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FABLES, CONTES et LEGENDES

La légende de Saint Nicolas ... Fête le 6 décembre !

Publié à 17:34 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la legende de st nicolas
La légende de Saint Nicolas ...  Fête le 6 décembre !

 La Légende de Saint Nicolas

La Légende de Saint Nicolas :  

Le 6 décembre, c'est la Saint-Nicolas ! Dans l'Est de la France, mais aussi en Espagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche..., saint Nicolas est le premier père Noël, celui qui amène aux enfants, dès le début du mois, des bonbons, des fruits secs, des gâteaux, parfois des jouets...                                               

Le Saint des Enfants ! 

Le Saint des Enfants
" Ils étaient trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs,
Tant sont allés, tant sont venus,
Que sur le soir se sont perdus.
S'en furent frapper chez le boucher :
- Boucher, voudrais-tu nous loger ? "

 

Le plus connu des miracles de saint Nicolas reste assurément celui que reprend cette comptine populaire, ce miracle des trois petits enfants " qui s'en allaient glaner aux champs ", qui furent découpés par un boucher et " mis au saloir comme pourceaux " avant d'être ressuscités par le grand saint.
Beaucoup d'autres récits associent saint Nicolas aux enfants : enfants perdus et retrouvés par le saint, enfants morts sauvés par lui, comme ce nourrisson brûlé pour avoir été laissé par négligence trop près de l'âtre : " Retourne à la maison, L'enfant tu trouveras. Tu l'as laissé en cendres. En chair tu l'trouveras. " Qui mieux que ce saint attentif aux petits pouvait être désigné pour les combler de présents ?                                 Le Saint des Cadeaux !  
Le Saint des Cadeaux

Car, dans tous les récits, saint Nicolas est un grand pourvoyeur de cadeaux. Le premier de tous, c'est la vie : la vie qu'il redonne aux enfants qu'il sauve ; la vie qu'il prolonge lorsqu'il sauve sa bonne ville de Myre (dont il était l'évêque) de la famine. Mais sa générosité va au-delà. On raconte par exemple qu'un père de famille ruiné se désolait de ne pouvoir marier ses trois filles. Certaines versions soufflent même qu'il songeait à les vendre… Pour empêcher ce déshonneur, saint Nicolas vint nuitamment jeter par la fenêtre trois bourses remplies d'or dans la chambre des jeunes filles : trois dots pour les marier. On dit que les trois bourses seraient tombées dans les chaussettes qui séchaient ou les souliers rangés près de la cheminée… Tous les ingrédients de la future fête de Noël étaient rassemblés… *


Dans certains pays, saint Nicolas passe distribuer ses présents à Noël. Mais dans d'autres, comme la Lorraine, c'est dans la nuit du 5 au 6 décembre ou bien le jour même de sa fête, qu'il apporte aux enfants de nombreux petits cadeaux, souvent comestibles. Une façon de rappeler le rôle nourricier de ce saint sauveur.               

                                           Le Saint qui se mange !
 
Le Saint qui se Mange

Bien sûr, saint Nicolas n'a pas été dévoré ! Mais on le retrouve depuis des siècles sous forme de gâteaux ou de pains d'épices qu'on grignote en décembre !
En Champagne par exemple, on en mangeait autrefois pour le petit déjeuner de Noël. En Lorraine, le 6 décembre, les enfants recevaient des pains d'épices découpés à l'image du saint ou, parfois, de son âne. On pouvait aussi croquer des petits cochons d'épices portant sur leur dos le nom de saint Nicolas en lettres de sucre… Cherchez bien : si vous habitez dans l'Est, il y en aura sûrement dans vos pâtisseries à partir du 6 décembre !

(source :  Marie-Odile Mergnac)

Légendes de Noël ... Histoire de la Fête de Noël !

Publié à 15:42 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes histoire de la fete de noel
Légendes de Noël  ... Histoire de la Fête de Noël !

  Légendes de Noël ... 

Histoire de la Fête de Noël !

Les peuples préhistoriques adoraient la lumière
et ils avaient construit des temples qui aidaient
à comprendre l'arrivée des saisons pour les premiers agriculteurs européens, les hommes du néolithique.

Dans le temple mégalithique de New grange en Irlande, la lumière du soleil ne rentre que le jour du solstice d'hiver, le 25 décembre.
De même dans le temple de Stonehenge en Angleterre, le soleil ne se lève dans une pierre percée que le 21 juin, jour du solstice d'été.

