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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
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· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
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· David Hamilton ... talentueux et marginal !
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· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Que j'aime le premier frisson d'hiver ...
Que j'aime le premier frisson d'hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Au fond du vieux château s'éveille le foyer ;
C'est le temps de la ville. - Oh ! lorsque l'an dernier,
J'y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
(J'entends encore au vent les postillons crier),
Que j'aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine !
J'allais revoir l'hiver. - Et toi, ma vie, et toi !
Oh ! dans tes longs regards j'allais tremper mon âme
Je saluais tes murs. - Car, qui m'eût dit, madame,
Que votre coeur sitôt avait changé pour moi ? Alfred de MUSSET (1810-1857)
Les caresses des yeux sont les plus adorables.
Elles apportent l’âme aux limites de l’être,
et livrent des secrets autrement ineffables,
dans lesquels seul le fond du coeur peur apparaître.
Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d’elles.
Leur langage est plus fort que toutes paroles,
Rien n’exprime plus que lui les choses immortelles
qui passent par instants dans nos êtres frivoles.
Lorsque l’âge a vieilli, la bouche et le sourire
dont le pli lentement s’est comblé de tristesse,
elles gardent encore leur limpide tendresse.
Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes!
et quelle autre caresse a traversé des larmes?
(Auguste Angellier)
La Chamade ...
Il Il y a des moments de bonheur parfait,
quelquefois dans la solitude, dont le souvenir,
plus que celui de n’importe qui d’extérieur,
peut en cas de crise, vous sauver du désespoir.
Car on sait qu’on a été heureux,
seul et sans raison.
On sait que c’est impossible.
et le bonheur..qui vous semble si lié à quelqu’un ,
lorsqu’on est malheureux par lui, si rirévocablement ,
organique presque dépendant de lui,
vous réapparaît comme une chose lisse,
ronde, intacte et jamais libre à votre merci
(lointaine bien sur, mais forcément possible).
Et, se souvenir est plus réconfortant,
que celui d’un bonheur partagé avant, avec quelqu’un d’autre,
car ce quelqu’un d’autre, ne l’aimant plus,
vous apparaît comme une erreur
et ce souvenir heureux basé sur rien.
(Françoise Sagan)
Ces vrais vivants qui sont les saints,
Et les vrais morts qui seront nous,
C'est notre double fête à tous,
Comme la fleur de nos desseins,
Comme le drapeau symbolique
Que l'ouvrier plante gaîment
Au faite neuf du bâtiment,
Mais, au lieu de pierre et de brique,
C'est de notre chair qu'il s'agit,
Et de notre âme en ce nôtre œuvre
Qui, narguant la vieille couleuvre,
A force de travaux surgit.
Notre âme et notre chair domptées
Par la truelle et le ciment
Du patient renoncement
Et des heures dûment comptées.
Mais il est des âmes encor,
Il est des chairs encore comme
En chantier, qu'à tort on dénomme
Les morts, puisqu'ils vivent, trésor
Au repos, mais que nos prières
Seulement peuvent monnayer
Pour, l'architecte, l'employer
Aux grandes dépenses dernières.
Prions, entre les morts, pour maints
De la terre et du Purgatoire,
Prions de façon méritoire
Ceux de là-haut qui sont les saints.
Les femmes sont sur la terre ...
Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L'univers est un mystère
Que commente leur baiser.
C'est l'amour qui, pour ceinture,
A l'onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N'est, au fond, que l'ornement.
Tout ce qui brille, offre à l'âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n'avait fait la femme,
Il n'aurait pas fait la fleur.
A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;
Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.
Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,
Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N'est plus que la maladie
D'une bête dans la nuit.
Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : Les contemplations)
L’Affinité des Chairs ...
Je ne l’entendais pas tant je la regardais.
Par sa robe entr’ouverte, au loin je me perdais...
Devinant les dessous et brûlé d’ardeurs folles.
Elle se débattait, mais je trouvais ses lèvres !
Ce fut un baiser long comme une éternité...
Qui tendit nos deux corps dans l’immobilité.
Elle se renversa, râlant sous ma caresse.
Sa poitrine oppressée et dure de tendresse...
