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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Légende de la Fée Morgane ...
Qu'elle choisisse d'apparaître sous les traits d'une déesse, d'une sorcière, d'une harpie, d'une guérisseuse ou d'une fée, sa forte personnalité et ses talents surnaturels en font une figure "incontournable" de l'univers magique.
Morgane fait ses débuts dans le cycle arthurien au XIIIème siècle, lorsque Geoffroy de Monmouth évoque une certaine " Morgan le Fay" (la fée), femme belle et instruite, dotée de pouvoirs de guérison, sachant en outre voler et changer d'apparence.
Elle vit avec ses huit soeurs sur l'île d'Avalon. Lorsque Arthur est blessé au cours de son ultime bataille, Morgane le transporte dans son île, le couche sur un lit d'or et lui rend la santé.
Dans des récits ultérieurs, on raconte que c'est Merlin qui lui aurait enseigné tout ce qu'elle sait.
A la fin du Moyen-Age, lorsque la sorcellerie devint hautement suspecte en Europe, une femme puissante aux nombreux pouvoirs de magicienne ne pouvait qu'attirer sur elle le soupçon, même si elle n'opérait que dans la fiction.
Il en résultat de nouvelles variantes de la légende arthurienne, qui présentaient de la fée Morgane un portrait beaucoup moins flatteur.
Dans "la mort d'Arthur" de Sir Thomas Malory, Morgane est devenue un personnage profondément malfaisant, qui utilise ses pouvoirs pour détruire son frère, la reine et sa cour.
Sachant Arthur vulnérable sans son épée magique Excalibur, elle la lui vole et la remet à l'ennemi juré du roi, dans l'espoir qu'il s'en servira pour le tuer.
Une autre fois, Morgane donne à son frère, qui ne se doute de rien, une cape enchantée en gage de paix. Au moment de s'en couvrir, il évite de justesse d'être réduit en cendres. Prise en chasse par les hommes d'Arthur, Morgane leur échappe en se transformant en pierre.
Au-delà de l'imagerie arthurienne, Morgane apparaît dans le folklore irlandais comme une fée malveillante aimant faire peur aux humains et, dans le folklore écossais, comme la maîtresse d'un château habité par une bande de créatures maléfiques.
Dans le poème épique italien Orlando furioso, Morgane est une enchanteresse vivant au fond d'un lac et distribuant des trésors à ceux qu'elle apprécie.
Elle est également apparentée aux Morganes - des sirènes dont on dit qu'elles vivent au large des côtés françaises.
Conformes à la double image de Morgane, il n'est pas étonnant que, au fil de certains récits ces sirènes entraînent les marins vers une mort effroyable, alors que dans d'autres, elles les conduisent à un sublime paradis sous-marin.
La petite fille aux allumettes !
Il faisait effroyablement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue : elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures ; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures ; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles ; l'autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes : elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé ; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières : de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir : c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds : mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies.»Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts ?» C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était ! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement : le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette : la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise : elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes : et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien : la flamme s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs : de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle : l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles : il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.
«Voilà quelqu'un qui va mourir» se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette : une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte : tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin : c'était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle sottise ! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D'autres versèrent des larmes sur l'enfant ; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.
- Conte de Hans Christian Andersen -
Le Noël du Sans-abri !
La neige est tombée doucement
Elle a tout recouvert de blanc
La rue, le trottoir, le vieux banc,
C"est Noël, pour tous les enfants.
Oh ! dis maman, vois comme c'est beau,
Ces vitrines remplies de cadeaux !
Toutes ces guirlandes illuminées,
Nous font comme un soleil d'été.
Tiens ! qu'est-ce qui est là
dans ce coin ?
Juste à l'entrée du magasin,
Ce monsieur qui nous tend la main
Il est triste, il a du chagrin, Dis ....
Il ne faut pas le regarder
Ce n'est qu'un pauvre homme
Qui a mal tourné,
Allez, laisses le cuver son vin
Il faut qu'on décore le sapin !
Et les gens défilent devant lui
Avec des regards de dépit,
Mais pas un d'entre eux n'a souri
"Au Sans -abri"
Ensemble, ils se sont enfermés
Dans leur maison, pour s'amuser
Et lui, tout seul, il est resté
"A grelotter"
La neige, c'était trop froid pour lui
C'était vraiment trop dur la vie,
Il s'est envolé vers minuit
"Au Paradis"
En chemin, sans faire de cahot,
Il a rencontré le chariot
Tout doré, rempli de cadeaux,
Et le Père Noël a souri
"Au Sans-abri"
Et les anges, habillés de voile,
lui ont ouvert leur Cathédrale,
Ont fait scintiller les étoiles
"De L'infini"
Ensemble, ils ont chanté pour lui,
Ont réchauffé ses doigts meurtris,
Ils ont accueilli en ami
"Le Sans-abri"
Ils ont rajouté un couvert,
Lui dans ses mains
N'avait que son verre,
Alors eux ils lui ont rempli,
Et lui ont offert ...
