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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Enlevés à leurs mères dans les heures suivant leurs naissances, ces bébés ne les reverront plus jamais. Les vaches sont violées et forcées d'avoir des bébés qui leur sont enlevés, juste après la naissance. S'ils naissent mâles, ils sont ou tués instantanément par balle, comme ils sont considérés comme « inutiles », ou vendus pour la viande de veau, ils sont donc maintenus dans un minuscule enclos, vivants dans leurs propres selles, incapables de se retourner ou d'aller à l'extérieur et seront assassinés à l'âge de 6 mois. L'industrie laitière et l'industrie de la viande sont deux noms, deux euphémismes pour les mêmes atrocités !
Ces images, tournées en novembre 2018, proviennent de l'abattoir des Ponts-de-Martel, dans le canton de Neuchâtel en Suisse.
C’est désormais la quatrième enquête en abattoir suisse publiée par l’association PEA - Pour l'Égalité Animale et, une fois de plus, on constate les mêmes horreurs : animaux qui se débattent de toutes leurs forces pour ne pas être tués, abattus les uns devant les autres et souvent même, en violation de la législation sur l’abattage, avec des étourdissements ratés et des animaux qui sont probablement égorgés encore conscients.
Quand finirons-nous par réaliser qu’il n’existe pas de meurtre éthique pour des individus qui ne veulent pas mourir ?
Malgré tout, le canton de Neuchâtel et la Confédération ont subventionné la rénovation de ce lieu de mort pour un montant de plus d'un million de francs. Nos impôts financent donc directement ces horreurs. Interpellons le Gouvernement neuchâtelois à ce sujet !
PÉTiTION à signer & à partager : https://abattoirs-suisses.ch/ MERCI .
https://youtu.be/qEuRmkoRBTA
La grande majorité des pratiques honteuses habituelles en élevage seraient illégales si elles étaient pratiquées sur un chien. Nous élevons dans des fermes concentrationnaires et massacrons dans des abattoirs des animaux de consommation qui sont tout aussi affectueux et sensibles que nos chiens, et même dans de nombreux cas, plus intelligents.
Pendant que les éleveurs s'en mettent plein les poches, les refuges débordent... N'achetez pas, adoptez... Ouvrez votre porte et votre ♥...et faites un heureux...
Trappeur de fourrures en Amérique du Nord. Cette action cruelle me hante souvent. Le piège à eau tient fermement la patte du raton laveur, il est frappé à coup de bâton puis sa tête est retenue sous l’eau à l’aide du pied pour le noyer. Quelques minutes de violence qu’on oubliera jamais. Cet innocent raton laveur est parti, mais jamais oublié.
➡️ Vous pouvez signez cette pétition pour l'interdiction du piégeage : http://www.antifursocietyinternational.org/…/…/petition.php…
La fourrure fait un retour fracassant Fini le boycott.
Les créateurs raffolent des peaux de vison, crocodile, autruche, et les remettent au goût du jour… De Richard Conniff
Les peaux de bêtes sont présentes dans près des deux tiers des défilés des plus importantes collections féminines de l’automne-hiver 2017. Alors qu’elle était violemment décriée dans les années 1990, la fourrure fait aujourd’hui un retour en force. Notre journaliste a enquêté.
En cette journée de la mi-février, il gèle à pierre fendre. Nous nous extrayons d’une zone humide prise par la glace sur plus de 20 cm de profondeur. Bill Mackowski, trappeur depuis soixante ans, exerce surtout dans le nord de l’État du Maine. Il me montre des branches d’aulne pointant à travers la glace. Les castors, m’explique-t-il, ramassent le bois des peupliers dès les premiers froids, avant d’empiler des aulnes non comestibles pour faire ployer les peupliers sous la glace et les manger durant l’hiver.
Le trappeur transperce la surface gelée à l’aide d’une barre de fer, puis élargit le trou et tire sur quelque chose. Un instrument en acier crève la surface boueuse – un piège brutalement refermé sur la nuque d’un énorme castor. « C’est ce qu’on appelle une super-couverture, annonce Bill Mackowski.