Haletait fortement avec de longs sanglots.
Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos
et nos bouches et nos sens, nos soupirs se mélèrent,
puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,
un cri d’amour monta, si terrible et si fort,
que des oiseaux dans l’ombre effarés s’envolèrent...
Ainsi que deux forçats rivés aux même fers
un lien nous tenait, l’affinités des chairs.
(Guy de Maupassant.)
La Solitude !
C’est d’avoir peur de regarder devant soi
C’est de passer des nuits d’horreurs
Paralysée par l’incertitude
C’est vouloir crier si fort quand personne ne vous entend
C’est se craindre et trembler depuis déjà
trop longtemps
C’est s’oublier avec le temps et regretter d’avoir aimé autant
C’est d’avoir peur qu’on ne vous voie plus
comme avant.
La Solitude
C’est souhaiter mourir à la pensée qu’il doit
partir
C’est essayer de se retrouver pour ne plus souffrir.
C’est vouloir si fort être avec lui
C’est rêver à l’infini suppliant un dernier sursis
C’est refuser d’être consolée…
Fermer les yeux et se voir immolée
C’est ne pas comprendre autre chose que l’attente.
La Solitude
C’est sentir qu’on mord dans votre chair
C’est ne pas faire la différence entre le rêve et l’éphémère
C’est ne savoir ni aimer, ni haïr, mais vouloir en finir
C’est souffrir en silence
C’est détester l’indifférence
C’est vouloir se jeter à la mer pour le déraciner de sa chair
Et ne plus jamais penser qu’un jour il vous a aimé.
La Solitude
C’est vouloir mourir sans avoir au moins fait le tour de sa prison,
C’est vouloir se pardonner toutes ses passions
C’est refuser de se souvenir de tout ce qui vous a fait trembler …
Oublier ses émotions et sur sa souffrance ne plus mettre un nom
Autre que le tien, en se disant peut-être encore qu’il m’appartient.
La Solitude
C’est moi en survie
C’est lui à l’infini .
C’est ne plus chercher à comprendre
C’est se sentir blessée, fermer les yeux sur l’indifférence
Pardonner pour ne pas regretter et lui garder sa confiance
C’est réclamer son âme jusqu’au matin
Puisqu’il la tient dans ses mains.
C’est vouloir lui crier je t’aime et ne plus se sentir soi-même
C’est avoir envie de lui, fermer les yeux tristement
En sachant qu’il est parti.
La Solitude
C’est moi … c’est lui …
À sombrer dans l’oubli.
(Auteure : Claire De La Chevrotière)
Les Soleils d' Octobre !
Aux jours où les feuilles jaunissent,
Aux jours où les soleils finissent,
Hélas ! nous voici revenus ;
Le temps n’est plus, ma-bien-aimée,
Où sur la pelouse embaumée
Tu posais tes pieds blancs et nus.
L’herbe que la pluie a mouillée
Se traîne frileuse et souillée ;
On n’entend plus de joyeux bruits
Sortir des gazons et des mousses ;
Les châtaigniers aux branches rousses
Laissent au vent tomber leurs fruits.
Sur les coteaux aux pentes chauves,
De longs groupes d’arbustes fauves
Dressent leurs rameaux amaigris ;
Dans la forêt qui se dépouille,
Les bois ont des teintes de rouille ;
L’astre est voilé, le ciel est gris.
Cependant, sous les vitres closes,
Triste de la chute des roses,
Il n’est pas temps de s’enfermer ;
Toute fleur n’est pas morte encore ;
Un beau jour, une belle aurore
Au ciel, demain, peut s’allumer.
La terre, ô ma frileuse amie !
Ne s’est point encore endormie
Du morne sommeil de l’hiver…
Vois ! la lumière est revenue :
Le soleil, entr’ouvrant la nue,
Attiédit les moiteurs de l’air.
Sous la lumière molle et sobre
De ces soleils calmes d’octobre,
Par les bois je voudrais errer !
L’automne a de tièdes délices :
Allons sur les derniers calices,
Ensemble, allons les respirer !