"Un abri" !
Invitation de la Folie !
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent.
Après le café la Folie proposa :
- On joue à cache-cache ?
- Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
- Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter… je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
- 1, 2, 3… La Folie commença à compter.
L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.
CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher ...
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.
En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda :
- Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu.
La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers.
Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri : C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un œil.
La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours ... (fable de Jean de la Fontaine).
Paradis sur terre : "Lac Nong Han" en Thaïlande !
Il existe un paradis sur terre, c’est le lac Nong Han en Thaïlande. Une pluie de lotus recouvre cette étendue d’eau. Des lotus par milliers fleurissent, et offrent un spectacle magnifique au premières heures de la matinée. Dès que le soleil devient trop intense, leur seule défense, se refermer pour mieux vous éblouir le lendemain matin, au gré d’une balade en barque au fil de l’eau. Ce lac est également appelé la mer aux lotus rouges, selon une légende locale, ce lac serait hanté par les esprits.
La légende raconte qu’une histoire d’amour ayant mal tournée, serait à l’origine de la création du lac. Celle d’un père et de son fils. Celui-ci, Pangthee, tombe amoureux d’une fille du coin qui le rejette. Après avoir tout tenté pour la séduire, il a l’idée de se transformer en écureuil, de cette façon il pourra vivre près d’elle sans soulever sa méfiance. Malheureusement, lorsqu’il s’approche de la fille, c’est l’heure du repas et elle a faim. Elle somme un chasseur d’aller tuer l’écureuil. En apprenant la nouvelle, Naga, le père (Naga est aussi le dieu des eaux dans de nombreux pays d’Asie), entre dans une rage folle et envoie un véritable déluge qui noie complètement le village de la fille. C’est ainsi qu’est né le lac de Nong Han.
Je terminerai par une petite anecdote afin d’enrichir votre culture, sachez qu’en 1951, l’une des trois graines d’un lotus vieux de 2.000 ans découvert dans la région Kemigawa de la Préfecture de Chiba (Japon) a fleuri. Depuis, elle est connue pour être « la plus ancienne fleur du monde » !
Voilà qui explique cette mer au milieu de nulle part ! Mais l’histoire n’est pas terminée ... On dit que : « Après la mort de son fils, Naga alla se réfugier dans une forêt proche. On y a construit un petit temple et là, il y a une pierre qui parle et depuis la forêt est sacrée, refuge de Naga ».
Dans certaines cultures amérindiennes, un capteur de rêves ou attrape-rêves (en anglais : dreamcatcher) est un objet artisanal d'origine ojibwé (appelé asubakatchin ou bawajige nagwaagan dans cette langue) composé d'un cerceau, généralement en saule, et d'un réseau de fils en forme de filet. Les décorations qui le composent sont différentes pour chaque capteur de rêves. Selon la croyance populaire, le capteur de rêve empêche les mauvais rêves d'envahir le sommeil de son détenteur. Agissant comme un filtre, il capte les songes envoyés par les esprits, conserve les belles images de la nuit et brûle les mauvaises visions aux premières lueurs du jour.
Dans la culture amérindienne, les capteurs de rêves sont accrochés du côté où le soleil se lève, afin que la lumière du jour puisse détruire les mauvais rêves qui se sont installés dans les perles et les fils de la toile.
De nombreuses légendes, issues de différentes tribus expliquent l'origine et le fonctionnement du capteur de rêves. Elles ont souvent de nombreux points communs entre elles : le capteur de rêves a été transmis aux Hommes lors d'un rêve, l'araignée, sous forme animale ou de divinité intervient souvent, l'enseignement du dreamcatcher est transmis en retour de la protection d'une araignée ...
On retrouve désormais le capteur de rêves dans l'artisanat de la plupart des cultures nord-amérindiennes.
Selon la culture huronne, les humains font tous partie du Grand Esprit, créateur de la nature et des hommes. Celui-ci nous suggère des rêves afin que nous puissions mieux nous comprendre. Le rêve est le véhicule qui permet l'échange entre l'Homme et le Grand Esprit. Toujours selon cette culture, le rêve est l'expression des besoins de l'âme. Il est aussi primordial de satisfaire les besoins de l'âme que ceux du corps. Le rêve permet de se libérer. Il assure l'équilibre. Si on écoutait la démarche que les rêves nous proposent, on comprendrait beaucoup mieux les besoins de l'âme.
