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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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actualités

canal

Publié à 18:59 par fandeloup Tags : aimer
canal

Vidé de son eau, le canal Saint-Martin dévoile ses « trésors ».

Pour la première fois depuis 14 ans, le canal Saint-Martin a été vidé par les services de la ville de Paris pour un grand nettoyage. Le nettoyage a commencé le 4 janvier et se terminera début du mois d’avril. Normalement, la canal ressemble a ceci.

Pour commencer le ”vidage”, un barrage étanche a été mis en place. canal 2Patrick Kovarik Puis ils ont dû récupérer environ 4.5 tonnes de poissons, qui ont été relâché en aval du canal.

A mesure que l’eau descend, les objets se révèlent… comme cette valise: canal 4 Patrick Kovarik Ou un chariot de supermarché.

Des vélos ont commencé à apparaître. canal 6 Patrick Kovarik 1, 2, 3…

 Deux motos ont été trouvés. canal 8 Patrick Kovarik Des tables. canal 9Patrick Kovarik Une base de lit. canal 10Patrick Kovarik D’innombrables bouteilles de vin.

Est-il normal de jeter les vélos dans le canal?  Un nettoyage plutôt nécessaire vu les nombreux déchets accumulés au long des années. Même vide, le canal attire autant de Parisiens. 

cool

Publié à 18:15 par fandeloup Tags : homme chien
cool

Pitbull mord son violeur le pénis !  Miami | Un homme de 37 ans s'est retiré des dommages, après avoir été mordue par un pitbull. Jésus Ramon Sanchez, du quartier de little havana à Miami, aurait essayé de rapports sexuels avec le chien à présent ont défendu le point de rupture du pénis avec ses dents. L'incident a eu lieu à 8:30 h du matin dans tous les Morris Dog Park à Miami. Selon des témoins. Like si le petit gars pour toi est un héros et ses reak tin simple classe était !

Syrie

Publié à 17:54 par fandeloup Tags : femmes homme enfants
Syrie

Syrie : Daech enlève plus de 400 civils après avoir commis un massacre Deir Ezzor (Syrie), samedi.

Un secouriste évacue un enfant après une attaque de Daech particulièrement meurtrière. Une attaque de Daech samedi près de la ville syrienne de Deir Ezzor, dans l'est du pays, a été particulièrement meurtrière. Selon une ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

En tout, 135 personnes, 85 civils du village de d'Al-Bgheliyeh et 50 combattants prorégime ont été tuées. Le gouvernement syrien a dénoncé «un massacre». Ce dimanche, l'OSDH affirme que plus de 400 civils ont également été enlevés, dont des femmes et des enfants. Ils ont été emmenés dans d'autres zones contrôlées par Daech.

Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, a déclaré craindre que Daech « n'exécute les civils ou ne réduise les femmes à l'esclavage sexuel comme il l'a fait plusieurs fois dans le passé ». Des familles entières ont été tuées par balle ou par décapitation. De nombreux corps ont été jetés dans l'Euphrate. Al-Bgheliyeh est un village sunnite dont les habitants sont réputés favorables au régime syrien.

Daech a revendique cette «vaste attaque» et affirmé dans un communiqué avoir pris le contrôle de la banlieue d'd'Al-Bgheliyeh. L'attaque a commencé avec l'arrivée d'une trentaine de kamikazes, avant que n'arrivent des centaines de combattants de Daech. Si le bilan se confirme, c'est l'un des plus élevé pour une seule journée dans la guerre déclenchée en mars 2011.

Le nouveau bain de sang survient alors que les forces favorables au régime de Bachar al-Assad affrontent Daech dans la province d'Alep (nord). Les prorégime ont mis en échec une attaque contre leur position près de la ville d'Al-Bab, sous la couverture de raids russes. Ils tentent de reconquérir Al-Bab, aux mains de Daech depuis fin 2013, après avoir repris plusieurs villages aux alentours et s'y trouvent désormais à moins de dix km.

40 civils dont des enfants tués dans des raids contre Daech Quarante civils dont des enfants ont péri samedi dans des raids aériens sur Raqqa, le bastion du groupe djihadiste Daech dans l'est de la Syrie, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Cette ONG a précisé que les appareils ayant mené ces raids avaient décollé de régions sous contrôle du régime. Mais elle n'était pas en mesure de dire si les raids avaient été menés par les avions russes ou ceux du régime.

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EN DIRECT. Essai thérapeutique à Rennes : un accident d'une «exceptionnelle gravité»

 Marisol Touraine, ministre de la Santé, s'exprime devant les journalistes.

