petit sourire.... à l'ecole...

Publié à 12:00 par acoeuretacris
petit sourire.... à l'ecole...
C'est un gosse qui va à l'école, mais ce jour là, il a une tête énoooorrmmme, (une grosse tête quoi!).Donc, quand il arrive à l'école, tous les autres enfants vont le voir:
- Ben dis donc, qu'est-ce qui t'es arrivé?
t'en a une tête aujourd'hui!
Le petit garçon de répondre:
- Ben c'est hier, j'était dans mon jardin, et y avait une guêpeLes autres gosses:
- Oh l'autre hé, c'est pas une guêpe qui t'a fait une tête pareille!!
- Ben non, c'est mon père, il avait une pelle...


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Bisous...

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Bisous...
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à demain....

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Légende indienne - Comment la tortue aida à construire notre terre

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Légende indienne - Comment la tortue aida à construire notre terre
Il y a fort longtemps, le Grand Esprit regarda la Terre qu'il avait créée à l'image de la vision qu'il avait eue et son coeur s'emplit de tristesse. Les minéraux, les plantes, les animaux et les humains avaient tous oubliés la loi de l'unité selon laquelle ils devaient vivre.

Ils luttaient les uns contre les autres à propos de la moindre idée ou de la moindre action, et ils considéraient que les pouvoirs et les talents qui leur avaient été donnés leur appartenaient ; ils montraient jalousie, haine et cupidité. Le Grand Esprit jugea que la Terre ne pouvait continuer sur cette voie.

Il tenta d'envoyer des messages à tous ses enfants, les conjurant de vivre mieux, mais seuls quelques-uns parmi les minéraux, les plantes et les animaux les entendirent. Les humains restèrent sourds. Aussi décida-t-il d'envoyer ceux qui n'écoutaient pas dans différents royaumes où ils entendraient et apprendraient les enseignements.

Il appela tous les esprits de l'eau et ils descendirent ensemble sur la Terre. La pluie vint et déversa partout ses rivières. Les vagues s'élevèrent et submergèrent îles et continents. Seuls les minéraux et quelques plantes et animaux survécurent. Cependant le Grand Esprit était toujours aussi triste, car une Terre sans hommes n'était pas à l'image de la vision qu'il avait reçue.

En haut, dans les nuages, vivait une femme esprit qui avait autrefois vécu sur la Terre. La plus grande partie de la vie s'était éteinte : elle n'avait plus rien à regarder, personne à aider, et elle se sentait seule. Elle demanda au Grand Esprit de lui envoyer un esprit mâle. Il en vit un, ils s'unirent et elle fut fécondée.

L'esprit mâle s'en alla car il avait rempli son rôle. Elle était de nouveau seule dans les cieux. Les animaux sur la Terre étaient seuls eux aussi et ils désiraient ardemment une compagnie semblable à celle que les humains leur avaient dispensée dans les premiers temps, lorsqu'ils respectaient encore la loi de l'unité.

Ils virent la femme dans le ciel et ils décidèrent de l'inviter à venir sur la Terre. Mais ils étaient perplexes parce qu'ils savaient qu'elle aurait besoin de terre ferme pour se déplacer et tout était inondé.

Tandis qu'ils étaient rassemblés en conseil, assis sur quelques rochers qui émergeaient au-dessus des eaux, se demandant quoi faire, la Tortue géante vint et sortit sa tête de l'eau : "Amis, dit la Tortue, mon dos est large et fort. Peut-être la Femme du Ciel acceptera-t-elle de venir si je le mets hors de l'eau ; elle pourrait ainsi venir dessus et y rester.

- Merveilleux, dit l'Ours, chef du conseil, ce serait la solution idéale. Nous lui demanderons de rester avec nous et d'avoir ses enfants ici ; ils grandiront parmi nous et tout jeunes apprendront l'harmonie dans laquelle ils doivent vivre. Et peut-être enseigneront-ils cela à leurs enfants."