Les Égyptiens adoraient à cette période, le fils du Dieu Osiris, Aïnou : surnommé le soleil renaissant et marqué au front d'une étoile d'or.

Les Celtes faisaient de grands feux aux solstices pour lutter contre les ténèbres.Ils avaient très peur de ces périodes sombres avec le jour plus court, mais en même temps, ils savaient que le soleil allait réchauffer le sol et les plantes.   

Au 6ème jour qui suivit le solstice d'hiver, notre 1er janvier, ils coupaient en grande cérémonie, le gui sacré qui montrait que la nature revivait sur les chênes qui semblaient morts ... le druide criait alors  : "o ghel an heu!"qui signifiait "que le blé lève"   et qui est devenu : "Au gui , l'an neuf". 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Les Romains fêtaient les Saturnales du 17 au 25 décembre : les hommes et les femmes portaient alors des guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux.

Un peu plus tard, sous l'empire romain,le 25 décembre devint la fête du "soleil invaincu", avec une des divinités solaires représentée par un enfant nouveau-né ! 
   

La religion chrétienne qui célébrait jusqu'au 3ème siècle la naissance du Christ le 6 janvier (anciennes saturnales romaines), décida en 354, que le 25 décembre deviendrait la date de la naissance du Christ.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Le 25 décembre est une fête qui regroupe de nombreuses croyances très anciennes, avant de devenir l'une des dates les plus importantes du calendrier chrétien ...
 

La légende du Sapin de Noël ... une bien jolie histoire !

Publié à 15:09 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la légende du sapin de noel
La légende du Sapin de Noël  ...  une bien jolie histoire !
La Légende du Sapin de Noël !  
 



 Le Sapin ! 
 

La coutume de décorer le sapin est née en Égypte.
En effet, l'arbre était en réalité une petite pyramide de bois qui imitait les gigantesques pyramides et qui était aussi un symbole culturel. 
 

Un voyageur rapporta cette idée de la terre des pharaons en Europe.

 Une partie des populations germaniques, scandinaves et russes l'adoptèrent
pour célébrer le solstice d'hiver, le retour du soleil et la chaleur dont l'Égypte 
est le symbole. 

Un disque solaire surmontait la pyramide. 

Plus tard, les arêtes de cette figure géométrique furent garnies de bâtonnets auxquels on mettait le feu.

 
Si le feu atteignait la pyramide,l'année serait non seulement heureuse mais très fructueuse.

Ce fut Martin Luther King qui - selon certains - remplaça ce simulacre égyptien par le sapin, qui rappelait la pyramide par sa forme.  

Ses branches toujours vertes pouvaient être, même en plein hiver, un présage de printemps.

Ce sont les luthériens qui eurent l'idée de couvrir l'arbre de petites bougies, pour remplacer les bâtonnets de bois.

Ces lumières représentent la vie let la foi.

 

Voici une des belles Légendes de l'arbre de Noël ! 

" Il était une fois en Allemagne, il y a très très longtemps, un bûcheron qui :

 
En rentrant chez lui, par une nuit d'hiver claire mais glaciale, fût ébahi par le merveilleux spectacle des étoiles qui brillaient à travers les branches d'un sapin recouvert de neige et de glace.
 

Pour expliquer à sa femme, la beauté de ce qu'il venait de voir,le bûcheron coupa un petit sapin, l'emporta chez lui, et le couvrit de petites bougies allumées et de rubans.

Les petites bougies ressemblaient aux étoiles qu'il avait vu briller,
et les rubans, à la neige et aux glaçons qui pendaient des branches".

Des gens virent l'arbre et s'en émerveillèrent tant, surtout les enfants, que bientôt chaque maison eut son arbre de Noël !

La Légende de Sainte Catherine ... et le Vitrail !

Publié à 12:01 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la légende de ste catherine
La Légende de Sainte Catherine ... et le Vitrail !

