Thèmes

aimer amis amitié amour ange animal animaux article base bébé belle bonne

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Abandon et maltraitance image (6098)
· Civilisations (216)
· Actualités (3313)
· Histoire drole (2213)
· Animaux rigolos (2999)
· Image duo et belles images (3685)
· Image message (2781)
· Santé (1083)
· Bonsoir..bonne nuit..bonne soiree (1959)
· Acteur (302)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· Une Tribu Guaranis de la forêt amazonienne
· histoire drole
· joyeux anniversaire
· fumée
· combien

· dragon
· poux
· grande femme
· hola
· emmanuel beart
· pour ne pas avoir les seins qui tombent
· BERGER
· L’araignée Goliath
· fables
· fables

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "fandeloup" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


Rechercher

abandon et maltraitance image

tristesse

Publié à 17:50 par fandeloup Tags : mort nature
tristesse

Si la mort est naturelle, puisque nul n'y échappe selon l'ordre des choses, elle n'est pas conforme à notre nature,puisqu'elle manifeste un manque, un arrachement. Alors mes sincères condoléances aux familles victimes quelque soit l'es

tristesse

Publié à 16:48 par fandeloup Tags : animaux
tristesse

Une pensée pour tous les animaux victimes des feux de forêts 

tristesse

Publié à 16:20 par fandeloup
tristesse

Ce n'étaient pas "juste" des arbres. C'étaient des maisons .

voix

Publié à 16:31 par fandeloup Tags : animal sur france mort animaux
voix

"Pour les chiens bouillis vivants en Corée,

Pour les dauphins éviscérés au Japon; et massacrés dans les îles Féroé,

Pour les baleines chassées et harponnées par les Norvégiens,

Pour les taureaux torturés et poignardés à mort en Espagne,

Pour les ânes épuisés à mort par leurs trop lourdes charges, au Népal,

Pour les renards et les blaireaux déterrés et piégés à mort en Angleterre,

Pour les éléphants mutilés et enchaînés en Inde,

Pour les ours, les bisons et les loups chassés et abattus en Amérique,

Pour ces mêmes loups chassés en France,

Pour les phoques matraqués à mort au Canada et l'Islande,

Pour les lapins et les chats écorchés vifs en Chine,

Pour les ours à collier prisonniers de carcans afin d'extraire leur bile,

Pour les chatons et les chiots affamés en Serbie,

Pour les vaches séparées de leur veau et conduites à l'abattoir,

Pour les agneaux égorgés vifs,

Pour tous les animaux mutilés et emprisonnés dans les laboratoires, dans les zoos, dans les élevages industriels et dans les cirques.. .

POUR CHAQUE ANIMAL SUR LA TERRE QUI DOIT SUPPORTER LE CRUEL SILENCE ET L'INDIFFERENCE HUMAINE, JE SERAI LEUR VOIX !

horreur

Publié à 10:52 par fandeloup Tags : mer
horreur

Comme tous les ans, du 1er juillet au mois de novembre, des dizaines de milliers d’otaries à fourrure sont massacrées : 80 000 bébés et 6000 adultes. Les hommes rassemblent les otaries les empêchant de rejoindre la mer. Une fois sous contrôle, ils les laissent essayer de s’échapper vers l'océan et les assommer. Les chasseurs manquent souvent la tête ou frappent la tête avec une force qui ne suffit pas à les assommer. Après les avoir assommés, ils les poignardent dans le cœur. Parfois, certaines reprennent conscience après avoir été poignardés.

corrida

Publié à 09:43 par fandeloup Tags : sur france prix article travail mort animaux cadre texte animal
corrida

Le Conseil de l'Ordre des vétérinaires se positionne contre la corrida

L'Ordre des vétérinaires français a répondu à la demande du COVAC portant sur l'engagement de certains vétérinaires pour la corrida par la voix de son président le Dr Michel Baussier.

Il se positionne clairement contre la corrida, et invite chaque vétérinaire à s’interroger sur sa position face à la corrida, du point de vue de l’éthique personnelle comme du point de vue de la dignité de la profession. L'Ordre des vétérinaires vient de mettre en ligne sur son site ses positions sur la corrida. La page du site de l'Ordre dédiée à la question de la corrida reprend les quatre étapes chronologiques qui ont abouti à la prise de position.

