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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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civilisations

raoni

Publié à 09:05 par fandeloup Tags : image article vie homme coeur heureux sourire photos société neige
raoni

Le Chef Raoni aux Pays-Bas : « Ce barrage va inonder nos territoires »

 

Le Chef Raoni aux Pays-Bas : « Ce barrage va inonder nos territoires »

Les Chefs Kayapo Megaron Txucarramae et Raoni Metuktire à l'intérieur du hall d'Arcadis, société néerlandaise, à Amsterdam © Gert-Peter Bruch

 

Source : Het Parool
Le Chef Raoni dans le quartier d'affaires Zuidas (Amsterdam - Pays-Bas).Le Chef Raoni, du Brésil, est venu protester à la société d'ingénierie Arcadis contre le barrage de Belo Monte construit le long d'un fleuve an Amazonie. Le Chef Raoni a parlé hier avec une entreprise qui participe à la construction d'un barrage qui va rendre la vie impossible à son peuple.

Vous ne pouvez pas vous sentir plus éloigné de la maison qu'un Indien.Entouré par les gratte-ciel, le Chef Raoni se dresse sur la Gustav Mahlerplein.Au coeur de La Zuidas, ses chaussures sont trempées par la neige.Agé de 82 ans, le Chef Kayapo du Brésil est saisi par le froid.

Le disque dans sa lèvre inférieure bouge de haut en bas.
Au début, le chef Raoni réagit avec colère. Il nous esquive et son entourage lance « pas de photos, pas de photos! » en anglais.L'assemblée se dirige alors dans le hall d'un immeuble.Son assistant expliquera plus tard pourquoi le chef s'est mis sur la défensive en présence d'un photographe. « Le Chef craint que ces images ne finissent dans les médias brésiliens et que ceux-ci fassent croire qu'il est venu signer un contrat avec la société d'ingénierie Arcadis.»Le chef souligne qu'il est à Amsterdam de sa propre initiative.Il est venu discuter avec Arcadis qui est impliqué dans la construction du barrage sur le fleuve Xingu (affluent du fleuve Amazone) au nord du Brésil.En raison de ce barrage, la survie même du peuple du Chef Raoni est menacée.« Nos vies sont en jeu. Par ailleurs, laconstruction de ce barrage est en violation directe des droits internationaux des peuples autochtones ».

 

Une fois à l'intérieur le chef Raoni semble montrer un aimable sourire.Avant qu'il ne pénètre dans l'ascenseur, qui le mènera lui et son équipe au 24ème étage, il enlève son manteau et met sa coiffe de plume.

L'arbre de Noël dans le bâtiment, le revêtement en acier inoxydable de l'ascenseur qui semble tirer le bâtiment comme une fusée, il ne semble pas s'en soucier.

« Nous ne voulons pas la guerre, mais nous vivons de la pêche et de la chasse ».

Dans la salle de réunion il est accueilli par Joost Slooten, directeur de la responsabilité sociale au sein d'Arcadis.Sans aucune hésitation, il se dirige vers la chaise la plus importante de la table.C'est clair : ici se trouve une personne ayant autorité.Il n'y a pas beaucoup de gens considérés comme étant plus solide que lui.Le chef est une personnalité connue et un célèbre champion de la défense des droits des peuples autochtones.Le chanteur Sting a travaillé avec lui et avant son rendez-vous au Zuidas il a rencontré Lilianne Ploumen, la ministre néerlandaise du commerce extérieur et de la coopération au développement.Plus tôt dans la semaine l'Indien a eu une conversation avec le président français François Hollande.

