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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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Sekhmet la guerrière et Anubis le seigneur du pays de l'aurore... Animaux Mythiques !
Les Tarahumaras, super-athlètes et fêtards de l'extrême
Dans "Born to Run", Chris McDougall, reporter-coureur américain, raconte comment il a été initié par le peuple le plus rapide de la terre. Fantastique.
Comme les Schtroumpfs ont leur village de champignons au milieu d'une vaste forêt, les Tarahumaras ont un pays, dans les montagnes au nord de Mexico : la Sierra Madre occidentale, à l'ouest de Chihuahua.
C'est une région grande comme la Suisse, faite de hauts plateaux (de 1 500 à 1 800 mètres d'altitude) et de canyons (de 500 à 1 800 mètres). Leur nom, donné par les premiers missionnaires, est une déformation de "raramuri", c'est-à-dire "les pieds qui courent", dans leur langue dérivée de l'uto-aztèque.
Dans ce pays tourmenté oublié de Dieu, voilà cinq siècles que ces farouches et taciturnes coureurs résistent à notre civilisation. La dernière fois qu'ils se sont ouverts à des étrangers, ces derniers les ont asservis, puis ont fiché leurs têtes sur des piques de trois mètres de haut.
Isolé du monde, ce peuple, descendant des Chichimèques, appartient à une civilisation lente où règnent la timidité institutionnalisée, la discrétion, la stratégie de la fuite. C'est toujours en prenant leurs jambes à leur cou qu'ils ont répondu à l'agresseur.
Ces fusées détalaient si vite, en se repliant toujours plus loin, que personne ne pouvait les suivre. Depuis, ils vivent reclus dans la meilleure planque à ciel ouvert du continent, le Copper Canyon, refuge de tous les désaxés d'Amérique, des bandits, des mystiques, des assassins, des jaguars mangeurs d'hommes, des guerriers comanches et des narcotrafiquants qui veillent à l'aide de lunettes si puissantes que rien ne leur échappe à des kilomètres à la ronde. Tribu fantôme et "snobinarde"
Une fois passé le territoire des Los Zetas et des New Blood, deux cartels rivaux d'une cruauté impitoyable, ce n'est pas dit qu'un Tarahumara daigne vous adresser la parole. "Ils n'aiment être vus que lorsqu'ils l'ont décidé, et poser les yeux sur eux sans autorisation, c'est comme déranger quelqu'un sous la douche", explique Chris McDougall.
Alors, pourquoi risquer une émasculation pour une tribu fantôme et "snobinarde" de surcroît ?
C'est qu'une question toute bête hantait le reporter pour les magazines Men's Health et Esquire : "Pourquoi ai-je toujours mal aux pieds ?"
Quand on pratique la course à pied, l'ultrafond ou le trail, c'est normal de se déglinguer. 80 % des coureurs sont confrontés aux blessures aux genoux, mollets, tendons, hanches ou talons, "que vous soyez lourd ou léger, crack ou poireau". Aucune invention n'a enrayé ce fléau.
Cette problématique va donc entraîner Chris McDougall à la recherche de l'homme qui courait comme les chevaux, Mica True, surnommé El Caballo Blanco (cheval blanc), un mystérieux ermite adepte de la sagesse antique, dont les amis les plus proches vivent dans des grottes et mangent des souris.
Adopté par les Tarahumaras, ce vagabond solitaire a fait de la course à pied son mode de vie, une source de joie permanente. Il vole à petites foulées sur des terrains suicidaires.
Personne ne peut le battre sur de très grandes distances, pas même un cheval. Les bobos, les maux de toutes sortes ? Disparus. Son secret ? Il vit comme l'homme des cavernes et court pieds nus ou chaussé de fines sandales de cuir.
Des jouisseurs surhumains Les Tarahumaras fascinent. "Cette modeste tribu recluse (a) résolu à peu près tous les problèmes de l'humanité, écrit l'auteur. Leurs grottes (sont) des couveuses de Prix Nobel tous voués à l'éradication de la haine, des maladies cardio-vasculaires, des périostites tibiales et autres gaz à effet de serre.