Une belle bête. » La peau ne lui rapportera pas plus de 25 dollars mais, sur le chemin du retour, il affiche la satisfaction que des milliers de générations de chasseurs et de trappeurs ont éprouvée devant leurs prises. Il cite les mots d’un visiteur venu un hiver précédent : « Si les gens parvenaient à faire abstraction de la mort des castors, ils paieraient pour venir ici. »
En réalité, faire abstraction de la mort des animaux ne semble déjà plus être le souci. Des top-modèles ayant posé nues pour une campagne affirmant « Plutôt à poil qu’en fourrure » font aujourd’hui leur carrière dans la fourrure de mode. Des créateurs qui « avaient peur d’y toucher » voilà quinze ou vingt ans ont, eux aussi, « brisé le tabou », m’explique Dan Mullen, un éleveur canadien de visons. Beaucoup d’acteurs du secteur admettent aujourd’hui que les campagnes virulentes des militants anti-fourrure avaient raison sur un point : les conditions de vie des animaux dans les élevages étaient indécentes.
Et d’ajouter que le commerce a changé – ce que contestent ses détracteurs. En tout cas, de plus en plus de gens jugent que porter ou non de la fourrure relève d’un choix individuel. Les élevages dominent le marché de la fourrure. Leur production a plus que doublé depuis les années 1990. En 2015, elle a atteint environ 100 millions de peaux – surtout de vison, et de renard dans une moindre mesure.
Les trappeurs y ont ajouté des millions de castors, coyotes, ratons laveurs, rats musqués et d’autres animaux sauvages. Sans compter des millions et des millions de bovins, agneaux, lapins, autruches, crocodiles, alligators et caïmans, tués à la fois pour leur viande et leur peau. Naguère attribut de l’élégance bourgeoise hivernale, la fourrure est devenue hip-hop et jeune. Elle s’affiche en toute saison, de toutes les façons : coussins, porte-monnaie, porte-clés, talons aiguilles, sweat-shirts, écharpes, meubles, abat-jour… Il y a des manteaux de fourrure aux motifs de camouflage, d’arc-en-ciel ou dignes des constructions impossibles de M. C. Escher.
Comment la fourrure a-t-elle réussi ce retour fracassant après l’ostracisme qui la frappait dans les années 1990 ?
Après la sinistre réputation acquise dans les années 1960, quand ce commerce menaçait la survie du léopard, de l’ocelot et d’autres espèces ? L’utilisation d’espèces en danger a été interdite dans les années 1970. Mais le renouveau actuel est celui d’un secteur qui a su répondre à ses détracteurs – et, souvent, à se jouer d’eux –, tandis que la demande des nouveaux riches croissait en Chine, en Corée du Sud et en Russie. Je dois avouer ici que j’aborde ce reportage avec un point de vue particulier.
Mon arrière-grand-père était trappeur, et je crois que la connaissance intime des choses qu’apportent la chasse, la pêche et le travail avec les créatures vivantes s’est largement perdue dans nos vies urbanisées. Je dois ajouter que mon épouse et moi avions hérité d’une veste en ocelot constituée de quinze peaux, qui nous ont hantés jusqu’à ce que nous la donnions à une réserve de faune comme un objet éducatif. J’ai donc voulu aller voir de mes propres yeux. Je roule en pleine tempête de neige vers le nord et la Nouvelle-Écosse, au Canada, l’un des centres du commerce des peaux.
Dan Mullen m’a invité à voir comment vivent ses visons. Et comment ils meurent. Mullen a grandi dans la vieille tradition de l’élevage des visons : longs et étroits abris en bois ouverts sur le côté, avec des rangées de petites cages étriquées de part et d’autre. Quand il a lancé sa propre affaire, il a opté pour des cages plus larges, comme celles exigées en Europe. Il en a installé six rangées dans des étables longues de plus de 100 m, au toit en plastique translucide. Plusieurs fois par jour, un employé conduit un petit véhicule le long des allées, déposant sur le toit de chaque cage un repas élaboré scientifiquement et réparti par ordinateur (on dirait du hamburger cru).
Une conduite hors gel fournit de l’eau 24 heures sur 24. Sous les cages, une gouttière mobile emporte les excréments, transformés en fertilisants ou en électricité dans un biodigesteur (minicentrale produisant du gaz). Ces changements sont intervenus en grande partie sous la pression des défenseurs du bien-être animal. Mais les éleveurs ont souvent su en tirer parti. Par exemple, les cages de Mullen sont toutes pourvues d’une étagère en hauteur qui permet à la mère allaitante de s’éloigner de ses petits (des mères moins dérangées élèvent des petits en meilleure santé).