- Les deux premières étapes : "Corrida : l'Ordre interpellé par le COVAC" et "La démarche de l'Ordre en matière de réflexion sur l'éthique animale". Elles renvoient à la lettre initiale du COVAC de mai 2015 et à la réponse de l'Ordre de juin 2015 (rapportées sur notre site dans les articles Lettre ouverte au CSOV (1) et Le Conseil de l'Ordre va émettre un avis sur la corrida).

- Les deux étapes suivantes: "Le rapport du pôle éthique vétérinaire et animal" et "La réponse du Président de l'Ordre au COVAC". Elles renvoient au rapport "Éthique vétérinaire et corrida" de fin 2015 et à la réponse du président Baussier d'août 2016. Nous invitons nos lecteurs à consulter l'ensemble des textes, et notamment bien sûr l’intégralité de la "La réponse du Président de l'Ordre au COVAC".

Le rapport du pôle éthique vétérinaire et animal Il comprend un intéressant chapitre introductif descriptif intitulé "La corrida". Plus loin, le compte-rendu de l'audition de l’AFVT (Association Française des Vétérinaires Taurins) montre que cette association se retranche derrière un rôle technique et sanitaire, et estime ne pas faire la promotion de la corrida.

Heureusement, il n'a pas échappé à l'Ordre que "l’AFVT décerne chaque année le Prix P Daulouède, du nom de son fondateur, à la fin de chaque saison de corrida, à toute entité ou toute personne ayant particulièrement mis en valeur le taureau de combat."(2)

La réponse du Président de l'Ordre au COVAC C'est avec une grande satisfaction que nous avons pris connaissance de la réponse du Conseil National de l'Ordre des Vétérinaires à notre lettre du 24 mai 2015 l'interrogeant sur la corrida et l'engagement de certains vétérinaires dans les activités taurines. Nous regrettons que les instances ordinales se soient vexées que le COVAC les ait interpellées publiquement.

La fonction de notre collectif, grâce à la crédibilité que nous confère notre nombre d'adhérents, est de contribuer à faire bouger les choses, notamment en promouvant son point de vue auprès de l'opinion publique, des médias et des diverses instances. Notre but n'était évidemment pas de brusquer l'Ordre. En dernière analyse, nous constatons qu'il a étudié la question de façon documentée, collégiale et contradictoire, et rendu un avis éthique réfléchi. Le Conseil national reformule notre interpellation de la manière qu’il pense adaptée, à savoir « lui demander de prendre position sur la souffrance des animaux lors de corridas en général et sur la question de la caution que les vétérinaires peuvent ou ne peuvent pas apporter à un tel spectacle. »

Il y répond par les sections 1 et 3 de la lettre, dont nous reproduisons des extraits ci-dessous :

Extraits de la section « 1

- La pratique de la corrida est-elle compatible avec le respect du bien-être animal ? » : « Dans les spectacles taurins sanglants, la douleur infligée aux animaux n'est pas contestée. Dans la pratique de la corrida, c'est précisément cette douleur qui augmente les réactions défensives des animaux, leur stress psychologique et physique et donc leur agressivité. Elle conditionne ainsi le succès du spectacle. La courte durée du spectacle (20 mn) et la sélection d'animaux agressifs et génétiquement prédisposés à combattre paraissent une atténuation peu significative de l'intensité des souffrances physiques forcément ressenties par les animaux. Les spectacles taurins sanglants, entraînant, par des plaies profondes sciemment provoquées, des souffrances animales foncièrement évitables et conduisant à la mise à mort d'animaux tenus dans un espace clos et sans possibilité de fuite, dans le seul but d'un divertissement, ne sont aucunement compatibles avec le respect du bien-être animal. »

Extraits de la section « 3

- Les vétérinaires et la corrida » : « Même s'ils n'en avaient pas pris la mesure, tous les vétérinaires vont devoir, dans le cadre du code de mars 2015, s'interroger sur leur position de vétérinaire, professionnel reconnu du bien-être animal, face à diverses activités humaines susceptibles de lui porter atteinte, la corrida constituant manifestement un des cas les plus marquants, et sur la caution que chacun d'eux, consciemment ou non, leur apporte ou ne leur apporte pas. Ils seront bien inspirés de le faire avec le sens de la juste mesure. Ils vont devoir le faire, y compris et plus encore les vétérinaires « taurins », parce que le code de déontologie, partie intégrante du code rural et de la pêche maritime, pris par décret en Conseil d'Etat, leur impose de respecter l'animal mais surtout parce qu'en son article R242-48 (3) il impose dorénavant à chaque vétérinaire tenu au respect de ce texte, lorsqu'il se trouve en présence d'un animal blessé, qui est en péril, de s'efforcer, certes dans les limites de ses possibilités et certes en présence d'une demande effective, d'atténuer la souffrance de l'animal. »