Tous participaient à un essai thérapeutique à Rennes (Ille-et-Vilaine). Un patient est en état de mort cérébrale, ce vendredi, cinq autres personnes ont été hospitalisées dans un état grave après avoir testé un médicament analgésique (un antidouleur) à base de cannabinoïde.

Cet accident a eu lieu dans la première phase de l'essai thérapeutique, indique l'AFP. C'est-à-dire sur des volontaires sains, «dans le but d'évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance, les profils pharmacologiques de cette molécule», précise dans un communiqué le ministère. L'essai était mené par un laboratoire rennais agréé par le ministère de la Santé.

Ce laboratoire testait le médicament d'un groupe portugais. Une enquête a été ouverte par le pôle Santé du parquet de Paris et l'inspection générale des affaires sociales a été saisie. Un numéro vert a été mis en place pour toutes les personnes concernées par l'essai clinique à Rennes :

Le fabricant Bial assure avoir respecté «les bonnes pratiques» Le groupe pharmaceutique portugais Bial, fabricant du médicament assure avoir respecté «les bonnes pratiques internationales» et «la législation en vigueur». Bial s'est engagé dans un communiqué à «collaborer» à l'enquête en cours pour «déterminer de manière rigoureuse et exhaustive les causes» de l'accident.

 

18h25.Un «accident tragique» mais «très rare», selon une expert. «Ce type d'accident est tragique, mais très rare dans le monde des essais cliniques», indique la spécialiste britannique Jayne Lawrence du King's College de Londres. «Il y a des règles très strictes dans l'UE pour réaliser des essais cliniques et les essais de phase 1 durant lesquels les médicaments sont testés pour la première fois sur l'homme sont soumis à un contrôle spécial pour minimiser tout risque sur la santé humaine», continue cette experte en pharmacie. En France, l'organisme public d'indemnisation des victimes d'accidents médicaux, l'Oniam, confirme que ce type d'accident était «exceptionnellement rare».

 

18h17.Les volontaires pourront être indemnisées, explique Ouest France. La loi Huriet de 1988 sur les essais thérapeutiques prévoit que les patients peuvent réclamer des dédommagements et indemnités devant la justice.

 

18 heures. «Nos pensées vont aux volontaires et à leurs familles», tweete Biotrial, qui «remercie l'équipe médicale du CHU pour son soutien».

 

17h35.«Cet essai sert à évaluer les effets du médicament, d'abord administré en dose unique, c'est-à-dire administré en une seule fois, ensuite administré en doses multiples c'est-à-dire avec la prise répétée du comprimé sur plusieurs jours et enfin dans le cadre d'une prise concomitante au repas», ajoute la ministre Marisol Touraine. «Ce sont des personnes qui ont pris de manière répétée le médicament qui sont victimes des évènements indésirables survenus.»

La chronologie de l’essai thérapeutique de Biotrial

- 30 avril 2015 : Biotrial dépose un dossier pour demander une autorisation d’essai de la molécule en question.

- 26 juin 2015 : l’essai est autorisé

- 9 juillet 2015 : l’essai démarre dans les locaux de Biotrial. C’est la phase

1. Elle démarre «nécessairement après validation des essais sur des animaux», précise Marisol Touraine. Dans ce cas précis, des chimpanzés.

-7 janvier 2016 : les six personnes victimes de la molécule commencent à ingérer la molécule, de manière répétée.

 

-10 janvier 2016 : ce soir-là, une première personne est hospitalisée au CHU de Rennes, elle présente les premiers symptômes.

 

-11 janvier 2016 : l’essai thérapeutique est interrompu. A partir de ce jour et tout au long de la semaine, des patients sont hospitalisés.

 

-14 janvier 2016 : le ministère de la Santé est informé de «l’accident » 17h04. Possible handicap «irréversible» pour trois des blessés, précise le professeur Gilles Edan, chef du pôle neurosciences du CHU de Rennes.

 

16h58. L'essai prévoyait d'inclure 128 volontaires supplémentaires, détaille la ministre. 16h54. 90 personnes ont reçu la molécules à doses variables. C'est le groupe de six hommes qui a reçu les plus fortes doses et de manières répétées, qui est hospitalisée actuellement à Rennes, précise Marisol Touraine. «Tous les volontaires concernés par l'essai vont passer une IRM au CHU de Rennes», précise la ministre.

 

16h51. Un patient en état de mort cérébrale, quatre ont des troubles neurologiques, avec risques de séquelles 16h50. Le groupe a reçu les doses les plus élevées par rapport à tous les volontaires

 

16h44.«Le médicament ne contient pas de cannabis», assène la ministre. Marisol Touraine insiste durant la conférence de presse au CHU de Rennes sur la teneur du médicament. «Ce n'est pas un dérivé du cannabis». La molécule testée agit sur le système endo-cannabinoïde, mais n'a rien à voir avec le cannabis. Un médicament qui aurait été testé pour soulager les douleurs et les anxiétés.