Les animaux dirent à la Tortue de sortir son dos de l'eau et, depuis leurs différents rochers, tous rampèrent dessus. Ils couraient ça et là, et sautaient, et bondissaient, et jouaient parce qu'ils étaient heureux d'avoir à nouveau un grand espace où marcher, et ils voulaient aussi être surs que tout ce mouvement n'incommoderait pas la Tortue.

Ils savaient que les hommes feraient beaucoup plus de mouvements. Quand ils furent convaincus que c'était un foyer agréable, ils appelèrent la Femme du Ciel et lui demandèrent de descendre et de rester parmi eux. Elle accepta, heureuse de ne plus être seule désormais.

Après être descendue, elle marcha tout autour du dos de la Tortue et vit que c'était vraiment une grande et belle maison. Cela lui prit plusieurs jours car la Tortue était très grande.

Quand elle revint à l'est, d'où elle était partie, elle dit "Tortue, tu es un animal fort et courageux de m'offrir ton dos, ainsi qu'à tous les humains qui viendront de moi et de mes enfants. Si tu demeures notre maison pour toujours, tu ne pourras faire tout ce que font habituellement les tortues, aussi vais-je te venir en aide. Les animaux aquatiques vont aller chercher de la terre au fond de l'océan et ils me la rapporteront."

Tous les animaux aquatiques plongèrent. Quelques-uns rapportèrent un grain de terre, mais cela ne suffisait pas. Enfin, alors qu'ils étaient tous sur le point d'abandonner, le rat musqué revint avec de la boue plein la bouche et, avant de s'effondrer, il la déposa aux pieds de la Femme du Ciel.

Après avoir utilisé sa médecine pour ranimer le rat musqué, la Femme prit la terre et fit à nouveau le tour du dos de la Tortue. Tout en marchant, elle laissa tomber de la terre partout sur le dos. Quand elle revint à son point de départ, elle souffla le souffle de vie sur la terre et celle-ci se multiplia, couvrant tout le dos de la tortue.

"Tortue, dit la Femme du Ciel, tu peux à présent retourner à ta vie. Mais en l'honneur du sacrifice que tu as consenti et que tu étais prête à faire, cette terre s'appellera l'Ile de la Tortue, et même si tu es avant tout une créature de l'eau, on pensera à toi comme à une créature de cette Terre, cette partie de la Terre."

Et c'est ainsi que la Tortue devint le totem du clan de la Terre


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Légende indienne - La fille aux cheveux d'or....

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Légende indienne - La fille aux cheveux d'or....

ou la Légende de l'Eté Indien...

Mudjekewis avait neuf frères et ensemble, ils vainquirent l'ours géant. Aussi reçurent-ils en présent la ceinture sacrée qui contient de quoi vivre heureux sa vie durant.

Le mérite de cet exploit, chacun le savait, revenait à Mudjekewis, le plus jeune des 10 garçons, et ce fut à lui qu'échut le pouvoir de gouverner les vents d'Ouest.<

On l'appela dès lors Kabeyun, père des airs, et il entreprit de distribuer une part de sa puissance à chacun de ses fils.

A Wabun, il donna l'Est; à Shawondasee, le Sud et à Kabiboonoka, le Nord. Seul Manabozho n'eut rien de cet héritage car sa naissance avait été illégitime.

C'est pourquoi, plus tard, blessé par cette injustice, il partit en guerre contre son père jusqu'à ce que celui-ci, accédant sa requête, consente à lui céder une part de la souveraineté de Kabiboonoka, en lui abandonnant le privilège de régner sur les vents du Nord-Ouest.

Shawondasee, maître du Sud, révéla très jeune son indolence. C'était, bien avant l'âge, un vieillard poussif peu enclin à voyager, les yeux mi-clos toujours fixés droit devant lui.

Souvent il soupirait lorsque venait l'automne, dispensant généreusement cet air doux qui gagne alors tout le Nord du pays

Mais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d'or.

Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux.

Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son cœur.

Cependant sa paresse naturelle l'emporta sur sa passion et, à l'aube du matin, il la surprit enveloppée d'une nuée blanche comme neige.

Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s'était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l'une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l'hiver

Pour briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, le ciel fut invahi de fils d'argent.

Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie!<

Il est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d'or.

En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n'avait fait que précipiter sa fuite.

Depuis, croyant chaque automne revoir l'objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d'un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l'hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l'été indien


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Légende indienne - Pourquoi certaines grenouilles quitterent l'eau

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Légende indienne - Pourquoi certaines grenouilles quitterent l'eau
Il y a fort longtemps, les grenouilles vivaient dans toutes les mares, les lacs et les rivières du monde, de la même manière qu'y vivent beaucoup d'entre elles aujourd'hui. Elles étaient heureuses, chantant leurs chants, assises sur leurs feuilles de nénuphar et pondant leurs oeufs qui devenaient des têtards puis, comme par magie, des grenouilles. C'était une bonne vie et la plupart des grenouilles étaient heureuses.

Puis un jour l'un des chefs des grenouilles, qui s'appelait Ripid-do, ne se sentit plus satisfait. Chaque jour, depuis son nénuphar, il pouvait observer quelque chose dans le lointain. La chose qu'il voyait était grande, plus grande que tout ce qu'il avait vu jusqu'alors. C'était vert en haut, puis cela devenait blanc. Tandis qu'il regardait, de nombreux animaux y montaient, l'air affamé, et des heures plus tard ils s'en revenaient et ils avaient l'air repu. Il commença à se dégoûter des mouches, moustiques et nèpes qui constituaient son menu habituel.

"Sur cet énorme chose, pensait-il, il doit y avoir des mets délicieux à manger. C'est pourquoi tous les animaux ont l'air si heureux et si repu quand ils en redescendent. Ce n'est pas juste que nous autre grenouilles devions demeurer dans cette mare à toujours nous contenter des mêmes choses. Je veux aller jusqu'à cette chose énorme et avoir quelques-unes des friandises dont ils se régalent chaque jour."

Un jour, il appela un serpent qu'il vit ramper en bas de l'énorme chose et il lui demanda où il avait été et ce qu'il avait mangé.
"Cette énorme chose, dit le serpent, est une montagne. En haut se trouvent les insectes d'eau les plus délicieux, les plus juteux et les plus gros que j'ai jamais mangés. Ici, les plus grosses mouches ont la taille de moucherons. Comme j'ai de la chance de pouvoir aller sur la montagne !"

Ripid-do pensa à ce que lui avait dit le serpent et sentit l'eau lui venir à la bouche en évoquant les mets délicats que le serpent lui avait décrits. Il se mit à en parler à toutes les grenouilles qui l'entouraient. Il en fit une description si alléchante que toutes voulaient avoir la chance d'en goûter quelques-unes. Bientôt les grenouilles de la mare le racontèrent à celles de la mare voisine et ainsi la nouvelle se répandit-elle jusqu'à ce que toutes les grenouilles de toutes les mares, cours d'eau, lacs et rivières qui étaient autour de la montagne ne soient plus satisfaites de ce que le Grand Esprit leur avait donné.
Finalement Ripid-do fit une suggestion audacieuse : "Amies grenouilles, proposa-t-il, puisque le Grand Esprit essaye de nous écarter de ce qu'il y a de mieux pour nous dans la vie, mettons-nous en route, grimpons sur cette montagne et oublions les lieux où nous vivons à présent."

Quelques grenouilles acquiescèrent ; elles en étaient vraiment arrivées à croire que le Grand Esprit les oubliait ou les ignorait. D'autres pensaient que même si les autres insectes étaient plus gros, il leur serait difficile de vivre sur la montagne, hors de l'eau.
"Vous êtes lâches, leur dit Ripid-do. Nous autres grenouilles pouvons vivre sur la terre ferme, nous pouvons tout faire. Ne passons-nous pas toute la journée assises sur les nénuphars, hors de l'eau ? Le Grand Esprit nous a dit que nous devons rester dans l'eau à seule fin de nous empêcher d'avoir ces bonnes choses qu'ont tous les autres animaux. Mettons-nous en route et montons sur la montagne."
Après qu'il eut terminé son discours, et tandis que celui-ci était retransmis à toutes les autres grenouilles de toutes les autres mares, Ripid-do entendit une voix dans son esprit.

