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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
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Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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Carnaval de Venise |
Beau masque, qui es-tu ?
Sous l'or et le brocart de tes charmants atours
Dans tes fines dentelles et le mystère autour
Beau masque, où vas-tu ?
Dans Venise la belle se profilent des ombres
Bruissent les étoffes jusque dans la pénombre
De si jolies marquises ouvrent des éventails
Glissent des mains gantées sur les robes de faille
Près du Palais des Doges, portant tricorne noir
L'inquiétant chevalier s'avance dans le soir
Bijoux étincelants, secrètes Vénitiennes
Mêlent le bleu d'azur et la terre de Sienne
Et voici Arlequin qui cherche Colombine
Pose un Pierrot lunaire que des peintres dessinent
Les gondoles serpentent au long du Grand Canal
Sur le pont Rialto une silhouette pâle
Beau masque, rêves-tu ?
Le chant des violons rythme le menuet
S'envolent les accords vers les sombres nuées
Beau masque, pleures-tu ?
Saint-Valentin
Février vient, c'est la Saint-Valentin,
Février vient, il fait rougir les saules,
Et, sous les rais d'un soleil argentin,
Encor frileux découvre ses épaules.
Dès qu'au ciel gris, c'est la Saint-Valentin,
Dès qu'au ciel gris, un peu d'aube prochaine,
Un pli d'argent et de jour indistinct
Ont soulevé les ombres sur la plaine,
Tous les oiseaux, c'est la Saint-Valentin,
Tous les oiseaux, rouge-gorges, fauvettes,
Merles, geais, pics, tout le peuple mutin
Des moineaux francs, les vives alouettes,
Se réveillant, c'est la Saint-Valentin,
Se réveillant, et secouant leurs plumes,
D'un fou désir et d'un vol incertain
Se sont cherchés dans les dernières bruines.
Dans les buissons, c'est la Saint-Valentin,
Dans les buissons, les lierres et les haies
Où le houx vert offre un rouge festin,
Dans les roseaux, les halliers, les coudraies.
Dans les vieux murs, c'est la Saint-Valentin,
Dans les vieux murs, pleins d'heureuses nouvelles,
Ce fut des cris, des chants, un bruit lointain
De gazouillis et de battements d'ailes.
Tous échangeaient, c'est la Saint-Valentin,
Tous échangeaient, en palpitant de joie,
Maint propos tendre ou leste ou libertin,
Après lesquels il faut qu'on se tutoie.
De temps en temps, c'est la Saint-Valentin,
De temps en temps, se détachait un couple ;
Et tous les deux avaient bientôt atteint,
Pour y causer tout seuls, un rameau souple.
Puis ils cherchaient, c'est la Saint-Valentin,
Puis ils cherchaient les branches élevées
Ou l'humble touffe où blottir leur destin,
Et faire un nid aux futures couvées.
Et tout le jour, c'est la Saint-Valentin,
Et tout le jour ce fut des mariages,
Conclus sans prêtre et francs de sacristain,
Et dont les lits sont les premiers feuillages.
Voici le soir, c'est la Saint-Valentin,
Voici le soir, sortant de ses repaires
L'ombre a rampé vers le soleil éteint :
Tous les oiseaux sont endormis par paires.
(Auguste Angellier)
Nuit de Neige ...
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix. Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte. Mais on entend parfois, comme une morne plainte, Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois.
Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes. L’hiver s’est abattu sur toute floraison ; Des arbres dépouillés dressent à l’horizon Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter. On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère. De son morne regard elle parcourt la terre, Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter.
Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde, Fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant ; Et la neige s’éclaire au loin, sinistrement, Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux ! Un vent glacé frissonne et court par les allées ; Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux, Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ; De leur oeil inquiet ils regardent la neige, Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.
(Guy de Maupassant)
Le petit Chien !
Je suis un petit chien, mais j’ai déjà quinze ans.
