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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Comportement naturel des moutons Dans un environnement naturel, les moutons se déplacent en groupes de même sexe. Les moutons sont très sociaux, ils éprouvent du stress s’ils sont isolés de leur groupe. Des spécialistes ont montré que les moutons peuvent reconnaître 50 visages de mouton et s’en souvenir pendant deux ans. Ils peuvent aussi reconnaître d’autres moutons en fonction de leurs profils après avoir appris à les reconnaître de face. Les chercheurs ont conclu que les moutons ont « une demande très développée d’interaction sociale et par conséquent, un sens perfectionné de conscience sociale ».
La vie en élevage et au-delà
De nombreux moutons sont élevés en plein air. Toutefois, ceux qui sont maintenus sur des flancs de colline ou dans d’immenses troupeaux peuvent souffrir de négligence et d’absence de traitement de maladies ou de boiteries. Les agneaux ont systématiquement la queue coupée et ils sont castrés sans analgésique. Les moutons et les agneaux peuvent être transportés sur de très longues distances. Par exemple, des millions de moutons sont envoyés par voie maritime de l’Australie vers le Moyen-Orient. Ils meurent par milliers dans les bateaux.
Comportement naturel des porcs
Dans la nature, les femelles (truies) vivent en petits groupes avec leurs petits. Le lieu de vie idéal des porcs est constitué de zones différentes pour se baigner, déféquer, s’alimenter et dormir (nids). Les porcs peuvent reconnaître 20 à 30 congénères et accueillent leurs amis par un contact nez à nez, en grognant et en se toilettant.
Le verrat possède un « chant de parade » spécial. Une truie prête à mettre bas peut parcourir 5 à 10 kilomètres pour trouver un lieu sûr pour construire un nid de feuilles et de branches, et où elle mettra bas et protègera ses porcelets. Les porcelets sont sevrés progressivement autour de 17 semaines mais ils peuvent rester avec leur mère jusqu’à leur maturité sexuelle, à 8-10 mois.
Les porcs utilisent leur groin sensible et souple pour creuser et fouiller le sol, et ils ont un sens de l’odorat très développé. Des expériences montrent que des porcs comprennent les connaissances détenues par d’autres porcs. Par exemple, un porc rusé va dissimuler aux autres une bonne source de nourriture.14 Ce type d’action, qui tient compte de ce qui se passe dans la tête des autres, était auparavant supposé être une caractéristique unique des grands singes et des humains.
La vie en élevage
En élevage intensif, les porcelets sont généralement retirés à leur mère au bout de 34 semaines. À la séparation, ils appellent souvent leur mère par de fréquents cris perçants caractéristiques et certains semblent « renoncer à la vie ».
La plupart des porcs disposent seulement de sols en béton nu ou en caillebottis, et ils ne peuvent pas exprimer leur comportement naturel de fouille du sol et d’exploration.
Les porcelets qui disposent de paille sont plus actifs et moins enclins à l’« agressivité » que ceux qui n’ont que du béton nu. La plupart des truies reproductrices sont enfermées dans des cages de gestation – des cages nues, individuelles, dans lesquelles elles ne peuvent même pas se retourner.
Certains pays ont désormais supprimé ce système car il engendre trop de souffrance et de mauvaise santé. Avant de mettre bas, les truies sont déplacées dans des cages de mise bas, étroites et nues.
Il est si important pour une truie de construire un nid pour ses porcelets que les truies maintenues dans des cages effectuent malgré tout les mouvements de construction de nid, bien qu’elles n’aient pas la possibilité ni les matériaux pour le faire.
En élevage industriel, les porcelets à l’engraissement sont entassés dans des bâtiments sur des sols en béton ou en caillebotis. Cet environnement sans enrichissement amène les porcelets à mordre la queue des autres, provoquant des infections et douleurs.
Ce phénomène pourrait être évité en fournissant une litière adaptée et un environnement stimulant, mais la plupart des éleveurs recourent à la coupe de la queue des porcelets. Dans la plupart des pays, les mâles sont castrés.
Ces deux mutilations douloureuses sont systématiquement pratiquées sans aucune prise en charge de la douleur.
