De nouveaux abattages de loups dans les Alpes

Loup captif à Alpha, le parc des loups du Mercantour, à Saint-Martin-Vésubie. Le préfet des Alpes-de-Hautes-Provence a ordonné, jeudi 13 août, l’abattage de quatre loups.

Les tirs de prélèvement sont autorisés pour une durée de six mois et justifiés, selon la préfecture, par « la progression de l’espèce dans le département et l’importance des dommages occasionnés sur les troupeaux des exploitations et estives ».

Le préfet a également autorisé « des tirs de défense » pour protéger des secteurs où des troupeaux domestiques sont en pâture. Il souligne que « au 12 août 2015, sont toujours en vigueur dans le département deux arrêtés de tirs de prélèvement, 209 arrêtés de tirs de défense et huit arrêtés de tirs de défense renforcée », autorisant le prélèvement d’un total de « neuf loups » dans le département.

La population de loups en baisse Chassé sans relâche, le loup est revenu naturellement dans les Alpes par l’Italie dans les années 1990, et est protégé par deux textes européens ratifiés par la France: la convention de Berne de 1979 et la directive « habitats » de 1992.

Il a vu sa population tripler en dix ans en France, de 100 à 300 environ, recolonisant peu à peu un tiers du territoire dans le Sud-Est. Au grand dam du monde pastoral : les attaques de loup ont doublé en cinq ans, avec 8 500 brebis tuées entre juillet 2014 et juillet 2015. Lire : L’homme et le loup, trois mille ans de face-à-face

Au début de juillet, le gouvernement a durci la lutte contre ce prédateur : le nombre maximal de loups qui pourront être abattus est passé de 24 individus, en 2014-2015, à 36 pour la période 2015-2016.

En 2014-2015, ce quota n’avait pourtant pas été atteint : 19 loups avaient été tués officiellement et un par un braconneur. Un second arrêté facilite les conditions dans lesquelles ces abattages pourront être autorisés par les préfets en cas de dommages importants aux élevages, perpétrés malgré les mesures de protection (clôtures électrifiées, chiens, etc.).

Autre mesure : plusieurs loups pourront être abattus pendant une même opération de « prélèvement », et plus forcément sous le contrôle de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

En 2015, pour la première fois, la population de Canis lupus a connu une légère baisse : elle a été estimée par l’ONCFS à 282 individus, contre 301 en 2014. Et contre quelque 1 000 individus en Italie, et près de 3 000 en Espagne.

A la fin de juillet, le plan d’aide aux éleveurs en difficulté annoncé par le ministère de l’agriculture prévoyait pourtant le « renforcement de la protection des élevages ovins contre le loup et l’engagement par le gouvernement d’une démarche de déclassement du loup comme espèce strictement protégée, auprès de la Convention de Berne et de l’Union européenne ».

Une démarche qui promet toutefois d’être longue et laborieuse, pour un succès très incertain. 

Une victoire pour le mouvement anticorrida, qui gagne du terrain en Espagne : la municipalité de Palma de Majorque a déclaré la ville “sans maltraitance Animale” Les antitaurins avancent peu à peu ! BRAVO !

Aujourd'hui on meurt...

On est nées il n'y a pas deux mois, l'humain qui a notre maman voulait gagner de l'argent facilement. Notre maman elle est LOF mais elle n'a pas été confirmée, pis papa non plus. Alors nous on ne pourra jamais avoir ce bout de papier qui sauve des vies. Mais l'humain de ma maman, il ne l'aime pas non plus , il n'a pas fait le nécessaire pour que notre maman soit en règle.

Et puis il y a un mois, notre maman a été contrôlée dans la rue, drôle d'idée, elle est juste une maman. Les humains en bleu ont exigé que notre humain se mette en règle. Lui ne voulait pas, il dit que ça coûte trop cher, pis de toute façon, maman, elle n'a jamais été à lui...

Les hommes en bleu sont venus nous chercher. On nous a emmenées avec maman dans un endroit triste et froid. L'humaine qui nous a mis dans cette cage nous a séparées de notre maman mais avant elle nous avait dit que nous allions mourir bientôt. Nous, on a peur,on a froid, on pleure,on veut maman...

L'humaine qui nous donne à manger a les yeux qui doivent être malades, ils coulent toujours quand elle vient nous voir, elle devrait demander à l'homme en blouse de la soigner. Tout à l'heure elle a dit à l'humaine en blouse qu'elle savait qu'il n'y avait pas le choix à cause de la loi.

Aujourd'hui on va mourir.

Maman nous a dit d'être courageuses, elle nous a expliquée que ça allait nous faire mal,l’humain en blouse va enfoncer une aiguille dans notre coeur, ça coûte moins cher a expliqué maman. Mais elle nous a dit de ne pas être tristes, qu'après on se retrouvera tout le monde au paradis des chiens.