Il n'y a ni meurtre, ni guerre, ni vol, pas de corruption, d'obésité, de pédophilie, d'hypertension, de diabète, de dépression, puisque des quinquas étaient plus rapides que des ados, dont les grands-parents couraient des marathons à 80 ans."
On peut penser que leur mode de vie les oblige à une discipline d'enfer. Or, pas du tout. On découvre dans ce livre que ce ne sont ni des moines Shaolin, ni des ascètes, adeptes de diètes végétariennes, mais des jouisseurs surhumains, capables de résister à la douleur ainsi qu'à leur "lechuguilla", une affreuse tequila à base de serpent et de cactus, qui ferait cloquer la peinture.
Ils font la fête comme si c'était la Saint-Sylvestre toutes les semaines, buvant de la bière de maïs (tesgüino) jusqu'à l'épuisement des jarres.
Puis, ils se lèvent pour s'affronter dans des courses à pied de deux jours : la "rarahipa", dont le principe consiste à pousser une balle sans s'arrêter à la manière des footballeurs. Ecchymoses et gueule de bois Tout est possible pendant une "tesgüinada", la beuverie-marathon qui précède leur jeu de balle et le compromet parfois. Ces fêtes folles servent une noble cause.
Elles ont pour but d'évacuer les émotions explosives, les rancunes, dans une société très fermée, sans police, mais où chacun dépend des autres. Sans la bière, boisson sacrée et remède à tous leurs maux, les Tarahumaras se seraient éteints, estimait l'ethnographe et explorateur norvégien Carl Lumholtz, qui, dès 1890, va vivre près de huit ans parmi les peuplades autochtones de la Sierra Madre. Au quotidien, les hommes de la tribu ne trouvent pas le courage de flirter avec leurs propres épouses sans noyer leur timidité, au cours de cuites magistrales.
Souvent, de cette bacchanale naissent des enfants de père inconnu, rapidement rebaptisés fils ou filles de l'arc-en-ciel ou du Soleil. Aussi, chez certains peuples du continent, dès qu'un arc-en-ciel apparaît, les femmes restent-elles cloîtrées.
La course comme art corporel Dans les années 90, les amateurs d'ultrafond avaient déjà pu entendre parler des Tarahumaras. À l'époque, Rick Fisher - photographe aventurier pas très finaud - avait fait venir quelques hommes de la tribu jusqu'à Leadville, bourgade minière autrefois pimpante où se déroulait une de ces courses pour cinglés.
C'est là que les Indiens furent reconnus comme étant les plus grands coureurs d'ultra au monde. Puis Fisher, que les télés et les sponsors avaient rendu mégalo, s'est mis à dérailler et à voir trop grand
C'était oublier une chose : pour les Tarahumaras, la course, ce n'est pas du commerce avec des médailles, des chaussures méga-techniques, des contrats, des sponsors, mais de l'art corporel. Face à tant d'emmerdements, les Indiens regagnèrent leur canyon sans se faire prier et ne revinrent plus jamais à Leadville.
En tout cas, leur cas inspira les coachs et les chercheurs. Une équipe d'Harvard fit courir un guépard sur un tapis roulant avec un thermomètre dans le rectum pour évaluer sa résistance à la chaleur, ainsi qu'un porc pour comprendre pourquoi ce dernier était si mauvais coureur (absence de ligament nuchal).
D'autres scientifiques consacrèrent des années de recherches à la chasse à l'épuisement, et tentèrent même d'attraper, en vain, une antilope dans le Wyoming. Si l'aventure vous tente L'austérité des Tarahumaras est difficile à vivre, mais c'est certainement plus économique et plus efficace qu'une cure de "détox" à 5 000 euros et au terme de laquelle vous reprendrez tous vos kilos perdus.
Si l'aventure vous tente, commencez par oublier les semelles, puis courez 20 minutes dans l'herbe ou sur le sable, pieds nus ou avec des chaussures Vibram FiveFingers.
