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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Diana et Doody deux galgos martyrs, victimes de la cruauté de l’homme…
C’était mardi dernier j’étais là-bas et aujourd’hui je suis là à taper sur mon clavier, les souvenirs qui défilent dans ma tête encore fragile…ce n’est pas facile de revenir en laissant derrière nous toutes ces âmes perdues.. Il était encore tôt mais il faisait déjà très chaud. J’avais avancé le camion devant l’entrée de la clinique pour décharger les dons médicaux que j’avais apportés et puis tout au bout du parking je vois l’indescriptible. Un homme qui s’avance sous le soleil cuisant avec à chaque main deux galgos qui titubaient.
Sur le coup je n’en croyais pas mes yeux, j’étais comme pétrifiée, je me demandais si ce que je voyais était la réalité et puis j’ai entendu quelqu’un crier «oh my god» et le silence fût… Je crois qu’on était tous sidérés à la vue de ces deux silhouettes décharnées.
Le mâle avait encore un semblant de vitalité mais la femelle était à bout de force, elle pouvait à peine marcher tant elle était épuisée. L’homme, un jeune Espagnol était sous le choc lui aussi, il venait de trouver ces deux chiens sur le bord de la route en partant travailler, il s’est arrêté, les a montés dans sa voiture sans difficulté et a roulé jusqu’à la FBM. Ils ont immédiatement été pris en charge par Pedro l’un des vétérinaires présents et par Sylvia l’aide-soignante. Arrivée dans la salle de soin la femelle s’est effondrée sur le carrelage comme si elle avait compris qu’elle pouvait enfin se laisser aller et nous livrer sa vie.
Un jour de plus et elle serait morte de faim, un tel état de maigreur extrême on n’avait jamais vu cela à la FBM, le pire était atteint. Le mâle tenait encore debout la reniflant sans cesse comme pour la supplier de tenir le coup, comme pour la protéger et l’encourager à se battre pour ne pas mourir.
Malgré l’horreur, c’était beau à voir et un sourire s’est détaché de nos lèvres, ils étaient beaux nos tourtereaux martyrs. Lui avait un bout de bois coincé en travers de la mâchoire, accidentel ou intentionnel, nous ne le saurons jamais, tout comme le reste d’ailleurs, leur histoire restera à jamais une énigme. Nous supposons qu’ils n’étaient pas depuis longtemps dans la rue car leurs coussinets étaient intacts, pas de crevasses, pas de brûlures, rien qui laisse supposé qu’ils auraient erré dehors des jours et des jours.
Non rien de tout cela, juste deux galgos qui ont certainement été jetés à la rue par leur propriétaire lorsque celui-ci s’est aperçu qu’ils allaient mourir de faim et pour ne pas s’encombrer des cadavres. C’est comme ça que ça se passe en Espagne, les galgos ne valent rien même pas la balle d’un fusil, ni même un quignon de pain, non rien, ils ne valent rien.
On se demande comment un humain peut être capable d’une telle cruauté, comment il peut ne pas avoir un semblant de pitié et supporter l’agonie d’êtres vivants sous ses yeux en continuant à vivre normalement. C’est terrible d’imaginer cela quand on est normalement constitué. Pedro m’a demandé de choisir deux noms, je n’ai pas longtemps réfléchi.
Elle se sera Diana en mémoire de ma princesse décédée cette année et qui lui ressemblait en tout point et lui et bien ce sera Doody, amant de la princesse Diana. Nous ne savions pas si Diana allait survivre mais elle s’est accrochée à la vie notre princesse.
Si vous désirez nous aider à financer leurs soins vous pouvez faire un don, https://www.levriers-sans-frontieres.com/ soit par paypal sécurisé via notre site, soit par chèque à envoyer à Lévriers sans Frontières, 43 rue de paris 10700 Villette sur Aube, un reçu fiscal vous sera envoyé.