RECONNAITRE LA SENTIENCE DES ANIMAUX D'ÉLEVAGE
Regardez - Écoutez : Reconnaitre la sentience des animaux d'élevage
Rapport de synthèse sur la sentience animale
Les animaux sont des êtres sensibles, ils ont conscience de leurs sentiments et de leurs émotions.
Ces sentiments peuvent être négatifs, comme la douleur, la frustration et la peur.
Par conséquent, il est naturel de supposer que des animaux sensibles connaissent aussi des sentiments de confort, d’appréciation, de contentement et peut-être même de plaisir et de joie.
A travers la recherche, la science nous montre des capacités intéressantes chez les animaux d’élevage :
Les moutons peuvent reconnaître jusqu’à 50 têtes d’autres moutons et s’en souviennent pendant deux ans
Les vaches font preuve d’excitation lorsqu’elles découvrent comment ouvrir un portail qui mène à une récompense sous forme d’aliment
Les poules enseignent à leurs poussins quels aliments sont bons à manger
Les poulets de chair souffrant de boiterie choisissent de manger des aliments qui contiennent un analgésique
POURQUOI LA SENTIENCE ANIMALE EST IMpORTANTE
Les animaux ont évolué de façon à affronter au mieux la vie sauvage. Des milliers d’années de domestication des animaux d’élevage ont très peu modifié leurs motivations de base et leurs schémas comportementaux. Souvent, l’élevage industriel ne prend pas en compte les besoins des animaux ni leur capacité à souffrir. Par conséquent, un très grand nombre d’animaux sensibles sont systématiquement soumis à la douleur et à la privation. Dans le monde, chaque année, nous élevons 70 milliards d’animaux pour la viande, le lait ou les oeufs, dont environ 70 % dans des élevages industriels. La majorité des animaux sont confinés dans des cages, des stalles étroites ou des bâtiments surpeuplés. Un tel confinement ne leur donne pas ou peu d’occasions d’exprimer leurs comportements naturels qui sont très importants pour eux. Il est urgent que les systèmes et les pratiques d’élevage adoptent des méthodes qui reconnaissent la sentience animale et tiennent pleinement compte des besoins des animaux.
Contrairement aux vues de Darwin, l’école de psychologie « behavioriste » du début du vingtième siècle considérait que seul le comportement devait être étudié, plutôt que les émotions ou les raisonnements qui pouvaient les soustendre. Ceci a eu une influence durable et dommageable sur l’étude des animaux . Certains scientifiques restent circonspects sur les conclusions qui peuvent être tirées des sentiments ou des intentions des animaux , de peur d’être accusés d’anthropomorphisme (attribution de sentiments humains aux animaux). Toutefois, Frans de Waal, éthologue et primatologue actuel réputé écrit : « J’attribue l’opposition à [l’anthropomorphisme] à un souhait de maintenir les animaux à distance, plutôt que comme une inquiètude concernant l’objectivité scientifique. » La biologie et la psychologie modernes incluent l’étude de l’intelligence des animaux, de leurs besoins et de leur bien-être.
TÉMOIGNAGES DE LA SENTIENCE DES ANIMAUX D’ÉLEVAGE
Douleur Les psychologues définissent généralement la douleur que ressentent les humains comme une expérience profondément déplaisante qui affecte les sens et les émotions.
Les corps des vertébrés présentent la plupart des caractéristiques qui sont associées à la conscience de la douleur et par conséquent, les situations qui provoquent de la douleur chez les humains en provoqueraient également chez les animaux. La grande majorité des scientifiques accepte le fait que les animaux ressentent la douleur et qu’ils devraient en être protégés.
Certains animaux qui craignent les prédateurs, comme les moutons et les bovins, peuvent essayer de cacher leur douleur ou leur détresse car en montrant leur faiblesse ils peuvent se mettre en danger. Ainsi, ils peuvent ressentir de la douleur mais se comporter comme s’ils ne souffraient pas. Les spécialistes du comportement animal utilisent divers indicateurs pour juger si un animal ressent de la douleur.