"Petit frère, dit la voix, je vous ai donné tout ce dont vous avez besoin pour vivre bien. Ne soyez pas avides de ce qu'ont les autres animaux. Soyez heureux et chantez vos chants de remerciement pour les bonnes choses que vous avez. Et n'allez pas sur la montagne aujourd'hui car sinon les choses tourneront mal pour vous."

Cela fit hésiter Ripid-do, mais il était si convaincu qu'il laissait passer quelque chose qu'il ignora l'avertissement du Grand Esprit. Bientôt lui et les grenouilles qui le suivaient partirent pour la montagne. Comme ils commençaient leur ascension, ils remarquèrent que tous les animaux qui montaient habituellement pour se nourrir étaient occupés à descendre en courant.

"Les choses vont mal sur la montagne aujourd'hui, lui dit le serpent qui lui avait parlé auparavant. Retournez vers vos mares."
Les grenouilles étaient déterminées. Ripid-do eut le sentiment que le Grand Esprit avait dit à tous les autres animaux d'agir de cette manière pour tromper les grenouilles, et que les animaux s'étaient mis d'accord parce qu'ils ne voulaient pas partager toute la nourriture qu'ils avaient avec l'armée des grenouilles qui avançait sur la montagne.

Elles montèrent, cherchant les insectes délicieux qu'elle pensaient trouver. Certaines grenouilles trouvèrent effectivement quelques insectes et c'étaient les plus gros qu'elles aient jamais vus auparavant, et les plus délicieux. Mais la plupart des insectes aussi volaient par grands essaims vers le bas de la montagne. Tandis qu'elles continuaient à grimper, elles s'aperçurent que la neige blanche qui couvrait le sommet de la montagne fondait et que les torrents d'eau commençaient à dévaler les pentes. En voyant cela, quelques grenouilles prirent peur et elle voulurent s'en retourner, mais Ripid-do les trait de lâches et les somma de continuer. Bientôt aux torrents d'eau se mêla de la roche fondue et un immense nuage de vapeur commença à envelopper toutes les grenouilles, brûlant leur peau. "Ne retournez pas maintenant, frères et soeurs, criait Ripid-do. Si nous montrons au Grand Esprit que nous ne nous laissons pas intimider par ses ruses, tout ceci disparaîtra bientôt."

Tel ne fut pas le cas. Cela devint pire tandis que continuait l'éruption volcanique. Ripid-do ne savait trop quoi faire. A la dernière minute, il réalisa qu'il avait mis beaucoup des siens en danger simplement parce qu'il pensait que ce qu'il voulait était plus important que ce que lui avait donné le Grand Esprit.

"Grand Esprit, pria-t-il de toute sa force, je me sacrifierai avec bonheur si d'une manière ou d'une autre vous sauvez toutes les grenouilles qui me suivent. Il n'est pas juste qu'elles souffrent par ma faute. J'aurais dû écouter votre avertissement et les avertissements des autres animaux.

Petit frère, entendit-il une voix dire à son oreille, je sauverai tous ceux qui te suivent, car ils ont à présent appris la leçon. Dis-leur de sauter dans la cascade que tu vois juste au-dessus. Elle les transportera sains et saufs jusqu'à leur mare, rivières et fleuves. Mais toi ne saute pas."

Ripid-do fit ce qu'on lui disait. Bientôt, toutes les grenouilles étaient transportées par l'eau vers la sécurité. Ripid-do resta assis là tandis que la vapeur s'épaississait. Il attendait son sort, sachant qu'il avait mal agi. Soudain survint une bourrasque de vent qui l'emporta dans un arbre si haut sur la montagne que la vapeur ne l'atteignait pas. Il était sauf et il regardait le volcan s'apaiser.

"Petit frère, entendit-il à nouveau, puisque tu désirais tant vivre sur la montagne, c'est là que tu demeureras désormais. Tu seras plus petit que tu n'étais auparavant et tu ne vivras plus dans l'eau. Les arbres seront ta maison et celle de tes enfants pour toutes les générations à venir."