La Légende de Sainte Catherine et ... l'histoire des Catherinettes !                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Traditionnellement,  au moyen-âge, le 25 novembre, les jeunes filles non mariées à l'âge de vingt-cinq ans offraient des fleurs et des rubans à Sainte Catherine et piquaient une aiguille dans sa coiffe, en faisant le voeu de se marier.
La tradition continua et les célibataires se rendaient ensuite au bal, coiffées de chapeaux jaunes et verts, afin de signaler aux prétendants qu'elles étaient libres.
Le jaune symbolisait la famille et le vert l'espoir...  Si elles n'étaient toujours pas mariées à 30 ans puis à 35 ans, les célibataires piquaient encore une aiguille dans la coiffe de leur sainte patronne. Après trente-cinq ans  il n'y avait plus aucun espoir - disait-on - pour les jeunes femmes, de trouver un mari.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Au début du siècle, les maisons de couture organisaient des  concours de bonnets et des défilés de Catherinettes. Christian Dior attachait beaucoup d'importance à cette fête et visitait les ateliers des couturières et des modistes qui jouaient de petites scénettes costumées  ... Aujourd'hui, les moeurs ont changé ! l'obsession de se marier avant de coiffer Sainte-Catherine est une notion désuète mais le plaisir de se déguiser demeure cependant.

Les écoles de mode continuent cette tradition et les élèves fabriquent leur coiffe et leur robe et participent au concours de la coiffe la plus inventive.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Selon la légende dorée , au IVè siècle, Sainte Catherine d'Alexandrie reprocha à l'empereur Maxence de sacrifier aux idoles païennes.  « Je viens te saluer, empereur, à la fois par déférence pour ta dignité et parce que je veux m’engager à t’éloigner du culte de tes dieux pour reconnaître le seul vrai créateur ! ».
Catherine discuta avec les philosophes de la cour et les convertit à sa foi. Furieux, Maxence fit exécuter les traîtres.
Frappé par la beauté et l'intelligence de la jeune fille, Maxence voulut cependant l'épouser mais elle refusa, étant l'épouse mystique du Christ.
Encore plus furieux l'empereur la fit torturer par quatre roues dentées. L'effroyable machine cassa et quatre mille païens périrent écrasés sous les débris. Finalement, Maxence fit décapiter la jeune fille et, au lieu de sang, du lait jaillit de son cou, ô miracle.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         L'église catholique ne reconnait pas vraiment Catherine, vierge et martyr, comme une sainte. 

Il n'existe pas de preuves suffisantes de son existence, de son supplice et des miracles qui accompagnèrent sa courte existence.  Avec la diffusion de la Légende Dorée, le culte de Sainte Catherine devint très populaire en Europe.
Catherine d'Alexandrie est la patronne des couturières, à cause des aiguilles, et des métiers utilisant une roue: les charrons, les rémouleurs, les mariniers, les fileuses, les meuniers etc ...L'iconographie traditionnelle montre Sainte Catherine avec la palme du martyr, l'épée qui la décapita, la roue brisée de son supplice, un livre symbole de son savoir, une couronne. Parfois elle foule au pied la tête de Maxence comme la Vierge piétine le serpent, ou comme Kâli - la déesse indienne - piétine le corps de shiva.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Et la légende dit qu'il y a l'équivalent pour les garçons :  Saint-Nicolas de La Crosse...  

Un conte des frères Grimm ... en attendant Noël !

Publié à 15:21 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes conte des frères grimm
Un conte des frères Grimm ... en attendant Noël !

Conte des Frères GRIMM ...

Blanche-Rose et Rose-Rouge !