En conclusion

Nous félicitons le groupe de travail du CNOV qui a permis de formuler cet avis. Nous savons que cet avis est le fruit d'une étude rigoureuse et sincère des éléments qui lui ont été fournis, tant par le COVAC que par l'AFVT, ainsi que d'une concertation minutieuse avec les membres des Conseils régionaux. Nous remercions chaleureusement le président Baussier pour son souci du bien-être animal. Il a su faire de cette question un axe important de son action au CNOV. Nous rendons hommage à l'Ordre des vétérinaires français, qui représente à ce jour plus de 18 000 professionnels, de cet engagement éthique dont l'impact va toucher la France, mais également les pays environnants. Lorsque, dans un avenir sans doute prochain, la corrida sera abolie, on se souviendra que l'Ordre des vétérinaires français avait su prendre position.

horreur

Publié à 16:37 par fandeloup
horreur

Honteux!!! Voilà plus d’une semaine maintenant que la pauvre bête est là en pleine décomposition face aux regards de ses autres partenaires de prairie. Je vous laisse imaginer l’état et l’odeur qui s’y dégage jusqu’aux habitations!!! Village de Remichampagne

tristesse

Publié à 10:11 par fandeloup Tags : monde sur moi photos mort heureux 2010 cadeau chien jardin
tristesse

Le triste destin d’un pauvre chien qui s’appelle Osaba et qui n’espère plus rien…

Le 26 décembre, Osaba faisait une prière au Père Noël , celle d’un pauvre chien qui n’espérait plus rien mais elle n’a pas été exhaussée.

 Chaque jour, il voit ses compagnon d’infortune partir et lui reste là, on n’ose même plus le regarder tant il fait peine à voir, On n’ose même plus rien lui promettre tant on a déjà tout essayé pour le faire adopter. Victime de son ancien maître, il n’a connu que la misère au bout d’une chaîne durant ces 9 dernières années, le goulag, la lutte contre la mort, la faim, le froid, le cagnard, l’oubli, et les regards qui se tournent…

Il était dans un bien triste état quand il a été emmené à la FBM ,maintenant il doit payer cher le fait d’être un vieux clebs, un clebs dont tout le monde a eu pitié et qui a fait couler beaucoup d’encre sur la toile. Il y a un an, il a eu son heure de gloire, on s’est apitoyé devant les photos de ce pauvre chien mais depuis rien, il ne se passe rien pour lui.

C’est comme ça, la caravane passe avec son lot de martyrs Ne doit-il connaître que la souffrance ? Il est gentil, c’est le genre qui se contente de pas grand chose, un regard, une caresse et il remue la queue , toujours heureux qu’on s’intéresse à lui. Si je pouvais le monter dans mon camion et le ramener avec moi le 7 septembre, ce serait le plus beau cadeau que nous puissions lui faire et faire à tous ceux qui se sont mobilisés pour le sauver. Si vous désirez l’adopter, n’hésitez pas à remplir notre formulaire de demande d’adoption en ligne sur notre site, pour plus d’infos un seul n° 0660153750.

Il est présenté dans notre rubrique « podencos et autres races » https://www.levriers-sans-frontieres.com/category/podencos-autre-races/

Il est né en 2010, c’est un senior au tarif senior ou contre bons soins du moment qu’il sera bien, il n’y a que ça qui nous intéresse , qu’il soit aimé quelques années, ce sera toujours ça. Il aura besoin d’un copain chien et d’un petit bout de jardin. Allez on y croit dur comme fer OSABA, à bientôt.

horreur

Publié à 09:08 par fandeloup Tags : sur
horreur

Le monstre humain est un virus sur terre ,mais il n'est pas à l'abri du retour de KARMA

médecine

Publié à 15:48 par fandeloup Tags : chat sur bonne france monde base animaux création divers nuit nature animal
médecine

La médecine traditionnelle chinoise va-t-elle condamner les animaux sauvages ?

Les défenseurs des animaux s’inquiètent de la reconnaissance de la médecine chinoise par l’Organisation mondiale de la santé, qui pourrait mettre en danger les animaux sauvages. De Dina Fine Maron Le pangolin, qui est tué pour sa viande ou utilisé dans la médecine traditionnelle, serait la principale victime du trafic d’animaux sauvages.

