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Date de création : 28.09.2009
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FABLES, CONTES et LEGENDES

La légende des Cigales ... en terre provençale !

Publié à 14:11 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la légende des cigales
La légende des Cigales  ...  en terre provençale !

La légende des Cigales !

L'histoire a lieu au temps où les Anges venaient passer leurs vacances en terre provençale.

Un jour, ils arrivèrent au grand soleil et furent surpris de ne point rencontrer âme qui vive, et de trouver de nombreuses terres en friche.

Fort surpris, ils allèrent frapper à la maison de Dieu et furent encore plus surpris de trouver le Curé, non pas en prière mais dans une sieste majestueuse.

Celui-ci leur expliqua que le seigneur leur dispensant le soleil en abondance les gens du coin se mettaient à l'ombre des oliviers pour se préserver de ses terribles rayons.

L'un des Anges demanda : mais quand travaillent-ils alors ?
A la fraîche, répondit le Curé. Un peu le matin, un peu le soir. Voilà ce qui explique l'état des champs.

Ils s'en retournèrent au Ciel conter leur aventure à Dieu, qui décida de créer une espèce d'insecte "tambourinaire" qui, quand brillerait le soleil, ferait de la musique pour empêcher les gens du pays de dormir.

Et c'est ainsi que naquirent les cigales ...

La Légende de Narcisse ... Voici son origine !

Publié à 16:41 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la légende de narcisse
La Légende de Narcisse  ...  Voici son origine   !

La légende de Narcisse !

 

Originaire dEurope Centrale, dAfrique du Nord et dAsie, le narcisse tire son nom de la mythologie grecque et de la fameuse légende de Narcisse.

Fils de la nymphe Liriopé et du dieu fleuve Céphise, Narcisse était un garçon dune incroyable beauté mais doté dun orgueil démesuré.

La nymphe Echo, rejetée par le jeune homme, lui lança un sort pour se venger : un jour où il sabreuvait à une source, il contempla son reflet dans leau et en tomba fou amoureux.

Habité par une passion impossible à assouvir, il finit par mourir.

 A lendroit où fut trouvé son corps, on découvrit des fleurs blanches que lon nomma donc :         « narcisses »

Cette histoire a donné le terme : « narcissique », désignant une personne qui saime à outrance.

 

 

(source : trouvé sur le Net)

Le trèfle à Quatre Feuilles ... Voici sa légende !

Publié à 14:52 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes chance trèfle à 4 feuilles
Le trèfle à Quatre Feuilles  ...   Voici sa légende !

Il faut savoir qu'un tel trèfle porte chance s'il y a été cherché et cueilli à la main. En effet, on peut vous vendre des Trèfles à quatre feuilles qui auraient pu être altérés génétiquement ... Ces Trèfles ne portent, dans ce cas, absolument pas chance.

Les bons Trèfles à quatre feuilles doivent provenir d'un plan de trifolium repens L ou Trèfle blanc, qui porte trois feuilles sauf dans le cas qui nous intéresse.

 

Chaque feuille de Trèfle a une symbolique :

                                     -  La première  représente l' ESPOIR

                                     -  La seconde la FOI

                                     -  La troisième l' AMOUR

                                     -   La quatrième la CHANCE

                                         D'où vient cette légende ?

 

Ce qui est étonnant avec le pouvoir d'un Trèfle à quatre feuilles, c'est qu'il est universel. En effet, Eve, la première femme dans la Genèse de l'Ancien Testament, aurait emporté un tel Trèfle du Jardin de l'Eden.

Les premiers Celtes considéraient la plante comme un charme contre les esprits mauvais. De l'autre côté du monde, on peut aussi voir les petits chinois chercher les Trèfles pour qu'ils leur portent chance. Etonnant, non ?!!

A noter aussi que le Trèfle à trois feuilles produisant ceux à quatre pétales, est le symbole de l'Irlande car, paraît-il, Saint Patrick en aurait utilisé un pour parler du mystère de la Trinité. Le nom de ce plant est "Shamrock" qui signifie : petit Trèfle.