Dans la cage, des jouets réduisent le stress, ce qui donnerait des peaux de meilleure qualité. Paradoxe : les acteurs du secteur se vantent de réformes auxquelles les ont contraints leurs vieux adversaires. Les visons de Dan Mullen sont d’une taille et d’une santé surprenantes. Ils mesurent le double de leurs congénères sauvages, et ont de grands visages curieux. Ils n’en sont pas moins condamnés. Je suis venu les voir mourir. Les employés portent des gants de soudure pour éviter les morsures.
Ils passent de cage en cage, et soulèvent chaque animal par la base de la queue. Quelques bêtes poussent des cris stridents, mais la plupart sont visiblement habituées à ce traitement jusqu’à ce qu’elles tombent à travers la porte battante du box d’assommage tels des paquets dans une boîte aux lettres. Du monoxyde de carbone leur fait perdre connaissance en moins de soixante secondes. Quelques minutes plus tard, elles sont mortes. « Pour d’autres espèces, explique Dan Mullen, les animaux sont souvent transportés par camion sur des centaines de kilomètres jusqu’à l’abattoir, et c’est horrible et sanglant. Ce que vous voyez est la forme d’abattage d’animaux d’élevage la moins cruelle. » Le lendemain, nous visitons l’usine de traitement.
Des machines y enlèvent la peau de chaque cadavre et la retirent d’un seul tenant, comme un tee-shirt. La plus grande maison d’enchères de fourrures du monde est Kopenhagen Fur, au Danemark. Une chaîne constituée de robots, d’appareils de radiographie, de technologie d’imagerie et d’humains offre à la vente 6,8 millions de peaux. Munies d’un code-barres lié à l’éleveur, celles-ci ont été classées en cinquante-deux catégories, et réparties en milliers de lots pour les enchères. Dans la salle des ventes, les acheteurs consultent leurs catalogues, blaguent et manoeuvrent pour obtenir les lots convoités. Kick est un atelier travaillant pour la Kopenhagen Fur.
Là, Ran Fan, une créatrice venue de Beijing, découpe la peau d’un vison couleur lavande. Elle fabrique une sorte de treillis pour une veste légère. « J’adore la fourrure », dit-elle, au diapason de sa clientèle qui raffole des couleurs vives et des modèles insolites. Les consommateurs chinois achètent la moitié de la production mondiale de fourrure. Le renouveau de la fourrure s’explique en grande partie par sa stratégie de séduction auprès de jeunes créateurs comme Ran Fan et, par ricochet, auprès d’une clientèle jeune.
Alors même que les campagnes anti-fourrure battaient leur plein, les grandes salles de vente ont décidé de faire appel à des créateurs et à des étudiants en design. Le but était de contourner les fourreurs traditionnels et les rayons spécialisés pour faire de la fourrure un tissu de qualité comme les autres, disponible partout où sont vendus des vêtements. Ces relations assidûment cultivées se sont révélées payantes.
Les stylistes ont appris à traiter la fourrure de façons que les fourreurs habituels n’avaient jamais imaginées. Grâce aux innovations en matière de teinture, il est possible de produire des fourrures dans n’importe quelle couleur susceptible de faire fureur le temps d’une saison, du bleu aérien au vert flashy. Les nouvelles techniques de couture ont également permis de fabriquer plus de pièces avec moins de matière première. Et la fourrure est devenue plus abordable – un mot jusqu’alors rarement associé avec la pelleterie. « Cela commence par une jeune consommatrice qui achète un porte-clés en fourrure, explique Julie Maria Iversen, de Kopenhagen Fur
. Un peu plus tard, elle s’o rira peut-être un sac en fourrure. Et elle finira par acheter un manteau en fourrure. L’idée est de toucher la prochaine génération de femmes. »
Que penser de ce renouveau ?
La prochaine génération de femmes doit-elle se sentir « touchée » ?
Ou doit-elle s’indigner, comme l’y encouragent les défenseurs des droits des animaux ?
Faut-il se féliciter des progrès de l’industrie des peaux dans le bien-être animal ?