 La médecine traditionnelle chinoise s’exporte. En 2018, les médias d’État chinois ont rapporté que 57 centres de médecine traditionnelle étaient en construction dans des pays aussi éloignés que la Pologne, les Émirats arabes unis, l’Allemagne et la France. Selon certains chiffres, la médecine traditionnelle chinoise est pratiquée dans plus de 180 pays, soit la quasi-totalité des nations reconnues au monde, et l’industrie génère plus de 52 milliards d’euros par an. Désormais, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) envisage d’inclure pour la première fois les diagnostics de médecine traditionnelle dans son influent compendium médical. Cela facilitera l’arrivée de diagnostics de médecine traditionnelle chinoise, comme le « bois domine la Terre » dans une clinique près de vous.

Cette maladie est due à une indigestion liée au stress et est souvent soignée grâce à l’acupuncture et avec des herbes médicinales. La médecine traditionnelle chinoise est utilisée depuis plus de 2 500 ans et elle repose sur des concepts comme la recherche de l’harmonie entre des forces opposées mais complémentaires. Pour soigner ou prévenir des problèmes de santé, les praticiens utilisent des remèdes dérivés d’herbes ou de parties d’animaux, ainsi que divers types de méditation et de gymnastique, comme le tai chi. Mais des preuves scientifiques solides ont démontré que l’efficacité de bon nombre de ces traitements était limitée.

Pour Lixin Huang, directrice de l’American College of Traditional Chinese Medicine (Collège américain de médecine traditionnelle chinoise) du California Institute of Integral Studies situé à San Francisco, l’ajout de la médecine traditionnelle sur cette liste de l’OMS intitulée Classification internationale des maladies (CIM), est « une décision très positive dans la reconnaissance de la médecine traditionnelle chinoise comme option médicale afin d’aider les gens ». « Je pense qu’au début, cela sera symbolique car de nombreux médecins ignorent comment inclure cela dans leurs traitements, mais ils sauront qu'elle constitue désormais une option », ajoute-t-elle.

 La médecine traditionnelle chinoise a déjà de nombreux adeptes. La preuve avec l’acupuncture, qui démontre à quel point certains aspects de la médecine traditionnelle chinoise sont répandus dans les hôpitaux et les cabinets des médecins. Mais une plus grande dépendance à la médecine traditionnelle chinoise est loin de faire l'unanimité. Certains défenseurs des animaux s’inquiètent que la décision de l’OMS, qui s’ajoute à la popularité grandissante de la médecine traditionnelle chinoise, ne scelle l’avenir d’espèces menacées utilisées depuis toujours comme remèdes traditionnels, et conduisent aussi des animaux qui ne sont pas menacés à l’heure actuelle dans une spirale mortelle à cause d’une demande élevée.

« Il serait tout à fait inacceptable que le respect des croyances culturelles d’un pays, en l’occurrence la Chine, conduisent à l’extinction de l’héritage biologique de l’Afrique », a indiqué Cathy Dean, directrice générale de Save the Rhinos, une ONG londonienne qui lève des fonds pour la sauvegarde des rhinocéros. Selon elle, les rhinocéros et les pangolins figurent parmi les espèces victimes de trafic d’animaux sauvages à destination des marchés chinois pour la médecine traditionnelle du pays. Elle espère que l’OMS « adoptera une position ferme quant à l’utilisation de produits dérivés d’animaux, en particulier ceux provenant d’espèces menacées. »

Le document de l’OMS, qui comporte l’ensemble des codes internationaux pour les diagnostics médicaux, devrait être soumis au conseil exécutif en janvier, puis adopté en mai à Genève par l’Assemblée mondiale de la santé. Plus de 400 de ses codes concerneront la médecine traditionnelle et chacun d’entre eux possède une définition spécifique, a indiqué Marilyn Allen, membre du comité de l’OMS qui a rendu possible l’ajout de la médecine traditionnelle à la CIM.

