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POEMES et POETES

Joli poème du net ... Merci à son auteur !

Publié à 15:44 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes joli poème merci auteur inconnu
Joli poème du net   ...  Merci à son auteur  !
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Beau masque, qui es-tu ?
Sous l'or et le brocart de tes charmants atours
Dans tes fines dentelles et le mystère autour
Beau masque, où vas-tu ?

                                                                                                                                                                                                                                                          Dans Venise la belle se profilent des ombres
Bruissent les étoffes jusque dans la pénombre
De si jolies marquises ouvrent des éventails
Glissent des mains gantées sur les robes de faille

                                                                                                                                                                                                                                                                        Près du Palais des Doges, portant tricorne noir
L'inquiétant chevalier s'avance dans le soir
Bijoux étincelants, secrètes Vénitiennes
Mêlent le bleu d'azur et la terre de Sienne

                                                                                                                                                                                                                                                                                             Et voici Arlequin qui cherche Colombine
Pose un Pierrot lunaire que des peintres dessinent
Les gondoles serpentent au long du Grand Canal
Sur le pont Rialto une silhouette pâle

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Beau masque, rêves-tu ?
Le chant des violons rythme le menuet
S'envolent les accords vers les sombres nuées
Beau masque, pleures-tu ?

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 (auteur inconnu)

Bon lundi...tendresse à tous..Kdo pour tous..

Histoire d'un petit brin de muguet ... Pierre Julien !

Publié à 12:40 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes un petit brin de muguet pierre julien
Histoire d'un petit brin de muguet  ...  Pierre Julien !

Depuis plus de quatre ans que je suis prisonnier.
Mes jours heureux, sont, quand je reçois du courrier.
Les lettres sont pourtant presque toujours les mêmes.
Je suis en bonne santé, te souhaitant de même.
Puis invariablement pour terminer, toujours.
Je conserve l’espoir de ton prochain retour.

Mais, dans un coin d’une lettre que j’ai reçue.
Un petit brin de muguet y était cousu.
Vraiment, c’est enfantin d’envoyer ce muguet.
Je pourrais en avoir, ici, tout un bouquet.
Qui ne serait pas fané comme celui-ci !
Dans les bois allemands, le muguet pousse aussi.

Et, comme pendant un moment, je restais là.
Soudain, le petit brin de muguet me parla.

- Excuse, me dit-il, si j’ai triste figure.
Pourtant, si tu savais, j’étais beau je t’assure.
Tu as l’air d’en douter, tu ne veux pas me croire ?
Je vais, pour te convaincre, conter mon histoire.

D’abord, j’ai vu le jour là-bas, très loin d’ici.
C’est sur le sol français qu’un matin j’ai fleuri.
A l’ombre des grands bois, au milieu d’autres fleurs.
J’ai vécu, sans savoir que c’était le bonheur.

Je buvais, le matin, la rosée bienfaisante.
Je puisais dans le sol, nourriture abondantes.
Je voyais, le ciel bleu, la lune ou les nuages.
Je voyais, le soleil à travers le feuillage.
C’est lui qui me chauffait de ses rayons ardents.
Ainsi, rapidement, j’ai pu devenir grand.

Comme il faisait bon, comme tout était beau.
Nous avions chaque jour, le concert des oiseaux.
Tu as dû, toi aussi, l’écouter, autrefois.
N’est-ce pas, qu’il faisait bon vivre dans ces bois ?

J’aurais dû ne jamais rien désirer de plus.
Pourtant je subissais l’attrait de l’inconnu.
Je pensais que peut-être, je serais cueilli.
Comme porte-bonheur, et j’en étais ravi.

Une dame, en passant, devina mon désir.
S’approchant doucement, elle vint me cueillir.
Me prenant dans sa main, avec d’autres muguets.
Nous formions à nous tous, un superbe bouquet.
Qu’auprès de son visage elle approchait souvent !
Humant notre parfum tout en nous contemplant.