 

16h43. Les rencontres avec les familles ont été «intenses», raconte Marisol Touraine à la presse. «Le choc est d'autant plus grand que les personnes qui s'engagent dans les essais cliniques sont saines, ne sont pas malades et ne s'attendent pas à un tel accident», confie la ministre. Elle précise : les patients «n'ont pas à se sentir coupables, comme certains l'ont exprimé».

 

16h39. «Ce qu'il s'est passé est inédit», estime la ministre de la Santé, précisant qu'elle «n'a connaissance d'aucun événement comparable».

 

16h20.Les victimes sont des hommes âgés de 28 à 49 ans, annonce Marisol Touraine à la presse. Le premier est arrivé dimanche soir, dans un état tellement grave que l'on a pensé qu'il avait fait un accident cardio-vasculaire, explique le professeur Gilles Edan, chef du pôle neurosciences du CHU de Rennes. C'est cet homme là qui se trouve en état de mort cérébrale. «Ces six patients appartenaient au même groupe et se connaissaient bien. Ils ont pris les mêmes doses de médicaments.» Ils manifestent des troubles neurologiques à des degrés différents.

 

16h19.«Il n'y a jamais eu un événement aussi grave en France» estime l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

 

15h37.Biotrial dit avoir suivi les règles internationales pour les essais cliniques. Dans un communiqué publié sur Twitter, le laboratoire rennais explique que les procédures ont été «suivies à chaque étape de l'essai, en particulier la procédure d'urgence pour le transfer des patients à l'hôpital». Biotrial explique également être en contact avec l'autorité de la santé et du ministère de la Santé.

 

14h42. Marisol Touraine va rencontrer les familles, rapporte Ouest France.

 

14H32. La conférence de Marisol Touraine avancée à 15h30, selon Ouest France. Les précédents Six hommes ont été hospitalisés en 2006 en soins intensifs dans un hôpital de Londres après l'essai clinique d'un nouveau traitement contre la leucémie, la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques. Cinq ans plus tôt, une jeune femme en parfaite santé de 24 ans, Ellen Roche, est morte aux Etats-Unis alors qu'elle participait à un essai clinique d'un médicament expérimental contre l'asthme, l'hexamethonium, conduit par l'Université Johns Hopkins. Il s'agit du premier décès d'un cobaye humain depuis 1986 dans cette prestigieuse université. 14h05. Un sixième patient hospitalisé par précaution. Un sixième patient a été hospitalisé ce matin par précaution, selon «Ouest-France», qui avance que son état de santé est bon. 

 

13h39. Deux des huit patients prenaient un placebo, révèle BFM TV. Ces deux patients sont ceux qui n'ont pas eu d'effets secondaires. 13h26. Un responsable de Biotrial assistera à la conférence de Marisol Touraine Les portes du laboratoire rennais sont fermées ce vendredi, constate un journaliste de l'AFP. Un essai se déroule normalement en trois phases Il faut au total entre dix et quinze ans de recherche entre le développement par un laboratoire d'une molécule et la commercialisation du médicament, selon l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui supervise les essais.

 

13h17.Pour une spécialiste, c'est bizarre qu'il y ait plus de trois personnes concernées par les essais. Interrogée par «le Parisien» - «Aujourd'hui en France», le docteur Marie-Christine Picot s'étonne : «En phase 1, le protocole veut qu'il y ait d'abord un groupe de trois patients maximum. L'essai commence sur un patient puis un deuxième et un troisième et ensuite il faut regarder ce qu'il se passe. Et après seulement, on passe à trois autres patients avec des doses plus élevées. Tout est fait de manière progressive. C'est bizarre qu'il y ait 8 personnes concernées». 

 

13h12. Biotrial testait un médicament du groupe portugais Bial. Fondé en 1924, ce groupe pharmaceutique est présent dans divers secteurs thérapeutiques comme le système nerveux, le cardiovasculaire et les troubles respiratoires, ou encore les antibiotiques et les allergies, indique son site internet . Il n'a pas de site en France. Créé en 1989, Biotrial réalise des tests cliniques pour le compte de laboratoires pharmaceutiques, précise-t-il sur son site internet. Il emploie 300 salariés dans le monde, dont 200 à Rennes, dans un bâtiment implanté près du CHU Pontchaillou, selon le quotidien «Ouest-France».

