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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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actualités

bien

Publié à 13:24 par fandeloup Tags : belle
bien

Pamplona: Ce taureau c'est échappé de son enclos, il est parvenu à déculotté cet afios en pleine rue, une belle correction en images..

contamination

Publié à 18:31 par fandeloup Tags : france bretagne
contamination

Du bœuf contaminé à la tuberculose exporté vers la France.

Nouveau scandale alimentaire à venir? Selon le Sunday Times, repris par LeFigaro.fr, des carcasses de viande bovine infectées à la tuberculose en provenance de Grande-Bretagne ont été exportées vers la France, la Belgique et les Pays-Bas. Le journal britannique avait révélé la semaine dernière que 28.000 bêtes contaminées étaient remises sur le marché chaque année. Les lots de viande sont en grande partie acheminés vers les cantines ou les hôpitaux. «Les carcasses sont exportées sans étiquetage particulier», indique LeFigaro.fr, qui précise que le risque de transmission à l’homme est mineur.

adoption

Publié à 15:12 par fandeloup Tags : animaux enfant mode femme vie fille
adoption

Adoption : ils ont rendu leur enfant.

enfant , animaux même combat ! l'humain est une erreur ! même s'il en existe de bons par rapport au nombre de pourris en tout genre...

Ils l’ont rendue comme on rapporte un jouet défectueux au fabricant après Noël.

Un diplomate hollandais et sa femme viennent de « renvoyer » leur fille adoptive aux services sociaux de Hong Kong, leur lieu de vie.

Ces parents terribles avaient adopté Jade, une petite Sud-Coréenne, alors qu’elle avait à peine 4 mois.

Sept ans après, et deux fils biologiques plus tard, Raymond et Meta Poeteray ont tout simplement décrété que la petite fille n’arrivait pas à s’acclimater au mode de vie néerlandais et à créer des liens affectifs solides avec sa famille adoptive.

Agé de 55 ans, le père s’est justifié dans les colonnes du quotidien « De Telegraaf » en estimant avoir suivi les conseils des médecins : « A notre grande déception, les choses n’ont cessé d’empirer et le reste de la famille en a énormément souffert », a-t-il déclaré.

Aucune remarque en revanche sur la souffrance de la petite fille d’être une nouvelle fois abandonnée.

Cette sinistre affaire a légitimement provoqué une vague d’indignation aux Pays-Bas, à Hong Kong et en Corée du Sud où des élus commencent à remettre en question le droit à l’adoption étrangère.

En attendant, Jade, placée dans un orphelinat, est de nouveau « disponible à l’adoption ». Terrifiant.

microbes

Publié à 10:58 par fandeloup Tags : éléments vie monde fond mer mode mort animaux
microbes

Des colonies de microbes dans la plastisphère océanique

La plastisphère, ce nouvel écosystème marin qui se développe sur les déchets plastiques, grouille de microbes et de bactéries en tout genre.

S’il est difficile de prévoir les effets qu’aura ce nouveau monde sur l’océan, on peut d’ores et déjà affirmer qu’il modifie le développement des micro-organismes et pourrait bien transporter des maladies.

Les débris marins les plus abondants sont les déchets plastiques.

Sur les 260 millions de tonnes de plastique produites chaque année, 10 % finit sa course en mer.

La circulation océanique entraîne les déchets loin des côtes, dans les gyres océaniques où ils s’accumulent et se dégradent lentement.

Ces zones d’accumulation sont souvent appelées continents de plastique ou îles de plastique.

La notion de plaque macroscopique de plastique est trompeuse, on devrait plutôt parler de soupe de plastique microscopique. Néanmoins, l’abondance du matériau dans l’océan a conduit à la prolifération de milliers de bactéries, fondant un nouvel écosystème, la « plastisphère ».

Ce nouvel habitat océanique soulève un grand nombre de questions.

Les nouvelles conditions environnementales vont-elles favoriser le développement d’espèces au détriment d’autres ?

En quoi la prolifération de la vie marine à même ces déchets plastiques pourrait-elle modifier la chaîne alimentaire ?