Ils étudient comment les animaux se comportent, s’ils essaient d’éviter d’utiliser un membre blessé, leurs cris, leurs changements d’humeur, leur absence de réactivité et leur réaction à des analgésiques.Des animaux confinés dans des lieux surpeuplés présentent souvent un comportement perturbé et peuvent se blesser les uns les autres. Plutôt que de s’attaquer aux causes profondes, les producteurs mutilent systématiquement leurs animaux, souvent sans anesthésie.
Ceci inclut l’épointage des becs des volailles, la castration et la coupe de la queue des porcelets. Les cris d’un porcelet castré suggèrent qu’il ressent une « douleur considérable ».
Les poulets de chair boiteux, qui ont du mal à marcher, choisissent des aliments qui contiennent un analgésique. 6 Une étude consacrée aux poulets standards a constaté que presque 30% des poulets ont des difficultés pour se déplacer et que plus de 3% pouvaient à peine marcher.
Peur, anxiété et stress
Des situations stressantes répétées et/ou prolongées peuvent rendre les animaux malades et les faire souffrir. Elles peuvent provoquer des ulcères à l’estomac, une diminution de la fertilité, des maladies cardiaques, une réduction de l’immunité vis-à-vis des infections et des taux de mortalité accrus.
Dans les élevages, les animaux sont souvent placés dans des situations provoquant peur, anxiété et détresse. Ces émotions, désagréables, peuvent engendrer de la souffrance.
Désormais, il s’agit de réussir à mettre en pratique notre connaissance moderne de la sentience animale, en protégeant le bien-être physique et psychologique des milliards d’animaux que nous élevons dans le monde, grâce à de meilleurs systèmes d’élevage qui répondent à leurs besoins.
frustration du comportement naturel
Les animaux d’élevage ressentent et montrent de la frustration lorsqu’ils sont empêchés d’exprimer leur comportement naturel. Leur frustration montre un décalage entre leurs besoins et l’environnement dans lequel ils se trouvent. Les animaux confinés peuvent réagir à la frustration et au stress prolongés en exprimant des comportements répétitifs, apparemment insensés, ou « stéréotypies ».
De nombreux comportements stéréotypés ressemblent au comportement original que l’animal voulait vivement exprimer, comme échapper au confinement, avoir de la nourriture ou évoluer dans un espace plus grand, mais dans le contexte de la captivité, elles semblent inutiles et anormales.
Les stéréotypies concernent par exemple les animaux confinés dans un zoo qui arpentent leur enclos, les truies confinées dans des cages de gestation qui mordent les barreaux, balancent la tête et roulent la langue. Les poissons d’élevage confinés sont également affectés par des stéréotypies. La privation maternelle, qui concerne de très nombreux animaux d’élevage, peut être un facteur de comportement stéréotypique. Les porcelets et les veaux sont brutalement retirés de leur mère à un très jeune âge.
Les volailles incubées artificiellement ne voient jamais leurs parents ou d’autres adultes de leur espèce lorsqu’elles grandissent.
La vie familiale des animaux d’élevage
De nombreuses études ont porté sur les liens sociaux et affectifs d’animaux comme les éléphants et les grands singes. Il semble logique de supposer que les liens sociaux sont tout aussi importants chez les animaux domestiqués. Pourtant, de nombreuses méthodes modernes d’élevage ne tiennent pas compte de ces liens dans leurs pratiques quotidiennes. L’industrie laitière par exemple, retire les veaux à leur mère à l’âge d’un jour, au lieu de laisser se dérouler le processus naturel de sevrage qui dure plusieurs mois.
plaisir et jeu
Les animaux apprécient également les émotions positives résultant de l’expression de leur comportement naturel. De nombreuses compétences dont les animaux ont besoin dans leur vie adulte, dans la nature, sont partiellement acquises par des activités ludiques lorsqu’ils sont jeunes. Le fait que de jeunes animaux d’élevage apprécient visiblement de jouer est caractéristique d’une vie mentale complexe.