Chez elle dans un vase à demi rempli d’eau.
Pour conserver longtemps ce muguet frais et beau.
 Nous avons parfumé ce qui nous entourait.
 Dans cet appartement coquet, je me plaisais.

   Mais quand, le lendemain, parmi les plus jolis.
  Qu’elle avait mis à part, c’est moi qui fût choisi.
J’étais heureux et fier d’être le préféré.
J’entrevoyais, pour moi, l’avenir tout doré.
Puis au coin de la lettre, où je suis maintenant.
La dame m’a placé, cousu, soigneusement.
Avec des gestes tendres, n’osant m’effleurer.
Tout comme si j’étais une chose sacrée.

Puis elle contempla ce travail achevé.
Vérifiant pour que rien ne soit détérioré.
Alors en se penchant, je m’en souviens toujours.
Elle me donna pour toi, un doux baiser d’amour.
En me murmurant, va, toi, qui porte-bonheur.
Va, donner ce baiser à l’élu de mon cœur.
Qui, dans les barbelés dont il est entouré.
Est privé de caresses depuis des années.

Ainsi dans la lettre pliée, je suis parti.
Mais, tu peux savoir tout ce que je souffris.
Depuis ce moment pour arriver jusqu’à toi.

Le tampon des postiers m’écrasa maintes fois.
Je fus aussi jeté, bousculé, rejeté.
Écrasé sous de lourdes piles de paquets.
Je suis resté des jours, peut-être des semaines.
Entassé dans des pièces sombres et malsaines.
Mon parfum s’échappait par toutes mes blessures.
Vingt fois, j’ai cru mourir, mais j’avais la vie dure.

J’ai cru aussi deux fois que j’étais arrivé.
La lettre, brusquement, se trouva dépliée.
Mais c’était fait par des personnes étrangères.
Qui ont lu, et relu, ta lettre toute entière.
Devant tant d’indiscrétion, j’étais indigné.
Pourtant je dois te dire que nul ne m’a touché.
Avec le doux baiser que j’ai reçu chez toi.
J’ai conservé un reste de parfum pour toi.

Mais, tu es impassible. Me suis-je trompé ?
N’est-ce donc pas à toi, que j’étais adressé ?
Pourtant, j’en suis certain, là-bas, sur le buffet.
J’ai vu, ta photo, près du bouquet de muguet.

Sur ce, le brin de muguet, cessa de parler.
Et moi, un peu confus, je m’en suis approché.
C’est vrai, que du parfum s’en exhalait encore.
Non pas, le doux parfum de fleur qui vient d’éclore.
Cependant cette odeur m’a quelque peu grisé.
Le papier de la lettre en était imprégné.
Et sur mes lèvres, j’ai senti, il m’a semblé.
Recevoir la caresse de ma bien aimée.
J’en étais tout ému, je ne puis l’expliquer.
Aussi c’est bête, voyez-vous, mais j’ai pleuré !

    
(Pierre Julien)

Poème de Pâques ... signé Emile Verhaeren !

Publié à 12:07 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes poème de paques emile verhaeren
Poème de Pâques     ...     signé Emile Verhaeren  !

Joyeuses Pâques !

                                                                                                                                                                                                                              Au bord du toit, près des lucarnes,

On a repeint les pigeonniers,

Et les couleurs vives vacarment

Depuis les seuils jusqu'aux greniers.

 

Et c'est le vert, le brun, le rouge,

Sur les pignons, au bord de l'eau,

Et tout cela se mire et bouge

Dans la Lys la Durme ou l'Escaut.

 

On bouleverse les cuisines :

Des mains rudes, de larges bras

Frottent les antiques bassines,

L'écuelle usée et le pot gras.

 

Sur les linges, les draps, les taies,

Qu'on sèche à l'air vierge et vermeil,

Pleuvent, partout, le long des haies,

Les ors mobiles du soleil.