Doody et Diana remonteront en France dès qu’ils seront en état de voyager.
https://www.levriers-sans-frontieres.com/category/transport-de-novembre-date-a-definir/
Ils sont à adopter et ce serait bien ensemble pour que l’histoire de ce couple martyr finisse bien….comme dans les contes de fées…
D’avance merci de ce que vous ferez pour eux. Pour + d’infos un seul n° 0660153750
source Galgos Martyrs par Odile Brochot, présidente de Lévriers Sans Frontières
Pétition à signer SVP ✍️ https://www.mesopinions.com/…/liberez-polaire-cirque…/72508…
Libérez l'ours polaire du Ivanovo Circus ! Yulia Denisenko, dresseuse chez Ivanovo Circus avoue sans aucune honte avoir battu les ours, affirmant qu'il est nécessaire de les apprivoiser pour qu’ils chantent, pour qu’ils dansent, et pour qu’ils patinent. Les dresseurs brûlent ces ours avec des cigarettes et les frappent avec des barres de métal, pour les garder constamment dans la peur.
mais pourquoi a t elle une chaîne à la patte avant droite la petite Maman? encore un endroit de tristesse ...........???????????
Franchement quelle honte, tu adoptes un chat à la SRPA à Cointe, non je ne me gène pas de dire le nom. On nous dit que l'animal est en bonne santé, qu'il a eut la gale aux oreilles mais que maintenant c'est fini. Qu'il a été stérilisé et que tout s'est bien passé. Ayant d'autres animaux en revenant on décide de quand même s'arrêter chez notre vétérinaire par précaution. Alors par où commencer!? Ils ont sûrement omis de nous dire qu'il avait la teigne, que sa gale aux oreilles étaient toujours bel et bien là, que il avait le coriza et était fort affaibli du à ça et que du coup il ne mangeait pas. Mais alors cerise sur le gâteau il est castré mais ils lui ont laissé un trou en opérant car il avait un testicule rentré à l'intérieur et ils ont du ouvrir la! On leur sonne pour leur expliquer la situation, il décroche et depuis plus de nouvelles. C'est vraiment honteux. Je n'en reviens pas. On était allé la en se disant qu'on allait offrir une belle vie à ce chat et en faites on lui sauve carrément la vie. Si vous voulez adopter, allez là vous leur sauverait sûrement la vie.
⚠️ http://www.srpa-liege.be/ ⚠️ !!Partagez en masse!!
Lisa Galvalisi
Jihlava, République Tchèque, les ours du Russian Circus Ice Tour. Qui pense encore que les animaux vivent bien dans les cirques et qu'ils exécutent des tours avec plaisir ? Les animaux dans les cirques ne sont pas des "stars", ce que les dresseurs tentent de vous faire croire, mais des créatures malheureuses avec une psyché torturée et un corps infirme. Refuser d'utiliser des animaux dans les cirques est une étape obligée pour une société civilisée.
BESANÇON |
Un homme noie son chien dans le Doubs Le cadavre d’un chien a été retrouvé flottant sous la passerelle Mazagran, ce samedi à Besançon. Tout porte à croire que l'animal a été volontairement noyé par son propriétaire, activement recherché par les policiers.
Le chien mort retrouvé ce samedi à Besançon, flottant dans le Doubs, était de la race American Bully.
19h : le suspect interpellé
Le suspect a été identifié et placé en garde à vue. En audition, l'homme défend la thèse d'une noyade par accident, une théorie qui selon les policiers ne tient pas. Afin de compléter leurs investigations, les enquêteurs diffusent à la population un appel à témoins. Tous les détails de ce rebondissement en cliquant ici L’histoire est cruelle. Un homme est soupçonné d’avoir volontairement maintenu la tête de son chien sous l’eau, ce samedi à Besançon.
Le corps du pauvre animal a été repéré par un badaud en milieu d’après-midi. Le chien décédé, un American Bully, flottait sous la passerelle Mazagran, non loin du centre-ville. Le suspect aperçu la veille au soir par des témoins Le témoin a tenu à alerter la police municipale, en expliquant qu’un homme non identifié avait été aperçu la veille au soir dans le secteur, en train d’essayer de noyer ce même chien dans le Doubs. Interpellé par des témoins, il avait suspendu son geste. Visiblement pour mieux recommencer, une fois à l’abri des regards…
Le cadavre du chien examiné par un vétérinaire À la demande des forces de l’ordre, le cadavre du chien a été examiné par un vétérinaire, qui a fait état « de traces suspectes » confirmant le scénario d’une noyade contrainte. Les policiers ont ouvert une enquête pour tenter d’identifier l’auteur de cet acte barbare.