Le capteur de rêves est utilisé pour aider à contrôler les rêves, dans la mesure où l'on peut contrôler ses pensées, sa vie. À l'origine, il était destiné aux enfants qui faisaient de mauvais rêves. Il s'agit d'un petit cerceau fait d'une branche d'arbre. Dans ce cerceau, est tissé un filet de la forme d'une toile d'araignée comportant un trou au centre. Pendant la nuit, les mauvais rêves resteront pris dans le filet, pour être brûlés par les premières lueurs du jour. Les beaux rêves passeront à travers le trou du centre pour être conservés dans les plumes installées autour du cerceau.
Il y a bien longtemps, lorsque le monde était encore jeune, dans un village autochtone, un Amérindien dormait avec ses frères et ses sœurs dans leur maison longue.
Un jour, l’homme partit à la chasse pour aller chercher le repas pour les prochaines lunes. Il partit loin, afin de trouver un orignal s’abreuvant d'eau de source pure coulant de la montagne. Il traversa rivières et fleuves avec courage et détermination, sans apercevoir de chevreuils, ni d’orignaux dans les environs. Il décida alors de partir vers une montagne, songeant que le repas allait bientôt être servi. En chemin, il aperçut une grotte immense dans laquelle pouvait se trouver n’importe quelle bête. Il y entra en y projetant tous ses espoirs.
Dans la grotte, l’orignal était absent. A la place un esprit malveillant s'y trouvait. L’homme se sentit mal, certain d'une sombre présence dans ces profondeurs. C’est alors qu’une bête surgit. Des yeux couleur de sang, un poil noir comme la nuit, un museau retroussé et des crocs prêts à mordre la chair. L’homme sursauta et s'enfuit, paniqué, abandonnant son arc derrière lui, avec une minuscule lueur d’espoir de rester en vie.
De retour au village, l’homme avait les bras vides. Pas de nourriture, ni d’armes pour chasser d’autres bêtes. Et il était terrorisé à l’idée de retourner à la chasse.
Le soir-même, il n’arriva pas à trouver le sommeil. Des qu’il s’endormait, il voyait encore ces deux yeux couleur de sang le fixer et la bête au poil noir prête à le dévorer. Le soir suivant, il essaya de nouveau de dormir, mais sans résultat. Nuit après nuit, lunes après lunes, l’homme ne pouvait plus dormir sereinement. L’esprit de la bête aux yeux de sang le hantait. Plusieurs soleils passaient et rien ne changeait.
Une nuit, l’homme se leva après un cauchemar. Il sortit du village et partit vers la forêt. Mais, exténué, il s’endormit sur le sol couvert de branchages.
Le lendemain à l’aube, l'homme se réveilla impressionné : il n’avait fait aucun cauchemar. Il leva les yeux et aperçut une toile d’araignée où perlait la rosée du matin.
L'homme s’endormit toujours près de la toile qui, au matin, s'illuminait des rayons du soleil.
Puis, il raconta cette histoire à son peuple, qui adopta cette technique.
Héloïse et Abélard, la légende des amants maudits ...
Vérone n’a pas le monopole des histoires d’amour tragiques. Héloïse et Abélard sont nos « Roméo et Juliette » parisiens et les amants les plus célèbres du Moyen-Âge. Sortez vos mouchoirs car leur histoire ne vous laissera pas de marbre.
Une folle passion entre un professeur et son étudiante :Ces deux amants terribles vivent dans le Paris du 12ème siècle. Abélard, éminent professeur et intellectuel, tombe sous le charme de sa jeune étudiante Héloïse. Seize ans les séparent et pourtant, ils vivent un amour démesuré et, surtout, interdit. La passion les consume, bien loin des enseignements reçus par chacun d’eux. Lorsqu’Héloïse tombe enceinte, Abélard l’enlève et le couple se réfugie en Bretagne où Héloïse donne naissance à leur fils Astrolabe.
Le scandale de leur relation finit par éclater quand le Chanoine Fulbert, furieux, dénonce leur mariage secret, qui constitue une véritable trahison selon les lois ecclésiastiques de l’époque. Le Chanoine décide de les séparer cruellement : il commence par émasculer Abélard, puis le fait entrer dans un monastère et envoie Héloïse au couvent. Séparés, le couple se lance alors dans une correspondance riche, transformant leur passion charnelle en une relation intellectuelle des plus productives.