Il existe  aussi des Trèfles à plus de quatre feuilles : Il en aurait été vu jusqu'à sept feuilles !!!

 

La Légende des Iles d'Or ... d'après G. Roux !

Publié à 15:09 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes les iles d or de g roux
La Légende des Iles d'Or ... d'après G. Roux !

La Légende des " Iles d' 0r" ...

 

La légende, rapportée par l'écrivain hyérois Gustave Roux, raconte que les 4 filles du Prince Olbianus, seigneur respecté, étaient des nageuses exceptionnelles. Leur incomparable beauté faisait la fierté de leur père. Un jour, alors qu'elles se baignaient au large du rivage, des voiles de pirates apparurent à l'horizon.

Leur père, conscient du danger, les supplia de revenir au plus tôt vers la côte, mais les malheureuses étaient trop éloignées. Désespéré, le père adressa une supplique aux dieux, leur demandant d'éviter le rapt de ses filles. Le ciel entendit ses plaintes : alors qu'elles allaient être empoignées, les quatre filles du prince Olbianus sentirent leurs membres se raidir, puis se figer.

Elles furent changées en îles : les trois princesses les plus  éloignées formèrent les îles d'Or, tandis que la plus près du rivage, tendant déjà vers lui ses bras éplorés, devint la Presqu'île de Giens. On dit que ces îles ont conservé l'époustouflante beauté des princesses ……

 

(Source : le Net) 

Le Porteur d' Eau ... Un joli Conte philosophique !

Publié à 15:17 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes le porteur d eau philosophie
Le Porteur d' Eau  ... Un joli Conte philosophique !

LE PORTEUR D’EAU (conte philosophique) !

Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.

L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.

Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle

parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.

Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

Au bout de 2 ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.

« Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. »

« Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? »

« Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuire l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée.

Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ».

Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.

Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti.

J’ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.

Pendant 2 ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses. »

Morale de l'histoire :  Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées, plus ou moins.

Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d’autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.

Un conte pour les p'tits bouts ... C'est déjà mercredi !

Publié à 11:15 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes blanche neige et les 7 nains
Un conte pour les p'tits bouts ... C'est déjà mercredi !
    Blanche- Neige et les Sept Nains ! 
Surnommé  SIMPLET  par ses frères ce nain est doté d’une grande agilité mais n’a jamais dit un mot, SIMPLET n’est pas vraiment stupide il est juste immature !

 

  GRINCHEUX est systématiquement contre tout ce que les autres disent, ce Monsieur je sais tout a l’esprit de contradiction, a tout d’un vieux ronchon sectaire bourru et hostile à tout, mais comme beaucoup de vieux ronchons celui-ci est dans le fond un être sentimental !

Si les Sept Nains ont un chef cela ne peut être que PROF   chaque fois qu’il y a une décision importante à prendre, PROF  est en général la personne toute désignée :  l’esprit de PROF fonctionne souvent plus vite que sa bouche quand il est excité mais son jugement est toujours sain !

Plus que farouche TIMIDE est un sentimental autant qu’un optimiste invétéré, TIMIDE ne peut pas s’empêcher de rougir, de tortiller sa barbe et de battre des cils, chaque fois que  BLANCHE-NEIGE est dans les parages !

 

 DORMEUR pique un petit sommeil où et quand il peut, mais aucun des autres nains ne s’en plaint jamais peut-être parce qu’il travaille aussi dur que les autres dans leur mine de diamants bien que ce soit d’une manière plus décontractée, en fait il est si détendu et bâille tellement aux corneilles que la mouche qui est là à demeure n’arrête pas de bourdonner dans sa bouche à la recherche d’un endroit bien chaud pour s’y loger, mais même s’il est perpétuellement sur le point de s’endormir DORMEUR s’avère être deux fois plus observateur que les autres nains aux moments les plus cruciaux !

 

Non ATCHOUM n’éternue pas tout le temps, seulement dans les plus mauvais moments il est tout aussi gêné de son état que les autres nains et tout compte fait ses amis sont assez rapides et heureux de lui prêter main forte pour réprimer ses éternuements !