Je pense que toute souffrance est due à l'ignorance. Les gens infligent de la peine aux autres dans leur éternelle poursuite vers le bonheur et la satisfaction. Pourtant, le vrai bonheur vient d'un sentiment de paix intérieure, chose qui doit être acquise en cultivant l'altruisme et en éliminant l'ignorance, l'égoïsme et la cupidité.
En France, des enfants peuvent apprendre dès l'âge de six ans à toréer et donc à mettre à mort de jeunes taureaux. Parfois réticents, les enfants sont forcés à affronter le taureau, si jeune qu'il en est presque encore un veau. Les animaux sont considérés comme du matériel et peuvent "resservir" s'ils ne sont pas abattus. Est-il normal que des enfants puissent grandir en tuant d'autres êtres reconnus comme sensibles ?
https://onzequarantesept.com/…/ecoles-de-tauromachie-des-e…/
Nouvelle infiltration de One Voice dans une école de tauromachie pour les enfants! Nos enquêteurs se sont rendus une nouvelle fois dans l'une des écoles taurines de France, et ils ont pu assister à des mises à mort de taureaux si jeunes qu'il s'agit presque de veaux.
Sept ans après notre enquête à l'école de Nîmes, nous demandons (comme l'ONU à l'Espagne en février 2018 1) l'interdiction de ces « centre de formations » pour les mineurs, l'interdiction de l'accès aux mineurs à ces « spectacles », l'interdiction de blesser les taureaux, et bien entendu de les mettre à mort...
Des jeunes taureaux pour "faire la main" des enfants et adolescents Le veau considéré comme du "matériel" de second niveau sera toréé dans les environs de Nîmes pendant plus de vingt minutes, par un jeune qui ne maitrise pas le geste. L'épée rentrera et sortira plusieurs fois dans l'échine du jeune taureau, qui finit par s'effondrer. Ses dernières secondes de conscience, il sentira un poignard s'enfoncer dans sa nuque, secoué en tout sens dans sa tête. Il se videra de son sang en quelques minutes, une éternité quand on souffre, après avoir tenté en vain d'échapper à son sort, tenaillé d'angoisse, sans comprendre pourquoi il fut ainsi trahi par ses gardiens...
Une activité extrascolaire comme une autre ? Les enfants suivent toute l'année des cours dans ces écoles sur des charriots à roulette pour s'entrainer aux gestes: muletas, jeu de cape, et pique de banderille, et d'épée. En fin d'année, comme une récompense, ils peuvent, dans l'arène, mettre à mort de très jeunes taureaux. On peut commencer à 6 ans à les fréquenter. A l'âge où l'on commence à lire et à écrire, on peut apprendre en même temps le B-A-BA de la corrida, et que torturer un animal vivant en lui plantant des harpons puis en lui enfonçant une lame dans le corps est acceptable et attendu.
On peut assister à des longues et douloureuses mises à mort d'êtres dont la sensibilité est reconnue, et sur lesquels les cruautés sont condamnées… sauf ici. Des psychologues du monde entier s'inquiètent de l'impact que cela peut avoir sur le développement cérébral et de l’empathie des enfants, de recevoir ces signaux contradictoires de la part des adultes les entourant: on ne doit pas faire de mal à autrui, et on doit applaudir ceux qui tuent les taureaux dans l'arène... C'est de l'éducation au sadisme, et cela a des répercussions délétères sur leur psychisme.
Une enquête inédite au cœur de ces écoles: des témoignages sans filtre Interview de la présidente de l'école taurine, de professeurs et d'aficionados, images de veaux martyrisés par de jeunes hommes, sous le regard des enfants... Toutes nos images montrent le vrai visage de la corrida en France: on enseigne l'insensibilité à la souffrance de l'autre dès le plus jeune âge. Parmi les témoignages recueillis, des parents ayant offert un taureau à leur enfant pour qu'il puisse le tuer.