Ces codes décrivent l’état de santé du patient comme défini par la médecine traditionnelle : il n’y aura donc aucun code direct pour aucune herbe, a précisé Marilyn Allen, qui est également directrice marketing et des relations publiques à l’American Acupuncture Council (Conseil américain de l’acupuncture), un organisme qui vend des assurances professionnelles destinées aux acupuncteurs. Selon l’OMS, la CIM pourrait encore être modifiée « sur la base de preuves et de besoins scientifiques recueillis sur le terrain. »

Certaines organisations environnementales font pression sur les décideurs pour qu’ils se penchent une seconde fois sur le sujet et qu’ils énoncent plus clairement quels animaux sauvages peuvent ou devraient être utilisés, ce que le compendium de diagnostics médicaux ne fait pas en général. « Ce n’est pas par hasard que les espèces les plus recherchées sur le marché de la médecine traditionnelle chinoise soient les plus menacées », explique Chris Shepherd, directeur de Monitor, une organisation basée en Colombie-Britannique qui lutte contre le commerce illégal d’animaux sauvages.

« Il existe de nombreuses espèces qui sont déjà menacées ou en danger critique à cause de la médecine traditionnelle. Une croissance dans ce domaine ou une hausse de la demande pour ces espèces pourrait avoir des conséquences terribles », a-t-il indiqué en faisant référence aux pangolins, aux félins, aux rhinocéros et à d’autres animaux menacés. La modification apportée à la Classification officielle internationale des maladies n’est pas seulement une question de paperasse.

La CIM est un document de référence mondiale pour l’ensemble des tendances en matière de santé et de statistiques. Elle sert de norme internationale pour la signalisation des maladies et des problèmes de santé et pour décider du montant des soins remboursé par les assurances. Dans son ébauche actuelle, le document de l’OMS explique que la 11e version de l’influent compendium inclura des codes pour les « troubles et modèles issus de la médecine chinoise ancienne et qui sont couramment utilisés en Chine, au Japon, en Corée et partout ailleurs dans le monde.

Cette liste représente un ensemble de conditions harmonisés pour la médecine traditionnelle répondant aux classifications chinoise, japonaise et coréenne. Il existe peu de données standardisées pour les médecines traditionnelles. C’est pour cela que l’OMS maintient que des données comparables internationalement pour de tels diagnostics seraient une bonne chose : cela offrirait une base pour mener des recherches complémentaires sur ces méthodes et évaluer leur efficacité.

L’OMS a indiqué à National Geographic que la création de catégories de diagnostics afin de rapporter ces informations d’une façon standardisée et internationalement comparable reconnaît l’existence d’une maladie et que cette dernière devrait être considérée et comparée. « L’inclusion dans la CIM ne consiste pas en une recommandation de l’efficacité d’un traitement ; l’inclusion reconnaît qu’une maladie, un symptôme ou un problème de santé existe et qu’il devrait être pris en compte », a écrit dans un email Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS.

Cela « ne signifie pas que nous recommandons ou approuvons l’utilisation de parties issues d’animaux, comme les cornes de rhinocéros par exemple : l’OMS recommande le respect de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui protège les rhinocéros, les tigres et d’autres espèces », indique-t-il. Il précise également que l’OMS reconnaît la demande croissante pour une meilleure intégration de la médecine traditionnelle chinoise dans les soins de santé classiques et que ceci devrait être faciliter par l’ajout à la CIM.

Bien que les espèces menacées soient protégées par la loi, le marché noir des produits illégaux issus d’animaux est florissant. De nombreux animaux victimes du braconnage sont destinés à la Chine, notamment pour la médecine traditionnelle.

La CITES a par exemple interdit le commerce des pangolins, qui seraient les principales victimes du trafic d’animaux au monde. Malgré cela, l’Union internationale pour la conservation de la nature, qui détermine le statut de conservation des espèces, estime qu’au cours de la dernière décennie, plus d’un million de ces animaux à l’état sauvage ont été victimes du braconnage. Ces mammifères à écailles sont utilisés en médecine traditionnelle chinoise et vietnamienne et sont également tués pour leur viande. « Même si une espèce est protégée sur le papier par des lois nationales et par la CITES, cela ne signifie pas que le commerce fait l’objet d’une réglementation adéquate », souligne Chris Shepherd.

PROPOSER DES TRAITEMENTS ALTERNATIFS

Chris Shepherd de Monitor et son collègue Jordi Janssen ont récemment publié une étude dans la revue Journal of Asia-Pacific Biodiversity, où les articles sont relus par des pairs. Dans leur papier, les deux hommes montrent comment les espèces qui ne sont pas officiellement protégées par la CITES pourraient être menacées pour diverses raisons par le commerce international. « De nombreux commerces d’espèces animales ne sont pas répertoriés par la CITES, et il s’agit souvent d’animaux dont nous parlons peu, contrairement aux tigres et aux lions », explique Chris Shepherd.