 

13h10.«Le test sur l'humain est la phase la plus risquée», explique une spécialiste de la gestion des essais thérapeutiques, contacté par «le Parisien

- «Aujourd'hui en France». Selon le docteur Marie-Christine Picot, médecin méthodologiste au CHU de Montpellier, la phase 1, les premiers tests sur des volontaires sains, comporte le plus de risques.

«Il y a d'abord des recherches précliniques sur l'animal. La phase 1 est la plus risquée car c'est la première fois que la molécule est appliquée à un humain avec des doses très faibles. C'est le modèle animal qui est transposé chez l'homme donc personne n'est certain d'avoir des réactions similaires.»

 

13h03.Le produit testé, «à visée antalgique», contient du «cannabinoïde», selon les dires à l'AFP d'une source proche du dossier. Les cannabinoïdes ne sont pas toutes dérivées du cannabis Elles activent des récepteurs dit également «cannabinoïdes», présents dans le corps humain et chez les mammifères. Il en existe trois sortes.

- les cannabinoïdes issus de végétaux, dont les plus connus sont le tétrahydrocannibol (ou THC), le cannabidiol (CBD) et le cannabinol (CBN), des composés actifs qu'on retrouve dans le cannabis.

-les cannabinoïdes endogènes, c'est-à-dire sécrétés par le corps humain. «Ces molécules naturelles régulent de nombreuses fonctions comme le plaisir, la douleur, l'appétit ou l'anxiété», précise le professeur Michel Reynaud, addictologue à l'hôpital Paul Brousse à Villejuif (Val-de-Marne).

- les cannabinoïdes de synthèse sont des molécules fabriquées chimiquement qui agissent d'une façon proche de celles des cannabinoïdes végétaux, naturellement présents dans le cannabis. «Elles n'ont plus grand-chose à voir avec le cannabis», précise le professeur Reynaud. 12h58. Les volontaires sont âgés de 30 à 50 ans, selon «Ouest-France», qui précise que huit patients participaient à cet essai thérapeutique. Originaires de l'Ouest de la France, ces patients ont été transportés au CHU par le Samu, durant la semaine. 12h24. Les patients sont hospitalisés en neurologie, annonce »Ouest-France».

 

12h20. Conférence de presse de Marisol Touraine à 16h30 12h15. Le site des essais inspecté par l'ANSM Selon un communiqué du ministère de la Santé, l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a décidé d'inspecter le site de réalisation de ces essais cliniques.

 

12h10.«Le risque zéro n’existe pas » Sur le site internet de Biotrial, le laboratoire qui menait l’essai thérapeutique, on peut lire que «les volontaires sains peuvent être confrontés à la survenue d’effets secondaires des médicaments» qui engendrent l’interruption immédiate des essais. Capture d’écran du site de Biotrial

 

12h05. Tous les volontaires participant à cet essai ont été rappelés et l'essai interrompu.

 

12h01.Le ministère était informé depuis jeudi soir «d'un essai mené sur un médicament pris par voie orale, en cours de développement par un laboratoire européen» 11h58. Une enquête ouverte au pôle santé du parquet de Paris Cette enquête en flagrance, confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rennes et à un service de gendarmerie spécialisé dans la santé (Oclaesp), a été ouverte pour blessures involontaires supérieures à trois mois, a précisé le parquet de Paris.

 

11h25. Marisol Touraine se rend à Rennes. «Un accident grave s'est produit lors d'un essai thérapeutique près de Rennes et je vais me rendre sur place. Je donnerai une conférence de presse à Rennes cet après-midi», indique la ministre de la Santé, qui visitait un centre du planning familial à Paris.

l’homme qui a arrêté le désert

Publié à 19:07 par fandeloup Tags : vie chez amis mort divers enfant oiseaux
l’homme qui a arrêté le désert

Yacouba Sawadogo, l’homme qui a arrêté le désert,«Les gens pensaient que j’étais fou».

Surnommé « l’homme qui a arrêté le désert », Yacouba Swadogo, un paysan burkinabé, a remis, au goût du jour, une méthode culturale ancestrale permettant aux agriculteurs de ralentir l’envahissement de leurs maigres superficies de terres fertiles par le désert.

Appelée Zaï, la technique consiste à déposer du fumier et du compost dans des trous creusés dans le sol au cours de l’ensemencement.

Attirées par les matières organiques enfouies dans le sol, les termites du genre Trinervitermes creusent, jusqu’à la surface, des galeries qui permettront l’infiltration de l’eau et la formation de poches d’eau en profondeur.

Ces réserves qui s’évaporent plus lentement seront utilisées par les plantes entre deux pluies. Réintroduite en 1974, la méthode a très vite donné des résultats probants. Dès les premières pluies, les rendements se sont multipliés par quatre.