Toute sa vie, le Chef Raoni a lutté pour les droits des Indiens.En 1989, il a fait se lever quelques sourcils quand il a participé à une conférence sur la forêt amazonienne à Altamira, une ville sur les rives du fleuve Xingu.Cela a marqué le début d'un soutien sans cesse croissant pour la préservation de la forêt tropicale et la reconnaissance des personnes qui y vivent.Le sujet du barrage est une affaire en cours au Brésil qui a conduit à plusieurs reprise à des procès.Selon le chef Raoni, des parties conséquentes de la région où sont installés les quelque 10.000 âmes du farouche peuple Kayapo, vont être inondées.Arcadis conteste ceci.Slooten a accepté la réunion parce qu'il aimerait rester en contact avec les Indiens.« Nous sommes une société transparente, donc si les gens veulent nous parler, nous sommes ouverts à la conversation».Le barrage litigieux de Belo Monte fait partie d'un projet d'une dizaine de barrages sur une longueur d'une centaine de kilomètres.Le but du barrage est de fournir une importante couverture en énergie pour une partie importante du Brésil.La conversation entre l'entrepreneur et l'Indien se poursuit à huis clos.Lorsqu'on lui demande à mi-course de la réunion si la conversation donne quelque résultat, le chef garde le silence.Mais plus tard, alors que la réunion se termine le Chef déclare qu'il a été heureux de converser avec Arcadis, même s'il a conscience qu'il n'a pas grande chance face aux grandes entreprises liées par d'importants intérêts économiques.

Mais le Chef Raoni ne baisse pas les bras.« Nous ne voulons pas la guerre avec l'homme blanc, mais nous ne pouvons pas abandonner notre combat, parce que dans les terres où nous vivons, nous sommes dépendants de la pêche et de la chasse.Le gouvernement brésilien a décidé de construire ce barrage sans notre consentement, mais notre relocalisation n'est pas une option.Nous devons continuer notre lutte. »

 

 

situation

Publié à 14:33 par fandeloup Tags : vie homme
situation

Tellement de gens vivent dans des circonstances malheureuses et pourtant ne prennent pas l'initiative de changer leur situation parce qu'ils sont conditionnés pour une vie de sécurité, de conformité et de conservatisme. Tout cela semble leur apporter la paix de l'esprit, mais en réalité, rien n'est plus dangereux pour l'esprit aventureux présent en l'Homme qu'un future tout tracé. Le noyau dur d'un homme à l'esprit vivant est sa passion pour l'aventure. La joie de la vie viens de notre rencontre avec des expériences nouvelles, et il n'est donc pas de plus grande joie que d'avoir un horizon changeant sans cesse, d'avoir pour chaque jour un soleil nouveau et différent

rappel

Publié à 10:51 par fandeloup
rappel

Rappelle-toi, une personne quelque part est heureuse simplement avec ce qu’elle a

quand

Publié à 08:44 par fandeloup Tags : afrique
quand

Lorsque les Blancs sont venus , nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés : lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient la terre et nous la Bible

message

Publié à 19:21 par fandeloup Tags : message

espagne

Publié à 07:52 par fandeloup Tags : amitié
espagne

Week end du sauvetage alors en attendant le retour de notre équipe, un clip vidéo. Enjambez le décor, pour vous retrouver dans les coulisses d'un pays appelé 'espagne'... Derriere son architecture, sa cuisine, ses personnages, nos chers bénévoles espagnols toujours présentes pour les lévriers, leur amitié et leur solidatité... découvrez ses traditions, toutes plus barbares les unes que les autres. http://www.youtube.com/watch?v=uXX5h1zJUfA "L'envers du décor", une composition originale de Freddy & The Cajon Compagny. 2012

déforestation

déforestation

La déforestation de l’Amazonie, les risques encourus pour la survie des espèces et le réchauffement climatique, on connaît. Mais avoir Raoni là, devant soi, se révèle une source d’émotion insoupçonnée, même pour qui n’est pas un ardent défenseur des forêts. Car au-delà du discours, le vieil Indien incarne, comme une pépite, une vérité brute.
Oui, la forêt amazonienne a diminué en une décennie de la taille de la France. Oui, l’équivalent d’un terrain de football disparaît toutes les quatre secondes, entraînant l’anéantissement de 27000 espèces par an. Oui, le déboisement est surtout dû à notre surconsommation de viande, qui transforme l’Amazonie en pâturages et champs de soja pour le bétail. Oui, elle meurt aussi de notre utilisation de bois tropical et d’une exploitation minière qui pollue les rivières, dévaste les terres et menace les populations indigènes. Avec ses mots simples, par sa seule présence, Raoni rappelle notre lien, réveille un sens premier, profond. « Et très franchement, ça fait du bien, face aux postures de nos pays sur les enjeux écologiques, sur lesquels on discourt sans en prendre vraiment conscience », confirme Nicolas Hulot.