Ou ces mesures contribuent-elles à « nous aider à mieux accepter l’exploitation des animaux ? », s’interroge Gary Francione, professeur de droit à l’université Rutgers et partisan de l’arrêt de toute utilisation des animaux par les humains.
Comme le bétail et les volailles d’élevage, les animaux à fourrure passent leur vie en captivité, puis sont tués. Avec des méthodes que peu d’entre nous oseraient imaginer. Par exemple, des éleveurs de renards pratiquent l’électrocution anale, censément plus rapide et e cace. Beaucoup d’élevages d’animaux à fourrure offrent des conditions décentes à grande échelle; mais de nombreux autres ne le font pas ou ne le veulent pas.
Or le processus de tri d’une vente aux enchères fait que les peaux d’un même lot peuvent provenir de 300 élevages différents –bons ou mauvais. C’est un problème pour tout créateur soucieux d’assurer à sa clientèle qu’il respecte des méthodes décentes et durables. L’industrie de la fourrure européenne affirme qu’elle travaille à une solution –un programme appelé WelFur. Mais sa mise en place suppose au préalable d’inspecter et de noter des milliers d’élevages. Steen Henrik Møller, agronome à l’université d’Aarhus, participe au programme. Je visite avec lui un élevage danois de visons. Son inspection est extrêmement pointilleuse.
Møller vérifie les dimensions des nichoirs fixés dans les cages et contrôle la quantité de paille nécessaire pour l’isolation en hiver. Il examine chaque animal, l’état du corps, les blessures et l’existence de mouvements d’avant en arrière, révélateurs de stress. Il introduit un abaisse-langue pour voir si l’animal répond par la peur, l’agressivité ou la curiosité. Une visite du WelFur dure environ six heures pour inspecter un échantillonnage de 120 cages selon 22 critères. « J’espère que personne ne sera classé dans la pire catégorie, risque l’éleveur. — J’espère bien que si, réplique Steen Henrik Møller, car, si le système ne sait pas faire le tri parmi les éleveurs, il ne fonctionnera pas. »
Pour autant, les acheteurs se sentent-ils vraiment concernés ?
« La réponse sera très différente à Shanghai ou à Zurich, reconnaît Tage Pedersen, président de Kopenhagen Fur. Mais, à l’avenir, les consommateurs seront de plus en plus vigilants. Pas seulement pour la fourrure, mais pour tout ce que nous achetons. Dans une boutique, ils demanderont si le bien-être de l’animal a été respecté. Et si le vendeur est affirmatif, ils diront : “Comment le savez-vous ?” »
Pedersen estime que le secteur ne pourra s’offrir un système d’inspection que si les acheteurs acceptent de payer un supplément pour le label WelFur. Sur ce point, il se montre confiant. Le mouvement de protection des animaux a toujours voulu bannir l’utilisation de la fourrure.
La Grande-Bretagne, l’Autriche et la Croatie ont pris des mesures en ce sens ; les Pays-Bas y travaillent. Mais une interdiction n’empêche pas les gens de porter de la fourrure. La production se délocalise là où cette interdiction ne s’applique pas. Pendant la vente de Kopenhagen Fur, j’ai demandé à un courtier, propriétaire d’un élevage de visons en Chine, si ce pays avait progressé en matière de bien-être animal.
L’homme s’est crispé, avant de lancer sèchement : « Pas beaucoup. » Interdire l’élevage des animaux à fourrure ne change rien non plus à l’élevage du bétail. C’est s’offrir une bonne conscience à peu de frais. La majorité d’entre nous n’a jamais acheté de fourrure et n’en achètera jamais, et pourtant mange de la viande, boit du lait, porte des chaussures en cuir et participe aux formes d’exploitation animale que les humains ont toujours pratiquées – à une échelle qui, en comparaison, rend l’industrie de la fourrure marginale.
Les acteurs du secteur se plaisent à fustiger l’hypocrisie ambiante. Presque tous observent que les autres éleveurs n’ont pas dû améliorer leurs pratiques aussi systématiquement qu’eux. « Nous savions que nous risquions l’interdiction, rappelle Tage Pedersen. Les autres éleveurs n’avaient rien à craindre de ce côté-là. » Alors, voici mon idée : au lieu d’interdire la production de fourrures, continuons de faire pression pour empêcher les mauvais éleveurs de nuire.