S’il n’y avait pas JOYEUX  dans les parages, GRICHEUX  ne serait peut-être pas aussi grincheux, car JOYEUX  se réjouit trop de tout, quand les nains croient qu’un monstre se cache sous les couvertures ... JOYEUX  demande avec entrain par quel bout allons-nous le prendre !

 

Mais que seraient les sept nains sans "BLANCHE-NEIGE" !!!  

 

Un joli conte inuit ... Une femme changée en loup !

Publié à 14:43 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes femme loup conte inuit
Un joli conte inuit  ...  Une femme changée en loup !

               Une femme changée en loup   

              (Adapté d’un conte inuit)

 

Nemiak et Kukilik étaient deux vieilles femmes.

Elles vivaient ensemble dans un igloo.

Nemiak partit un matin pêcher à travers la glace d’un lac.

Elle attrapa des poissons et s’en retourna à l’igloo.

Après le repas, elle dit à Kukilik :
- J’ai oublié mon fil à pêche près du trou. Je retourne le chercher..
Elle partit.

Plusieurs heures passèrent et elle ne revint pas.

Kukilik s’inquiéta.

Elle partit à sa recherche.

Elle suivit les traces de sa compagne, sur la neige.

Au bout d’un moment les pistes devinrent plus petites et comme griffues.

En les examinant Kukilik comprit que les pistes de Nemiak étaient devenues celles d’un loup.

Elle se rappela que son amie lui avait dit :

« Quand je serai vieille, je deviendrai un loup » ...

Kukilik comprit que le désir de sa compagne s’était réalisé.

Nemiak était devenue un loup.

Kukilik rentra toute seule à l’igloo.

 

 (Source : monsite.com)

Une légende Touareg ... Pas sur la Bouche !

Publié à 16:07 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes touareg pas sur la bouche
Une légende Touareg  ...  Pas sur la Bouche !

PAS SUR LA BOUCHE (légende Touareg) ... 

Au Sahara chez les Touaregs, les jeunes filles peuvent disposer d'elles-mêmes avant le mariage.

 Il y a des sortes de cours d'amour nocturnes, comme au Moyen Âge en France, avec musique, rires, chants où les couples se forment.

Si le Targui caresse son amoureuse, il ne l'embrasse jamais sur la bouche (son voile l'en empêche) ; il applique ses narines contre celles de la jeune fille et aspire profondément.

A l'aube s'il désire terminer sa soirée intimement, il lui prend la main et appuie dans sa paume avec le majeur. Si elle est consentante, elle répond par une légère pression des doigts, sinon elle lui gratte la paume de l'intérieur vers l'extérieur, et il se retire dignement.

 Si, en se promenant, on rencontre un couple enlacé : on doit dit à l'homme "donne moi un voile que je ne voie rien" (et l'amoureux doit vous faire un petit cadeau, qui est en général une pincée de tabac à chiquer).

S'il refuse et que vous êtes du sexe masculin, c'est un affront pour la jeune fille, et il doit vous céder la place auprès d'elle.

La Légende des Papillons ... légende amérindienne !

Publié à 16:33 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la légende des papillons
La Légende des Papillons  ...  légende amérindienne !
     La Légende des Papillons !   



 



Comment les papillons apprirent à voler ...

 (Légende amérindienne)





Quand la Terre était jeune, aucun papillon ne volait ça et là dans les airs et n'illuminait les jours de printemps et d'été de leurs ailes portant les couleurs de l'arc-en-ciel. 
Il y avait des reptiles, qui furent les ancêtres des papillons, mais ils ne savaient pas voler ; ils ne savaient que ramper par terre. 
Ces reptiles étaient magnifiques, mais le plus souvent les humains, lorsqu'ils se déplaçaient, ne baissaient pas les yeux vers la terre, aussi ne voyaient-ils pas leur beauté.

