Thèmes

à méditer actualités amitié amour amitié tendresse animaux artiste peintre artistes divers automne belle journée belles femmes belles images bon mercredi les ptits bouts

Images
Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· POEMES et POETES (587)
· CITATIONS ET PROVERBES (779)
· NOEL ET JOUR DE L'AN (1150)
· HUMOUR (1093)
· LA PENSEE du JOUR (2490)
· ARTISTES DIVERS (457)
· ANIMAUX DOMESTIQUES ET AUTRES (789)
· BRETAGNE (405)
· ENFANTS (1166)
· PEOPLE (547)

Rechercher
Derniers commentaires Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "yvonne92110" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Articles les plus lus

· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !

· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour : 29.05.2021
37578 articles


Restons toujours ZEN !

 cool     Notez que les commentaires malveillants, insultants ou racistes, ne seront  pas validés  ...    cool     Merci de laisser  éventuellement une trace de votre passage sur mon  "Livre d'Or"  !!!  Vous pouvez également cliquer sur "j'aime",  si vous  avez apprécié  la visite ...

 

FABLES, CONTES et LEGENDES

Une bien jolie légende tibétaine ... La Dent du Bouddha !

Publié à 13:02 par yvonne92110 Tags : fables et légendes source Le net la dent de bouddha
Une bien jolie légende tibétaine  ...  La Dent du Bouddha !

La Dent du Bouddha ! 

Une vieille tibétaine avait pour fils un commerçant qui se rendait souvent en Inde pour vendre et acheter de denrées. La vieille femme avait une foi très profonde dans le Bouddha, si bien que son vœu le plus cher était de posséder une de ses reliques. A l'occasion d'un de ses voyages en Inde, le fils, décrivant son itinéraire à sa mère, mentionna qu'il passerait à Bodh-Gayâ. Bodh-Gayâ ! Le lieu de l'Eveil du Bouddha !

* Puisque tu te rends dans un endroit si sacré, dit la mère, essaye de me rapporter une relique du Bouddha ou du moins quelque chose qui lui aurait appartenu.
* Promis ! répondit le fils.

Le marchand prit donc la route de l'Inde, fit son commerce dans les différentes villes où il avait prévu de se rendre, passa par Bodh-Gayâ et ... pris par les soucis de l'achat et de la vente, du marchandage, du calcul du bénéfice et de l'évaluation de la qualité des denrées, oublia complètement la relique du Bouddha.
Dès qu'il rentra dans son village, c'est pourtant la première question que lui posa sa mère :

* As-tu pensé à ma relique ?

Hélas, non. Le fils n'avait pensé à rien !
L'année suivante, le fils entreprit un nouveau voyage en Inde ; la mère lui renouvela sa demande de manière pressante, pour le voir revenir quelques mois plus tard les mains aussi vides que la première fois. Les affaires étaient si pressantes !
Troisième voyage en perspective, troisième requête de la mère qui, poussée autant par la dévotion que par le désespoir d'avoir un fils aussi négligent, lui dit :

* Si tu oublies cette fois-ci encore de me rapporter ce que je t'ai demandé, quand tu reviendras, je me tuerai devant toi.

Et le fils, fort impressionné, de promettre de ne plus jamais oublier ... Sur les routes de l'Inde, il pensa bien à sa promesse, mais les jours passant et la fièvre du commerce le prenant chaque semaine davantage, il se retrouva au Tibet sans s'être soucié de la moindre relique. N'étant qu'à un jour de marche de chez lui, il était en train de prendre son repas de midi, lorsque, horreur ! Il se souvint de la promesse faite à sa mère. Il savait qu'elle était capable de la mettre à exécution. Que faire alors ?
Soudain son regard se porta sur le cadavre d'un chien en décomposition qui se trouvait non loin. Un éclair jaillit dans son esprit : dent de chien, dent d'homme, la différence n'est pas si grande ; il rapporterait à sa mère une "dent du Bouddha" !
Un objet si sacré ne saurait être présenté sans un emballage qui en souligne la grandeur. Aussi notre commerçant l'enroba-t-il d'un brocart blanc très précieux, puis d'un jaune, puis d'un rouge. La merveille était prête.
Lorsqu'il se présenta devant sa mère, il attendit sa question avec une joie non dissimulée :

* Alors, as-tu fait bon voyage ? N'as-tu pas oublié encore ma demande ?
* Mère, comment l'aurais-je oubliée, alors que ta vie en dépendait ? Je t'ai rapporté une dent du Bouddha. Regardes ! 