Qui ferait cela avec un autre animal et dans d'autres circonstances? Hors de ce milieu? Comment est-il possible d'encourager cela, une mise à mort par un mineur, ce qui est possible dans le cas d'une location d'arène privatisée...
Des jeunes taureaux non mis à mort seront souvent utilisés plusieurs fois. Mais sur les images, nous voyons l'incrédulité du pauvre veau, son épuisement. Son refus de l'agressivité. Le refus de « se battre », en somme. Qu'ils aient peur pour eux-mêmes ou ne veuillent pas heurter d'être vivant, les enfants doivent obéir. C'est écrit dans le règlement de l'école taurine. Or l'une des mères de ces élèves a confié à notre équipe sans savoir qu'elle était enregistrée, qu'après la mise à mort de son premier taureau, son fils n'a plus toréé pendant un an. Il était encore sous le choc.
Interdisons ces écoles. One Voice et ses partenaires Anymal, CRAC Europe, la FLAC et No Corrida ont écrit une pétition commune demandant l'arrêt immédiat de ces pratiques tauromachiques considérées comme de la torture. Pour nous donner plus de poids dans cette démarche, pour les veaux et les enfants, signez!
Jouer. Grandir. Aimer. Trois mots qui devraient résumer l’enfance. Au lieu de ça, au coeur même de notre pays pourtant privilégié, des enfants sont encouragés à devenir apprentis tortionnaires. Au sein des arènes, ils doivent apprendre à tuer, apprendre à surmonter l’image terrible du sang, oublier leur empathie naturelle… Face à eux : de jeunes taureaux qui devront supporter leur inexpérience à travers une mort lente et douloureuse.
One voice dit STOP ! Et lance une vaste campagne pour la promotion de la paix avec les animaux.
Tous les ans, à Nîmes, se déroule un terrifiant spectacle, un spectacle de l’horreur. L’horreur d’un enfant, armé d’une dague, assassinant un veau ou un jeune taureau. Le cauchemar d’un enfant qui fait couler le sang, d’un enfant qui perd son innocence, marqué à jamais par son premier crime. Mais le cauchemar aussi d’un jeune animal, terrifié, torturé sous les applaudissements d’une foule enthousiaste…
Graines de toreros Graines de toreros est un trophée organisé chaque année par les 27 communes de l’agglomération nîmoise. Plusieurs jeunes apprentis toreros s’opposent durant toute une saison pour déterminer lequel d’entre eux sera élu meilleur espoir… Dans un premier temps, une tienta1 permet une présélection des jeunes toreros qui auront accès à la seconde partie du spectacle, avec mise à mort de jeunes taurillons. Durant cette seconde partie, il n’y a pas – contrairement à une corrida classique – de picador (intervenant à cheval avec une pique).
Les apprentis ont cependant droit aux banderilles s’ils le souhaitent. Le « spectacle », qui est tout demême très approximatif même pour les aficionados, est gratuit et censé promouvoir ainsi le « sport » taurin auprès d’un large public. Et en effet, dans le public pas toujours intéressé (sic), les images révèlent la présence de nombreux enfants de tous âges… Des mises à mort particulièrement violentes Qui dit apprenti, dit « manque de maîtrise ». Cela vaut aussi pour les toreros.
Quand on sait les dérives de ceux qui sont considérés comme des professionnels, on devine les extrêmes auxquels mène ce type de concours. Car jamais nos enquêteurs, qui ont assisté à plusieurs sessions, n’ont pu voir unemise à mort rapide. Au contraire, avec ces jeunes apprentis toreros, la mise à mort n’était rien d’autre qu’une longue scène de torture, d’une cruauté insoutenable. Et ces adolescents, ces enfants, étaient encouragés par leurs parents, par le public, parfois aidés aussi, accompagnés comme pour apprendre à faire du vélo : « Doucement, prends ton temps […] le poignet plus ferme […] tends le bras, etc. » Mais on entendait aussi : « Tiens-la droite cette épée ! »
Car pour eux, il s’agissait d’apprendre à tuer… Poignardés ! Lorsque l’estocade finale, portée avec une épée, n’est pas fatale au taureau, le torero doit le tuer d’un coup de descabello (sorte de grand couteau) dans la nuque. Ce geste, déjà peu évident pour les « habitués », a donné lieu à des scènes terribles. Ces jeunes taureaux, ces veaux, les yeux terrifiés, se sont littéralement fait poignarder par les « graines » de toreros.