Encouragé par ce succès, Yacouba sawadogo a, aidé de Ali Ouédraogo, un autre cultivateur, amélioré la technique en plantant des arbres; ce qui a amélioré la rétention de l’eau dans le sol. « Les gens pensaient que j’étais fou quand j’avais commencé à planter ces arbres. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils se rendent compte de l’avantage de la forêt », raconte-t-il à Rue 89.

Depuis, l’homme sillonne tout le pays pour initier les agriculteurs à cette méthode. « J’aimerais que les gens aient le courage de se développer à partir de leurs racines.», confie-t-il.Le Zaï a permis aux agriculteurs burkinabés de hausser leurs revenus, freiner l’exode rural et renforcer le processus d’autosuffisance alimentaire du pays.

On compte plus de 3 millions d’hectares reboisés depuis la réintroduction de cette technique séculaire. 8 pays du Sahel font désormais appel à l’expertise de Yacouba Sawadogo pour lutter contre la désertification. Dans les petits trous creusés dans le sol latéritique stérile, les agriculteurs mettent de la matière organique qui attire les termites. Celles-ci creusent de petites galeries dans le sol et améliorent la structure du sol, de sorte que l’eau peut s’y infiltrer et être conservée.

En digérant la matière organique, les termites rendent les nutriments plus facilement disponibles aux racines des plantes. Yacouba Sawadogo, l’homme qui a fait reverdir le désert au BURKINA FASO, vit dans un village au nord du pays.

Un Cheikh, alors qu’il était encore enfant, lui avait prédit un grand avenir. Adolescent, il avait ouvert un petit commerce qui, avec les années était devenu florissant, mais l’a abandonné pour retourner à son village..

Sécheresse, 1/4 des paysans ont quitté le village, il a alors compris qu’il avait un rôle à jouer. Il était sur le point de faire une découverte qui allait changer sa vie : le « zaï », petits trous dans la terre desséchée, son idée : faire des trous plus grands, et les garnir de fumier et de compost qui retiennent mieux l’eau. Allant contre l’avis de la coutume qui interdisait de pratiquer le Zaï avant la saison sèche..

Il s’est opposé à cette coutume stupide, et a fait de bonnes récoltes, il a ainsi pu nourrir ses anciens amis d’enfance, qui mouraient de faim du fait de leurs mauvaises récoltes dues à la sécheresse, mais les chefs de clans ont malgré cela, voulu l’empêcher de pratiquer le Zaï.

Il a aussi fait construire des murets de cailloux qui ralentissent le ruissellement gardant ainsi plus d’eau dans la terre. Il a eu l’idée, et a pris l’initiative de s’aider des termites qui d’instinct savent conserver l’eau.. :

« Dans les petits trous creusés dans le sol latéritique stérile, les agriculteurs mettent de la matière organique qui attire les termites. Celles-ci creusent de petites galeries dans le sol et améliorent la structure du sol, de sorte que l’eau peut s’y infiltrer et être conservée. En digérant la matière organique, les termites rendent les nutriments plus facilement disponibles aux racines des plantes ».

Il a ajouté des tas de méthodes « personnelles » à celles qui étaient traditionnelles, surtout la pratique de la plantation des arbres, importante pour la pluie, car les forets attirant la pluie, et préservant la faune sauvage, les oiseaux, et une grande quantité d’espèces de végétaux divers, qui combattent le désert, viennent y vivre et s’y reproduire, s’y implanter à demeure.

Il s’élève contre l’exploitation des arbres, qui le désole, surtout le non remplacement des arbres coupés par une replantation équivalente. Sa pire opposition est venue des gens du pays, qui, ne comprenant pas la portée de ses méthodes différentes des traditions, ont été jusqu’à incendier ses cultures..

Il était alors parti en ville et a vu de très loin l’incendie de ses 4 hectares de plantes. Sans se décourager, pressentant que s’il était si combattu, c’est qu’il devait avoir raison, et fort de cette conviction, il a choisi de persévérer et a décidé d’augmenter la surface de ses champs, et par la suite, s’apercevant que ses cultures prospéraient, les agriculteurs se sont mis à pratiquer son « Zaï » amélioré, et tous ont dû convenir qu’ils s’en étaient bien trouvés.

Il reçoit maintenant beaucoup de visiteurs, et véritable enseignant, leur délivre ses conseils de plantation. Sa réserve de graines a permis à beaucoup de gens de survivre à la sécheresse.. Beaucoup de gens avaient émigré vers les villes.. Par la technique du « Zaï », la terre est redevenue fertile et depuis 1985, n’ayant plus connu de famine, les gens n’ont plus quitté la région, et beaucoup de ceux qui étaient partis lors des sécheresses sont revenus s’y installer.