ÉLEVAGE INTENSIf
L’élevage intensif, ou industriel, a été développé pour produire de la viande, du lait et des oeufs en quantité et à bas prix. L’élevage intensif se répand actuellement rapidement dans le monde entier, c’est ainsi que la grande majorité des animaux d’élevage sont élevés dans les pays développés. Nombre des caractéristiques d’élevages ne tiennent pas compte de la sensibilité de chaque animal en tant qu’individu :
• Les animaux peuvent être confinés dans des cages ou entassés
• Les troupeaux laitiers avec des centaines de vaches en stabulation, et les poulaillers industriels contenant 20 000 oiseaux ou plus, sont courants
• Dans le monde, plus de 60% des poules pondeuses sont maintenues dans des cages, dans l’impossibilité de déployer leurs ailes
• La sélection génétique pour une croissance rapide et une forte productivité aboutit à de graves problèmes sanitaires, comme le développement de boiterie chez les poulets, les porcs et les vaches laitières.
Il a perdu la vie dans un laboratoire d'expérimentation. Comme lui, des milliers d'animaux connaissent à cet instant le même sort. Saviez-vous que dans un petit village de Bourgogne se cache l'un des plus gros élevages de chiens destinés à la vivisection en Europe
Samedi 6 septembre, des cars partiront de Paris, Lyon, Clermont-Ferrand et d'autres villes pour se rendre à Mézilles et demander la fermeture de ce centre d'élevage monstrueux.
Réservez vos places sans attendre:
Page de l'événement: http://bit.ly/manifestation-vivisection
car au départ de Lyon: http://bit.ly/depart-Lyon
car au départ de Paris: http://bit.ly/depart-Paris
car au départ de Clermont-Ferrand: http://bit.ly/depart-Clermont
covoiturages: http://bit.ly/covoiturages
Organisé par le collectif CCE²A. Merci de diffuser l'info autour de vous.
11,5 millions d’animaux cobayes par an - Expérimentation animale, une barbarie injustifiée P
En octobre 2014, après sept mois d’infiltration au sein des laboratoires de l’Institut Max-Planck de Tübingen, les associations de défense des animaux BUAV (Angleterre) et Soko Tierschutz (Allemagne) livraient ces images insoutenables?: des macaques rhésus prostrés dans leur cage, le visage ensanglanté par les trépanations, le crâne surmonté d’un implant en titane pour accéder directement et de manière permanente à leur cerveau.
On croyait ces horribles photos hors d’âge. Mais le constat est là, rien n’a changé. Pourtant, rien n’est plus pareil?: l’Initiative citoyenne européenne (ICE), lancée en 2013 pour demander à la Commission européenne de mettre fin à l’expérimentation animale et de rendre obligatoire l’utilisation des méthodes substitutives plus pertinentes pour l’homme, a recueilli plus de 1,2 million de signatures. La Commission doit publier sa réponse dans les semaines qui viennent.
«?L’expérimentation animale est la préhistoire de la science?», explique le Pr Claude Reiss. Ancien directeur de recherche au CNRS, il a cofondé le comité Antidote Europe.
Objectifs?:
informer à propos des dégâts de l’expérimentation animale sur la santé humaine et sur l’environnement, et promouvoir les méthodes substitutives.
Il poursuit?: «?Utiliser des animaux comme modèles biologiques de l’être humain est un non-sens. Une espèce ne peut pas prédire l’effet d’une substance ou d’un médicament sur une autre espèce?: c’est une loi de la biologie. Le chimpanzé, dont le génome présente 98,5?% d’homologie avec celui de l’homme, est insensible au virus du sida. Il est aussi peu affecté par le virus de l’hépatite B et meurt d’Ebola.?»
Un modèle aléatoire, donc. L’arche de Noé a échoué en enfer Autres exemples?: le persil tue le perroquet alors qu’il a des propriétés anticancéreuses pour l’homme, le paracétamol empoisonne le chat, etc. Et les animaux ne souffrent pas de nos modes de vie?: tabagisme, alcool… «?Quant au rat, utilisé pour évaluer un médicament, il ne sera jamais un homme (...)