Si je présente bien, mon âge je le sens.
Mon cœur est fatigué, j’ai des douleurs partout,
Ma vue a bien baissé, je n’entends plus du tout.
J’aimais bien la montagne quand j’étais casse cou.
Le vertige me gagne, je fatigue beaucoup.
Je vais plus doucement et je marche très peu.
Je dors bien plus longtemps, j’ai caché tous mes jeux.
Quand une chienne passe, Je redeviens fringant,
Je fais preuve d’audace, je me sens élégant.
Mais dès qu’elle est partie, je retrouve mon âge
Et mon dos s’arrondit : Ce n’était qu’un mirage.
Mes maîtres m’aiment autant que quand j’étais petit.
Ils me disent souvent que j’ai changé leur vie.
La mienne aura été faite de grandes joies,
J’aurai été choyé, j’aurai été un roi.
Quand il faudra partir, je ne gémirai pas.
Je voudrais m’endormir, blotti entre leurs bras.
(Madeleine Reynaud)
(photo ci-dessus : Classé monument historique, le pont Mirabeau a été construit à la toute fin du XIXe siècle pour relier les XVe et XVIe arrondissements. Rendu célèbre par Guillaume Apollinaire, qui lui a dédié un poème, il est enjambé par quatre statues allégoriques représentant : la Ville de Paris, la Navigation, l'Abondance et le Commerce).
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
(Guillaume APOLLINAIRE)
Berceuse de la poupée ...
Petite poupée en bonnet de dentelle
Sur vos cheveux fins de filasse blonde,
Dormez : l'horloge sonne et tout le monde
A mouché les chandelles.
Pierrot se couche et la lune se lève ;
Au faîte des toits tous les chats sont gris ;
Dormez et faites un beau rêve :
Tous les chats sont gris comme les souris.
Avec votre robe trop courte et fripée
Et vos bas qui tombent jusqu'aux talons,
Dormez et rêvez, petite poupée,
De quelque beau soldat de plomb.
En votre berceau de soie et de satin
Grand comme un sabot de frêne,
Etendez vos frêles jambes de bois peint
Et dormez bien, petite reine.
Votre enfantine et mignonne maman
Dort aussi sous le dais de son lit,
Et rêve d'un page charmant
Qui joue à la balle au jardin joli.
Petite poupée au nez rose et cassé,
Petite poupée au bonnet de travers,
A quoi bon laisser
Vos yeux bleus ouverts,
Puisque personne ne viendra vous embrasser,
Que les soldats de plomb ne font jamais la ronde
Et que le marchand de sommeil est passé
Pour tout le monde
(Tristan Klingsor)
Les perles de roses
Si tu veux inventer un collier,
Tiens, voici comment procéder.
De bon matin, te réveiller,
Dans les rosiers, te promener.
Tu verras des perles de rosée,
Sur les roses elles sont accrochées.
Une bonne poignée tu cueilleras,
Dans une boite tu les rangeras.
Un cheveu d'or pour les assembler,
Un tout petit noeud pas trop serré,
Ainsi tu auras un joli collier,
Aussi souple que celui d'une fée.
Gilbert Saint-Pré
En moi l'espoir ...
VIEILLIR ENSEMBLE !
Le Dernier rendez-vous :
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tête, Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer ; Nous aurons une joie attendrie et très douce, La phrase finissant souvent par un baiser.
Combien de fois jadis j'ai pu dire : "Je t'aime !" Alors, avec grand soin, nous le recompterons. Nous nous souviendrons de mille choses, même de petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand, sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.
Et, comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain ... Qu'importeront alors les rides du visage, Si le mêmes rosiers parfument le chemin ? Songes à tous les printemps qui dans nos coeurs s'entassent.
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens, Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent ... Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens ; C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage : "Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain" ! Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant de la tête, Et tu me parleras d'amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans ... Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs!
(Auteure : Rosemonde Gérard)