Le « Zaï » amélioré de Yacouba Sawadogo a permi le développement de la région, ayant assuré leur subsistance, amélioré la sécurité alimentaire des familles, les habitants peuvent ainsi espérer voir progresser leur existence. Un projet immobilier est venu compromettre cette réussite agricole, qui est pourtant une véritable « résurrection » écologique, un bornage effectué par les fonctionnaires d’état compromet tout l’avenir, des lotissements doivent remplacer 80% des terres de Yacouba Sawadogo ainsi que celles de beaucoup d’autres agriculteurs.. Invité à New York par une ONG, il expose ses méthodes d’agriculture et l’espoir qu’elles suscitent… dîne avec l’ambassadeur du BURKINA FASO aux USA… dont il obtient une aide précieuse, la pire partie du projet, celle visant à détruire sa forêt, qui est de fait sa réussite la plus visible, est abandonnée..

Plus tard, de retour chez lui, Yacouba Sawadogo réalisera que les prédictions du Cheikh à son sujet se sont réalisées.. et que son exemple et son œuvre pourront être poursuivis, même après sa mort.

saisies de chiens

Publié à 17:55 par fandeloup Tags : photo 2010 argent internet animaux animal carte chien livre chiens homme
saisies de chiens

Graulhet. Il vendait des chiens dangereux sur internet

La vigilance et le flair du gendarme Moreau ont permis de démanteler un trafic de vente de chiens dangereux.

C'est grâce au flair d'une gendarme qu'un Graulhétois s'est vu confisquer ses 7 chiennes et chiots American Staf. Depuis plusieurs mois l'individu, qui habite un appartement en centre ville, avait trouvé le moyen de se faire de l'argent en revendant, par l'intermédiaire d'annonces sur internet, les chiots issus de portées de ses deux chiennes reproductrices de race American Staffordshire Terrier.

Toutefois il ne possédait aucune autorisation et n'avait fait aucune déclaration de son activité, ni aux services de l'état, ni en mairie. Au prix de 850 € par chiot, le filon aurait pu être intéressant. Mais c'était sans compter sur la vigilance de la gendarme Moreau de la BTA de Graulhet, spécialement qualifiée pour la détection de ce type d'infraction.

Le jeune homme, âgé de 20 ans, a été laissé en liberté avec dans sa poche plusieurs procès verbaux, dont l'un pour détention d'animaux dangereux sans autorisation. Il répondra des faits qui lui sont reprochés le 18 février devant le tribunal de Castres.

Quant aux chiots, en attendant une décision de la justice, ils ont trouvé refuge dans un chenil.

13 saisies de chiens dangereux «Depuis le 1er août 2011, nous avons réalisé 13 saisies de chiens suite au non respect des obligations permettant la détention de ces animaux et notamment pour des personnes connues de la justice.

Pour la seule commune de Graulhet , ce sont 42 permis de détention qui ont été délivrés suite aux déclarations ou régularisations demandées par nos services ou la mairie. Il ne faut pas perdre de vue que les sanctions sont réelles lorsque les différentes obligations ne sont pas respectées.

Cela peut aller de la confiscation temporaire ou définitive de l'animal, le paiement d'une amende de 150 à 15000€ voire même une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 6 mois si la détention est irrégulière», précise le lieutenant Bertrand Collot, commandant la brigade autonome de Graulhet.

Sur les 13 chiens saisis, 4 ont du être euthanasiés en raison de leur dangerosité. Une réglementation très précise Les propriétaires de chiens potentiellement dangereux doivent se soumettre à des obligations.

Les chiens classés en 1re catégorie :American Staffordshire terrier (dits pit-bulls), Mastiff (boerbulls ), Tosa, sont interdits à la vente depuis 2010. La stérilisation et un permis de détention sont obligatoires pour ceux qui en détiendraient avant cette date.

Les chiens de 2e catégorie : American Staffordshire terrier, Rottweiler, Tosa et les non-inscrits à un livre généalogique reconnu par le ministère en charge de l'agriculture et qui peuvent être rapprochés morphologiquement des chiens de la race Rottweiler. Le propriétaire doit obtenir un permis de détention délivré à un majeur (non condamné) par la mairie du lieu de domicile nécessitant.