Les yeux brouillés de larmes, la vieille femme reçut le précieux paquet et, avec un respect infini, défit les brocarts un par un jusqu'à ce qu'apparaisse cette chose si extraordinaire, incroyable, inouïe : une dent du Bouddha !
Elle s'empressa de placer la dent sur un autel, fit ciseler une châsse en or pour la contenir, puis, chaque jour, récita des prières et disposa des offrandes devant le saint objet. Les gens des environs ne manquaient pas de se joindre à elle en grand nombre pour témoigner leur dévotion.
Tant et si bien que la vulgaire dent de chien, au bout d'un certain temps, se mit à produire des perles saintes (tib. ringsels). Quant à la vieille femme, lorsque son temps fut venu, son corps disparut dans unarc-en-ciel en même temps qu'une pluie de fleurs tombait du ciel.

La dent n'était qu'une dent de chien, la vieille femme était dans l'erreur, mais lapuissance de sa dévotion était si grande qu'elle put donner lieu à de tels prodiges.

Une belle leçon de vie ... La Boîte à Bisous !

Publié à 13:40 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la boite à bisous
Une belle leçon de vie  ...  La Boîte à Bisous !

la boite à bisous !


Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fillette de 3 ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré. L'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilisa le papier pour décorer une boite à cadeau pour occuper le dessous de l'arbre de noël.

Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui disant : - "c'est pour toi papa" ... Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois elle se raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrit que la boite était vide. Il cria alors à sa fille : - "ne sais tu pas qu'en offrant un paquet cadeau, il doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ?"

La fillette regarda son père, les yeux pleins de larmes, et lui dit : - "mais papa, la boite n'est pas vide, je l'ai remplie de bisous rien que pour toi" !

Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction. Quelques temps après, la fillette fut emportée par une cruelle maladie ...

Le père garda longtemps la boite, tout près de son lit. A chaque fois que le découragement l'assaillait, il prenait la boite, en tirait un bisou imaginaire et sa rappelait l'amour que l'enfant y avait mis.

Au fond cette fable nous rappelle qu'il est donné à chacun de nous, comme humain, de disposer d'une telle boite dorée, remplie d'amour
inconditionnel et de bisous de nos enfants, de nos ami(e)s, de notre famille ...
Existe t-il en fait de plus beaux cadeaux ?!!

Sagesse Africaine ... Histoire d'un conteur qui conte !

Publié à 11:51 par yvonne92110 Tags : fables et légendes sagesse africaine
Sagesse  Africaine  ...  Histoire d'un conteur qui conte !

 Dans ce village africain, depuis tout temps, il y avait un conteur qui venait s'installer sur la place, sous le grand chêne central.

 Dès qu'il se mettait à conter, des histoires, les villageois se précipitaient autour de lui pour venir l'écouter.
Il y avait foule, et le conteur contait si bien  !
Les jours, puis les mois, puis les années passèrent.

Le conteur était toujours fidèle à son poste, mais les villageois l'étaient beaucoup moins  !
- " Oh  ! il sera là demain  !" se disaient-ils  ! ou encore : "aujourd'hui, je n'ai pas le temps, je verrai ça la semaine prochaine ! ..."
Ainsi, chaque jour, le conteur contait ses histoires, mais les auditeurs n'étaient plus là  !
Un matin, un enfant qui passait par là pour aller à l'école, s'arrêta un instant, puis dit à l'homme :

- "Monsieur ! hep, Monsieur! Vous êtes tout seul ! il n'y a personne ! pourquoi racontez-vous toujours des histoires ??"

 - "mais parce que j'aime ça !" lui répondit notre homme !
Puis il continua ainsi à raconter des histoires.

Le petit garçon, un peu gêné, intervint à nouveau :
- "Monsieur ! Il n'y a plus personne qui vous écoute ! Pourquoi continuez-vous ??

Et l'homme conteur lui répondit ceci :

- "Au début, je contais des histoires pour changer le monde !
    A présent, je conte pour que le monde ne me change pas !"