Je sais dans la forêt prochaine,
Je sais un site au pied du chêne
Où le vent est plus doux qu’ailleurs ;
Où l’eau, qui fuit sous les ramures,
Échange de charmants murmures
Avec l’abeille, avec les fleurs.
Dans ce lieu plein d’un charme agreste,
Où pour rêver souvent je reste,
Veux-tu t’asseoir, veux-tu venir ?
Veux-tu, sur les mousses jaunies,
Goûter les pâles harmonies
De la saison qui va finir ?
Partons ! et, ma main dans la tienne,
Qu’à mon bras ton bras se soutienne !
Des bois si l’humide vapeur
Te fait frissonner sous ta mante,
Pour réchauffer ta main charmante
Je la poserai sur mon cœur.
Et devant l’astre qui décline,
Debout sur la froide colline,
Et ton beau front penché sur moi,
Tu sentiras mille pensées,
Des herbes, des feuilles froissées
Et des bois morts, monter vers toi.
Et devant la terne verdure,
Songeant qu’ici-bas rien ne dure,
Que tout passe, fleurs et beaux jours,
A cette nature sans flamme
Tu pourras comparer, jeune âme,
Mon cœur, pour toi brûlant toujours !
Mon cœur, foyer toujours le même,
Foyer vivant, foyer qui t’aime,
Que ton regard fait resplendir !
Que les saisons, que les années,
Que l’âpre vent des destinées
Ne pourront jamais refroidir !
Et quand, noyés de brume et d’ombre,
Nous descendrons le coteau sombre,
Rayon d’amour, rayon d’espoir,
Un sourire, ô ma bien-aimée !
Jouera sur ta lèvre embaumée
Avec les derniers feux du soir.
(Auguste Lacaussade)
Millions, millions, et millions d'étoiles !
Je suis, dans l'ombre affreuse et sous les sacrés voiles,
La splendide forêt des constellations.
C'est moi qui suis l'amas des yeux et des rayons,
L'épaisseur inouïe et morne des lumières,
Encor tout débordant des effluves premières,
Mon éclatant abîme est votre source à tous.
O les astres d'en bas, je suis si loin de vous
Que mon vaste archipel de splendeurs immobiles,
Que mon tas de soleils n'est, pour vos yeux débiles,
Au fond du ciel, désert lugubre où meurt le bruit,
Qu'un peu de cendre rouge éparse dans la nuit !
Mais, ô globes rampants et lourds, quelle épouvante
Pour qui pénétrerait dans ma lueur vivante,
Pour qui verrait de près mon nuage vermeil !
Chaque point est un astre et chaque astre un soleil.
Autant d'astres, autant d'immensités étranges,
Diverses, s'approchant des démons ou des anges,
Dont les planètes font autant de nations ;
Un groupe d'univers, en proie aux passions,
Tourne autour de chacun de mes soleils de flammes ;
Dans chaque humanité sont des coeurs et des âmes,
Miroirs profonds ouverts à l'oeil universel,
Dans chaque coeur l'amour, dans chaque âme le ciel !
Tout cela naît, meurt, croît, décroît, se multiplie.
La lumière en regorge et l'ombre en est remplie.
Dans le gouffre sous moi, de mon aube éblouis,
Globes, grains de lumière au loin épanouis,
Toi, zodiaque, vous, comètes éperdues,
Tremblants, vous traversez les blêmes étendues,
Et vos bruits sont pareils à de vagues clairons,
Et j'ai plus de soleils que vous de moucherons.
Mon immensité vit, radieuse et féconde.
J'ignore par moments si le reste du monde,
Errant dans quelque coin du morne firmament,
Ne s'évanouit pas dans mon rayonnement.
Les Nébuleuses
A qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ?
A peine entendons-nous ta voix dans les espaces.
Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur
Au coin le plus perdu du plus nocturne azur.
Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres,
Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres,
N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal :
Nous, les réalités vivant dans l'idéal,
Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves,
Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves
Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ;
Nous les créations, îles de l'inconnu !
L'Infini
L'être multiple vit dans mon unité sombre.
Dieu
Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre.
(Victor ( Victo Hugo - 1802-1885 : Abîme - La Voie Lactée)