C'est ainsi que les grenouilles arboricoles, ces étranges parents terrestres des heureuses grenouilles aquatiques, vinrent à exister.


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Légende indienne - Comment le Corbeau est devenu noir...

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Légende indienne - Comment le Corbeau est devenu noir...
Il y a très, très longtemps, quand la terre et ses habitants étaient encore jeunes, les corbeaux étaient tous blancs comme neige. En ce temps-là, les hommes n'avaient ni chevaux, ni fusils, ni armes en métal. Mais ils dépendaient pourtant de la chasse au bison pour manger et survivre.

Il était difficile, aléatoire et dangereux de chasser le bison à pied, avec des armes à pointe de pierre.

Les corbeaux rendaient les choses encore plus difficile aux chasseurs, car ils étaient les amis des bisons. Ils montaient très haut dans le ciel, au-dessus de la prairie, d'où ils pouvaient voir tout ce qui se passait.

A chaque fois qu'un chasseur s'approchait d'un troupeau, les corbeaux volaient jusqu'à leurs amis et se perchant entre leurs deux cornes, ils les mettaient en garde

« Croa, croa, croa, chers cousins, voici venir des chasseurs. Ils sont en train de ramper dans le ravin qui est là-bas. Ils sont derrière cette colline. Attention ! Croa, croa, croa! ».

En les entendant, les bisons s'enfuyaient au galop, et alors, les gens mouraient de faim

Les indiens se réunirent donc en conseil pour décider quoi faire. Parmi les corbeaux, il en était un énorme, deux fois plus gros que tous les autres, qui était leur chef.

Pendant le conseil, le vieux sage se leva et suggéra ceci :

« il nous faut prendre le grand corbeau blanc et lui donner une bonne leçon. Nous n'avons que cette solution, ou bien nous allons continuer à avoir faim ».

Il prit une grande peau de bison, entière, avec la tête et les cornes, et il la posa sur les épaules d'un jeune brave, en disant :

« mon neveu, glisse-toi parmi les bisons. Ils te prendront pour l'un des leurs, et ainsi tu pourras capturer le grand corbeau blanc ».

Ainsi déguisé en bison, le jeune indien se faufila au milieu du troupeau et fit semblant de brouter.

Les grands animaux hirsutes ne lui prêtèrent pas la moindre attention.

Ensuite les chasseurs quittèrent leur campement et le suivirent, leur arcs tous prêts. Comme ils s'approchaient du troupeau, les corbeaux s'en vinrent, comme d'habitude, prévenir les bisons :

« croa, croa, croa, chers cousins, les chasseurs viennent pour vous tuer. Gardez-vous de leurs flèches. Croa, croa, croa ! ».

Et, comme d'habitude, tous les bisons de s'enfuir au galop....... Tous, sauf bien sûr le jeune chasseur sous sa peau hirsute, qui faisait semblant de continuer à brouter.

Le grand corbeau blanc vint donc se percher sur les épaules du chasseur et battant des ailes, il lui dit :

« Croa, croa, croa, mon frère, es-tu sourd ? . Les chasseurs sont tout près, juste de l'autre côté de la colline. Sauve-toi ! ».

Mais, à ce moment-là, le jeune chasseur laissa tomber sa peau de bison et s'empara de grand corbeau en le saisissant par les pattes.

Puis il prit un lien de peau, lui attacha les deux pattes ensemble et attacha l'autre extrémité à une grosse pierre. Le corbeau se débattait tant qu'il pouvait, mais en vain.

Les indiens de nouveau tinrent conseil.

« Qu’allons-nous faire de ce sale corbeau, qui nous a affamés tant de fois ? Je vais le brûler ! ».

S’écria un chasseur en colère. Et avant qu'on ait pu faire le moindre geste, il arracha le corbeau des mains du jeune chasseur et le plongea dans le feu du conseil, avec sa pierre et sa lanière de cuir. « Ça t'apprendra ! » lui dit-il.