 Ainsi parla l'homme conteur !

 

Le Mont Saint Michel de Brasparts ... Ma région natale !

Publié à 14:25 par yvonne92110 Tags : fables et légendes le mont st michel de brasparts
Le Mont Saint Michel de Brasparts ... Ma région natale !

(Photo ci-dessus : La Chapelle telle que l'on peut la visiter actuellement ... Malheureusement elle est quasiment dépouillée de ses richesses, victime de nombreux pillages)  ...  Un important incendie a  fortement endommagé la lande en 2010, mais par bonheur la nature reprend peu à peu ses droits  !!!!!    


Il y a mille ans et plus, le marais du mont Saint-Michel entre Botmeur et Brasparts était couvert d'une épaisse forêt, si épaisse qu'une nuit éternelle régnait sous ces arbres étranges. Impénétrable comme un nouveau monde, cette forêt vierge avait pourtant en son milieu un superbe château ignoré du reste de l'Armorique habité par un seigneur païen, le baron de Botmeur. Son domaine était assez grand pour lui fournir ainsi qu'à ses valets une riche pitance. Jamais personne n'osait violer cette noire forêt. De plus un garde veillait en permanence sur le seul sentier qui conduisait au castel.
Un soir d'hiver, juste avant la tombée de la nuit, un pèlerin à la démarche légère et noble, la figure angélique et la chevelure d'or flottant dans la brise, ce pèlerin gravissait cet étroit sentier. L'archer, qui veillait sur le rempart, s'apprêtait à décocher un trait à ce noble visiteur sans armes. Un jeune homme, c'était un enfant, s'élança sur l'archer et arrêta la flèche.
«  Que faites-vous, malheureux, s'écria l'archer ? Que dira notre maître ? Vous savez bien que tout mortel qui a vu ces tours doit mourir ! »
Déjà l'enfant était descendu à la rencontre de l'étranger.
«  Arrêtez, lui dit-il, disparaissez, il y va de votre vie !
«  Je ne crains rien, dit le voyageur, Jésus me protège !
«  Jésus, reprit l'enfant, quel joli nom. Et que veut-il donc dire ?
«  Salut, bonheur et bénédiction éternelle !
«  C'est beau comme votre visage mais fuyez je vous en conjure. Si mon maître nous surprenait, ce serait fini de nous deux !
«  Un serviteur de Dieu ne fuit jamais ! Il ne craint pas les pièges du démon !
«  Qu'est-ce donc encore que le démon ?
«  C'est l'ennemi du genre humain. C'est le mal, se ruant sur les hommes avec ses pieds fourchus et ses ongles de fer. C'est la colère avec l'écume aux lèvres et des dents de loup prêtes à tout déchirer.
«  C'est affreux, s'écria le gamin, mais cela ressemble beaucoup à Arvaro, le majordome du château. C'est lui qui dirige à son gré le sire de Botmeur...
Au même instant, la porte du château s'ouvrit, laissant passer le châtelain suivi de ses compagnons dont Arvavo. A la vue du visiteur, ce dernier se mit à frissonner si fort qu'on entendit claquer ses os.
«  Qu'avez-vous donc, lui demanda le sire de Botmeur ?
«  Rien, c'est le vent qui remue les branches mortes ou le pont-levis qui craque sous nos pas !
«  Certes non, reprit le seigneur de Botmeur, c'est votre carcasse qui tremble ! Mais qui est cet imprudent et pourquoi n'est-il pas déjà mort ?
«  Je demande simplement, coupa l'étranger, d'élever dans votre château un oratoire où les bons prieront et où toi-même, orgueilleux baron, viendras arroser les dalles de tes larmes !
D'abord surpris, le sire se ressaisit:
«  Puisqu'il veut rester avec nous, jetez-le dans un profond cachot. Et que demain, cet audacieux nous serve de bête à chasser ! Notre jeune serviteur qui a su protéger cet étranger excitera mes limiers !
Le lendemain, au petit jour, le prisonnier fut lâché en forêt et la chasse, digne de l'enfer, commença.
«  Tayaut, tayaut, lançait l'affreux Arvaro, mais l'étranger courait comme un daim dans les bois, volait comme un oiseau au-dessus des ravins. Les chiens s'essoufflaient, les cors faiblissaient et le cheval du baron s'effondra. Arvaro le prit en croupe et continua avec rage la poursuite infernale.
Déjà, ils sortaient de la forêt, et escaladaient sans s'en rendre compte les sinistres montagnes.
Au sommet, le fugitif s'arrêta net.
Les horribles poursuivants le virent alors déployer ses ailes.
Le cheval d'Arvaro s'abattit à son tour.
Quand le sire de Botmeur revint à lui, il découvrit un étrange spectacle: l'étranger s'était transformé en un splendide ange blanc, à la place d'Arvaro et de son cheval, quelques cendres fumaient encore et, dans la vallée, l'épaisse forêt avait disparu faisant place à une lande roussie, parsemée de noires tourbières.
L'ange dit d'une voix douce :
«  C'est ici que tu voulais faire sonner la fanfare de ma mort, et c'est ici que tu feras pénitence ! Dieu te pardonnera.