Faites de petites foulées rapides. Pour éviter les blessures, cultivez votre force, non pas en soulevant de la fonte, mais en escaladant un mur, en sautant un ruisseau, en rampant sous un tronc, en sprintant jusqu'à faire "exploser" vos poumons.
Pour devenir résistant, il faut subir des chocs. Mais ne le faites pas avant d'avoir consulté un médecin. N'étant plus des chasseurs-cueilleurs, le processus sera long.
Côté alimentation, le régime journalier des Tarahumaras se compose de :
500 grammes de tortillas,
400 grammes de haricots rouges,
8 grammes de sucre,
150 grammes de "pinole" (bouillie de maïs),
30 grammes de "nopoles" (bouillie de cactus),
30 grammes de quelites (plante locale),
15 grammes de poivron rouge,
30 grammes de courge,
6 grammes de lard,
3 grammes de café fort.
Auquel on peut rajouter une fois par semaine :
2 oeufs, 100 grammes de poisson ou de viande et une tasse de lait entier.
Les Tarahumaras possèdent également la recette d'un aliment qui les rend sveltes, forts et infatigables, l'"iskiate", que l'on obtient en dissolvant des graines de chia dans de l'eau avec un peu de sucre et de jus de citron. Une cuillère de chia équivaut à un smoothie de saumon, d'épinards et d'hormones humaines, et contient une quantité invraisemblable d'omégas 3 et 6, de protéines, de calcium, de fer, de zinc, de fibres et d'antioxydants.
Si vous deviez choisir un seul aliment à emporter sur une île déserte, c'est celui-là. Les coureurs aztèques en mâchaient en allant au combat et les Hopis y puisaient leur énergie pendant les courses épiques de l'Arizona à l'océan Pacifique.
Des parcours dangereux pour certains enfants à travers le monde pour rejoindre leurs écoles Tous les écoliers n’ont pas la chance d’avoir le bus scolaire ou des parents qui les déposent à l’école.
Des élèves traversant un pont suspendu endommagé
Les derniers des Kawahiva : un combat urgent
Les derniers des Kawahiva sont forcés de fuir pour échapper aux bûcherons armés et aux puissants éleveurs (image extraite d'une vidéo où apparaissent les Kawahiva filmés par des agents gouvernementaux).
Les derniers des Kawahiva sont forcés de fuir pour échapper aux bûcherons armés et aux puissants éleveurs (image extraite d'une vidéo où apparaissent les Kawahiva filmés par des agents gouvernementaux).
A l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les Indiens des Amériques qui sera célébrée le 12 octobre prochain, l’acteur britannique Mark Rylance s’associe à Survival International, le mouvement mondial pour les droits des peuples indigènes, pour lancer une nouvelle campagne urgente en faveur des Indiens kawahiva – une petite tribu isolée de chasseurs-cueilleurs d’Amazonie brésilienne.
Les Kawahiva sont l’un des peuples les plus vulnérables de la planète. Leur forêt est envahie par des bûcherons armés, des mineurs et de puissants éleveurs – dans l’Etat du Mato Grosso, une région où violence, déforestation illégale et accaparement des terres sont monnaie courante.
Les Indiens isolés doivent constamment fuir pour échapper à leurs envahisseurs. Nombre d’entre eux ont été victimes d’attaques génocidaires. Les Kawahiva ont manifesté leur volonté de rester isolés. Leur droit de refuser tout contact avec le monde extérieur doit être respecté.
Dans une vidéo émouvante où apparaissent les Kawahiva filmés par des agents gouvernementaux lors d’une rencontre fortuite avec eux, l’acteur britannique Mark Rylance prévient : ‘Si le territoire des Kawahiva n’est pas protégé, ils disparaîtront à tout jamais. Mais si le gouvernement brésilien agit rapidement, ils pourront survivre’. Les derniers des Kawahiva
En Amazonie brésilienne, un petit groupe d’Indiens isolés est sur le point de disparaître. La campagne mondiale de Survival fait pression sur le gouvernement brésilien pour qu’il protège leurs terres – c’est le seul moyen qui leur permettra de survivre.