Elle nous a aussi dit qu'ainsi on échappera à une vie de dangers, une vie peut être passée entière dans une cave comme elle, à toujours faire des bébés qu'elle ne revoit jamais, ou pire que nous irions combattre jusqu'à la mort d'autres chiens.

On sera avec nos frères et sœurs déjà morts après des combats ou en fourrière, on retrouvera papa aussi. Il a voulu nous défendre et empêcher les humains en bleu de nous enlever, ils les a attaqués et les a mordus. Alors ils l'ont tué tout de suite, avec leur pistolet, papa saignait en s'écroulant sur le sol. Maman hurlait et nous aussi, nous avions tellement peur.

Voilà, on vient nous chercher, on veut que maman soit fière de nous alors on ne pleure pas, l'humaine a vraiment les yeux malades, ils coulent forts et sont tous rouges. Elle dit sans s'arrêter "pardon pardon pardon".

L'humain avec la blouse nous passe un drôle de truc autour de notre museau, il dit qu'il ne veut pas être mordu, qu'avec ces chiens là, on ne sait jamais. Quelle drôle d'idée, nous on est juste des bébés. Sur la table à coté il y a notre maman, elle a aussi le museau attaché, on l'appelle mais elle ne répond pas. Maman a déjà été assassinée par l'humain en blouse.

L'aiguille me fait mal, maman, je ne peux pas m'empêcher de hurler, j'ai trop peur et trop mal. Enfin c'est fini,les humains diront R.I.P. quand ils liront notre histoire. Ils vont être tristes. Il ne faut pas, comme maman l'a promis, on est tous ensemble au paradis des chiens.

Enfin on peut bouger, courir, sauter, sentir le soleil, voir nos frères et soeurs, jouer avec eux. Maman et papa nous attendent, on est libres.

Pour les humains qui lisent, on nous a punies parce qu'on n'aurait jamais de pedigree. On n'avait même pas deux mois, on n'était jamais sorties de la cave. Maman a cinq ans, elle non plus elle ne sortait jamais. Papa lui il sortait, pour aller aux combats. Dites les humains, pourquoi nous on a été punies à cause de l'humain qui ne voulait pas respecter la loi et voulait gagner de l'argent facilement et que lui il n'a rien ?

Il retrouvera une autre pauvre maman, il continuera, c'est maman qui nous l'a dit, elle connaissait celle avant elle. Dites les humains, l'injustice ne vous dérange pas ?!

ENQUETE Des mois que ce pauvre chien vit séquestré dans une cage d'un mètre carré.

Des mois qu'il patauge dans ses excréments, qu'il est reclus dans un coin du terrain, sans activité, sans affection, devant des gamelles bien souvent vides. Son regard est d'une telle tristesse, qu'il est impossible de s'en détacher ou de ne pas partager son désespoir.

Comment rester insensible à ça?

Informée de ces conditions de vie inacceptables et illégales, la Fondation Assistance aux Animaux , assistée par la police nationale a procédé au retrait de ce chien qui a été saisis à notre profit.

Une plainte a bien sur été déposée, comme à chaque fois. Baron est désormais sauvé.

C'est un jeune chien adorable, vif (Qui ne le saurait pas après avoir vécu des mois dans cette cage minuscule!) et très gentil.

Désormais à l'abri, il va découvrir les joies de la liberté, des gamelles quotidienne et des caresses. Bref, la vie que chaque chien devrait avoir...

Nanterre : Ils partent et laissent leur chat accroché à une cabane

Nanterre, ce jeudi. Le chat a été recueilli par l’association de protection des animaux Stéphane Lamart

 Voilà plus de dix jours qu’il était accroché à une cabane en bois «avec une corde pas plus longue qu’1 mètre 50», précise une voisine de la rue Pierre et Marie Curie à Nanterre où le chat a été retrouvé, ce jeudi.

Visiblement partis en vacances depuis le 1er août, ses propriétaires l’ont laissé avec deux gamelles d’eau et un peu à manger. À côté, une caisse pleine d’excréments.

«Alertés par des miaulements inquiétants, on est allés voir et on a découvert un chat dans un mauvais état», raconte cette voisine qui a aussitôt contacté l’association de protection des animaux Stéphane Lamart.

Cette dernière a délivré le félin, un croisé siamois, et va porter plainte pour abandon.Les propriétaires risquent 30 000 euros d’amendes et 2 ans de prison ferme.

CLERMONT

Une chienne enfermée dans un jardin pendant l’été

Enfermée depuis dix jours par son maître parti en vacances, la chienne survit grâce aux soins de riverains qui lui apportent eau et nourriture.