Aujourd'hui, à l'endroit même où s'était volatilisé Arvaro, se dresse la chapelle de Saint-Michel-de-Brasparts.
Le petit serviteur du château qui avait sauvé le visiteur devint moine et ermite, et passa le reste de sa vie à honorer son saint patron.

Cette région de BRETAGNE, est touristique et très fréquentée : elle se trouve dans "les Monts d'Arrée" (Finistère sud 29) ... C'est un pays de Landes, de bruyères et de genêts, riche en Légendes, où l'on rencontre parfois encore - à la tombée de la nuit - les petits Korrigans, qui courent dans la lande !!!   

Un joli conte d' Andersen ... Le Papillon !

Publié à 11:30 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes andersen le papillon
Un joli conte d' Andersen ...  Le Papillon !

Le papillon veut se marier et, comme vous le pensez bien, il prétend choisir une fleur jolie entre toutes les fleurs. Elles sont en grand nombre et le choix dans une telle quantité est embarrassant. Le papillon vole tout droit vers les pâquerettes. C'est une petite fleur que les Français nomment aussi marguerite.

 Lorsque les amoureux arrachent ses feuilles, à chaque feuille arrachée ils demandent :
- M'aime-t-il ou m'aime-t-elle un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ? La réponse de la dernière feuille est la bonne. Le papillon l'interroge :
- Chère dame Marguerite, dit-il, vous êtes la plus avisée de toutes les fleurs. Dites-moi, je vous prie, si je dois épouser celle-ci ou celle-là.
  La marguerite ne daigna pas lui répondre. Elle était mécontente de ce qu'il l'avait appelée dame, alors qu'elle était encore demoiselle, ce qui n'est pas du tout la même chose. Il renouvela deux fois sa question, et, lorsqu'il vit qu'elle gardait le silence, il partit pour aller faire sa cour ailleurs. On était aux premiers jours du printemps. Les crocus et les perce-neige fleurissaient à l'entour.
- Jolies, charmantes fleurettes ! dit le papillon, mais elles ont encore un peu trop la tournure de pensionnaires. Comme les très jeunes gens, il regardait de préférence les personnes plus âgées que lui.
Il s'envola vers les anémones ; il les trouva un peu trop amères à son goût. Les violettes lui parurent trop sentimentales. La fleur de tilleul était trop petite et, de plus, elle avait une trop nombreuse parenté. La fleur de pommier rivalisait avec la rose, mais elle s'ouvrait aujourd'hui pour périr demain, et tombait au premier souffle du vent; un mariage avec un être si délicat durerait trop peu de temps. 
La fleur des pois lui plut entre toutes ; elle est blanche et rouge, fraîche et gracieuse ; elle a beaucoup de distinction et, en même temps, elle est bonne ménagère et ne dédaigne pas les soins domestiques. Il allait lui adresser sa demande, lorsqu'il aperçut près d'elle une cosse à l'extrémité de laquelle pendait une fleur desséchée : - Qu'est-ce cela ? fit-il.
- C'est ma soeur, répondit Fleur des Pois.
- Vraiment, et vous serez un jour comme cela ! s'écria le papillon qui s'enfuit.
  Le chèvrefeuille penchait ses branches en dehors d'une haie :
il y avait là une quantité de filles toutes pareilles, avec de longues figures au teint jaune.
- A coup sûr, pensa le papillon, il était impossible d'aimer cela.