À leur mort, ces organismes vont-ils plonger au fond de l’océan ou seront-ils ingérés ?

Quel impact la plastisphère peut-elle avoir sur l’océan ?

Difficile de répondre maintenant, mais une équipe du Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) donne quelques éléments d’analyse.’équipe a étudié des débris plastiques récoltés en différents points du gyre de l’Atlantique nord, à partir de filets au maillage microscopique.

La plupart des débris récupérés ne dépassaient pas le millimètre, mais abritaient une riche vie microbienne.

Les résultats de l’analyse, publiés dans la revue Environmental Science & Technology, font état de plus d’un millier d’espèces différentes développées sur un seul microdéchet de plastique.

Le plastique au temps du choléra Sur un bout de plastique d’à peine la taille d’une épingle, les chercheurs ont trouvé des organismes autotrophes (phytoplancton et bactéries), des animaux et bactéries qui s’en nourrissaient et des prédateurs plus gros encore.

Ils ont par ailleurs identifié de véritables relations symbiotiques entre certains de ces organismes.

La plastisphère peut être vue comme un nouveau récif microbien.

Étudiées à partir de microscopie électronique à balayage et de techniques de séquençage des gènes, les bactéries montrent un développement différent de celles qui grandissent sur des récifs naturels

Le plastique se dégrade moins vite que le bois ou les plumes sur lesquels elles vivent normalement, et fournit des éléments nutritifs bien inhabituels. L’équipe montre notamment que les microbes sont capables de dégrader le plastique.

Ils ont observé des fissures et des puits microscopiques dans le matériau, qui révèlent que les bactéries s’attaquent aux chaînes d’hydrocarbures.

Les débris de plastique représentent donc un nouvel écosystème, mais pourraient bien être aussi un nouveau mode de transport, vecteur de microbes nocifs.

Sur un des plastiques étudiés, la population dominante appartenait au genre Vibrio, qui comprend les bactéries du choléra et les bactéries vectrices de maladies gastrointestinales. L’équipe du WHOI espère pour la suite être en mesure d’identifier e

t de séquencer toutes les bactéries que l’on peut trouver dans ces milieux, pour ainsi parvenir à développer des cultures en laboratoire et étudier leur mode de fonctionnement.

caf

Publié à 18:32 par fandeloup
caf

Allocations familiales : les fraudes ont explosé en 2012.

Plus de fraudeurs ou une meilleure détection ?

Les fraudes détectées par la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) ont augmenté de 20% en 2012 à 110 millions d'euros, selon une information d'Europe 1.

Quelque 18.000 personnes ont ainsi fait l'objet d'un redressement de la Sécurité sociale.

Selon le ministère de la Famille, la hausse des fraudes détectées est due à une amélioration des méthodes de contrôle permettant de mieux cibler les contrôles.Le «data mining» a été expérimenté en 2011 et généralisé en 2012 dans l'ensemble des CAF.

Cette méthode permet d'établir un profil-type à partir des données concernant les fraudeurs déjà identifiés.

Les CAF passent ensuite au crible les dossiers en cours pour isoler les cas suspects et les vérifier.

Dans plus de la moitié des cas, ils se révèlent être des fraudeurs.

En 2012, il y a eu 52 redressements (indûs et rappels) pour 100 contrôles effectués, alors qu'en 2011, 100 contrôles permettaient de détecter 39 redressements.

eau

Publié à 13:53 par fandeloup Tags : vie
eau

L'eau est notre ressource la plus précieuse. Sans eau, pas de vie possible. Un organisme scientifique américain a modélisé le volume d'eau disponible sur Terre, océans compris. (96% de l'eau sur terre étant saline) Le résultat ? Cette petite bille bleue.

transparence et fraude

Publié à 18:58 par fandeloup Tags : vie patrimoine enfants création travail nuit internet texte bande lecture monde
transparence et fraude

Transparence et fraude fiscale :l'Assemblée vote une série de mesures.

Promis au lendemain des aveux de Jérôme Cahuzac concernant la détention d'un compte bancaire en Suisse, les projets de loi sur la transparence de la vie publique et sur la lutte contre la fraude fiscale ont été adoptés mardi 25 juin en première lecture par les députés. Les textes ont fait l'objet de nombreuses tractations et certaines mesures voulues par l'exécutif ont été aménagées ou retoquées par les députés. Le Monde.fr fait le point sur le contenu des projets de loi.