Autres papiers nécessaires : une carte d'identification de l'animal, un rapport d'évaluation comportementale, une attestation d'aptitude délivrée après le suivi d'une formation spécifique, un certificat de stérilisation (uniquement pour les chiens de 1re catégorie), une attestation spéciale d'assurance responsabilité civile en cours de validité, un certificat de vaccination antirabique en cours de validité. Les accès aux lieux publics en dehors de la voie publique sont interdits. Le chien doit être en laisse, muselé et tenu par une personne majeure.

impensable

Publié à 14:41 par fandeloup Tags : homme amis mort histoire revenu
impensable

Russie : «mort», il se réveille à la morgue et repart faire la fête

Un Russe a été déclaré mort avant de se réveiller à la morgue. Il est ensuite reparti faire la fête. Un Russe a été déclaré mort avant de se réveiller à la morgue. Il est ensuite reparti faire la fête.

C'est une histoire peu commune que vient de vivre un Russe. L'homme, qui vit à Khasanky dans l'est du pays, est «mort» d'un coma ethylique, selon les constations d'un médecin, après une soirée arrosée entre amis.

Comme le racontait il y a plusieurs jours le DailyMirror, il est emmené à la morgue après un rapide examen médical. Mais surprise : il finit par... se réveiller !

Le chef de la police explique à un journal local «que l'homme s'est mis debout, ne comprenant pas où il était». Les médecins finissent par le laisser repartir. L'homme, revenu d'outre-tombe, est parti retrouver ses amis là où il les avait laissés. Ces derniers étaient en train de boire un verre en sa mémoire.

horreur

Publié à 10:47 par fandeloup Tags : nuit homme femme mort fille enfant fleur
horreur

Ezanville : «Il a tapé ma mère... Après elle était morte»

 Quelques jours après la mort d’Amina, une marche silencieuse avait réuni une centaine de personnes.

Quelques jours après la mort d’Amina, une marche silencieuse avait réuni une centaine de personnes.

La petite fille serre une peluche dans ses bras et balance ses pieds sous sa chaise d’enfant. S., cinq ans, a assisté peu de temps auparavant à la mort de sa maman, battue sous les coups de son père le 13 octobre 2013 à Ezanville, lorsqu’elle est auditionnée par les gendarmes.

Une audition « Mélanie », réalisée dans une salle spécialement dédiée à cet effet et entièrement filmée, que la cour d’assises du Val-d’Oise a visionné, alors qu’elle juge depuis ce mardi matin Bouillé K. pour meurtre.

« Il a tapé ma mère et après il a mis un coup de pied… Elle est tombée par terre. Après elle était morte. » La fillette évoque les coups assenés « avec les chaussures qui font mal », alors que sa maman est au sol.

La vidéo dure une dizaine de minutes, pendant lesquelles l’enfant confie aussi que son père allume le feu à la cuisinière, fait chauffer une casserole, avant de s’en prendre encore à la victime.

« Il a touché sur la joue et sur la tête. » Le gendarme lui demande si c’est la première fois. « Il y a eu plein de fois », dit-elle, parlant notamment de ce jour où il a obligé sa femme à se déshabiller et à rejoindre la salle de bain pour la corriger, demandant à sa fille de la frapper aussi. « Je n’étais pas d’accord », dit la petite fille . « Je ne voulais pas. Je n’aurais pas dû. » « C’est la première fois que je vois une femme avec autant de lésions sur le corps » La cour a entendu peu avant la voisine à qui elle a été confiée avec sa petite sœur après le drame.

« Elle m’a dit, assez froidement : Mon papa va aller en prison. Il a défoncé maman. Ces mots, de la part d’une enfant de cinq ans, je m’en souviendrai toujours », témoigne-t-elle. Elle cite encore la petite : « Papa et maman se disputent tous les jours. C’est un secret, il ne faut pas le dire. »

Ce qui n’est pas un secret, c’est l’acharnement de l’accusé la nuit des faits.

« J’ai 18 ans d’ancienneté. C’est la première fois que je vois une femme avec autant de lésions sur l’ensemble du corps », lâche à la barre le directeur d’enquête de la gendarmerie.

« Le professeur qui a pratiqué l’autopsie m’a dit qu’en 32 ans de carrière il n’avait jamais vu cela non plus. » Une scène qu’un des pompiers n’a pas surmontée.

« Il est tombé en larmes, confie à la barre son chef d’agrès. Il m’a dit qu’il n’était pas fait pour accumuler ce genre d’interventions. Il a arrêté les pompiers. »

L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Les nerfs à fleur de peau, décrit tout au long du dossier comme un homme impulsif et violent, incapable de maîtriser la frustration, il reconnaît avoir porté les coups, tout en niant avoir voulu tuer sa femme. Selon lui, les problèmes survenus dans son couple trouvent leur origine dans son appartenance à un groupe religieux musulman, qui l’a amené à passer sept ans en Egypte pour apprendre le Coran.