Le printemps passa, et l'été après le printemps. On était à l'automne, et le papillon n'avait pu se décider encore. Lesfleurs étalaient maintenant leurs robes les plus éclatantes ; en vain, car elles n'avaient plus le parfum de la jeunesse. C'est surtout à ce frais parfum que sont sensibles les cœurs qui ne sont plus jeunes; et il y en avait fort peu, il faut l'avouer, dans
les dahlias et dans les chrysanthèmes. Aussi le papillon se tourna-t-il en dernier recours vers la menthe. Cette plante ne fleurit pas, mais on peut dire qu'elle est fleur tout entière, tant elle est parfumée de la tête au pied ; chacune de ses feuilles vaut une fleur, pour les senteurs qu'elle répand dans  l'air !"C'est ce qu'il me faut, se dit le papillon je l'épouse" .   Et il fit sa déclaration.
La menthe demeura silencieuse et guindée, en l'écoutant. A la fin elle dit :
- Je vous offre mon amitié, s'il vous plaît, mais rien de plus. Je suis vieille, et vous n'êtes plus jeune. Nous pouvons fort bien vivre l'un pour l'autre ; mais quant à nous marier … sachons à notre âge éviter le ridicule.
C'est ainsi qu'il arriva que le papillon n'épousa personne. Il avait été trop long à faire son choix, et c'est une mauvaise méthode. Il devint donc ce que nous appelons un vieux garçon !
L'automne touchait à sa fin ; le temps était sombre, et il pleuvait. Le vent froid soufflait sur le dos des vieux saules au point de les faire craquer. Il n'était pas bon vraiment de se trouver dehors par ce temps-là ; aussi le papillon ne vivait-il plus en plein air. Il avait par fortune rencontré un asile, une chambre bien chauffée où régnait la température de l'été. Il y eût pu vivre assez bien, mais il se dit : « Ce n'est pas tout de vivre ; encore faut-il la liberté, un rayon de soleil et une petite fleur. » Il vola vers la fenêtre et se heurta à la vitre.
On l'aperçut, on l'admira, on le captura et on le ficha dans la boîte aux curiosités. « Me voici sur une tige comme les fleurs, se dit le papillon. Certainement, ce n'est pas très agréable ; mais enfin on est casé : cela ressemble au mariage. » Il se consolait jusqu'à un certain point avec cette pensée. «C'est une pauvre consolation », murmurèrent railleusement
quelques plantes qui étaient là dans des pots pour égayer la chambre. « Il n'y a rien à attendre de ces plantes bien installées dans leurs pots, se dit le papillon ; elles sont trop à leur aise pour être humaines. »
Hans Christian Andersen (1805-1875)

Un joli conte Africain ... l'homme, la femme, les animaux !

Publié à 23:46 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes un joli conte africain
Un joli conte Africain ... l'homme, la femme, les animaux !
Je voudrais terminer la journée mondiale consacrée à l' Afrique,  par ce joli conte Africain, précisément :   "L'Homme, La Femme et les Animaux" !!!     
 

Un homme très riche habitait dans la brousse avec sa femme. Il possédait un bracelet que Wende lui avait donné, disant : " Conserve-le bien. Tant que tu l’auras , tu seras riche. " Un jour qu’il se disputa avec sa femme, celle-ci vola le bracelet et le cacha en haut d’une petite case élevée, étroite, solide et sans porte qu’elle construisit dans la brousse.