 LES PRINCIPALES MESURES VOTÉES

Création d'une haute autorité de la transparence de la vie publique

Le texte institue une Haute Autorité de la transparence de la vie publique, gendarme de la moralisation censée recevoir et contrôler les déclarations d'intérêt et de patrimoine de près de 7 000 personnes (membres du gouvernement, parlementaires et grands élus locaux). Bien lourd travail pour six hauts magistrats et quatre "personnalités qualifiées" choisies par l'Assemblée et le Sénat et élus pour six ans. Cette autorité indépendante pourra saisir l'administration fiscale soixante jours après le dépôt de la déclaration et à tout moment être interpellée par des citoyens qui soupçonneraient une fraude. Ces "lanceurs d'alerte" bénéficieront d'une protection.

 Les déclarations de patrimoine consultables à la demande

Deuxième mesure et nouveau bémol, avec la publicité des déclarations de patrimoine . Ce nœud de la crise entre l'exécutif et la majorité a été finalement dénoué par une pirouette. Pour protéger la vie privée des élus – et faire aboutir deux mois et demi de négociations, ces déclarations ne seront consultables que sur demande en préfecture par un électeur du département. Quiconque s'aventurera à divulguer les informations recueillies s'exposera à une peine d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende. Une "ligne Maginot", reconnaît un élu socialiste, qui n'empêchera pas les publications sauvages sur Internet ou sur des tracts anonymes.

Les déclarations d'intérêts publiées sur Internet

Enfin, et c'est probablement la mesure la plus importante, les déclarations d'intérêt des élus seront publiées sur Internet, c'est-à-dire les activités professionnelles de l'intéressé, mais aussi des conjoints, des enfants et parents remontant jusqu'à cinq ans avant l'entrée en fonction. En cas de déclaration mensongère, l'élu risquera cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

L'amendement "Sarkozy"

Les membres du Conseil constitutionnel seront également touchés par les mesures de moralisation de la vie publique. Les parlementaires ont adopté, mercredi 19 juin, un amendement au projet de loi sur la transparence, débattu depuis lundi à l'Assemblée, qui vise à "interdire aux membres du Conseil toute activité, rémunérée ou non, durant l'exercice de leur mandat". L'auteur de l'amendement, le député PS de Saône-et-Loire Thomas Thévenoud, assurait récemment que le texte ne visait "personne en particulier et tous les membres en général". Pourtant, il risque de créer un "cas d'école" qui pourrait faire jurisprudence. M. Thévenoud précisait que, "si le texte est présenté au Conseil constitutionnel, cela voudrait dire que l'un de ses membres, qui a fait savoir qu'il avait été rémunéré par une grande banque pour une conférence [Nicolas Sarkozy, rémunéré près de 80 000 euros par la banque Goldman Sachs pour donner une conférence à Londres], pourrait être amené à juger de la conformité de cette loi". Le député de Saône-et-Loire a retiré son second amendement, qui visait "à élargir aux membres du Conseil constitutionnel l'obligation d'adresser à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique une déclaration de situation patrimoniale et une déclaration d'intérêts".

Pas d'activités professionnelles interdites

Les rémunérations annexes ne seront pas plafonnées, comme il fut un temps envisagé, et aucun métier ne sera interdit (il sera simplement impossible de commencer une activité de conseil au cours du mandat). Enfin, les dons aux partis politiques seront limités à 7 500 euros par an et non plus 7 500 euros par parti.

