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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
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Ici-bas tous les lilas meurent,
Tous les chants d'oiseaux sont courts.
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours ...
Ici-bas les lèvres effleurent,
Sans rien laisser voir de leur velours.
Je rêve aux baisers qui demeurent
Toujours ...
Ici-bas tous les hommes pleurent,
Leurs amitiés et leurs amours.
Je rêve aux couples qui demeurent
Toujours ...
(Sully Prud'homme)
NUIT de NEIGE ... La grande plaine est blanche, immobile, et sans voix.
Pas un bruit, pas un son, toute vie est éteinte.
Mais, on entend parfois, une morne plainte,
quelques chiens sans abri qui hurlent au coin d’un bois,
Un skieur solitaire ...
Une chanson dans l’air sous nos pieds plus de chaume.
L’hiver s’est abattu sur toute floraison,
des arbres dépouillés, dressent à l’horizon
leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter.
Et, froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde,
fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant,
et la neige s’éclaire au loin sinistrement,
aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
un vent glacé frissonne et court dans les allées,
eux, n’ayant plus d’asile ombragé des berceaux,
ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas,
ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
de leur oeil inquiet , ils regardent la neige,
attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.
(auteur (Guy de Maupassant)
Première gelée ...
Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens, Ainsi Ainsi qu'un dur baron précédé de sergents,
Il fait, pour l'annoncer, courir le long des rues
La gelée aux doigts blancs et les bises bourrues.
On entend haleter le souffle des gamins
Qui se sauvent, collant leurs lèvres à leurs mains,
Et tapent fortement du pied la terre sèche.
Le chien, sans rien flairer, file ainsi qu'une flèche.
Les messieurs en chapeau, raides et boutonnés,
Font le dos rond, et dans leur col plongent leur nez.
Les femmes, comme des coureurs dans la carrière,
Ont la gorge en avant, les coudes en arrière,
Les reins cambrés. Leur pas, d'un mouvement coquin,
Fait onduler sur leur croupe leur troussequin.
Oh ! comme c'est joli, la première gelée !
La vitre, par le froid du dehors flagellée,
Étincelle, au dedans, de cristaux délicats,
Et papillotte sous la nacre des micas ...
Dont le dessin fleurit en volutes d'acanthe.
Les arbres sont vêtus d'une faille craquante.
Le ciel a la pâleur fine des vieux argents.
Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.
Voici venir l'Hiver dans son manteau de glace.
Place au Roi qui s'avance en grondant, place, place !
Et la bise, à grands coups de fouet sur les mollets,
Fait courir le gamin. Le vent dans les collets
Des messieurs boutonnés fourre des cents d'épingles.
Les chiens au bout du dos semblent traîner des tringles.
Et les femmes, sentant des petits doigts fripons
Grimper sournoisement sous leurs derniers jupons,
Se cognent les genoux pour mieux serrer les cuisses.
Les maisons dans le ciel fument comme des Suisses.
Près des chenets joyeux les messieurs en chapeau
Vont s'asseoir ; la chaleur leur détendra la peau.
Les femmes, relevant leurs jupes à mi-jambe,
Pour garantir leur teint de la bûche qui flambe
Étendront leurs deux mains longues aux doigts rosés,
Qu'un tendre amant fera mollir sous les baisers.
Heureux ceux-là qu'attend la bonne chambre chaude !
Mais le gamin qui court, mais le vieux chien qui rôde,
Mais les gueux, les petits, le tas des indigents ...
Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.
"Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens"
Jean Richepin (1849-1926) "première gelée".
Petite Mamie ...
Le temps passe lentement et la vie nous bouscule
Tout comme l'orage s'apaisant au crépuscule
Il m'arrive d'être affaiblie, et de rêver doucement
Sur les ailes du temps ...
"Plus on Vieillit, plus le Coeur s'Attendrit".
Dans ma mémoire, inlassablement, les souvenirs défilent,
Mais jamais les images ne s'atténuent ...
Parfois, mon coeur devient fébrile,
Mais, toujours le film de ma vie continue ...
"Plus on Vieillit, plus le Coeur s'Attendrit".
Au fond de moi, je sais que la satisfaction du devoir accompli,
M'accompagnera jusqu'à la fin de ma vie ...
Toute ma vie, j'ai su donner le meilleur de moi même,
N'est-ce pas là, l'amour suprême ...
"Plus on Vieillit, plus le Coeur s'Attendrit".
Et même aujourd'hui, accablée par la maladie,
Le bonheur des miens, demeurera toujours,
Mon plus grand souci ...
"Plus on Vieillit, plus le Coeur s'Attendrit".
Quand je regarde derrière moi ...
Le chemin parcouru pendant toutes ces années,
Et que je fais courageusement le bilan,
De toutes les épreuves que j'ai dû traverser ...
"Plus on Vieillit, plus le Coeur s'Attendrit".
Je vois alors, que toutes ces peines m'ont fait grandir ...
Et qu'à travers toutes ces pierres ...
Il pousse encore quelques fleurs ...
Au jardin de mon coeur ...
"Plus on Vieillit, plus le Coeur s'Attendrit".
J'ai écrit ce texte pour une très gentille dame,
En qui j'ai beaucoup d'admiration ... (Claire De La Chevrotière)
L'hiver
Dans ce nid de verdure,
L'hiver s'est invité,
Amenant la froidure,
La neige aux doigts gercés.
Le ruisseau, que le gel
Assoupit en ses rets,
Comme une ample marelle
Esquissée à la craie.
Que les bois, déguisés
De foulards en soie blanche,
Entrevoient frisonner
De la cime des branches,
S'égare à l'infini
Dans l'ombre du passé,
Le silence d'oubli
En efface les traits.
(Cypora Sebagh)
La Jeunesse des Vieux !
Merveilleux Noëls !
Ode pour la paix
La paix, soeur du doux repos,
Et que Jules va conclure,
Fait déjà refleurir Vaux ;
Dont je retire un bon augure.
S’il tient ce qu’il a promis,
Et qu’un heureux mariage
Rende nos rois bons amis,
Je ne plains pas son voyage.
Le plus grand de mes souhaits
Est de voir, avant les roses,
L’Infante avec la Paix ;
Car ce sont deux belles choses.
O Paix, infante des cieux,
Toi que tout heur accompagne,
Viens vite embellir ces lieux
Avec l’Infante d’Espagne.
Chasses des soldats gloutons
La troupe fière et hagarde,
Qui mange tous mes moutons,
Et bat celui qui les garde.
Délivres ce beau séjour
De leur brutale furie,
Et ne permets qu’à l’Amour
D’entrer dans la bergerie.
Fais qu’avec le berger
On puisse voir la bergère,
Qui court d’un pied léger,
Qui danse sur la fougère,
Et qui, du berger tremblant
Voyant le peu de courage,
S’endorme ou fasse semblant
De s’endormir à l’ombrage.
O Paix ! source de tout bien,
Viens enrichir cette terre,
Et fais qu’il n’y reste rien
Des images de la guerre.
Accordes à nos longs désirs
De plus douces destinées ;
Ramènes-nous les plaisirs,
Absents depuis tant d’années.
Etouffes tous ces travaux,
Et leurs semences mortelles :
Que les plus grands de nos maux
Soient les rigueurs de nos belles ;
Et que nous passions les jours
Etendus sur l’herbe tendre,
Prêts à conter nos amours
A qui voudra les entendre.
(Jean de La Fontaine, 1679)