Cependant, les biens du mari commencèrent à disparaître : ses troupeaux périrent, ses richesses se perdirent. Bref, il devint pauvre. L’homme cherchait partout son bracelet, mais ne le retrouvait pas. Cependant, il rencontra un chien : " Que fais-tu là ? dit le chien.
-  Je cherche un bracelet auquel je tiens beaucoup.
-  Si tu me récompenses, dit le chien, je t’aiderai.
-  Si tu le trouves, je te donnerai tout ce que tu veux, dit l’homme. " Le chien, flairant bien, cherchait partout avec son nez. Il finit par tomber sur la case construite par la femme et, ne pouvant entrer, appela l’homme. " Ton bracelet est là, dit-il, mais je ne peux pas entrer. Comment allons-nous faire ?
-  Que faites-vous ici ? " dit le chat qui passait. Le chien et l’homme expliquèrent leur embarras. " Je peux faire un trou, dit le chat, mais que me donneras-tu ?
-  Si tu vois seulement mon bracelet, dit l’homme, je te donnerai tout ce que tu voudras. " Le chat fit un trou, parvint dans la case et vit le bracelet attaché en haut de celle-ci. Il sortit pour dire à l’homme et au chien que le bracelet était bien là, mais qu’il ne pouvait pas l’attraper. La souris survint et dit : cela ne sera qu’un jeu pour moi de faire tomber le bracelet. O homme, si je le fais, qu’est-ce que tu me donneras ?
-  Tout ce que tu voudras, dit l’homme. " La souris entra dans la case, grimpa, fit tomber le bracelet. Puis elle sortit : J’ai fait tomber le bracelet par terre, mais je ne peux pas le sortir parce qu’il est trop lourd pour moi.
-  A mon tour ! " dit le chien. Et il le rapporta. Dès que l’homme eut son bracelet en main il redevint riche. Les troupeaux arrivaient de tous côtés. Les richesse affluaient. L’homme regagna sa case, emmenant avec lui le chien, le chat et la souris. Depuis ce temps-là, le chien ne vit plus dans la brousse, mais chez l’homme qui lui donne de la viande. Le chat ne vit plus dans la brousse,mais chez l’homme qui lui donne du lait ; la souris ne vit plus dans la brousse, mais chez l’homme qui lui donne des arachides - et tous sont heureux ! - excepté la femme justement, car depuis ce temps-là, l’homme a perdu confiance en elle ...

Fin d'un mythe ... et si Jack l'Eventeur était une femme ?!

Publié à 22:54 par yvonne92110 Tags : fables contes etc si jack l éventreur était une femme
Fin d'un mythe ... et si Jack l'Eventeur était une femme ?!

- (photo ci-dessus : Une reproduction des journaux de l'époque) -  

Et si Jack l'Éventreur était une femme ?

Un avocat estime que le célèbre tueur britannique du XIXe siècle était l'épouse d'un chirurgien, qui figure lui-même parmi la liste potentielle des suspects. Une théorie accueillie avec beaucoup de scepticisme.

124 ans après les meurtres de cinq prostituées londoniennes, le mythe de Jack l'Éventreur engendre toujours son lot de théories. Dernière en date, celle d'un avocat à la retraite John Morris qui affirme que le tueur en série était une femme: Lizzie Williams. Cette galloise était mariée au chirurgien John Williams, considéré comme un suspect potentiel par certains spécialistes de Jack l'Éventreur(surnommés Ripperologystes). Lizzie Williams, 38 ans au moment des crimes, aurait visé ses cinq victimes par frustration et vengeance car elle ne pouvait avoir d'enfants, avance John Morris.

Cinq victimes avérées, toutes des filles de joie, sont attribuées à Jack l'Éventreur qui a sévi entre le 31 août et le 9 novembre 1888 dans l'Est londonien avant de disparaître. Dans son livre Jack the Ripper the hand of a woman, John Morris rappelle que le tueur a enlevé l'utérus de trois de ses victimes. Un acte qui suppose une certaine connaissance de l'anatomie que Lizzie Williams aurait pu gagner auprès de son mari. Pour appuyer sa théorie, John Morris a épluché des centaines de documents d'époque: procès-verbaux, rapports d'autopsie…

L'avocat souligne qu'aucune des victimes n'a été agressée sexuellement. Les effets personnels d'une des filles ont été déposés autour d'elle «d'une manière typiquement féminine». Trois boutons appartenant à une bottine ont été découverts maculés de sang près d'une autre victime. Les restes brûlés d'une cape, jupe et chapeau ont été retrouvés dans la cheminée de la dernière victime, Mary Kelly. Or, des témoins ont déclaré lors de l'enquête n'avoir jamais vu la jeune femme de 25 ans les porter.