Difficile, pourtant, de faire parler Raoni de sa conception de la nature. Parce que pour lui, elle n’est pas un concept, mais une expérience, sensible, pragmatique. « Nous vivons dedans », rappelle Megaron, neveu (et futur successeur) de Raoni.
Quand il s’exprime, le chef kayapo – dont le territoire s’étend sur les états brésiliens du Para et du Mato Grosso – ne parle pas de nature, mais de forêt, d’arbre, de rivière, de poisson, de gibier. Des choses précises, concrètes, qui interviennent dans le quotidien de son peuple. Cueillir, chasser, pêcher, se déplacer, se loger… « Dans notre langue, il n’y a pas de mot pour “être humain”, poursuit Megaron. On dit juste : nous, les gens. » Des membres du vivant parmi d’autres, pas indépendants ni supérieurs.
« Souvenez-vous d’Avatar, de la magie de la symbiose entre les Na’vis et leur environnement, commente Jan Kounen, réalisateur du spot Urgence Amazonie. Cette quintessence de la relation homme / forêt, les peuples amazoniens la vivent. » Sans exotisme : chez les Kayapos aujourd’hui, il y a internet, des caméras, des jeunes formés à utiliser les médias pour soutenir leur cause et leur vision du monde.

Au cœur de celle-ci : l’interaction. « Pour les Kayapos, le cosmos, les plantes, l’eau, les animaux sont intimement liés, ils forment un tout indissociable, commente l’ethnologue Rafael Pessoa Sao Paio. Chaque être vivant n'existe qu'à travers le maintien de cette relation. » Mieux : ils estiment qu’une société n’est valable que « si elle cherche à être le plus conforme possible au modèle proposé par le cosmos, fondé sur l’interaction des éléments », souligne la chercheuse Jenna Flannigan dans un document du CIGI (Centre for International Governance Innovation).
Les Kayapos cultivent donc la connexion. Dans les noms qu’ils donnent à leurs enfants, inspirés de la nature. Dans les coiffes et les peintures corporelles dont ils se parent – les unes symbolisent le soleil ou la courbe de l’univers ; les autres rappellent la carapace d’une tortue, le pelage d’un jaguar, la silhouette d’une guêpe... Dans la reconnaissance, aussi, du savoir que leur transmettent les autres règnes du vivant : « Les Kayapos pensent que leurs ancêtres ont appris à vivre en société en observant les abeilles », indique Rafael Pessoa.
De quoi faire écho à ce qu’a découvert l’anthropologue Jeremy Narby au contact des indiens d’Amazonie péruvienne : ces peuples n’auraient pas acquis leurs connaissances originelles par tâtonnements successifs, mais par une forme de puissante intuition ou de communication avec la conscience des animaux et des plantes.

Intérêt bien compris


Impossible, dans ces conditions, de s’approprier le vivant ou de le traiter avec mépris – au risque d’en payer le prix. « Nous apprenons à nos enfants à explorer la forêt sans l’agresser, à exploiter ses ressources renouvelables, à y puiser sans l’épuiser », témoigne Megaron.
En se déplaçant au gré des ressources forestières et des capacités de régénérescence du lieu où ils s’installent. En cultivant uniquement de petites parcelles, où la forêt sera capable de se reconstituer. En déménageant régulièrement pour préserver la faune et la flore. Et en entretenant de bonnes relations avec les esprits – car comme le rappelle Claude Lévi-Strauss dans Tristes Tropiques à propos des Bororos (voisins de Kayapos), le lien n’est pas juste entre l’individu et l’univers, mais entre « la société et le monde surnaturel, les vivants et les morts ».
« Traditionnellement, après une naissance, le père ne peut pas manger de tapir, de singe, de sanglier ou de gros poisson, afin d’éviter que l’esprit du gibier crée des problèmes à l’enfant », raconte par exemple Raoni. Autres règles de bon voisinage : consacrer des chants aux animaux abattus, afin de leur rendre hommage, prier pour leur âme et les supplier de rester dans la nature ; ou ne pas sortir la nuit en forêt, pour éviter de s’y faire attaquer par de mauvais esprits.