Une veuve vivait dans une maison coquette avec ses deux filles qu’elle avait prénommées Blanche-Rose et Rose-Rouge parce qu’elles ressemblaient aux boutons des deux rosiers sauvages, l’un blanc, l’autre rouge, qui croissaient en son jardin. Blanche-Rose et Rose-Rouge étaient des enfants bonnes, sages, travailleuses et vaillantes ; elles s’aimaient de tout leur cœur. Quand Blanche-Rose murmurait : " Nous nous aimerons ", Rose-Rouge répondait : " Toute notre vie " et leur mère ajoutait : " Ce que l’une aura, elle le partagera avec l’autre ". Ensemble, elles allaient au petit bois cueillir des fraises ; les animaux de la forêt les connaissaient bien. Le lièvre venait en boule rouler à leurs pieds et grignoter la carotte qu’elles lui avaient apportées. Les cerfs les égayaient de leurs bondissements majestueux et les oiseaux, au faîte des arbres, pépiaient et chantaient à gorge déployée. Quand elles s’attardaient dans la forêt et que la nuit les surprenait, elles couchaient l’une contre l’autre sur la mousse odorante, et s’endormaient jusqu’au matin. Leur mère ne se faisait pas de souci car elle savait qu’elles ne risquaient rien. Blanche-Rose et Rose-Rouge aimaient tant leur maison qu’elles la soignaient à longueur de journée. A la saison d’été, Rose-Rouge faisait le ménage et déposait tous les matins, avant que sa mère ne se réveillât, un bouquet de roses blanches et de roses rouges. A la saison d’hiver, c’était Blanche-Rose qui entretenait l’âtre où brillait la marmite de cuivre pendue à la crémaillère. Or, un soir d’hiver : - Blanche-Rose, va mettre le verrou, dit la maman. Puis elles s’assit près de la cheminée, mit ses lunettes et commença un conte. Les fillettes écoutaient en filant. A leurs pieds, un mouton, la tête entre les pattes, se chauffait, et les colombes sur leur perchoir roucoulaient encore un peu avant de mettre la tête sous l’aile Tout à coup, on frappa à la porte. - Va vite ouvrir, Rose-Rouge, dit la mère ; un homme, peut-être, veut s’abriter. Rose-Rouge tira le verrou, et un gros ours brun passa la tête dans l’entrebâillement de la porte. Rose-Rouge affolée, se jeta derrière le fauteuil de sa mère et Blanche-Rose se cacha derrière le lit. Le mouton était paralysé de terreur, et les colombes voletaient de tous les côtés.> - Que craignez-vous ? Je ne veux de mal à personne, j’ai surtout si froid ... - Viens, mon pauvre ours, dit la mère. Viens te coucher près du feu. Blanche-Rose et Rose-Rouge, sortez de vos cachettes, petites peureuses. Les deux fillettes, tranquillisées, s’approchèrent. Le moutons et les colombes aussi ... - Chères enfants, retirez-moi cette neige de ma fourrure. Avec une brosse, elles lissèrent le pelage épais du gros ours brun qui s’étendit devant l’âtre en grognant de plaisir. Ayant perdu toute peur et toute timidité, elles s’amusèrent à l’envi avec leur nouvel ami.

Il était lourd et pataud.

Elles lui tiraient les poils, enfonçaient leurs petites mains dans la fourrure chaude comme un nid, ou bien, avec une baguette, le taquinaient.

De temps en temps, lorsqu’elles allaient un peu trop fort et partaient d’un grand éclat de rire, il grognait : - Blanche-Rose, Rose-Rouge, ne tuez pas votre fiancé.

L’heure du coucher sonna à la vieille horloge ; les deux enfants s’en allèrent au lit sagement. La man dit à l’ours : - Reste là si tu veux, près du feu.

Il fait trop froid dehors !

. A l’aurore, il s’en retourna dans les bois d’où il était venu.

Les jours qui suivirent, ponctuellement, l’ours revint au logis.

Les fillettes ne fermaient plus la porte avant qu’il ne fût revenu se coucher devant l’âtre où il jouait avec elles des heures durant. Quand le printemps reverdit toutes les plantes, tous les arbres, l’ours dit adieu à ses amies pour aller vivre tout l’été dans la forêt. - Mais pourquoi donc ? s’étonna Blanche-Rose. - Pour empêcher que les méchants nains ne volent mon trésor.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               L'hiver la terre est gelée, les nains ne peuvent sortir des profondeurs de leurs grottes.

. Au printemps, le soleil réchauffe et dégèle le sol. Ils vont sortir, venir me piller, et ce qu’ils dérobent, on ne le retrouve jamais. Blanche-Rose et Rose-Rouge se résignèrent à leur chagrin. En passant dans l’ouverture de la porte, l’ours accrocha au loquet un morceau de son pelage.

. Blanche-Rose crut voir briller sous la peau l’éclat de l’or, mais l’ours s’enfuit ... Quelques semaines après, tandis que les fillettes allaient ramasser du petit bois dans la forêt, elles rencontrèrent, sur un arbre abattu, un nain tout ridé dont la longue barbe blanche était prise dans une fente.

Il sautait de droite et de gauche sans pouvoir se tirer de ce mauvais pas.

- Pourquoi me regarder de la sorte ? vous feriez mieux de m’aider, lança-t-il aux fillettes.