Dépression nerveuse après l'arrêt des meurtres

John Morris voit aussi dans l'arrêt des assassinats après le meurtre de Mary Kelly un élément à charge supplémentaire contre Lizzie Williams. Des spéculations très contestées font état d'une liaison entre John Williams et Mary Kelly. Lizzie Williams aurait arrêté sa folie meurtrière après avoir éliminé sa rivale, défend John Morris. Peu après la fin des meurtres, la Galloise a souffert d'une dépression nerveuse, remarque John Morris. Morte en 1912, elle n'a jamais été interrogée par la police.

La parution de Jack the Ripper the hand of a womanen mars dernier a été discrète, mais l'essai a trouvé un nouvel écho dans la presse anglophone, mardi, suite à la parution d' un article dans le Birmingham Times. En revanche, l'accueil des historiens a été beaucoup plus frais, à en croire John Morris. «Ma théorie va à l'encontre de croyances très anciennes. Parce que tout le monde est convaincu que Jack était un homme, toutes les preuves allant dans le sens d'une tueuse en série ont été ignorées», déplore-t-il.

Ceci dit, John Morris n'est pas le premier à avoir émis l'hypothèse d'une criminelle. Le détective en charge de l'affaire en 1888 ne l'excluait pas. Dans les années 1930 était évoquée la piste d'une sage-femme pratiquant des avortements clandestins. En 2006, des prélèvements ADN sur les lettres qu'aurait écrites Jack l'Éventreur suggéraient que le rédacteur de ces missives était plutôt une femme. Sur la longue liste de suspects ayant retenu l'attention de la police londonienne est apparu un seul nom féminin, Mary Pearcey, exécutée en 1890 pour avoir égorgé la maîtresse de son mari.

Faute d'avoir mis la main sur le meurtrier, au fil des décennies, romanciers et criminologues ont incriminé plus d'une quarantaine de personnes,dont le peintre impressionniste Walter Sickert, un intendant des pompes funèbres, un petit-fils de la reine Victoria, un marin allemand exécuté aux États-Unis en 1894 …

Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !

Publié à 16:12 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes histoire de la petite souris
Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
Histoire de la Petite Souris

 

Voici une histoire courte de la Petite Souris à raconter aux enfants le soir pour les faire rêver :

 

Il était une fois une petite souris grise qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à toutes les petites souris grises.

Un jour cette petite souris rencontra une fée qui était une très très gentille fée. La petite souris était très surprise de parler à une fée car elle croyait que cela n'arrivait que dans les contes de fées; Aussi, elle lui confia son secret et lui dit : " gentille fée, sais-tu ce qui me ferait le plus plaisir au monde ?". Elle lui répondit qu'elle aimerait beaucoup le savoir car comme toutes les fées, elle accorde un voeu et un seul à toutes les personnes qui la croisent ! Et oui, tous les petits enfants savent qu'il est très difficile de trouver une fée !

La petite souris lui dit : "voilà, je voudrais être une jolie petite souris qui peut voler dans le ciel comme les oiseaux et avoir une jolie baguette magique comme les fées".

Aussitôt dit, aussitôt fait : la petite souris se transforma en une jolie petite souris avec une jolie baguette magique qui lui permettait de voler comme un oiseau ! Puis, il lui fallait construire une maison digne d'une fée. Aussi, elle décida de construire un château de fée dans le ciel sur les nuages. La petite souris choisit de le construire avec les petites dents de lait des enfants . Et oui ! Ces petites dents sont bien blanches et bien solides !!

C'est ainsi que , depuis ce jour, cette petite souris est devenue notre Petite Souris ! Elle veille sur tous les petits enfants, sur son nuage. Et la nuit, quand ils sont profondément endormis, elle descend sur la terre et entre tout doucement dans leurs chambres. Avec sa baguette magique elle donne un petit coup sur les dents de lait pour les ajouter à son château. Et pour remercier les enfants, elle dépose des pièces de monnaie ou des cadeaux . Il faut dire que la petite souris cherche des dents bien blanches et solides pour construire un château de fée, le plus blanc et le plus solide possible. Donc, plus la dent est blanche et plus le cadeau est grand !!!!

Voilà, tu connais maintenant l'histoire de la petite souris. Si un jour, tu vois son château dans le ciel, fais un voeu et peut-être qu'il se réalisera !! En tout cas penses bien à te laver les dents et ne manges pas trop de bonbons ....

 

Le Triskell, symbole des Pays Celtes ... Dont la Bretagne !