Un nouvel arsenal contre la fraude fiscale

Les nouvelles dispositions de lutte contre la fraude fiscale font l'objet d'un projet de loi à part. Le texte complète les dispositions déjà adoptées dans les deux derniers collectifs budgétaires de 2012. Celles-ci aggravent les peines en cas de fraude, renforcent les pouvoirs de l'administration fiscale et des douanes et prévoient une meilleure coopération entre le fisc et la justice. La fraude fiscale aggravée, c'est-à-dire commise en bande organisée ou avec des circonstances qui la rendent plus difficilement détectable (notamment avec la détention de comptes bancaires à l'étranger dissimulés), sera passible de sept années d'emprisonnement et d'une amende pénale de 2 millions d'euros. Il est aussi prévu d'élargir le champ de la procédure judiciaire d'enquête fiscale aux fraudes résultant de l'utilisation de comptes bancaires ouverts ou de contrats (d'assurance-vie) souscrits à l'étranger, ou de l'interposition d'entités établies à l'étranger (dans un paradis fiscal ou ailleurs). Dans les cas de fraude aggravée, les enquêteurs pourront recourir aux "techniques spéciales d'enquête" que sont la surveillance, l'infiltration, la garde à vue de quatre jours, les interceptions de communications téléphoniques au stade de l'enquête, les sonorisations et fixations d'images de certains lieux et véhicules, les captations de données informatiques et les saisies conservatoires, à l'exclusion des perquisitions de nuit. Il s'agit là de "pouvoirs exorbitants", estime le Conseil national des barreaux, qui s'indigne que le fisc puisse par ailleurs utiliser tous modes de preuves, y compris litigieuses.

loi

Publié à 16:48 par fandeloup Tags : texte vie monde article france travail
loi

Loi sur l'emploi : le Conseil constitutionnel valide l'essentiel.

Le Conseil constitutionnel a globalement validé jeudi la loi sur la sécurisation de l'emploi, à l'exception d'une disposition concernant le choix des complémentaires santé, selon un communiqué des Sages.

 Ce que change l'accord emploi" Fruit de l'accord sur l'emploi du 11 janvier entre le patronat et trois syndicats, cette loi, définitivement votée le 14 mai, accorde plus de flexibilité aux entreprises (accord de maintien dans l'emploi, mobilité interne, refonte des procédures de licenciement...) et crée de nouveaux droits pour les salariés (accès élargi aux mutuelles, droits rechargeables au chômage, compte individuel formation...).

Quatre-vingt-douze sénateurs UMP avaient saisi le Conseil constitutionnel, mercredi 15 mai, à propos d'une disposition du projet de loi de sécurisation de l'emploi relative à la généralisation de la complémentaire santé.

Ce recours visait spécifiquement la clause qui donne le droit aux partenaires sociaux d'une branche professionnelle donnée de désigner l'organisme assureur qui prendra en charge la complémentaire santé de tous les salariés de cette branche.

Se félicitant de la décision sur les "clauses de désignation" qui permettent aux partenaires sociaux de désigner un organisme unique, notamment en matière de complémentaire santé, pour toutes les entreprises d'une branche, les députés UMP Christian Jacob, Gérard Cherpion et Jean-Pierre Door ont relevé dans un communiqué que "le Conseil constitutionnel a rappelé que le texte proposé par le gouvernement portait une atteinte à la liberté d'entreprendre et à la liberté contractuelle".

"Oui à la généralisation de la complémentaire santé collective, mais oui aussi à la concurrence !", ont-ils lancé.

Les clauses de désignation des assureurs retoquées

Seule la disposition sur les clauses de désignation des assureurs (article 1er, II, 2°) est jugée inconstitutionnelle, au nom de "la liberté d'entreprendre" et de la "liberté contractuelle", les autres recours sont rejetés.

Dans sa décision, le Conseil constitutionnel juge inconstitutionnel l'article L. 912-1 du code de la sécurité sociale qui permettait jusqu'à présent aux partenaires sociaux des branches professionnelles d'imposer un assureur santé pour l'ensemble des entreprises de la branche.

"On prend acte de cette décision mais elle ne remet pas en cause la généralisation des complémentaires santé", commentait-on au ministère du travail.

Cette validation, pour l'essentiel, de la loi rend applicable son volet flexibilité, et certains nouveaux droits.

Pour d'autres mesures, comme la généralisation des complémentaires santé, des délais sont prévus

Mesures applicables dès promulgation de la loi et décrets

Accords de maintien de l'emploi.