Bien entendu, le lien qui l'attachait à la pierre brûla complètement presque tout de suite, et le grand corbeau réussit à s'envoler.

Mais il était un peu roussi, et certaines de ses plumes étaient carbonisées.

Il était toujours aussi gros, mais il n'était plus blanc.

« croa, croa, croa ! » cria-t-il en s'envolant du plus vite qu'il pût.

« Jamais je ne recommencerai ; je n'avertirai plus les bisons, Je vous le promets, Croa croa croa ! ».

C'est ainsi qu'il réussit à s'échapper. Mais, depuis ce temps-là, tous les corbeaux sont noirs.

Raconté par les Sioux Brûlés


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Légende indienne - Comment Ours perdit sa queue...

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Légende indienne - Comment Ours perdit sa queue...
Dans le bon vieux temps, Ours avait une queue dont il était très fier. Elle était longue, noire, brillante et Ours l'agitait juste pour que les gens la regardent.

Renard le remarqua. Renard, comme tout le monde sait, est un filou qui aime plus que tout berner les autres. Ainsi il décida de jouer un tour à Ours.

C'était la période de l'année pendant laquelle Hatho, l'Esprit du Gel, balayait le pays, recouvrant les lacs de glace et frappant les arbres avec son gros marteau.

Renard fit un trou dans la glace, tout près d'un endroit où Ours aimait marcher. Le temps qu'Ours arrive, des grosses truites et des perches grasses s’étaient rassemblées dans un grand cercle autour de Renard.
Juste au moment où Ours allait demander à Renard ce qu'il faisait, Renard remua sa queue qu'il avait mis dans le trou et sortit une énorme truite.

"Bonjour, mon frère" dit Renard. "Comment allez vous aujourd'hui ?"

"Bonjour", répondit Ours, regardant le grand cercle plein de gros poissons. "Je vais bien, mon frère. Mais que fais-tu ?"

"Je pêche", répondit Renard. "Veux-tu essayer ?"

"Oh, oui", dit Ours, alors qu'il commençait à se pencher sur le trou de Renard

Mais Renard l'arrêta. "Attend, mon frère", dit-il, "cet endroit ne sera pas idéal. Comme tu peux le voir, j'ai déjà attrapé tous les poissons. Faisons un nouveau trou où tu pourras attraper plein de grosses truites."

Ours accepta et il suivit Renard à un nouvel endroit, un endroit où, comme Renard le savait bien, le lac n'était pas assez profond pour attraper des poissons l'hiver; les poissons restant toujours dans les eaux profondes lorsque Hatho recouvrait leurs points d'eau.

Ours regarda Renard faire le trou dans la glace, savourant à l'avance le poisson qu'il allait attraper.

"Maintenant", dit Renard, "tu dois faire exactement ce que je te dis. Ne pense plus à aucun poisson. Ne pense même pas à une chanson ou les poissons t'entendront. Mets toi dos au trou et plonges y ta queue. Bientôt un poisson arrivera, agrippera ta queue et tu pourras alors le sortir de l'eau."

"Mais comment vais-je savoir si un poisson a agrippé ma queue puisque j'ai le dos tourné ?" demanda Ours.

"Je vais me cacher là-bas où les poissons ne peuvent pas me voir." dit Renard. "Dès qu'un poisson s'agrippera à ta queue, je crierais. Ensuite, tu tireras aussi fort que possible pour attraper ton poisson. Mais tu dois faire preuve de patience. Ne bouge pas jusqu'à ce que je te le dise."

Ours hocha la tête, "Je vais faire ce que tu dis". Il s'assit près du trou, mit sa magnifique longue queue noire dans l'eau glacée et tourna le dos.

Renard regarda pendant un moment pour s'assurer qu’Ours faisait bien ce qu'il lui avait dit et puis, très doucement, retourna furtivement chez lui et se coucha.

Le lendemain matin il se réveilla et pensa à Ours. "Je me demande s'il est toujours là-bas" se dit Renard. "Je vais aller voir."

Ainsi Renard retourna au lac gelé et que croyez-vous qu'il vit ?