- Que fais-tu là ? répliqua Rose-Rouge.

- Sotte que tu es ! Curieuse ! En coupant du bois en très petits morceaux, j’ai coincé ma belle barbe. Me voilà bien pris ! Je ne peux plus m’en aller ! Cela vous fait rire, visages de cire ! Fi donc ! Comme vous êtes vilaines ! - Je cours chercher de l’aide, s’exclama Rose-Rouge.

- Tête de linotte ! grogna le nain.

N’êtes-vous pas assez grandes pour me tirer de là ? - Prenez patience, dit Blanche-Rose en fouillant dans ses poches. Elle exhiba une paire de ciseaux et se mit à couper le bout de la barbe.

. A peine libéré, le nain prit le sac caché entre les racines de l’arbre et ronchonna : - Qu’elles sont stupides ! Avoir coupé ma si belle barbe ! Il jeta le sac sur ses épaules et s’en alla sans un mot de remerciement.

A quelque temps de là, les deux fillettes voulurent pêcher des poissons. Elles allaient s’installer près du ruisseau, quand, sur la rive, elles aperçurent, qui sautait dans tous les sens, une sorte de grosse sauterelle.

. En s’approchant, elles reconnurent le nain. Rose-Rouge, étonnée le questionna : - Veux-tu sauter dans le ruisseau ? - Sotte, je ne suis pas si bête.

Mais voyez ce poisson de malheur ... Le nain en pêchant avait pris sa barbe dans la ligne ; un poisson énorme pris l’hameçon allait entraîner la faible créature qui n’avait pas la force suffisante pour se tirer d’affaire.

. Il se cramponnait à toutes les tiges, à tous les brins d’osier, mais il ne pouvait plus lutter.

. Barbe et fil étaient si entremêlés que la seule solution était de couper un peu plus la belle barbe blanche. Libéré, le nain s’écria : - Mes pauvres filles, vous êtes toujours aussi sottes et laides ;me voilà dans un bel état ! Puis, ramassant un sac de perles fines dissimulé dans les roseaux, il disparut derrière une pierre.

Quelques jours passèrent ...

. La maman eut besoin de fil, d’aiguilles, de dentelles et de rubans ; elle envoya ses filles à la ville, chez la mercière.

. Le chemin qu’elles devaient prendre passait par une clairière semée de rochers.

. Comme elles l’atteignaient, les fillettes virent dans le ciel un grand oiseau qui tournoyait lentement, dans un long vol plané.

Soudain, il s’abattit sur le sol. Elles entendirent un cri de douleur. S’étant approchées, elles reconnurent avec effroi leur vieille rencontre, le nain, qu’un aigle avait saisir dans ses serres et allait emporter.

. Courageusement, les deux enfants se saisirent d’un bâton et se précipitèrent à son secours.

. Elles se battirent tant et tant pour arracher le petit homme aux serres de l’oiseau qu’à la fin, elles vainquirent.

Tout juste remis de sa peur, le nain glapit : - Vous avez déchiré mon bel habit. Vous êtes toujours aussi sottes et maladroites, et toujours aussi laides, tout juste bonnes pour aller au diable !Chargeant alors sur son dos un sac de pierres précieuses qui se trouvait derrière un gros rocher, il se faufila dans une crevasse ouverte dans le sol.

. Les fillettes, habituées à cette ingratitude, ne s’émurent pas outre mesure, et continuèrent leur chemin jusqu'à la ville.

Le soir, en revenant, elles prirent le même sentier qu’au matin ; elles surprirent le nain en contemplation devant les pierres précieuses qu’il avait vidées de son sac et qui éclataient de mille feux aux lueurs du couchant.

Émerveillées, elles s’arrêtèrent : -Vous ne savez que bailler aux corneilles, décidément ! jeta le nain, tout rouge.

Partez d’ici ! Et, tandis qu’il criait sa colère, un grand ours brun sortit pesamment des buissons.

Le nain, fou de terreur, fit un saut en arrière en hurlant : - Monsieur l’ours, laissez-moi la vie ; je vous donne toutes ces pierres précieuses.

Je suis tout petit, si chétif. Voyez ces deux fillettes, grasses comme des oies. Elles feront bien mieux votre affaire.

D’un seul coup de patte, sans autre forme de procès, l’ours supprima le méchant nain pour toujours.