En ces temps-là, vivait une jeune femme qui s'appelait Fleur de Printemps et qui était une joie pour tous ceux qui la connaissaient. 
Elle avait toujours le sourire et un mot gentil à la bouche, et ses mains étaient semblables au printemps le plus frais pour ceux qui étaient atteints de fièvre ou de brûlures. 
Elle posait ses mains sur eux et la fièvre aussitôt quittait leur corps. 
Quand elle atteignit l'âge adulte, son pouvoir devint encore plus fort et, grâce à la vision qu'elle avait reçue, elle devint capable de guérir les gens de la plupart des maladies qui existaient alors. Dans sa vision, d'étranges et belles créatures volantes étaient venues à elle et lui avaient donné le pouvoir de l'arc-en-ciel qu'ils portaient avec eux. 
Chaque couleur de l'arc-en-ciel avait un pouvoir particulier de guérison que ces êtres volants lui révélèrent. 
Ils lui dirent que pendant sa vie elle serait capable de guérir et qu'au moment de sa mort elle libérerait dans les airs des pouvoirs de guérison qui resteraient pour toujours avec les hommes. Dans sa vision, il lui fut donné un nom : 
Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel.

 

Tandis qu'elle avançait en âge, Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel continuait son travail de guérisseuse et dispensait sa gentillesse à tous ceux qu'elle rencontrait. 
Elle rencontra aussi un homme, un voyant, et elle le prit pour mari. 
Ils eurent ensemble deux enfants et les élevèrent pour qu'ils soient forts, sains et heureux. 
Les deux enfants avaient aussi certains pouvoirs de leurs parents et eux-mêmes devinrent plus tard des guérisseurs et des voyants. 
Tandis qu'elle vieillissait, le pouvoir de Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel grandit encore et tous ceux qui vivaient dans les environs de la région où elle habitait vinrent à elle avec leurs malades, lui demandant d'essayer de les guérir. 
Elle aidait ceux qu'elle pouvait aider. Mais l'effort de laisser passer en elle tout le pouvoir finit par l'épuiser et un jour elle sut que le moment de remplir la seconde partie de sa vision approchait. 
Tout au long de sa vie, elle avait remarqué que des reptiles magnifiquement colorés venaient toujours près d'elle quand elle s'asseyait par terre. 
Ils venaient contre sa main et essayaient de se frotter contre elle. 
Parfois l'un deux rampait le long de son bras et se mettait près de son oreille.

Un jour qu'elle se reposait, un de ces reptiles vint jusqu'à son oreille. 
Elle lui parla, lui demandant si elle pourrait faire quelque chose pour lui, car elle avait remarqué que lui et ses frères et soeurs lui avaient toujours rendu service. 
"Ma soeur, dit Celui qui rampait, mon peuple a toujours été là pendant que tu guérissais, t'assistant grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel que nous portons sur le corps. 
A présent que tu vas passer au monde de l'esprit, nous ne savons comment continuer à apporter aux hommes la guérison de ces couleurs. 
Nous sommes liés à la terre et les gens regardent trop rarement par terre pour pouvoir nous voir. 
Il nous semble que si nous pouvions voler, les hommes nous remarqueraient et souriraient des belles couleurs qu'ils verraient. 
Nous pourrions voler autour de ceux qui auraient besoin d'être guéris et laisserions les pouvoirs de nos couleurs leur donner la guérison qu'ils peuvent accepter. 
Peux-tu nous aider à voler ?
" Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel promit d'essayer. 
Elle parla de cette conversation à son mari et lui demanda si des messages pourraient lui venir dans ses rêves.

Le matin suivant il se réveilla, excité par le rêve qu'il avait fait. 
Quand il toucha doucement Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel pour le lui raconter, elle ne répondit pas. 
Il s'assit pour la regarder de plus près et il vit que sa femme était passée au monde des esprits pendant la nuit. 
Pendant qu'il priait pour son âme et faisait des préparatifs pour son enterrement, le rêve qu'il avait eu lui revint en mémoire et cela le réconforta. 
Quand le moment fut venu de porter Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel à la tombe où elle serait enterrée, il regarda sur sa couche et, l'attendant, se trouvait le reptile qu'il pensait y trouver. 
Il le ramassa avec précaution et l'emporta.