Il vit comme une petite colline blanche au milieu de la glace. Il avait neigé pendant la nuit et Ours, qui s'était endormi en attendant que Renard lui dise de tirer se queue pour attraper un poisson, avait été entièrement recouvert. et Ours ronflait.

Il ronflait si fort que la glace tremblait. C'était si drôle que Renard éclata de rire.

Mais alors qu'il riait, il décida qu'il était temps de réveiller pauvre Ours. Il se glissa très près de l'oreille d'Ours, pris une profonde inspiration, et puis s'écria : "Maintenant, Ours!!!"

Ours se réveilla en sursaut et tira de toutes ses forces sur sa queue. Mais sa queue avait été prise dans la glace qui avait gelé pendant la nuit et alors qu'il la tirait, elle se cassa-"Crack"-juste comme çà.

Ours se retourna pour voir le poisson qu'il avait attrapé et à la place il vit sa jolie queue coincée dans la glace.

"Ohhh," grogna Ours, "ohhh, Renard. Je vais t'attraper pour çà." Mais Renard, bien que plié en deux de rire, était toujours plus rapide qu'Ours et il fit un bond et partit.

C'est pourquoi même aujourd'hui les ours ont de petites queues et ils n'aiment pas les renards. Et si il vous arrive d’entendre un ours grogner, c'est probablement pour sa queue, parce qu'il se rappelle du tour que Renard lui a joué il y a longtemps.


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une belle histoire d'amour.....

Publié à 12:00 par acoeuretacris
La ponctuation humoristique…



MADAME LA VIRGULE et MONSIEUR TREMA devaient se marier.

Mais voilà qu`elle apprend tout à coup que son futur, l`infâme, est actuellement épris d`une autre femme.

Elle le fait venir. Ils sont dans le salon. Très nerveuse, elle sonne.

Un serviteur fidèle entre : C`est GUILLEMET.

Ayant besoin d`air, elle, montrant au serviteur les fenêtres « Ouvre-les, GUILLEMET ».


GUILLEMET les ouvrit.

Alors, calmée un peu par les odeurs champêtres, de nouveau, montrant à GUILEMET les fenêtres, « Fermes-les », GUILLEMET. GUILLEMET les ferma.

MADAME LA VIRGULE et MONSIEUR TREMA restèrent seuls.

J`étais, lui dit-elle, fort aise, mon cher MONSIEUR, d`entrer dans votre PARENTHÈSE. Mais puisqu`une autre femme est mieux à votre goût que moi, ne niez pas MONSIEUR, car je sais tout, elle est jeune, jolie et se nomme CÉDILLE, danseuse à l`Opéra dans le premier quadrille. Brisons donc là, tout ça dit d`un ACCENT AIGU.

Le pauvre TRÉMA piteux, mais convaincu qu`on se tire toujours d`affaire en étant grave, riposta d`un air digne, avec un ACCENT GRAVE :

Madame

Assez, MONSIEUR, POINT D`EXCLAMATION ! Je ne souffrirai POINT D`INTERROGATION !

ADIEU

Du TRÉMA, certes, était philosophe, mais vraiment, sous le coup d`une telle APOSTROPHE et comprenant le faux de la situation, il renonça soudain à tout TRAIT D`UNION.

Prenant l`air pincé de quelqu`un qui se vexe, il fronça les sourcils en ACCENT CIRCONFLEXE.

Et, se sentant coupable au fond sur plusieurs POINTS, il sortit brusquement en serrant ses DEUX POINGS.

Une femme frappée d`un coup si traître, c`est affreux ! C`est la mort ! Et vous croyez peut-être que MADAME VIRGULE mourut ? Non, bien loin, elle s`éprit d`un autre, un certain MONSIEUR POINT.

Et bientôt eut lieu, sans que ce fut ridicule le mariage très sélect de POINT et VIRGULE.

Ils eurent des enfants et l`on peut voir pêcher plus d`un POINT à la ligne.

a demain....

Publié à 12:00 par acoeuretacris
a demain....
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