. Les deux sœurs affolées allaient s’enfuir quand l’ours murmura :        - Blanche-Rose, Rose-Rouge, je suis votre ami.

. Au son de cette voix connue et aimée, les fillettes se retournèrent

. Quel étrange spectacle ! La peau de l’ours tombait lentement et, sur le pelage qui faisait un tapis, se dressait un bel homme tout d’or vêtu.

-Je suis fils de roi, expliqua-t-il.

Ce maudit nain m’a jeté un sort en volant mes trésors. J’étais condamné à courir les bois sous la forme d’un ours sauvage jusqu'à ce que sa mort me délivrât.

. Il a reçu le châtiment qu’il méritait ... Blanche-Rose épousa le prince et Rose-Rouge, le frère du prince.

Ils partagèrent l’immense trésor que le nain avait amassé et vécurent ainsi dans l’opulence.

Leur maman devenue vieille, fut invitée à venir vivre au milieu de ses enfants et petits-enfants.

On transplanta dans le jardin du palais royal les deux rosiers qui avaient vu grandir les fillettes et ils donnèrent des roses plus belles d’année en année. 

La Légende de Shéhérazade ... Fille du Grand Vizir !

Publié à 21:17 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes sheherazade fille du gd vizir

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SHEHERAZADE : 

AU PALAIS DU ROI SHAHRIYAR ... Celui-ci faisait règner la terreur ...  Chaque jour, les femmes de son Harem attendaient avec angoisse sa décision ! Laquelle allait-il choisir aujourd'hui ? Car toutes savaient que l'élue, après avoir satisfait aux exigences du monarque, n'aurait que la mort pour seule et unique récompense ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          En effet, désireux de se venger de sa première épouse - qui l'avait trompé avec un esclave noir - SHAHRIYAR disposait désormais chaque soir, d'une nouvelle Vierge, qu'il déflorait et faisait exécuter le matin venu ... 

LE GRAND VIZIR, chargé de ces terribles exécutions quotidiennes, était père de deux filles : la cadette se nommait DINARZADE, l'aînée SHEHERAZADE ! Depuis son plus jeune âge, celle-ci manifestait une étonnante curiosité pour le Savoir et les Livres de toutes sortes et elle n'hésitait pas à étudier des ouvrages de Philosophie et des Traités de Médecine ... Elle connaissait par coeur un grand nombre de poèmes et de récits, les proverbes populaires, les maximes des Erudits, les Légendes des peuples ...  Intelligente et Sage, elle avait ainsi acquis un Savoir immense, avec lequel aucune femme à l' époque, ne pouvait rivaliser ...   UN JOUR, ELLE VINT TROUVER SON PÈRE et le SUPPLIA de la MARIER à SHAHRIAR ...  Soit je gagnerai la reconnaissance de mes semblables en les délivrant du danger qui les menace, soit je partagerai le sort de celles qui ont été exécutées avant moi ...   DÉSESPÉRÉ, LE VIZIR NE SAVAIT QUE RÉPONDRE ...  Comment ne pas craindre le pire pour sa fille ?!!   MAIS SHÉHÉRAZADE SEMBLAIT CONFIANTE, sûre de pouvoir faire d'un tyran brutal et sanguinaire, un homme juste, éclairé et bon ...    LE SOIR DE SES NOCES, SHÉHÉRAZADE FUT DONC AMENÉE AU ROI ... TOUS AU PALAIS TREMBLAIENT ... ELLE SEULE RESTAIT SEREINE.  Allongé sur les coussins du sofa,  SHAHRIYAR imaginait déjà les voluptés à venir, mis en émoi par les fragrances des parfums enivrants ...  SHÉHÉRAZADE était assurément l'une de ses plus séduisantes victimes ... Mais ce soir, rien ne se passait comme de coutume ... Dans sa grande bonté, il avait consenti à ce que SHÉHÉRAZADE conte à sa soeur, venue lui faire ses adieux, l'une de ces histoires dont elle la régalait enfant, et voilà que SHEHERAZADE narrait sans fin ... A force de l'écouter SHAHRIYAR  en vint à oublier les attraits de la jeune femme ...  Son esprit était séduit et les paroles de sa nouvelle épouse aiguisaient sa curiosité aussi finement que la lame de son sabre le plus précieux ... Comment ne pas vouloir connaître le sort du tailleur, du bossu, du juif, de l'intendant ou du chrétien qui allaient et venaient dans tous ses récits, ou celui du pêcheur rencontrant. le diable ! et quel nouveau prodige allait opérer la lampe d' Aladin ? quel pays merveilleux découvrirait Sinbad, le marin ?   VOUS LE SAUREZ DEMAIN, lui susurrait-elle .. .