Ce film, narré par l’acteur britannique Mark Rylance, contient des images uniques des Kawahiva, filmés en 2011 par des agents gouvernementaux lors d’une rencontre fortuite avec les Indiens. Mark Rylance a déclaré aujourd’hui : ’Nous n’avons pas le droit de laisser une partie de la riche diversité humaine sombrer dans les méandres de l’histoire.
Si l’opinion publique internationale se mobilise de toute urgence, l’avenir des Kawahiva sera assuré’. Comme toutes les tribus isolées, les Kawahiva seront confrontés à une catastrophe si leur territoire n’est pas protégé.
Ils risquent d’être décimés par la violence des étrangers qui spolient leurs terres et leurs ressources et par des maladies telles que la grippe ou la rougeole contre lesquelles ils n’ont aucune immunité. Un agent gouvernemental brésilien a déclaré : ‘Les bûcherons finiront par décimer les Indiens’.
Selon la Constitution brésilienne, le territoire des Kawahiva aurait dû être démarqué et reconnu en tant que territoire indigène dès 1993. Le décret ordonnant cette démarcation est sur le bureau du ministre brésilien de la Justice depuis 2013, mais il ne l’a toujours pas signé. La campagne de Survival, soutenue par des centaines de milliers de sympathisants dans le monde, exhorte le ministre à approuver la démarcation de toute urgence afin d'assurer l’avenir des Kawahiva. Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré :
‘Si l’opinion publique ne parvient pas à persuader leministre de la justice d’agir rapidement, les Kawahiva disparaîtront et nous serons à nouveau les témoins de l’anéantissement intolérable d’un peuple. Nous ne pouvons laisser faire cela. L’existence même des Kawahiva nous enrichit tous. Non seulement parce qu’ils représentent une part unique de la diversité humaine mais aussi parce que défendre leurs droits territoriaux contribue à assurer l’avenir de l’Amazonie. Si nous parvenons à protéger leur forêt, ils protégeront la nature pour nous tous
Ma'nene: Le rituel aux morts le plus impressionnant du monde.
Les cultures, les droits, les habitudes diffèrent en fonction des zones géographiques et des traditions. Les hindous par exemple pour leur rituel aux morts choisissent en général l'incinération sous prétexte que l'âme pourra se réincarner aussitôt que possible. Aujourd'hui, il s'agira de rencontrer la culture d'un village se trouvant en Indonésie du nom de Toraja. Un rituel qu'on appelle Ma'nene y est pratiqué et concerne leur rituel pour les morts. Dans ce village, la tradition veut que les morts ne soient pas enterrés dans la terre, et ils changent régulièrement leurs vêtements. Choquant pour certains, c'est sur, mais pas pour ses personnes qui en le faisant montrent un signe de respect et d'affection envers ces morts
Les porteuses, ces femmes fortes qui portent l'eau, les produits du marché, la terre, les fruits et légumes, la récolte du jour ... bref elles portent la vie ..
Respect et Amour pour ces femmes du Monde.
Voici les vrais qui méritent le nom de réfugié, vous en avez vu parmi ces centaines de milliers ??? Non, ils sont trop faible et meurent sur place......... Et pourtant c'est ce genre de personnes qu'il faudrait aider !!!!!!!!!!
Solidarité avec les femmes autochtones : Ne fermons pas les yeux
Cela fait maintenant une année que le corps de Tina Fontaine a été retrouvé, cette jeune fille autochtone objibwe de 15 ans qui avait été agressée puis noyée dans la plus grande indifférence.
Au Canada, des filles et des femmes autochtones disparaissent chaque semaine sans que cela ne fasse les gros titres dans les médias.
Elles sont assassinées parce qu’elles sont autochtones. Et le pire, c’est que nous ne savons toujours pas exactement combien d’entre elles ont disparues ou sont assassinées.
Et pourtant, ces femmes et jeunes filles sont nos voisines. Des études ont montré que ces femmes et ces jeunes filles autochtones font face à quatre fois plus de violence que les autres femmes et jeunes filles au pays.