 Une autre étude a découvert que la médecine traditionnelle chinoise en particulier, est un moteur d’un tel commerce. Chris Shepherd a notamment étudié le cas du gecko tokay, une créature qui peut être séchée et utilisée pour lutter contre diverses maladies.

« Les gecko tokay sont attrapés dans la majeure partie de leur aire de répartition qui se trouve dans l’Asie du sud-est, avant d’être envoyés en Chine par millions où ils sont utilisés en médecine traditionnelle chinoise », explique-t-il. « Cette espèce n’est pas encore protégée par la CITES alors qu’elle devrait l’être. De nombreuses autres espèces de reptiles (serpents et lézards) sont exportés en direction de la Chine pour être utilisés en médecine traditionnelle. Toutefois, très peu de mesures ont été prises quant à ce problème. »

Les défenseurs de la médecine traditionnelle chinoise répliquent que la hausse du recours à la médecine traditionnelle ne nuit pas nécessairement aux espèces vulnérables. Lixin Huang précise qu’il n’existe jamais un seul traitement traditionnel pour une maladie donnée et que les étudiants en médecine traditionnelle chinoise apprennent à poser des centaines de traitements différents.

Lixin Huang souligne qu’il y a plus de 20 ans, lorsque la corne de rhinocéros et les os de tigres ont été retirés de la liste des produits dont l’utilisation était autorisée sur les patients par la Fédération mondiale des sociétés de médecine chinoise, l’organisation officielle qui décide de ce qui peut être utilisée en médecine traditionnelle chinoise, des produits de substitution ont fait leur apparition pour soigner les maladies que les cornes de rhinocéros et les os de tigres traitaient.

La Chine a récemment levé l’interdiction de l’utilisation à visée médicinale de ces produits, avant de rapidement la rétablir, en attendant des recherches supplémentaires. En médecine traditionnelle chinoise, les options alternatives ne sont pas un traitement en remplaçant un autre : il s’agit souvent d’une formule de divers produits. Par exemple, le pangolin peut être prescrit pour réduire les gonflements ou lutter contre la stase ou stagnation du sang. En fonction du diagnostic, il existe 125 alternatives, indique Steve Given, acupuncteur qui pratique en Californie, spécialiste de la médecine traditionnelle chinoise et doyen du Collège américain de la médecine traditionnelle chinoise qui a participé à certaines des négociations avec l’OMS

 Il explique que les praticiens peuvent trouver des alternatives et qu’ils ont besoin de les utiliser pour éviter que ces espèces ne disparaissent. « Aux États-Unis, les praticiens traditionnels, dont je fais partie, ont de belles carrières sans même mettre en danger une espèce animale », assure Steve Given. « De nombreux patients qui se tournent vers la médecine traditionnelle chinoise sont souvent végétariens et ne veulent pas de traitement à base d’animaux. »

Il précise qu’alors que la corne d’antilope est traditionnellement utilisée pour calmer les tremblements, elle peut être remplacée par des plantes dont l’Unicaria rhynchophylla, parfois appelée l’herbe des griffes du chat en raison de ses feuilles recourbées, ou encore par une herbe de la famille des orchidées, la Gastrodia elata.

Utilisés pour soulager les douleurs et renforcer les ligaments et les tendons, les os de tigre peuvent être remplacés par divers produits issus des plantes : pour la douleur, il est possible d’avoir recours à une plante de la famille de la menthe appelée Salvia miltiorrhiza ou sauge rouge, tandis que la Sāng jì sheng ou Taxillus chinensis Danser, qui appartient à la famille du gui, peut aider à renforcer les tendons et les ligaments.

Les défenseurs des animaux et de la médecine traditionnelle chinoise sont tous deux d’accord pour dire que les consommateurs jouent également un rôle dans la sauvegarde des espèces sauvages. Les patients doivent être informés sur les traitements qu’ils prennent et si les parties d’animaux qu’ils utilisent proviennent d’espèces dont le statut de conservation est satisfaisant, a indiqué Thomas Lovejoy, professeur à l’Université George Mason, chercheur principal pour la Fondation des Nations Unis et un des principaux partisans des études sur la biodiversité.

« Cela constitue une réelle inquiétude car nous vivons dans un monde qui commence à manquer de ressources écologiques », déclare-t-il. « Ce qui semblait raisonnable il y a 50 – 100 ans, comme utiliser n’importe quel animal ou plante dans la médecine traditionnelle, ne l’est peut-être plus aujourd’hui. »