 

Là-bas, au fond des cours, s'allument

Faux et râteaux, coutres et socs.

Comme de hauts bouquets de plumes

Sur les fumiers luisent les coqs.

 

Pâques descend sur le village :

Tout est lavé, même l'égout ;

Et l'on suspend l'oiseau en cage,

Près de la porte, à l'ancien clou.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Émile Verhaeren

Merci mon amie Yvette ... joli poème, en partage !

Publié à 12:56 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes merci holaf44 centerblog
Merci mon amie Yvette   ...   joli poème, en partage !

                                                                                                                                                                                                                      Le Printemps

 

                                                                                                                                                                                                                                                                             Gentils oiseaux, venez à ma fenêtre,
Ce blanc duvet est pour vos petits nids ;
Je sens aussi que le printemps va naître,
Mon cœur ému s'épanche au sein des nuits.
Les fleurs déjà dégagent leurs corolles,
Leur corset vert ne craint plus les autans ;
Voici les jours des jeux, des danses folles,
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
Présage heureux, la nature féconde
Sème de fleurs le lit de son époux ;
Partout l'amour devient la loi du monde
Et les amants ont des regards plus doux.
Voici venir l'heure de la tendresse,
L'heure joyeuse aux baisers éclatants ;
Buvons donc tous aux coupes de l'ivresse ;
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
Oh ! comme vous que n'ai-je aussi des ailes
Pour m'envoler sous les bois odorants !
Que n'ai-je aussi des caresses nouvelles
Pour apaiser mes pensées délirants !
Mais ici-bas, solitaire et rêveuse,
Je ne connais que les tristes instants ;
Combien pourtant je voudrais être heureuse !
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
En écoutant la chanson si jolie
Que vous jetez aux vents de l'horizon,
Je sens mon cœur pris de mélancolie,
Et de désirs qui troublent ma raison,
Après ces chants qui peignent votre flamme,
De volupté je vous vois palpitants ;
Et moi j'attends à qui donner mon âme ;
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
N'ai-je pas droit à la faveur céleste,
Au tendre amour, à ma part de bonheur
La vie, hélas ! serait un don funeste
Si l'on devait languir dans le malheur ;
Mais Dieu jamais ne manque à ses promesses,
Il fit un cœur pour tout cœur de vingt ans.
Je suis aimée, allons ! plus de tristesses,
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Robert Dutertre.

 

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Petit poème de Roger Wastijn ... "Langage" !

Publié à 10:25 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes langage roger wastijn auteur belge
Petit poème de Roger Wastijn   ...   "Langage"  !

LANGAGE ...
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Ne parle pas avec haine,
que l'amitié soit ton labour,
tu trouveras un ciel plus clair
dans tout les yeux des alentours.

                                                                                                                                                                                                   Ne parle pas avec haine,
parle plutôt avec douceur,
tu donneras à qui voudra
et à toi même du bonheur.

                                                                                                                                                                                                            Ne parle pas avec haine
parle plutôt avec désir,
pour que les revers du monde
au lendemain puisse servir.

                                                                                                                                                                                                           Ne parle pas avec haine,
ainsi tu trouveras ce jour
la paix qui te tendra la main :
tu parleras avec amour.

                                                                                                                                                                                                                                                                                 (poète Belge : Roger Wastijn)   

Poème de Charles Baudelaire ... l'invitation au voyage !

Publié à 13:04 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes c baudelaire l invitation au voyage
Poème de Charles Baudelaire  ...  l'invitation au voyage !

 

L'invitation au voyage ...

 

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
 Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Recueil  :  Les Fleurs Du Mal

Charles Baudelaire  :  (1821-1867)

Souvenirs de Noël du temps passé ...

Publié à 10:45 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes souvenirs de noel du temps passé
Souvenirs de Noël du temps passé  ...
Souvenirs de Noël  ... du temps passé !!!     