 

Tandis que l'on mettait le corps de sa femme en terre et qu'on s'apprêtait à le recouvrir, il entendit le reptile qui disait : "Mets-moi sur son épaule à présent. 
Quand la terre sera sur nous, mon corps aussi mourra, mais mon esprit se mêlera à l'esprit de celle qui fut ta femme, et ensemble nous sortirons de terre en volant. 
Alors nous retournerons vers ceux de mon peuple et leur apprendrons à voler de façon à ce que se poursuive le travail de ton épouse. 
Elle m'attend. Pose-moi à présent.
" L'homme fit ce que le reptile lui avait dit et l'enterrement se poursuivit. Quand tous les autres furent partis, l'homme resta en arrière quelques instants. 
Il regarda la tombe, se souvenant de l'amour qu'il avait vécu. 
Soudain, de la tombe sortit en volant une créature qui avait sur ses ailes toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle vola vers lui et se posa sur son épaule. 
"Ne sois pas triste, mon époux. A présent ma vision s'est totalement réalisée, et ceux que j'aiderai désormais à enseigner apporteront toujours aux autres la bonté du coeur, la guérison et le bonheur. 
Quand ton heure viendra de te transformer en esprit, je t'attendrai et te rejoindrai."

 

Quand l'homme changea de monde, quelques années plus tard, et fut enterré, ses enfants restèrent en arrière après que tous les autres s'en furent allés. 
Ils remarquèrent une de ces nouvelles créatures magnifiques qu'ils appelaient papillons, voletant près de la tombe. 
En quelques minutes un autre papillon d'égale beauté sorti en volant de la tombe de leur père, rejoignit celui qui attendait et, ensemble, ils volèrent vers le Nord, le lieu du renouveau. 
Depuis ce temps-là les papillons sont toujours avec les hommes, éclairant l'air et leur vie de leur beauté.

Si vous voulez que votre souhait se réalise, vous n'avez qu'à le souffler au papillon.

N'ayant pas de voix, il ira porter votre souhait au ciel jusqu'au grand Manitou, où il sera exaucé...

Un joli conte de Noël ... L'oiseau sauvé par le sapin !

Publié à 15:54 par yvonne92110 Tags : noel et jour de l an l oiseau sauvé par le sapin
Un joli conte de Noël ...  L'oiseau sauvé par le sapin  !

  Un petit Conte de Noël :

 

Le Sapin, Roi des Forêts ...

 

Il y a très très longtemps ... L'hiver était là, et il faisait très très froid ...

 Dans la forêt toute enneigée, un petit oiseau était tout seul, triste ... Il avait une aile brisée et sa famille l'avait abandonné pour s'envoler vers des pays sans hiver. Il voletait péniblement, d'un arbre à l'autre. Il neigeait fort et l'oiseau se réfugia dans les feuilles d'un énorme chêne qui le chassa : "Vas-t’en, vilain oiseau, je t'interdis de venir manger mes glands !"

Les uns après les autres, tous les arbres le chassèrent. Complètement découragé, il se posa dans la neige, il allait sans doute mourir. Après un dernier effort, il entrouvrit les yeux et vit un sapin qui lui faisait signe : "Viens, je ne suis pas méchant, viens, n'aies pas peur. Installes-toi chez moi au chaud, manges mes graines tant que tu voudras. "Le soir de Noël, le vent se leva, souffla de plus en plus fort. Tous les arbres perdirent leurs feuilles, tous sans exception, sauf le sapin qui avait accueilli généreusement le petit oiseau blessé, abandonné par tous.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               C'est depuis ce temps-là que le sapin est le seul à garder sa verdure tout l'hiver ... C'est aussi depuis ce temps-là : que le sapin est le "Roi des Forêts" !    

   

(texte d'après Miss Sarah Cone Bryant)

 

  (chanson interprétée par Muriel J.)