Edmund Blair Leighton – Abelard et son élève Héloïse, 1882
Ô mon cher et fatal ! … Abailard … je t’ adore !
Cette lettre, ces traits, à mes yeux si connus,
Je les baise cent fois, cent fois je les ai lus.
De sa bouche amoureuse Héloïse les presse ;
Abailard ! Cher amant ! Mais quelle est ma faiblesse ?
Quel nom, dans ma retraite, osé-je prononcer ?
Ma main l’ écrit ! … hé bien, mes pleurs vont l’ effacer !
Dieu terrible, pardonne, Héloïse soupire.
Au plus cher des époux tu lui défends d’ écrire,
À tes ordres cruels Héloïse souscrit…
Que dis-je ? Mon cœur dicte… et ma plume obéit.
Abélard meurt en 1142. Héloïse réclame sa dépouille afin de l’enterrer dans l’Abbaye du paraclet en Champagne. Lorsqu’elle disparaît à son tour en 1164, la légende dit que sa volonté d’être déposée dans le tombeau de son mari fut respectée, et qu’Abélard, mort depuis tant d’années, étendit les bras pour la recevoir et les ferma, la tenant embrassée, à jamais. En 1817, la Ville de Paris fait transporter les restes de ce couple de légende au cimetière du Père-Lachaise, leur dernière demeure. Les amoureux peuvent ainsi se targuer d’être les corps les plus anciens de tout le cimetière.
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur cette histoire et découvrir la tombe des amoureux, vous pouvez vous inscrire à la visite guidée du Père-Lachaise.
Les coccinelles sont appelées familièrement «les bêtes à bon Dieu».
Ce surnom est tiré d’une légende remontant au Xème siècle.
L’histoire raconte qu’au Moyen-Age, un homme a été accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis.
Condamné à mort pour ce meurtre commis à Paris, cet homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte.
En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée.
Mais une coccinelle se posa sur son cou.
Aussi le bourreau enleva la coccinelle très délicatement et releva sa hache afin de trancher le cou du jeune homme.
Quelle ne fut pas alors sa surprise lorsqu'il constata que la coccinelle était de retour sur le cou du pauvre jeune homme !
Le bourreau eut beau insister, mais la coccinelle était obstinée, à tel point que le roi d’alors (Robert le Pieux) intervint, considérant que l’événement était un miracle et que la coccinelle accomplissait là une mission divine.
Le roi Robert II (972-1031) décida de gracier l’homme.
Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.
Les spectateurs persuadés que le Tout-Puissant avait envoyé la coccinelle pour sauver cet innocent, lui donnèrent le nom de «Bête à Bon Dieu».
Dès lors les gens de Paris parlaient de la «bête du bon Dieu» et plus personne n’aurait écrasé ce petit insecte au risque de commettre un sacrilège.
Aujourd’hui, la coccinelle est connue pour porter chance et elle est aussi la meilleure amie des jardiniers !
Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur.
Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur ...
Une légende persane bien plus ancienne, raconte qu'une belle arménienne lasse d'attendre son amant parti pour un long voyage, se jeta du haut d'une falaise en éclaboussant les roches de son sang. Les gouttes donnèrent naissance à une fleur rouge : la tulipe, nom tiré d'un vieux mot persan signifiant turban. Devenue l'un des grands symboles de l'amour dans toute l'Asie Mineure, la tulipe n'a jamais perdu son pouvoir et chaque année en Turquie comme en Iran le jour de la fête de la tulipe, les amoureux l'offrent à leur belle, en la glissant entre les croisillons des moucharrabiers qui protègent les harems des regards indiscrets. Attention toutefois à bien en choisir la couleur : rouge, amour ardent, panachée admiration, jaune, amour sans espoir, noire (si vous en trouvez une !), « je me ruine pour vous » et rose enfin, « mon amour pour vous est fou ». Apprenez donc à parler tulipe.
Les botanistes qui sont des gens sérieux, précisent que la première tulipe fleurit en Europe en 1559 dans le jardin d'un amateur allemand qui l'avait reçue de l'ambassadeur d'Allemagne, alors en poste à Istanbul. Mais plus que tout cela, voici pourquoi la tulipe est précieuse : On dit qu'un bouquet de fleurs offert à un homme, est un message de confiance, d'estime et d'amitié ... De beaux sentiments !!! La tulipe est une fleur qui, paraît-il, sert de berceau aux fées, pour endormir leurs enfants.