Chiens, chats, chevaux, oiseaux, primates…
chaque année, en Europe, 11,5 millions d’animaux servent de cobayes dans les laboratoires. Aujourd’hui, une partie de la communauté scientifique dénonce cette pratique cruelle et dresse un constat accablant.
Il existe d’autres méthodes pour tester les recherches?: des biotechnologies plus prédictives pour l’homme. Pourtant, rien n’est plus pareil?: l’Initiative citoyenne européenne (ICE), lancée en 2013 pour demander à la Commission européenne de mettre fin à l’expérimentation animale et de rendre obligatoire l’utilisation des méthodes substitutives plus pertinentes pour l’homme, a recueilli plus de 1,2 million de signatures.
La Commission doit publier sa réponse dans les semaines qui viennent.«?L’expérimentation animale est la préhistoire de la science?», explique le Pr Claude Reiss. Ancien directeur de recherche au CNRS, il a cofondé le comité Antidote Europe.
L’ARCHE DE NOÉ A ÉCHOUÉ EN ENFER
Autres exemples?: le persil tue le perroquet alors qu’il a des propriétés anticancéreuses pour l’homme, le paracétamol empoisonne le chat, etc. Et les animaux ne souffrent pas de nos modes de vie?: tabagisme, alcool… «?Quant au rat, utilisé pour évaluer un médicament, il ne sera jamais un homme de 70 kilos?! alerte Claude Reiss.
La preuve?: les effets secondaires des médicaments sont la quatrième cause de mort en France après les crises cardiaques, le cancer et les attaques cérébro-vasculaires.
En 1997 on parlait déjà de 18?000 morts, plus que les accidents de la circulation?!?» Aujourd’hui, le Pr Bernard Bégaud, directeur de l’unité pharmaco-épidémiologie de l’Inserm à l’université de Bordeaux, avance la fourchette de 10?000 à 30?000 décès.
«?Je comprends mal pourquoi aucune étude sérieuse n’a été menée depuis près de vingt ans, s’étonne-t-il. J’en ai fait part dans le rapport sur la surveillance et la promotion du bon usage du médicament, commandé par Marisol Touraine, en 2013. Je n’ai jamais eu de retour.?» Joint par téléphone, le ministère de la Santé nous explique que «?c’est difficilement quantifiable?»…
Les experts du ministère de la Recherche ont refusé de nous rencontrer pour évoquer les tests scientifiques sur animaux. Il faut donc aller pêcher les documents. Ainsi apprend-on, dans le 7e rapport de la Commission européenne publié le 5 décembre 2013, que près de «?11,5 millions d’animaux ont été utilisés en 2011 à des fins expérimentales et scientifiques en Europe?».
La France, qui a fourni des données pour 2010 – contrairement aux autres pays membres –, fait partie des champions avec 2,2 millions d’animaux utilisés. Sur les 11,5 millions d’animaux, les rongeurs et les lapins représentent 80?% du nombre total, les souris 61?%, suivies par les rats, 14?%.
Viennent ensuite les animaux à sang-froid (reptiles, amphibiens, poissons) 12,5?%, les oiseaux5,9?%. Il y a aussi les chevaux, les ânes, les porcins, les caprins, les ovins et les bovins, les carnivores (qui incluent chats et chiens) et les primates «?non humains?» (depuis 1999, aucun grand singe n’a été officiellement utilisé en Europe).
Pour quelle utilité??
Plus de 60?% des animaux ont servi à la recherche et au développement pour la médecine humaine et vétérinaire, pour la dentisterie et dans les études de biologie fondamentale (c’est-à-dire la recherche du comment ça marche, sans visée pharmaceutique)?; 14?%, pour la production et le contrôle de qualité des produits et dispositifs employés?; 8,75?%, pour des essais toxicologiques et autres évaluations de sécurité. «?Cancers, diabètes, autisme, Alzheimer, mucoviscidose… où sont les thérapies dues aux animaux de laboratoire?? interroge le Pr Claude Reiss.
Le nombre des patients affectés par ces maladies a plus que doublé en dix ans.?» Selon une étude britannique menée de 2002 à 2012 sur la maladie d’Alzheimer, 99,6?% des médicaments testés sur les animaux ont échoué sur l’homme.