Ensuite, prenons les éleveurs les plus progressistes et les améliorations (généralisables, parfois aussi rentables) qu’ils ont apportées : confinement des ruissellements agricoles, réduction du stress, meilleur logement pour les animaux, inspections régulières pour vérifier leur bien-être. Et faisons en sorte que ces progrès deviennent le modèle de toutes les formes de production animale dont dépendent nos vies, pour lesquelles nous avons tant d’égard.
C'est sur que les chasseurs de trophées et leurs amis en chemises blanches vont tirer la "gueule" !!
"Et encore un nouveau revirement depuis que le gouvernement de Zambie a déclaré son intention d'abattre 2.000 hippopotames dans la vallée de Luangwa : l'abattage proposé vient d'être annulé.
On peut lire sur le site de chasse au trophées Africahunting.com, un message de la compagnie Umlilo Safaris annonçant que l'abattage avait été annulé en raison d'une "campagne de haine bien orchestrée contre nous". Umlilo Safaris est une société de chasse sud-africaine qui a été embauchée pour trouver des clients pour ces chasses aux hippopotames. Umlilo Safaris a ensuite ajouté:
«Nous avons déjà informé de la situation tous les clients qui avaient réservé pour ces chasses à l'hippo. Heureusement, leur nombre est faible".
L’abattage prévu, appelé «chasse de gestion des hippopotames», avait été annulé en 2016, puis rétabli en 2018, avant d’être annulé à nouveau."
Yvon Godefroid
Le plus triste, c’est quand les veaux sont enfin déchargés. Ils sont tout heureux de sortir de leur camion alors qu’on les conduit dans de minuscules cages sur caillebotis. Ils n’en sortiront que pour finir à l’abattoir.
Dans l’enfer des bétaillères à veaux
Les jeunes veaux mâles non sevrés, considérés comme des « rebuts » dans les élevages car ils ne produiront pas de lait plus tard, sont généralement destinés à la consommation.
Avant d’arriver dans nos assiettes, des veaux âgés de quelques semaines font, sans qu’on le sache, des milliers de kilomètres. Des parcours éprouvants, parfois illégaux, que Le Parisien a pu suivre.
Des parcours éprouvants, parfois illégaux, que Le Parisien a pu suivre. Avec son mètre quatre-vingt, Lesley Moffat ne passe pas inaperçue au milieu des badauds qui admirent les vieux gréements sur l’embarcadère de Cherbourg (Manche).
Engoncée dans sa parka, elle planque depuis des heures, dans l’attente d’un ferry transportant 23 bétaillères remplies de « veaux nourrissons », c’est-à-dire de très jeunes bêtes qui ne sont pas encore sevrées.
« Le dossier des veaux de Cherbourg est sur la table des ministres de l’Agriculture français et néerlandais depuis des années mais rien ne change », peste cette grande blonde, qui préside l’ONG Eyes on Animals, elle évoque ce problème posé depuis des années aux dirigeants français et européen dans son ouvrage
« La Face cachée de nos assiettes »*.
Ce vendredi, elle pilote quatre équipes pour surveiller les conditions de transports de ces bovins âgés de deux à trois semaines. - Des membres de l’ONG attendent l’accostage du ferry qui transporte les veaux./LP/Jean-Baptiste Quentin Les « veaux de Cherbourg » viennent d’Irlande. Le pays est un important producteur de lait. Or pour déclencher la lactation des vaches, il faut des petits qui tètent, au moins un par an.
Les animaux qui naissent dans ces élevages, particulièrement les mâles, sont « des indésirables, des rebuts », explique Lesley Moffat. Selon les chiffres officiels, l’Irlande en exporte plus de 100 000 par an sur le continent. Plus de 19 heures dans les camions Ce vendredi, les bétaillères qui débarquent devant nous sont à destination des Pays-Bas ou l’Espagne.
Ces pays spécialistes de l’engraissage ne consomment que très peu de jeunes bovins. Alors après avoir été abattus, les veaux, cette fois sous forme de carcasses, feront encore des milliers de kilomètres en sens inverse pour finir dans les assiettes françaises ou italiennes. Le port normand est donc un passage obligé et un bon poste d’observation pour les ONG préoccupées par le bien-être animal.