De cette intelligence de leur environnement, les Kayapos, comme beaucoup de peuples indigènes, ont fait une science. « Nous fabriquons une potion fortifiante à partir des venins de différents types de guêpes, dit Raoni. Leurs noms ne vous diraient rien, mais ils révèlent l’étendue de nos connaissances, transmises de générations en générations. » Là où vous et moi ne verrons qu’une bestiole ou un buisson, eux détectent un analgésique, un anti-diarrhéique, un contraceptif, un anti-inflammatoire, un poison ou un contrepoison. « Chaque herbe prend un relief », confirme Nicolas Hulot, qui a séjourné dans le village de Raoni en mars 2011.
Les Kayapos utiliseraient ainsi avec précision 98% des végétaux qui les entourent. « Si cette culture, malheureusement sans écriture, venait à disparaître, l'humanité s'en mordrait les doigts », poursuit Hulot. Comme celle des Zoés, une tribu indienne du Nord Brésil, qui incarne pour le présentateur d’Ushuaïa « un équilibre parfait entre ce que la nature peut leur donner et ce dont ils peuvent avoir besoin. Ils ignorent la frustration. »

Alors face aux menaces qui pèsent sur son peuple et sur son territoire, Raoni aurait de quoi être rancunier. « Quand les conquistadors sont arrivés au Brésil au XVIe siècle, on dénombrait cinq millions d’Amérindiens. 94% ont été exterminés. Et aujourd’hui, on continue l’infamie, dans l’indifférence générale, malgré les engagements des gouvernements, s’insurge Hulot. J’étais avec Raoni au moment de la catastrophe de Fukushima. J’ai pris la mesure de l’absurdité de la situation. Nous sommes arrivés à un carrefour de civilisation. » Quel chemin allons-nous choisir ?
Pour Raoni, la réponse est simple : celui de la coopération et du respect. « Les animaux, les plantes, les rivières sont en danger. Les maltraiter, c’est ne pas réfléchir correctement. Sans forêt, il n’y aura plus d’ombre, les vents vont se lever, la terre s’assécher, il y aura de grands feux mais plus d’eau ni de nourriture. Chez nous, les invasions ont commencé, les bûcherons et les chercheurs d’or ne respectent pas la réserve. Les lois menacent de changer, l’Etat pourra alors construire des routes et des barrages sans nous consulter. Nous n’avons pas les moyens de protéger cette immense forêt dont nous sommes les gardiens pour vous tous. »
Sans fatalisme. « On faisait très bien autrefois ! rappelle Philippe Desbrosses, président d’Intelligence Verte. Il faut juste se réapproprier cette intelligence traditionnelle de la nature. » Et Hulot de conclure : « Stopper l’hérésie de la destruction amazonienne serait pour moi un indice de civilisation. »

www.raoni.com
www.fondation-nicolas-hulot.org

foret

Publié à 15:31 par fandeloup Tags : vie monde mort
foret

La protection de la forêt amazonienne est vitale pour notre survie. L'Amazonie est la réserve la plus important d'eau douce pour l'humanité et sa destruction entrainerait des changements climatiques ainsi que la perte d'une biodiversité qui affecteront la planète entière. L'association Aquaverde a été créée en 2002 pour soutenir l'action des peuples indigènes amazoniens dans leurs actions de protection de la forêt primaire encore sur pied. Nous travaillons à l'heure actuelle avec 2 peuples indigènes, les Surui dans l'état du Rondônia et les Mundurucu dans l'état du Para au Brésil.

Ce qui est le plus dramatique après la destruction de cette espace de vie unique (le sang de la Terre), c'est l'extermination programmée des populations indigènes y vivant depuis des siècles. A défaut de ne pouvoir comprendre notre monde de fous et de sentir de ne plus avoir maîtrise de leurs destins, bon nombre de personnes indigènes (notamment jeunes) se donnent la mort régulièrement.

primitif

Publié à 18:02 par fandeloup Tags : coeur
primitif

Le ♥ est encore primitif. Et il est bon que les universités n´aient pas encore trouvé le moyen d'enseigner le ♥ et de le rendre civilisé. C´est la seule chance pour l'humanité de survivre

accomplissement

Publié à 18:56 par fandeloup Tags : sourire
accomplissement

Le rêve est au départ. Le désir est son moyen. L’acte est son présent. Le sourire est à la fin. Son nom est l’accomplissement