportements menaçants pour le malade et ses proches.

Mettre un visage sur ces voix en encourageant le patient à prendre le contrôle sur son avatar lui permettrait de s'affranchir de ces tourments.

Tel fut l'objet d'une étude anglaise, menée par l'University College of London, qui a permis à 14 patients atteints de schizophrénie en échec de traitement de créer un avatar (ou visage par ordinateur) doté d'une voix similaire à celle entendue lors des hallucinations, via un programme informatique.

Isolé dans une pièce voisine, le thérapeute s'adresse directement au malade avec sa propre voix pour le guider dans la confrontation ou en tant qu'avatar, grâce à un logiciel informatique, pour dialoguer avec lui. Les résultats de cette étude, publiés dans le British Journal of Psychiatry, sont prometteurs : les hallucinations auditives ont totalement disparu chez trois patients.

Par ailleurs, les chercheurs ont remarqué une baisse de la fréquence et de la sévérité des hallucinations ainsi qu'une diminution de la peur et du caractère menaçant.

Une aubaine dans le traitement de la schizophrénie qui ne se résume pas, pour autant, aux hallucinations.

Le projet est actuellement en cours de validation pour un essai clinique plus large.

bisphénol

Publié à 09:33 par fandeloup Tags : homme chez enfants france animaux exposition
bisphénol

Le bisphénol A abîmerait l'émail des dents

Une exposition précoce au bisphénol A altèrerait l'émail des dents, en particulier chez les enfants de 6 à 8 ans, selon des chercheurs de l'Inserm.

Utilisé pour la fabrication industrielle de matière plastique et de résines, le bisphénol A est omniprésent dans notre quotidien :

récipients alimentaires (bouteilles et biberons), films de protection à l'intérieur des canettes et des boîtes de conserve...

De récentes études avaient déjà révélé un certain nombre d'effets néfastes induits par ce composé chimique, notamment sur la reproduction, le développement et le métabolisme d'animaux de laboratoire.

Ce composé chimique pourrait également fragiliser les dents. Telle est la conclusion des travaux d'une équipe de chercheurs de l'Université Paris-Diderot et de l'Inserm.

Publiée dans l'American Journal of Pathology, cette étude a consisté à traiter des incisives de rat avec de faibles doses journalières de bisphénol A.

Les chercheurs ont alors observé des tâches anormales sur les dents des rongeurs.

Au niveau microscopique, ils ont pu constater une quantité importante de deux protéines essentielles à la formation des dents : l'énaméline, nécessaire à l'élaboration de l'émail et l'albumine, qui en excès, traduit un manque de minéraux

. Une analyse qui présente des caractéristiques communes avec une pathologie de l'émail, appelée MIH, qui touche 18 % des enfants de 6 à 8 ans et qui se manifeste par l'apparition fréquente de caries et une hypersensibilité des dents à la douleur.

"Dans la mesure où le bisphénol A aurait le même mécanisme d'action chez le rat et chez l'homme, il pourrait être un agent causal du MIH", précise Sylvie Babajko, directrice de recherche de l'Inserm et co-auteur de l'étude.

Déjà interdit depuis 2011 pour la fabrication et la commercialisation des biberons en Europe, le bisphénol A devrait être banni des contenants alimentaires en France à partir de juillet 2015.

vegan

Publié à 18:46 par fandeloup Tags : femmes vie chez
vegan

Les végétariens vivraient plus longtemps

Un régime végétarien permettrait une meilleure longévité et réduirait le risque de maladies cardiaques, selon une étude américaine.

On connaissait déjà un bon nombre de vertus attribuées aux légumes. Voilà qu'une nouvelle, et pas des moindres, vient de s'ajouter à la liste : les végétariens auraient une espérance de vie plus longue.

C'est ce qu'a révélé une équipe de chercheurs de l'Université Loma Linda (Californie) après avoir étudié, pendant 6 ans, plus de 73 000 membres de l'Eglise adventiste du septième jour, mouvement chrétien qui promeut un régime végétarien assez strict, bien que tous n'y adhèrent pas.

Au cours de cette étude, près de 2 500 personnes sont décédées. Les chercheurs ont alors constaté 12 % de décès en moins chez les participants avérés végétariens.

Les bienfaits d'un tel régime semblent d'ailleurs mieux profiter aux hommes.

Ce chiffre est en effet moins marqué chez les femmes, chez qui le régime alimentaire ne semble pas faire autant de différence. "Ce choix diététique joue un rôle important et réduirait le risque de décéder d'une maladie cardiaque, estimé inférieur à 19 %", ont indiqué les chercheurs.

Les morts liées au diabète et à une insuffisance rénale sont également moins nombreuses. L'équipe précise néanmoins que le risque de décéder d'un cancer, éventuellement provoqué par des engrais alimentaires, ne varie pas en fonction du régime alimentaire. Aussi, l'apport en calories et les quantités de consommation n'ont pas d'influence.

Les chercheurs rapportent qu'en plus de bien vieillir, les végétariens ont tendance à être plus minces, à ne pas fumer et ne pas ou peu boire.

Les profils nutritifs de ces régimes sont généralement moins riches en graisses saturées (associées à un niveau de cholestérol élevé) avec un bon apport en fibres.

Il est tout de même rappelé qu'un repas sain n'est pas forcément sans viande.

Les nutritionnistes recommandent d'ailleurs à ceux qui adoptent un style de vie végétarien de s'assurer que la composition en nutriments essentiels (vitamines, minéraux, acides gras, acides aminés) et en protéines soit suffisante

cannabis

Publié à 17:18 par fandeloup Tags : article france bonne chez
cannabis

Vers une autorisation du cannabis thérapeutique

Après plusieurs pays d'Europe et d'Amérique du Nord, la France autorise à son tour l'usage du cannabis thérapeutique.

Une décision qui divise les médecins.

Publié samedi au Journal officiel et entré en vigueur le lendemain, un décret permet désormais à l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de délivrer des autorisations de mise sur le marché (AMM) de produits contenant du cannabis ou des dérivés.

Jusque-là interdits en France par un article du code de santé publique, ces médicaments sont déjà utilisés légalement en Espagne, en Allemagne ou au Pays-Bas comme complément à des traitements contre la douleur.

Le recours au cannabis thérapeutique permettrait également d'atténuer la perte d'appétit chez des personnes atteintes du SIDA ou de soulager des patients qui suivent une chimiothérapie

En mars dernier, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, s'était montrée favorable à l'autorisation du Sativex®, un médicament notamment utilisé pour le traitement de patients atteints de sclérose en plaques, sous forme de spray buccal et contenant 2 constituants du cannabis : le tétra hydro cannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD).

Le sujet suscite évidemment de nombreuses polémiques, notamment auprès des opposants qui y voient un pas vers la dépénalisation du cannabis.

Un débat qui divise également les médecins : certains se montrent hostiles à un usage médical du cannabis, estimant que d'autres médicaments existent pour traiter des douleurs, d'autres indiquent qu'il s'agit d'une bonne alternative pour des patients chez lesquels des traitements classiques sont restés sans effet.

Face à ces réticences, le ministère de la Santé souhaite rappeler que l'utilisation de médicaments à base de dérivés du cannabis se fera pour "des patients bien définis et selon des modalités très encadrées".

Fumer du cannabis reste néanmoins formellement interdit.