Et, en règle générale, «?même quand les études animales suggèrent qu’un traitement sera efficace et sans danger, plus de 80?% des médicaments potentiels échouent quand on les teste sur les gens?», reconnaît le chercheur américain Steve Perrin dans un article publié en mars 2014 par la revue scientifique «?Nature?».
AUX SCIENTIFIQUES DE TROUVER AUTRE CHOSE !
" Alors pourquoi persister ? «?Parce que c’est comme ça qu’on a appris à faire, confie un chercheur. Et il faut bien publier, sinon vous finissez au placard?!?» Alors on choisit un animal ciblé pour donner le résultat recherché. Témoin, la polémique autour des rats du chercheur Gilles-Eric Séralini?: ils avaient développé d’énormes tumeurs après ingestion de maïs transgénique.
Au-delà du terme OGM qui suscita l’effroi, on découvrit que l’espèce de rats sélectionnée était connue pour développer facilement des tumeurs. Certes, l’effet des ravages des OGM fut médiatiquement plus efficace. Aujourd’hui, la reproduction sur l’animal des pathologies humaines n’est plus moralement acceptable, et pas non plus scientifiquement pertinente.
On nourrit les bêtes avec des aliments conçus pour développer la maladie ( safe-diets.com vaut le détour) ou on fabrique des mutants trangéniques. La souris par exemple, cet antique cobaye de laboratoire, a pris du galon artificiellement. Il y a la souris obèse, la cancéreuse, la diabétique et même la supersouris (qui ne parle pas encore?!) à 16?000 euros, produite par l’Institut clinique de la souris, près de Strasbourg.
«?Il existe pourtant des moyens éthiques plus fiables et plus prédictifs pour l’homme, explique Arnaud Gavard, porte-parole du comité scientifique Pro Anima. Cultures de cellules et de tissus humains, modélisations informatiques… la palette est large et en plein développement.?»
Le biophysicien Jean-François Narbonne et le chercheur en biologie cellulaire Christophe Furger, soutenus par Pro Anima, ont mis au point le programme Valitox qui permet de déceler la toxicité aiguë d’une substance sans passer par l’animal. Il est prouvé que ce test est fiable à 82?%, contre 65?% sur les souris.
Valitox devrait donc être inclus dans le règlement européen Reach qui prévoit de tester, d’ici à 2018, 30?000 substances chimiques déjà présentes sur le marché, et d’épargner 9 à 16 millions d’animaux. «?Les méthodes substitutives sont intéressantes, concède François Lachapelle, chef du bureau de l’expérimentation animale à l’Inserm. Sur les 13?000 chercheurs de l’Inserm, 3?000 les utilisent en complément de l’expérimentation animale.
Mais, pour la recherche fondamentale notamment, elles ne remplaceront jamais un organisme vivant, complet et autonome.?» Les chercheurs de l’Institut Wyss de Harvard ont pourtant créé des organes sur puces, reliables entre elles, pour imiter la physiologie humaine. La révolution viendra donc des nouvelles technologies biomédicales. Mais suffiront-elles à changer les mentalités??
«?L’animal de laboratoire est tellement ancré dans la recherche qu’il est difficile de s’en défaire, constate Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot. Il faut passer à la contrainte. Lorsqu’en 2009 l’industrie cosmétique n’a pas eu le choix et a dû arrêter de torturer les animaux, elle est passée à autre chose. Aux scientifiques de trouver autre chose?!?»
APPEL À TÉMOINS AU LAC DES FESSES, ST-HONORÉ, SAGUENAY
Un chien a été retrouvé visiblement pendu à un arbre. Vous reconnaissez ce chien ou son propriétaire? faites nous en part en privé et surveillez vos commentaires sur la publication s.v.p.
Aider moi sortir. J'ai juste besoin d'une famille... Je vous promets d'amour et de la compagnie à la fin de mes jours.
Accepte moi comme je suis et non comme tu voudrais que je sois.. Mes défauts font ma personnalité, mes qualités les complètent
L’absence et les silences nous font prendre conscience des sentiments ….