Une entreprise en "graves difficultés" pourra "aménager" temps de travail et salaires (sans diminuer ceux inférieurs à 1,2 Smic) pendant deux ans maximum.

Pour cela, un accord est nécessaire avec des syndicats représentant 50 % des salariés.

L'entreprise s'engage à maintenir l'emploi, sous peine de dommages et intérêts dus aux salariés.

Refus individuels passibles de licenciements, sans déclencher de plan social. Parallèlement, l'autre parade aux baisses d'activité, le dispositif de chômage partiel, est simplifiée.

Mobilité obligatoire.

Pour restructurer sans licencier, l'entreprise peut passer un accord sur la mobilité géographique obligatoire avec des syndicats totalisant 30 % des salariés.

Conditions : respect de la vie personnelle et familiale et salaire ou classification égale. Refus passibles de licenciements, sans déclencher de plan social.

Reforme des licenciements.

Licenciements collectifs (plus de dix) : après le 1er juillet, tout plan social devra être validé par un accord avec des syndicats représentant 50 % des salariés, ou à défaut être homologué par l'administration, qui appréciera dans les 21 jours sa conformité au regard des moyens de l'entreprise. Nouveaux délais de consultation des instances du personnel et expertises. Licenciements individuels : le salarié contestant son licenciement peut conclure aux prud'hommes un accord pour mettre fin au litige selon un barème d'indemnités préfixées à l'ancienneté. Sinon, le juge reste souverain. Réduction de la plupart des délais de prescription.

"Mobilité volontaire sécurisée".

Avec l'accord de son employeur, un salarié d'une entreprise de plus de 300 personnes peut aller "exercer une activité dans une autre entreprise". Son contrat est suspendu avec l'assurance de retrouver un poste similaire.

Consultation des CE.

Les comités d'entreprise devront être consultés chaque année sur les orientations stratégiques et l'utilisation du crédit d'impôt.

Taxation des CDD.

Au 1er juillet, hausse de la cotisation d'assurance-chômage pour les contrats à durée déterminée liés à des surcroîts d'activité (+3 points pour les contrats de moins d'un mois, +1,5 point entre 1 à 3 mois) et les CDD dits d'usage (+0,5 point).

Contrats saisonniers ou de remplacement non concernés. Trois mois d'exonération de cotisation chômage patronale pour l'embauche en CDI d'un jeune de moins de 26 ans.

Mesures d'application plus lointaine

Temps partiels encadrés.

Au 1er janvier 2014, les contrats devront être au minimum de 24 heures par semaine, sauf dérogations (accord de branche garantissant des horaires groupés et réguliers, demande du salarié) et cas des étudiants et particuliers.

Les contrats en cours ont jusqu'au 1er janvier 2016 pour s'y conformer.

Droits rechargeables à l'assurance chômage.

Au 1er janvier 2014, les chômeurs pourront plus largement conserver leurs reliquats de droits à l'indemnisation quand ils retrouvent un emploi.

Patronat et syndicats doivent l'organiser lors de la renégociation des règles prévue fin 2013.

Compte personnel de formation.

En 2014, ce compte doit remplacer le Dif.

Individuel et transférable en cas de changement d'entreprise ou perte d'emploi, il sera abondé de 20 heures par an par l'entreprise dans la limite de 120 heures et pourra bénéficier de financements complémentaires de l'Etat et des régions.

La concertation s'est engagée en mai.

La loi sur la formation annoncée pour la fin d'année devra en préciser les modalités.

Complémentaires santé généralisées.

Au 1er janvier 2016, toutes les entreprises devront proposer une complémentaire santé à leurs salariés et la financer au minimum à moitié.

Représentation des salariés.

Avant la fin 2014, les grands groupes (5 000 salariés en France ou 10 000 dans le monde) devront avoir modifié les statuts de leurs conseils d'administration pour faire rentrer un à "au moins deux" salariés dans les organes de décision.

Information partagée en amont.