Des organisations, telles que les Nations unies, les gouvernements des provinces et des territoires ont tous bien documenté le fait que ces femmes et jeunes filles subissent de la discrimination à cause de leur identité (femme et autochtone) et de leurs conditions de vie précaires.
Elles n’ont pas les mêmes accès que les autres Canadiennes à des services (logement, éducation, sécurité, services sociaux et de santé) qui pourraient leur permettre un plein épanouissement.
Leur seule option est de quitter leur communauté pour fuir la violence et ainsi risquer de faire face à d’autres violences une fois isolées de leurs familles.
Tout comme l’organisme Femmes autochtones du Québec, Amnistie internationale réclame une enquête publique sur les disparitions de ces femmes et jeunes filles. Il est urgent de savoir combien d’entre elles ont disparues.
Il faut faire en sorte que ces femmes ne soient plus invisibles et que l’on puisse se souvenir d’elles pour ainsi prévenir d’autres disparitions et assassinats.
Nous demandons également que l’on mette en place un plan d’action à l’échelle canadienne de manière à doter ces femmes de moyens adéquats pour regagner le contrôle sur leurs vies : trouver un refuge en cas de violence, aller à l’école pour obtenir une formation, trouver un travail et un logement, conserver la garde de leurs enfants, etc.
Nous avons donc besoin de vous et de votre action pour rendre justice aux femmes et filles autochtones. Disons non à la discrimination!
Au Kenya, le village Umoja est interdit aux hommes
Au Kenya, un groupe de femmes répudiées par leur communauté a bâti un village du nom d'Umoja. Seuls les femmes et les enfants y sont admis.
Le village prospère depuis maintenant 20 ans, mais se trouve régulièrement menacé par les hommes des villages alentour, jaloux de voir leurs femmes se débrouiller par elles-mêmes. Dans le nord du Kenya, à environ 380 kilomètres de la capitale Nairobi, se trouve le village d'Umoja.
Sa particularité : il n'est habité que par des femmes. Les hommes y sont strictement interdits depuis sa création. Celle-ci remonte à 1991, année où un groupe de femmes issues de la communauté Samburu ont décidé de s'unir et de bâtir leur propre village, pour se protéger des agressions.
En swahili, "Umoja" signifie "unité". Leur histoire est tragique. Violées par des soldats britanniques, elles ont été considérées comme déshonorées, et ont été répudiées et battues par leur mari, avant d'être rejetées par leur communauté.
47 femmes et 200 enfants "Dans la communauté Samburu, c’est toujours la femme qui travaille beaucoup. Elle se réveille tôt, vers 3 heures, elle travaille toute la journée et se couche tard vers 23 heures.
L’homme, lui, dort quand il veut et autant qu’il veut. A son réveil, il réclame son petit déjeuner, sort éventuellement le bétail de l’enclos et va dormir sous un arbre", a confié l'une des femmes dans le documentaire "Umoja, le village interdit aux hommes", réalisé en 2008.
A la tête de cette communauté de 47 femmes et 200 enfants, se trouve Rebecca Lolosoli, une vraie femme de poigne. Elle a eu l'idée d'un village composé exclusivement de femmes alors qu'elle était soignée à l'hôpital. Plusieurs hommes l'avaient battue parce qu'elle avait osé parler des droits de la femme dans son village.
Aujourd'hui encore, elle reçoit des dizaines de menaces de mort. Des guerriers Masaïs pour protéger le village Car les hommes des villages alentour ne manquent pas une occasion de laisser s'exprimer leur fureur.
La communauté Samburu est profondément patriarcale et les hommes ne supportent pas de voir que leurs femmes prennent leur indépendance, les laissant se débrouiller seuls alors qu'ils n'ont jamais travaillé de leur vie.
Régulièrement, des groupes tentent d'envahir Umoja, pour enlever, battre ou tuer les femmes qui y habitent. Une femme est morte en 2005 et des guerriers Masaïs ont été engagés pour protéger le village durant la nuit. Mais ce qui énerve surtout les hommes, encore plus que l'indépendance de leurs femmes, c'est que leur système économique fonctionne.