« Une secte » selon lui, dont il s’est extirpé avant de se retrouver, avec sa femme rencontrée via ce groupe, complètement isolé. Il a multiplié ensuite les sorties nocturnes et la consommation d’alcool, finissant par s’en prendre à son épouse.

Décrite comme douce, gentille et effacée, Amina n’avait pas le droit de regarder les séries télé et devait demander l’autorisation pour chacun de ses gestes, y compris sortir les poubelles. Sa voisine ne l’avait jamais vue.Le procès se termine vendredi.

tombées du ciel

Publié à 11:52 par fandeloup Tags : air chez photo
tombées du ciel

De grosses boules de métal tombées du ciel

Il pourrait s'agir de débris spatiaux: au moins trois boules de métal - dont une pesait pas moins de 45 kg - sont tombées du ciel ces derniers jours au Vietnam.

Les autorités pensent qu'il s'agit de réservoirs d'air comprimé.  Les autorités pensent qu'il s'agit de réservoirs d'air comprimé.

Ce week-end, des responsables militaires vietnamiens ont saisi trois mystérieuses boules de métal après qu'elles sont tombées du ciel. Elles se sont écrasées au sol dans le nord du pays.

Des témoins ont vu les trois balles, qui pèsent de 500 grammes à 45 kg, voler au-dessus de chez eux avant de chuter tôt samedi matin. La plus petite a atterri sur le toit d'une maison, tandis que la plus grande a atterri loin des habitations dans un champ de maïs. C'est quand la troisième boule semblable aux deux premières, mais beaucoup, beaucoup plus lourde celle-ci, est tombée que les autorités ont lancé une enquête.

L'engin s'est écrasé près d'un ruisseau de la ville voisine de Tuyen Quang. « Avant la découverte de ces objets, l'armée vietnamienne ne menait aucune activité militaire dans la région», selon le lieutenant-général Vo Van Tuan, porte-parole de l'armée du Vietnam.

Des engins fabriqués en Russie Les enquêteurs ont finalement déterminé que ces objets ont été fabriqués en Russie, même si ces sphères auraient pu être vendues à d'autres pays. Les objets ont pour l'heure été identifiés comme des réservoirs d'air comprimé spéciaux, pouvant potentiellement appartenir à une fusée. Ils ne contiennent pas de matières radioactives ou explosives. Fait curieux aussi, aucune autre boule n'aurait été signalée dans aucun pays voisin du Vietnam.

Les boules métalliques sont encore intactes. Nguyen Khoa Son, professeur au Centre de recherche spatial et technologique du Vietnam, a déclaré au média local VietnamNet Bridge que cela pourrait signifier qu'elles sont tombées de moins de 100 km d'altitude, et pourraient être le résultat d'un lancement de satellite qui a échoué. Reste à savoir de quel pays, et pour l'heure, le mystère demeure…

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Publié à 09:51 par fandeloup Tags : papier
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Prime d'activité : remplir un dossier de demande dès le mardi 12 janvier

Le dossier de demande de la prime d'activité, une aide financière destinée aux actifs à petits salaires, sera mis en ligne dès la semaine prochaine.

Tout comme le simulateur permettant aux travailleurs indépendants de savoir s'ils y ont droit. Les personnes éligibles à la prime d'activité, ce coup de pouce financier destiné aux actifs à petits revenus qui remplace depuis le 1er janvier le RSA Activité et la Prime pour l'emploi, pourront remplir un dossier de demande dès le mardi 12 janvier, viennent de préciser les Caisses d'allocations familiales (CAF) et la Mutualité sociale agricole (MSA).

Elle s'adresse aux salariés et aux travailleurs indépendants, à partir de 18 ans, sous conditions de ressources, mais aussi, aux étudiants et aux apprentis à condition de justifier de revenus suffisants sur les trois derniers mois.

A l'exception des bénéficiaires du RSA Activité au 31 décembre 2015, qui bénéficient automatiquement de la nouvelle aide, tous les autres travailleurs concernés devront remplir une demande sur le site de la CAF ou de la MSA.

Il sera, en effet, impossible de remplir un dossier papier et de l'envoyer par courrier ou de se rendre aux guichets pour opérer une inscription.

Les futurs bénéficiaires ne disposant pas d'outil informatique pour effectuer leur demande disposent toutefois de plusieurs solutions pour accéder à un ordinateur et se faire aider dans le remplissage du dossier :

- Dans les CAF locales et leurs points services (dans les maisons et relais des services publics;

- Les centres communaux et intercommunaux d'action sociale,...);

- les points numériques de la CAF présents dans les collectivités. - Les associations, etc.