La petite chienne est enfermée depuis une dizaine de jours derrière ce portail.« C’est écœurant. Il n’y a aucune obligation à posséder un animal. Alors quand on en prend un, on s’en occupe correctement. »

À Clermont (Oise), l’indignation monte parmi ces riverains. En cause, une petite chienne enfermée dans un jardin dont le propriétaire serait parti en vacances depuis une dizaine de jours en laissant seul son animal.

« Les années précédentes, quelqu’un passait la nourrir. Cette fois-ci, nous n’avons vu personne. »

Émus, les voisins se relaient donc pour glisser croquettes et eau sous le portail.

« Elle a accès au garage, mais on ne sait pas si elle a à manger », note un riverain en relevant le mauvais état général de l’animal. Un état de santé préoccupant

Couverte de puces et dégageant une odeur nauséabonde, la petite chienne au croisement indéfinissable présente de larges zones de peau à nu au niveau des pattes et de l’arrière-train.

De grosses bourres de poil couvrent le reste de sa fourrure.

« Ordinairement, il la nourrit ; on ne peut pas dire le contraire. Mais on ne laisse pas un chien dans cet état ; on l’emmène chez le vétérinaire et le toiletteur, poursuit un voisin. Le souci également est qu’elle nous empêche de dormir depuis dix jours. Elle aboie sans arrêt, jour et nuit, certainement parce qu’elle est toute seule. Ce n’est plus possible. »

Appelée par les riverains, la police municipale tente depuis quelques jours d’identifier et de localiser le propriétaire de la chienne. Des associations de protection animale ont également été contactées, sans résultat pour le moment.

HAUTE-SAÔNE : RODÉO SORDIDE DANS UN CHAMP OCCUPÉ PAR DES ANIMAUX

L'info est relatée par la presse locale. Des vaches laitières ont été agressées hier soir, vers 22h, en Haute-Saône, à Motey-Besuche, près de Marnay.

Une voiture a fait un rodéo dans un champ. L’automobiliste a foncé sur plusieurs animaux, blessant trois vaches. Les individus auraient également tenté de découper certaines bêtes, encore vivantes, pour prendre de la viande.

Des traces de coup de couteau ont été relevées sur trois d’entre-elles, qui ont dû être euthanasiées.

Les individus ont réussi à prendre la fuite. Leur véhicule, qui avait été volé dans un village voisin, a été brûlé dans le champ.

Une enquête a été ouverte.

Choc, des dresseurs pris en flagrant délit de maltraitance sur des dauphins… Attendez de voir !

 Ces images choquantes ont été filmées au parc aquatique Marineland situé à Majorque. On voit des dauphins être frappés par des dresseurs.

Une vidéo diffusée par l’association SOS Delfines dédiée à la protection des animaux. C’est une femme qui a donné l’alerte. En entendant par les cris et les coups des animaux elle a filmé le parc aquatique.

Cette violence physique et verbale envers les mammifères marins sera, nous l’espérons, punie.

Une vidéo diffusée par l’association SOS Delfines dédiée à la protection des animaux.

Son voisin maltraite son chien, ce pauvre animal gémit tout le temps des coups que lui donne son maître. Une maltraitance apparemment connue de tous les voisins. N'en pouvant plus, un de ses voisins a rédigé cette lettre pour lui dire que tout le voisinage est au courant des pratiques barbares qu'il exerce sur son chien et qu'il devrait arrêter.

Vers une interdiction totale de l'abattage rituel en Flandre?

Les socialistes soutiennent la LES SOCIALISTES POUR LA FIN DE L'ABATTAGE SANS ÉTOURDISSEMENT

Depuis les bancs de l'opposition, le sp.a soutient le ministre flamand du Bien-être animal Ben Weyts dans son combat et estime également qu'il faudra interdire à terme totalement l'abattage des animaux sans étourdissement.

Alors que le ministre N-VA subit, dans ce dossier, les réticences de son partenaire de coalition du CD&V, il peut compter sur le soutien du sp.a. "Nous soutenons le ministre dans sa plaidoirie pour diminuer au maximum toute souffrance animale inutile.

Nous sommes aussi d'accord pour interdire à terme totalement l'abattage des animaux sans étourdissement", poursuit Els Robeyns. Mais les socialistes flamands mettent quelques conditions à leur soutien. Ils estiment que Ben Weyts doit être "cohérent" sur le thème du bien-être animal et prendre aussi d'autres mesures, telles que faire machine arrière sur l'extension du décret chasse ou apporter un soutien à l'interdiction des élevages d'animaux pour leur fourrure.

Il n’y aura pas d’abattoirs temporaires en Wallonie pour la fête du sacrifice, célébrée par les musulmans le 24 septembre prochain. Le ministre flamand chargé du bien-être des animaux , Ben Weyts, veut même aller plus loin : il souhaite, qu’à terme, on ne sacrifie plus de mouton selon le rite musulman, sans étourdissement. Une sortie à laquelle le sp.a a donné son soutien.