Publié à 13:55 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes le triskell symbole celte
Le Triskell, symbole des Pays Celtes ... Dont la Bretagne !

Le Triskell :  La Bretagne  fut notamment la première à réadopter ce symbole dans sa Culture ...

Puis suivirent d'autres pays : la Galice, les Asturies, ainsi que l’Écosse et l' Irlande notamment  ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         On en voit un peu partout : sur les sites archéologiques, les bijoux ou encore les drapeaux … Le triskell est un symbole celtique très présent en Irlande, mais aussi sur l’île de Man, ainsi qu’en Bretagne, en Écosse, ou encore en Galice. Composé de 3 spirales jointes par un point central, ce symbole a été repris maintes fois au cours de l’histoire, de l’Âge du Fer jusqu’à aujourd’hui…

 

Description du Triskell :

Un Triskell est composé de 3 branches distinctes, toutes orientées dans un sens unique, évoquant l’idée d’un cycle. (Il arrive que les branches soient représenter dans un sens horaire, ou anti-horaire : cela n’a pas d’importance).

Il s’agit le plus souvent de 3 spirales, ou de 3 jambes repliées, reliées entre elles par un point situé au milieu du symbole.

 

Un Symbole aux multiples significations :

Le Triskell possède de nombreuses interprétations. La présence de ces 3 branches a en effet généré d’innombrables hypothèses, certaines jugées crédibles, d’autres, totalement absurdes. Il peut ainsi représenter :

les 3 Dieux principaux de la mythologie celtique : Lug, Dagda et Ogme

les 3 éléments : l’eau, la terre et le feu

les 3 âges de la vie : jeunesse, âge mûr et vieillesse

les 3 temps : passé, présent et avenir

le soleil

la trinité

 

 

En Irlande, on observe des formes s’apparentant au Triskell, dès le néolithique, sur des sites tels que Newgrange, où des symboles similaires ont été gravés à même la pierre. Ces derniers se déclinent sous la forme de plusieurs lignes radiales, se rejoignant en leur centre.

Une fable chinoise à méditer ... Le Roi aurait dû écouter !

Publié à 16:09 par yvonne92110 Tags : une fable chinoise à méditer le roi aurait du écouter
Une fable chinoise à méditer ... Le Roi aurait dû écouter !

  Bian Que est l'un des plus éminents docteur renommé de l'histoire chinoise.

 

Un jour, il rendit visite au roi, l'examina pendant un moment, puis il lui dit :

 

- « Vous avez une petite maladie de peau. Mais si vous ne la traitez pas à temps, elle pénètrera dans votre corps ».

 

Le roi ne le crut pas et nia sa maladie.

Bian Que ayant pris congé, le roi dit à ses chanceliers :

 

- « Ce docteur aime traiter ceux qui ne sont pas malades,  pour leur demander de l'argent ».

Dix jours plus tard, Bian Que revint et diagnostiqua :

- « La maladie est déjà entrée dans vos muscles. Si vous ne la traitez pas, ça sera plus grave ».

 

Mécontent, le roi ne lui répondit même pas. Puis Bian Que s'en alla.

 

Dix jours après, quand Bian Que rendit une troisième visite au roi, il lui dit :

 

- « Je constate que la maladie a déjà atteint votre estomac. Il faut la traiter le plus tôt possible ».

 

Et comme si c'était devenu une habitude, le roi ne l'écouta pas.

 

Dix jours plus tard encore, simplement en voyant le roi de loin cette fois, Bian Que se retourna et détalla comme un lapin. Le roi fit demander pourquoi il était parti si vite et sans rien dire, et Bian Que répondit :

 

- « Les maladies de peau peuvent se traiter avec des pansements chauds ; les muscles peuvent être soignés par acupuncture et moxas ; quant à l'estomac, c'est à l'aide de certaines médecines très complexes qu'on peut le traiter ; mais une fois dans les os, c'est au Dieu des Enfers de décider, je ne peux plus rien faire. »

 

Cinq jours plus tard, le roi se sentit très mal et fit chercher Bian Que, mais ce dernier s'était déjà réfugié dans un autre royaume.

 

Logiquement, le roi mourut peu de temps après.

 

Cette fable suggère de corriger ses fautes au plus vite, car petit à petit, les conséquences s'aggravent .....