Ainsi se terminait chaque histoire, chaque matin, car l"aube chassant la nuit, SHÉHÉRAZADE devait interrrompre son récit ...

Mais demain naîtrait une autre attente  : comme si le meilleur était toujours à venir ! de nuit en nuit, de conte en conte, le ROI repoussait l'exécution de SHEHERAZADE... Epris, captivé, séduit, il attendait toute la journée le moment où enfin la voix enchanteresse commencerait à livrer les captivants récits ...     C'EST DONC GRÂCE AU POUVOIR DES MOTS que SHÉHÉRAZADE PARVINT à GAGNER LE COEUR DU SOUVERAIN et à  SAUVER LA VIE LES VIERGES DU ROYAUME ... .ET LORSQU'ELLE LUI ANNONÇA QU'ELLE ATTENDAIT UN ENFANT, SHAHRIYAR PROCLAMA : "ALORS TU VIVRAS" !  VOILÀ POURQUOI, SOUS LE CIEL ÉTOILÉ DE L'ORIENT, ON  RACONTE ENCORE AUJOURD'HUI LES RÉCITS MERVEILLEUX  DE SHÉHÉRAZADE, DANS LES PALAIS ET LES JARDINS, SOUS  LES TENTES ET DANS LES DÉSERTS ... QUI SAIT MÊME S'IL  N'Y  PAS UNE MILLE ET DEUXIÈME NUIT A VENIR  ?!!

- (mythes et légendes du monde) -

Une légende qui invite à réfléchir ... La Blanche Biche !

Publié à 10:56 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la blanche biche
Une légende qui invite à réfléchir ... La Blanche Biche !

La Blanche Biche est en lien direct avec le monde féérique et la magie. Cet animal est fréquemment cité dans la littérature du moyen-âge. Cette biche est blanche, aux pattes fines, aux sabots dorés et aux grands cils.  Les récits sont variés et son portait n’est pas toujours identique.

  

La Blanche Biche est une fée :


Certaines fées se métamorphosent en Blanche Biche pour attirer un chasseur, vers sa demeure : Ou il ne pourra en réchapper ou parfois pour le diriger vers sa destinée et pour l’aider.Enfin, dans quelques récits, la blanche biche donne le sein à des nourrissons abandonnés.

  

La Blanche Biche est une femme maudite : 


Certaines femmes se métamorphosent la nuit ou le jour venu en Blanche Biche, suite à une malédiction. Certaines histoires disent que le charme est rompu quand le chasseur donne un baiser à la blanche biche... En Ardennes, il existe un conte terrifiant et étrange, parlant d’une charmuzelle : une biche garou.

 

 

 

La charmuzelle apparaît nue face aux bûcherons ou aux voyageurs. Elle s’offre à eux. Pendant l’étreinte, elle se transforme en un monstre et les dévore sans qu’ils ne puissent s’enfuir. Un Seigneur du nom de Renaud, décida de mettre fin à ces attaques, pour protéger son fils que sa tendre venait de mettre au monde. Pendant plusieurs jours, il traqua la bête. Puis il comprit, qu’il ne la trouverait que la nuit. Malgré les supplices de sa femme, il partit  donc traquer la bête la nuit et seul. Dans une prairie, il découvrit alors la bête, il l’attaqua. Celle-ci n’eut aucune résistance et s’enfuit avec un bras blessé. Il suivit les traces de sang, pour donner le coup fatal à la bête. Mais quelle ne fût pas sa surprise quand ses pas le menèrent jusque dans la chambre conjugale, où sur leur lit gisait sa femme morte ... avec un bras coupé !

Un joli conte Breton ... La Veuve de Locquemariaquer !