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Autrefois à Noël, il y avait moins de lumières
Mais on créait une meilleure atmosphère
Je me rappelle, on arrivait chez mes Grands-parents
Puis on se disait Joyeux Noël en nous embrassant

On voyait la table, qui était déjà mise
Puis une maison qui était pleine de surprises
Même leur chat devenait tout excité
C’était d’ailleurs pareil à chaque année

On déposait nos habits sur leur lit
Là ou se coucheraient les plus p’tits
Mon Dieu, que ça sentait bon chez Mamie
Cette odeur de chocolats et de pâtisseries

Nous les enfants on criait pourtant bien fort
Mais à Noël tout semblait insonore
On nous laissait nous amuser
C’était notre manière de fraterniser

Nos oncles, nos tantes, les cousins
On sentait tous notre coté humain
Puis après avoir fêté, nous être amusé
On devait encore, tous nous embrasser

Ou parfois, une cousine câliner
Elle était tellement belle cette année
Les lumières de Noël, étaient dans nos yeux
A Noël, on était tous tellement heureux

(Claude Marcel Breault)

"Le plus beau cadeau" ... Poème de Raymond Richard !

Publié à 15:41 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes le plus beau cadeau r richard
"Le plus beau cadeau"  ...  Poème de Raymond Richard !
Le plus beau cadeau
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                           Noël ! que nous apportes-tu
Dans tes bras si fragiles ?
Un cheval ? Une automobile ?
Un Pierrot au chapeau pointu ?
Noël, que nous apportes-tu ?
 
Nous apportes-tu dans ta hotte
Des oranges, du chocolat,
du pain d'épices, des nougats
Des pralines, des papillotes ?
Qu'y a-t-il au fond de ta hotte ?
 
Des joujoux, bien sûr, c'est parfait
Et c'est si bon les friandises !
Mais, dans tes menottes exquises
Trouverons-nous d'autres bienfaits ?
 
Noël, apportes-nous la Paix !
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  (Raymond Richard)

"Le sapin de Noël" ... poème de Pernette Chaponnière !

Publié à 15:19 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes le sapin de noel pernettechaponnière
"Le sapin de Noël"    ...   poème de Pernette Chaponnière !
Le sapin de Noël
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Le Le petit sapin sous la neige
Rêvait aux beaux étés fleuris.
Bel été quand te reverrai-je ?
Soupirait-il sous le ciel gris.
 
Dis-moi quand reviendra l'été !
Demandait-il au vent qui vente
Mais le vent sans jamais parler
S'enfuyait avec la tourmente.
 
Vint à passer sur le chemin
Un gaillard à grandes moustaches
Hop là ! en deux coups de sa hache,
A coupé le petit sapin.
 
Il ne reverra plus l'été,
Le petit sapin des montagnes,
Il ne verra plus la gentiane,
L'anémone et le foin coupé.
 
Mais on l'a paré de bougies,
Saupoudré de neiges d'argent.
Des clochettes de féerie
Pendent à ses beaux rameaux blancs.
 
Le petit sapin de noël
Ne regrette plus sa clairière
Car il rêve qu'il est au ciel
Tout vêtu d'or et de lumière.
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             (Pernette Chaponnière)

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"Nuit de Neige" ... poème signé Guy de Maupassant !

Publié à 14:28 par yvonne92110 Tags : poèmes et poètes nuit de neige guy de maupassant
"Nuit de Neige"    ...   poème signé Guy de Maupassant !
 

" Nuit de neige "

 

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois.
 
                                                                                                                                                                                                                                                        Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes.
L’hiver s’est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l’horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

                                                                                                                                                                                                                                                                         La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter.
 
                                                                                                                                                                                                                                                               Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde,
Fantastiques lueurs qu’elle s’en va  semant ;
Et la neige s’éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                    Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                               Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur œil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.
 
                                                                                                                                                                                                                                                                                 (Guy de Maupassant)