-« Pour des animaux aussi jeunes, être séparés de leur mère, subir des trajets aussi longs est terriblement douloureux. Selon la réglementation européenne, ils ne devraient pas passer plus de 19 heures dans les camions, sensiblement la durée de la traversée. À Cherbourg, il devrait donc y avoir un arrêt mais c’est loin d’être automatique », pointe Lesley Moffat, jumelles en main.
- Les bétaillères débarquent du ferry./LP/Jean-Baptiste Quentin L’immense ferry blanc à cheminée rouge apparaît pile à l’heure. Alors que le bateau est à des centaines de mètres, on entend déjà les meuglements des veaux. À raison de 280 bêtes par camion réparties sur trois niveaux, ce sont plus de 6400 veaux qui sont débarqués. Les militants se répartissent les rôles : Lesley Moffat file les camions qui roulent sans s’arrêter, en infraction avec la législation. Une équipe part à Tollevast, l’un des centres de repos pour le bétail, proche de Cherbourg. Nous suivons Monique, pimpante brunette, et sa collègue Margreet, en charge de la surveillance des bêtes prises en charge dans l’autre centre de repos, à Couville.
Les deux militantes venues des Pays-Bas enfilent leur gilet vert frappé « Eyes on Animals » et s’approchent des installations. Le logo est connu et l’accueil, plutôt rude. Des chauffeurs brandissent des bâtons dans notre direction en hurlant : « Dégagez ! Vous nous ôtez le pain de la bouche ! »
- Monique et Lesley enfilent leurs gilets au logo de l’ONG./LP/Jean-Baptiste Quentin Il en faut plus pour impressionner le duo de choc. Finalement, l’un des employés en bottes et combinaison verte leur ouvre les portes de ce vaste hangar.
« C’est bien, vraiment bien », répète Margreet, face à la quantité de paille au sol. En revanche, elle tique sur le nombre de bêtes : 1 680 pour 1 500 places. Surtout, les veaux sont trop peu nourris : « Deux à trois litres de lait pour une journée, alors qu’il en faudrait deux fois plus », marmonne-t-elle. Les veaux ne pensent qu’à téter. À chaque camion déchargé, des centaines d’entre eux se précipitent vers nous pour suçoter le bas de notre manteau, de notre sac à dos ou le bout de nos écharpes. Les ouvriers agricoles, qui ont l’habitude, les mènent à l’abreuvoir en leur glissant un doigt dans la gueule, comme on calme un bébé de quelques jours.
De minuscules cages Face à la force tranquille des deux militantes, même les chauffeurs les plus agressifs finissent par répondre à leurs questions. Dans les camions, les inspectrices remarquent que les « tétines » destinées à nourrir les veaux sont en réalité faites pour des porcs adultes. Les jeunes bovins peinent à les atteindre. Un conducteur de poids lourd se justifie : « On fait attention à nos bêtes, d’ailleurs on a arrêté d’aller à l’autre centre, qui leur donnait une misère en lait », assure-t-il.
Outre le problème des tétines, l’accès permanent des animaux à l’eau et à la nourriture pendant ces voyages n’est pas garanti : des nourrissons peuvent ainsi rester sans boire pendant 9 heures. En pratique, certains ne peuvent rien avaler avant la fin de leur trajet. Le problème est connu : le 14 février, les députés européens ont voté une résolution demandant à limiter ces transports à 1h30. Les associations de défense des animaux L214 et Eyes on Animals souhaitent aller plus loin et se sont associées pour lancer une pétition afin que la Commission européenne interdise le transport des animaux non sevrés.
« Les veaux, à peine sortis du ventre de leur mère, subissent plus de 50 heures de transport dans des conditions terribles, ils vivent un véritable enfer », estime Sébastien Arsac, fondateur de L214. La vidéo de L214 Pendant ce temps, l’équipe qui se présente devant le hangar de Tollevast, à quelques kilomètres, se fait recaler par le propriétaire. Les images filmées en caméra cachée montrent des manipulations brutales, des animaux tirés par les oreilles et même un employé sautant à pieds joints sur un veau au sol.
L’un des animaux frappés, identifié grâce au numéro accroché à son oreille, est retrouvé mort le soir même. Les associations ont d’ailleurs porté plainte pour acte de cruauté contre l’entreprise qui gère ce centre. Contacté ce jeudi, le responsable du site assure « être resté sans voix devant la vidéo ». « C’est juste sidérant. Si le jeune homme impliqué n’avait pas démissionné il y a deux semaines, il aurait été immédiatement licencié », jure-t-il.