Publié à 12:18 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes joli conte de bretagne
Un joli conte Breton  ...  La Veuve de Locquemariaquer !
La Veuve de Locquemariaquer.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Une pauvre veuve avait vu partir son fils unique pour des mers lointaines et chaque soir, elle venait à la pointe de Kerpenhir pour interroger l’horizon. Un jour qu’elle rentrait chez elle en se lamentant, une vieille fée «Hroek» lui conseilla de faire un gros tas de pierres et d’y monter ensuite, assurée qu’elle serait d’apercevoir bientôt le bateau depuis si longtemps attendu.  La nuit, les fées apportèrent des cailloux et des rochers dans leurs tabliers : au matin, le travail était achevé ...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       La pauvre femme effrayée ne voulait pas monter sur le sommet d’une pareille butte ; on l’y aida, et elle aperçu bientôt le vaisseau de son fils.  Quand elle voulut remercier ses bienfaitrices, elles avaient disparu .....                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  (Pris (trouvé sur le Net "chemins d’histoire et sentiers de légendes en Morbihan")

Un fort joli conte breton ... La mouette et le pêcheur !

Publié à 12:11 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes la mouette et le pecheur
Un fort joli conte breton  ...  La mouette et le pêcheur !

   La mouette et le pécheur !

Une mouette rieuse, haut perchée sur un roof,
Observe le pêcheur dont le bouchon fait plouf.
« Etonnant ! » se dit-elle en fixant l'intrigant
« Que tout ce matériel pour un simple éperlan ! »

Le mystère est entier pour la fille des îles
Qui scrute l’hameçon, la canne et puis le fil ;
Elle apprend que les nœuds sont faits pour coulisser
Et finit par trouver le jeu fort compliqué.

Elle ne se voit pas, au bout d’un quai venté,
Accrocher un appât sur un crochet rouillé !
Elle aurait l’air de quoi, devant tous les badauds,
Avec cet attirail qu’il faut tremper dans l’eau !

Même en imaginant qu’elle puisse le faire,
Surveiller le bouchon lui semble une galère ;
C’est pourtant, à la pêche, un argument de poids
Puisqu’il faut, pour la gagne, que le bouchon se noie.

Le temps paraît trop long à la charmante mouette
Qui cherche un bon moyen de garnir son assiette ;
Bien que peu réputée pour être fine bouche
Elle ne désire pas rester gober le mouches.

Alors, soudain lassée de ce pauvre pêcheur,
Le temps d’une envolée elle est déjà ailleurs.
Au loin, à l’horizon elle aperçoit Dédé :
Son copain de toujours, patron de chalutier !

KERFON LE CELTE
un homme à fables
 

 

Joli conte plein d'Amour ... La vieille Dame et l'Enfant !

Publié à 14:44 par yvonne92110 Tags : fables contes et légendes les fleurs de l Amour
Joli conte plein d'Amour  ...  La vieille Dame et l'Enfant !

 Les fleurs de l'Amour ...

Une dame d’un certain âge, fanée par les années, courait à perdre haleine en cette journée de printemps frileuse, propice aux amoureux.

Soudain, elle fit halte devant l’échoppe du fleuriste. En hâte, elle rajusta son chignon et s’avança vers le petit garçon qui gardait la boutique. La dame avait l’air essoufflé, semblait ne pas trop savoir ce qu’elle désirait. L’enfant, calme, la regardait tout en confectionnant de ses doigts délicats un bouquet de fleurs chamarré.

D’une voix évasive et suppliante, elle dit au garçon qu’elle voulait accompagner de fleurs un billet doux pour son ami. L’enfant lui sourit et lui répondit presque en chuchotant :

- " Vous savez, les fleurs possèdent leur propre langage et ce langage parle au cœur de façon plus profonde que tous les billets doux … Voilà dix roses pour l’amour,  neuf lilas pour l’amitié, huit boutons d’or pour votre joie et sept bleuets pour la timidité. Voilà encore six lavandes pour un brin de tendresse, cinq rhododendrons pour l’élégance, quatre belles-de-nuit pour la discrétion, trois perces-neige pour l’épreuve, deux jonquilles pour la mélancolie et un souci s’il vous fait du chagrin".

La dame remercia l’enfant en lui posant un dahlia au creux de son gilet, puis s’en alla.

En cette journée de printemps ensoleillée, propice aux amoureux, une dame d’un certain âge, heureuse, flânait cheveux au vent, sur le chemin, un bouquet à la main.

Et sous le ciel bleu oranger, les passants qui la connaissaient en la voyant passer se disaient qu’elle ressemblait à une fleur de lys tant son visage avait changé.