Dans un délai d'un an (à compter d'un décret prévu en fin d'été) pour les entreprises de plus de 300 salariés, de deux ans pour les autres, l'employeur doit mettre à disposition des représentants des salariés une base de données économiques et sociales.

greve

Publié à 15:18 par fandeloup Tags : france cadre texte
greve

Les avocats, "exaspérés" par le gouvernement, menacent de faire grève

Le président du Conseil national des barreaux (CNB), Christian Charrière-Bournazel, a menacé, jeudi 4 juillet, d'appeler les avocats à faire grève si ces derniers, "exaspérés" par différents projets gouvernementaux qui les "prennent pour cible", n'étaient pas entendus d'ici à la rentrée.

"Nous avons le sentiment d'être la cible ou les laissés-pour-compte des réformes du gouvernement. Le sentiment qui se dégage de cette première année du président Hollande et de la garde des sceaux Taubira, c'est une sorte de mépris, de défiance à l'encontre de la profession d'avocat", a déclaré Me Charrière-Bournazel lors d'une conférence de presse.

"S'IL FAUT, NOUS FERONS GRÈVE"

"Si je ne suis pas entendu, j'ai demandé aux bâtonniers de France de signer une pétition et nous nous ferons entendre dans la rue. Et s'il faut nous ferons grève", a prévenu l'avocat. "Dès la rentrée de septembre, nous serons mobilisés, a-t-il promis, "trop c'est trop, nous n'en pouvons plus." Le représentant des cinquante-six mille avocats de France s'en est pris au projet de loi sur la transparence adopté à l'Assemblée, dans le cadre duquel il avait été envisagé un temps d'interdire aux parlementaires la profession d'avocat d'affaires. "Lorsqu'on a eu la révélation qu'un ministre de la République, médecin de son état, aurait été un fraudeur fiscal, c'est aussitôt contre les avocats que le gouvernement a projeté de faire voter une loi qui leur aurait interdit de devenir parlementaire, comme s'il y avait une sorte d'incompatibilité entre les deux", a dit l'avocat.

LES LOIS SUR L'EMPLOI, LA CONSOMMATION ET LA TRANSPARENCE VISÉES

Le texte adopté par l'Assemblée interdit finalement aux parlementaires les activités de conseil, sauf pour les professions réglementées, comme les avocats, par exemple. Lire : Transparence et fraude fiscale : l'Assemblée vote une série de mesures Me Charrière-Bournazel a ensuite critiqué la loi sur la sécurisation de l'emploi promulguée en juin, accusée de tenir les avocats en dehors des négociations sur les accords de restructuration en entreprise. Il a aussi pointé, pêle-mêle, "l'instauration d 'actions de groupe au rabais" dont les "avocats sont écartés", une "réforme fiscale extravagante et dangereuse" qui favorise la délation, le financement de l'aide juridictionnelle qui est une "injure" aux avocats.

scandale

Publié à 13:46 par fandeloup Tags : cheval société travail
scandale

Scandale de la viande : Spanghero repris par... Spanghero

Le tribunal de Carcassonne vient de valider l'offre de reprise de Laurent Spanghero de l'entreprise Spanghero de Castelnaudary impliquée dans le scandale de la viande de cheval.

Le tribunal de Carcassonne a retenu l'offre de reprise de l'entreprise Spanghero de Castelnaudary (Aude) qui était aux abois depuis qu'elle a été désignée, mi-février, comme l'un des principaux responsables du scandale européen de la viande de cheval, revendue pour du bœuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés à de grands distributeurs.

Laurent Spanghero va présenter son projet de reprise aux salariés Spanghero :

le comité d'entreprise examine les deux projets de reprise Reprise de Spanghero:

incertitude sur le projet des salariés Laurent Spanghero seul en lice pour reprendre l'entreprise familiale 

Après avoir été sous le feu des projecteurs et discréditée auprès des ses clients, cette sociétéavait été mise en liquidation judiciaire en avril en menaçant l'avenir de ses 230 employés.

Après cette affaire, Laurent Spanghero qui avait créé cette société d'agroalimentaire avant de la céder en 2009 à la coopérative basque Lur Berri, s'était dit prêt à 74 ans à reprendre les rênes de l'entreprise pour laver le nom de sa famille bien connue dans l'univers du rugby.