Umoja est basé sur une démocratie 100% participative, en raison du nombre peu élevé d'habitantes. Grâce aux aides internationales, elles ont réussi à faire de l'éducation une priorité. Des écoles ont été construites et les mentalités commencent à changer, grâce à l'éducation apportée aux petits garçons.
"Nous apprenons aux femmes à se respecter" Les traditions patriarcales ont été bannies du village : les petites filles ne sont pas excisées, et ne sont pas mariées de force à des hommes qui ont 3, 4, 5 fois leur âge.
Le village est devenu un lieu de refuge pour les femmes qui cherchent à échapper à une vie de servitude. Les femmes d'Umoja ne sont pas à proprement parler des Amazones. Les relations sexuelles sont autorisées, mais doivent se dérouler à l'extérieur du village.
Et même dans le domaine sexuel, l'éducation reste une priorité. "Nous apprenons aux femmes à se respecter, à respecter leurs corps, notamment pour se protéger du sida.
Elles doivent comprendre qu’elle sont en droit de refuser un rapport sans devoir craindre d’être battues ou violées", affirme Rebecca Lolosoli. Pour l'instant, Umoja reste relativement méconnu au Kenya, et dans le monde en général.
Mais la détermination de Rebecca Lolosoli a déjà fait beaucoup pour la cause des femmes en Afrique... Pour que les mentalités changent, il faudra cependant encore beaucoup de travail...
A 11 ans, il crée une invention pour protéger ses troupeaux sans tuer des lions
A 11 ans, il crée une invention pour protéger ses troupeaux sans tuer des lions Richard Turere, un jeune Kenyan d’ethnie maasaï, a résolu un problème auquel son peuple et les lions sont confrontés depuis des générations.
Au Kenya, tuer des lions est un crime puni par la loi. La loi kényane est ici en contradiction avec les coutumes du pays maasaï qui voient le fait de tuer ces animaux comme un rite de passage et un acte d’honneur.
Des coutumes probablement liées à la menace récurrente que constituent les lions sur les troupeaux des Maasaïs. Pour faire face à cette menace, le gouvernement kényan avait mis en service des services de vétérinaires.
Lorsqu’ils sentaient leurs troupeaux menacés par des lions, les Maasaïs pouvaient ainsi appeler contacter ces médecins qui administreraient des tranquillisants aux animaux.
Cette résolution n’a toutefois pas résolu de problème et des Maasaïs s’étaient plaints de la lenteur de l’arrivée des vétérinaires qui les forçaient soit à voir leurs chèvres tuées ou à eux-mêmes tuer les lions.
C’est précisément cette situation qui était survenue en juin 2012, lorsque six lions furent tués à Nairobi. Devant ce status quo, Richard Turere, un jeune Maasaï, a trouvé une ingénieuse solution.
Comme tous les garçons maasaïs entre 6 et 9 ans, il a été à cet âge chargé de garder les troupeaux de son père. Confronté à la menace des lions, il réfléchit à de nombreux stratagèmes pour les effrayer.
Le feu? Non, cela les permet de mieux voir leurs proies.
Les bonhommes de paille? Non, ils réalisent vite qu’ils ne bougent pas et repartent de plus belle pour tuer le bétail.
En essayant en revanche de se déplacer autour de son enclos avec une torche, il remarqua que les lions ne venaient plus. Il comprit alors que les lions avaient peur de la lumière mobile.
En démontant des appareils électroniques, il bricole avec une batterie de moto et un clignotant un appareil alimenté à l’énergie solaire lui permettant de faire alterner la lumière et de faire fuir les lions.
Il le nomme ‘Lion lights’ Cette invention géniale a permis à Richard Turere d’obtenir une bourse dans l’une des écoles les plus prestigieuses de son pays. Sachant que selon la tradition maasaï, ce peuple est venu du ciel avec ses troupeaux avec pour mission de les protéger, il a réalisé quelque chose d’une plus grande portée encore : réaliser à la lettre la volonté de ses ancêtres dans le contexte étroit du monde moderne trop souvent bourreau des traditions ancestrales.