- À Tollevast, les caméras posées par L214 montrent un homme sautant à pieds joints sur un veau./L214 Lesley Moffat, elle, poursuit un poids lourd rouge vif qui a tracé sa route. Les inspecteurs bénévoles s’échangent la plaque d’immatriculation par téléphone : « Oui, il est définitivement hors la loi ! » Sur les 23 poids lourds arrivés à Cherbourg, quatre ne se sont pas arrêtés. C’est illégal. Les militants parviennent à suivre deux des bétaillères jusqu’à leur destination finale aux Pays-Bas. Dans ce pays où l’ONG Eyes on Animals est plus connue, les directeurs des centres d’engraissement leur ouvrent les portes. Tout est en règle.
« Mais quelle règle ! soupire Lesley Moffat. Le plus triste, c’est quand les veaux sont enfin déchargés. Ils sont tout heureux de sortir de leur camion alors qu’on les conduit dans de minuscules cages sur caillebotis. Ils n’en sortiront que pour finir à l’abattoir. »
https://youtu.be/LfxA2jj0yi4
À Pithiviers (Loiret), une page Facebook permet le sauvetage d'un chiot maltraité
Jeudi 30 mai 2019 à 16:18 - Par Cyrille Ardaud, France Bleu Orléans
En seulement quelques heures, des photos d'un chiot maltraité publiées sur une page Facebook ont permis à la gendarmerie de retrouver les propriétaires. L'animal a été recueilli par la SPA de Chilleurs-aux-Bois.
Sur les images, on voit ce chiot de six mois, un American Staff, allongé dans ses excréments.
C'est une histoire incroyable, qui avait pourtant très mal commencé. À Pithiviers, dans la nuit de lundi 27 à mardi 28 mai, un habitant se promène et passe devant une maison. À travers la fenêtre il aperçoit un tout petit chien, attaché au mur sans vraiment pouvoir bouger. Pire encore, il vit littéralement dans ses excréments.
Le passant saisit alors son téléphone et tourne une vidéo de quelques secondes du petit animal blanc et noir. Il l'envoie dans la foulée à une page Facebook bien connue des Pithivériens : "Pithiviers notre ville" qui publie des informations et des photos sur la commune.
"On a eu beaucoup de réactions."
Tôt le matin, l'administrateur de la page publie les images et les choses s’enchaînent. Il raconte : "On a eu beaucoup de réactions. Les gens dénonçaient, s'indignaient des conditions de vie du chiot. Tout le monde voulait le sauver. Ensuite j'ai été contacté par un gendarme. Il voulait plus de précision concernant l'adresse des propriétaires du chien."
Dans le courant de la matinée, la gendarmerie se rend sur place, réussit à retrouver le domicile des propriétaires. La SPA de Chilleurs-aux-Bois est contactée pour que les équipes viennent récupérer Oréo, l'American Staff de six mois.
L'opération se déroule sereinement et le couple de propriétaire accepte de céder l'animal sans discuter. "C'est un bébé qui a besoin de découvrir le monde." Aujourd'hui, le petit canidé est prêt à débuter sa nouvelle vie ! Cécile Godeau, la responsable de la SPA : "Il va bien. Il a mangé à sa faim. On a remarqué qu'il boitait d'une patte.
Prochainement il va voir un vétérinaire. Il se remplume, et il est toujours content. Il est un peu timide, mais c'est normal c'est un bébé qui a besoin de découvrir le monde. Il ne nous en veut pas !"
Oréo sera proposé à l'adoption dans les prochains mois. Quant aux ex-propriétaires, une procédure a été ouverte contre eux par la gendarmerie. Selon une source proche du dossier, ils disent avoir été "dépassés" par l'animal.
Des poulets vivants collectés à la moissonneuse
Deux élevages intensifs, dans l’Aube et l’Yonne. L’un concentre 40 000 poulets de chair ; l’autre, 80 000.
Images filmées en avril 2019.