Les musulmans célèbreront le 24 septembre prochain la Fête du sacrifice, à l’occasion de laquelle nombre d’entre eux font égorger un mouton de façon rituelle, sans étourdissement préalable. La Flandre et la Wallonie n’autoriseront les abattages rituels que dans des abattoirs reconnus.

Interdit en Flandre et en Wallonie

Sur la base d’un règlement européen, le ministre flamand chargé du Bien-être des animaux , le NVA Ben Weyts n’autorisera l’abattage sans étourdissement que dans des abattoirs reconnus, et donc plus dans des abattoirs temporaires.

La décision de principe avait déjà été approuvée par le gouvernement flamand en septembre dernier. Même décision en Wallonie, qui a prévu d’étaler sur 3 jours les abattages rituels. Différent à Bruxelles, faute de place A Bruxelles, l’abattoir d’Anderlecht étant le seul fixe, il n’est pas question de l’obliger à traiter deux ou 3 fois plus d’animaux que d’habitude.

Les abattoirs temporaires pourront encore être utilisés cette année. Une solution est recherchée pour l’an prochain. En attendant, des sacrificateurs seront formés début septembre sur base volontaire, pour éviter de causer des souffrances inutiles aux animaux . Les abattoirs s’adaptent, mais ne pourront pas tout faire

La Fédération des abattoirs a marqué son accord pour ouvrir davantage d'abattoirs fixes pour l'événement, et pour prévoir des plages horaires adaptées. Mais il n’est pas matériellement possible pour les abattoirs agréés d’absorber l’ensemble du travail qui était prévu dans les abattoirs temporaires.

Qu’en pensent les musulmans ?

Les musulmans de Belgique s’inquiètent de l’organisation de la fête, et craignent la mise en place de filières parallèles. Noureddine Smaili, le président de l’Exécutif des musulmans de Belgique craint des importations de viande depuis l’étranger, et des circuits parallèles. Dépôt de plainte 48 organisations musulmanes ont adressé mercredi 5 aout une plainte officielle au ministre flamand du Bien-être animal, Ben Weyts (N-VA).

Elles contestent sa décision d’interdire l’abattage rituel (sans étourdissement) des moutons dans des abattoirs temporaires. Les organisations demandent au ministre de retirer sa décision d’ici le 1er septembre.

Les organisations musulmanes craignent que les abattoirs reconnus ne puissent pas traiter toutes les demandes pendant la Fête du sacrifice, et que des familles ne puissent donc faire égorger un mouton de façon traditionnelle.

Pas assez d’abattoirs en Flandre Le ministre Ben Weyts est accusé par les organisations musulmanes de ne pas avoir pris de mesures pour augmenter les capacités des abattoirs agréés - les seuls où l'abattage peut être réalisé sans étourdissement.

30.700 ovins ont été abattus en 2014 pour l'événement en Flandre, dont 22.837 dans 57 abattoirs temporaires. Tout ceci a un coût En Wallonie, la pratique rituelle ne sera autorisée que dans un abattoir fixe et réalisée par un sacrificateur formé.

Elle devrait s’étaler sur trois jours. Mais ceci a un coût pour les musulmans. "Ca va nous coûter 20 euros pour le premier jour, 50 pour le deuxième et le troisième.

Un mouton, ça coute déjà 230 euros. En temps de crise, ce n’est pas un bon message" explique Noureddine Smaili, président de l’exécutif des musulmans de Belgique.

L'an dernier, sur les 15 abattoirs fixes de Wallonie (ovins et bovins confondus), seuls 9 avaient fonctionné pour la fête du sacrifice. Le ministre wallon Carlo Di Antonio a pris position en septembre 2014 contre l'abattage sans étourdissement.

L’an dernier, en Région Wallonne, 4.309 ovins ont été déclarés abattus à l'occasion de la fête, dont 1.068 dans six abattoirs fixes, et 3.241 dans 10 abattoirs temporaires. Bruxelles, seule région à autoriser les abattoirs temporaires

En région de Bruxelles-Capitale, l'abattage sans étourdissement pourra encore avoir lieu cette année dans les lieux temporaires agréés tant que le sacrificateur a suivi une formation adéquate pour alléger le stress et la souffrance des animaux.

Selon la secrétaire d'État bruxelloise au Bien-être animal, Bianca Debaets (CD&V), il s'agit toutefois d'une étape intermédiaire avant de proposer une solution structurelle dès l'année prochaine.

Parmi les solutions envisagées : l’étalement des abattages sur 3 jours comme en Wallonie. A Bruxelles, ce sont près de 3000 ovins qui ont été sacrifiés l’an dernier, dont 2.215 dans quatre abattoirs temporaires.