90 emplois pourraient être sauvés avec le soutien de deux partenaires, un promoteur immobilier de Narbonne, Jacques Blanc, et la société de capital-risque Investeam, Laurent Spanghero envisage dans un premier temps de sauver 90 emplois pour la préparation de plats cuisinés et la transformation de la viande.

Son projet va bénéficier d'un apport de 2 M€ de fonds propres et de près de trois fois plus pour les besoins en fonds de roulement.

Dans sa décision, le tribunal «prend acte de ce que M. Spanghero s'engage à ne pas céder les actifs pendant 5 ans et à garder le personnel repris au moins pendant deux ans» en ajoutant que «prise de possession sera immédiate».

Pour les 130 salariés qui vont se retrouver sur le carreau, ils devraient recevoir une indemnité de départ de l'ordre de 3500 €.

Il est probable que Laurent Spanghero va maintenant s'atteler à faire renouveler le dernier contrat que l'entreprise avait avec Lidl, spécialiste allemand des supermarchés à bas prix qui lui permettait de faire travailler une cinquantaine de personnes.

L'enseigne de hard discount avait fait savoir qu'elle attendait de connaître le nouveau repreneur avant d'envisager son renouvellement. «Saveurs occitanes» tentera de faire oublier le scandale Laurent Spanghero a fait état de nouveaux contacts avec Lidl et avec Casino.

Il a indiqué aussi qu'il discutait actuellement avec un producteur de tomates de Perpignan, «pour mettre en place la semaine prochaine une chaîne de tomates farcies».

Le projet de Laurent Spanghero mise sur le «développement homogène» des deux activités viandes et plats cuisinés de l'entreprise, qui s'appellera désormais «Saveurs occitanes», rompant ainsi avec un nom désormais discrédité.

Les repreneurs devront non seulement retrouver des clients mais aussi honorer une dette de 11 M€ souscrite en 2007 pour la construction de l'usine de Castelnaudary, même s'ils ont obtenu un rééchelonnement sur 22 ans au lieu de 10.

Les salariés entre espoir et scepticisme Castelnaudary (Aude), ce vendredi 5 juillet. Les salariés de l'usine Spanghero écoutent le repreneur de leur usine qui devra tout de même se séparer de 130 d'entre eux.

La nouvelle de la reprise par le fondateur a été accueillie dans un mélange de soulagement et de scepticisme par le personnel réuni à l'usine, que Laurent Spanghero est venu immédiatement rencontrer. «Cela fait six mois qu'on a la tête sous l'eau.

Est-ce que cela va tenir ou est-ce que les problèmes vont recommencer dans deux mois», s'interrogeait Raymonde Tomasella, depuis 14 ans dans l'entreprise de plats cuisinés et de transformation de viandes.

«Les salariés qui vont retrouver du travail, c'est pour combien de temps ? Si c'est pour donner de l'espérance et que dans deux ou trois mois, ça s'arrête, cela n'aura servi à rien», tonne de son côté le secrétaire du CE (FO) Jérôme Lagarde.

«Ça va être compliqué mais on va essayer de s'y atteler» Laurent Spanghero Laurent Spanghero s'est voulu rassurant, sans toutefois minimiser l'ampleur du défi.

«On va y arriver, mais j'ai besoin de vous», a-t-il déclaré aux salariés de l'entreprise qui n'a plus de clients depuis le 30 juin, à l'expiration du contrat avec le géant allemand de la distribution Lidl.

«Il fallait surtout éviter que l'entreprise ferme. C'est fait. Le reste est devant nous et ça va être compliqué mais on va essayer de s'y atteler», a-t-il déclaré, qualifiant la décision du tribunal de «victoire au goût amer»

et témoignant de sa sympathie pour les 130 salariés qui ne seront pas repris. En 2009, des difficultés financières avaient déjà poussé Laurent Spanghero à céder l'entreprise pour un euro symbolique à Lur Berri, «afin de sauver les 450 emplois de l'époque».

Même si l'avenir reste compliqué, et si des détracteurs dans l'entreprise doutent de la capacité de Laurent Spanghero à faire mieux cette fois, la décision du tribunal s'apparente à un répit, après cinq mois de descente aux enfers.