Des bâtiments sans fenêtre, une lumière artificielle, des volailles entassées au sol les unes contre les autres, à perte de vue. Litière crasseuse, des cadavres. Sélectionnés génétiquement pour grossir vite, certains poulets ont le ventre et les pattes si déformées qu’ils ne peuvent plus se tenir debout. D’autres, déplumés, écorchés, agonisent, « étouffés par la puanteur de l’ammoniac ou meurent de soif parce qu’ils n’arrivent pas à atteindre les abreuvoirs », selon les constats de L214.
L’association montre également aujourd’hui une scène surréaliste pour les novices de l’élevage : dans l’établissement situé dans l’Yonne, les animaux sont collectés à l’aide d’une machine munie d’une large plateforme. Une sorte de « moissonneuse » à poulets, c’est-à-dire une ramasseuse mécanique, qui les aspire puis les propulse via un tapis roulant dans des casiers de transport. Et quand ça ne rentre pas, les employés tassent les oiseaux -tant pis si les ailes se brisent- comme des ballots de chiffon, ou les jettent violemment à terre. Les caisses sont ensuite empilées dans un camion. En route pour l’abattoir.
Selon l’enquête de L214, ces deux élevages sont sous contrat d’intégration avec le producteur de volailles français DUC (acquis fin 2016 par l’entreprise néerlandaise Plukon Food Group) qui assure pourtant, sur son site internet https://www.duc.fr/nos-engagements/bien-etre-animal/que« les poulets DUC bénéficient de règles d’élevage adaptées.
Les éleveurs DUC y portent la plus grande attention en les surveillant autant que nécessaire. Toutes les interventions réalisées au contact des animaux s’effectuent avec l’objectif d’éviter les stress inutiles.» Contactée, la marque nous renvoie vers l’Interprofession ANVOL qui regroupe les acteurs de la filière volaille.
« Les images sont choquantes et nous les condamnons », dit Anne Richard, directrice d’ANVOL. Et d’ajouter : « Il s’agit cependant d’une énième vidéo diffusée par une association dont l’unique objectif est d’en finir avec la production de viande. Les éleveurs sont fatigués, ils n’en peuvent plus des intrusions. Ils se sentent accuser de choses qu’ils ne font pas au quotidien.
Les animaux sont leur adrénaline mais comme dans n’importe quel métier, un problème peut arriver et c’est pile ce moment-là que les associations choisissent de mettre en exergue. La France importe déjà 1/3 des volailles qu’elle consomme.
On doit encourager nos éleveurs à produire et à s’améliorer. Pour y parvenir, nous avons mis en place des contrôles tous les ans, mais aussi des outils comme l’application Ebène. Elle permet à chaque éleveur de voir si le comportement de ses volailles de chair est conforme aux critères de bien-être animal définis avec les associations CIWF et Welfarm, et propose des solutions pour s’améliorer. » Attention : la vidéo peut choquer les personnes sensibles
En France, la consommation de viande de volaille est en hausse quasi constante : en 2018, elle atteignait près de 30 kilos par habitant (+ 6,7% par rapport à 2017), d’après les données publiées au mois de février par France AgriMer. Alors que 91% des Français sont défavorables à l’élevage intensif des volailles (sondage Ifop de juin 2018), L214 rappelle que « 83 % des 800 millions de poulets abattus chaque année en France sont élevés dans des conditions similaires à celles révélées dans cette enquête ».
Pour répondre à la demande des consommateurs qui ne digèrent plus la souffrance,certaines marques -Panzani, Thiriet ou Courtepaille- se sont engagées à s'approvisionner d’ici 2026 auprès d’élevages et d’abattoirs répondant aux critères du European Chicken Commitment, soutenu par une trentaine d’associations en Europe. Ces critères permettent une amélioration des conditions d’élevage et d’abattage, comme la mise en œuvre d’une densité d’élevage maximale de 30kg/m2, la lumière naturelle, des perchoirs,l'étourdissement par atmosphère contrôlée (utilisation de gaz inertes ou de systèmes multiphasés), ou une autre technique d’électronarcose efficace n’impliquant pas un accrochage des poulets vivants.
« Consommateurs, politiques, responsables de l’agroalimentaire et de la distribution, chacun doit prendre ses responsabilités pour sortir de l’hypocrisie et en finir avec cette maltraitance organisée et massive des animaux », conclut L214 dans son communiqué diffusé mercredi.
https://youtu.be/VFdMw68W3ho