Quelles pensées ont bien pu accompagner cet acharnement sur des animaux sans défense, victimes résignées que l’on n’arrive pas à tuer alors qu’on y met toute son énergie ?
Quelle part de conscience doit être occultée pour que tuer devienne une mécanique, une expression artistique ?
Comment ces enfants survivent- ils à cette obligation de prendre la vie pour plaire aux adultes, à leurs modèles, à leurs référents ?
Quelle part d’euxmêmes les oblige-t-on à sacrifier ?
Clairement, pour y parvenir, ils doivent « oublier » ce qu’ils font, oublier une part sensible d’eux-mêmes, pour considérer ces taureaux non plus comme des animaux mais comme du matériel d’entraînement.
Comment sinon survivre à leurs gémissements ?
Car ce qui a frappé nos enquêteurs lors de ces mises à mort, ce sont les pleurs des taurillons. Des pleurs de souffrance, des pleurs qui appellent à la clémence, à la grâce ou à la délivrance… Au-delà de la cruauté Les gestes portés aux taureaux ont montré une violence sourde, une cruauté aveugle, comme ce coup de pied à un taureau qui ne se couchait pas mais continuait à faire face. Ce fut également le cas d’estocades finales qui n’avaient rien de final, comme celle de ce jeune torero obligé de planter six fois son épée, ou de cet autre qui a transpercé le taureau de part en part, faisant jaillir le sang de son abdomen et provoquant l’émoi des enfants dans le public.
Le cauchemar d’un taureau Pour l’un des jeunes taureaux, c’est un cauchemar sans fin. Il est jeté dans l’arène déjà en piteux état, mais avec les excuses du présentateur qui explique que c’est arrivé pendant le transport, et qu’il n’y a pas de « remplaçant » disponible... Car ce taureau s’est arraché une corne, désormais seulement retenue par un peu de peau.Mais pour lui l’horreur est loin d’être terminée. Encore vivant après le coup de grâce (sic), il est toujours conscient lorsque le jeune torero lui coupe les oreilles, et toujours aussi tandis qu’il est accroché pour être tiré hors de l’arène…
Et il lui faudra encore subir plusieurs coups de poignard avant d’être enfin libéré de toute cette souffrance. Pour un monde en paix ! Si la corrida participe à n’en pas douter à la banalisation de la violence, le concours « Graines de toreros » revêt une dimension particulière. Aucun enfant ne peut sortir indemne de ces spectacles, qu’il y participe ou simplement y assiste. Des images d’une violence équivalente leur seraient clairement déconseillées sur le petit écran !
Ériger en exemples, voire en héros, ceux qui donnent lamort ne peut qu’entrer en contradiction avec les fondements d’une société moderne. L’éducation que nous donnons à nos enfants, les valeurs que nous leur inculquons constituent le monde de demain. Nous ne pouvons leur souhaiter un monde de guerres et d’oppositions, un monde violent où l’on peut jouer à tuer, où l’on peut exploiter les plus faibles et en tirer du plaisir. Nous voulons pour nos enfants un monde plus juste, un monde en paix !
1 - Tienta : dérapage d’un picador Une tienta est une épreuve de sélection des animaux qui seront destinés à la reproduction pour fournir des taureaux de corrida. L’objectif n’est donc pas de les tuer mais de tester leur «bravoure». C’est le picador qui s’en charge, armé d’une pique à pointe réduite. Au cours de l’une d’entre elles, qui précédait le concours « Graines de toreros », le picador a largement raté son objectif : le jeune taureau a vraisemblablement été touché à la colonne vertébrale car il ne tenait plus debout. À dix reprises, il a chuté et on l’a obligé, non sans mal, à se relever ! Touchés, certains spectateurs ont demandé au picador d’arrêter, d’autres sont partis. Enfin, l’apprenti picador a abandonné, et le jeune animal a rejoint le toril – traîné par des spectateurs descendus dans l’arène ! – où il a sans doute été abattu…