c'est la débrouille....

Publié à 12:00 par acoeuretacris
c'est la débrouille....
Sous un véritable déluge, un homme, trempé jusquaux os, entre au Service des objets perdus et demande :
- Quelqu'un n'aurait pas trouvé un parapluie, par hasard ?

- De quelle couleur ?
questionne l'employé.

- Peu importe la couleur, répond le monsieur.
Par un temps pareil, il ne s'agit pas de faire le difficile.


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à vous qui etes passés par là.....

Publié à 12:00 par acoeuretacris
à vous qui etes passés par là.....
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à demain

Publié à 12:00 par acoeuretacris
à demain
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Bisous!!!

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Bisous!!!
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bonne nuit à tous....

Publié à 12:00 par acoeuretacris
bonne nuit à tous....
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bonne soiree

Publié à 12:00 par acoeuretacris
bonne soiree
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Histoire de la Transfusion Sanguine

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Histoire de la Transfusion Sanguine


Une Histoire tout récente née d'un lointain passé

Depuis le plus haute Antiquité, l'homme a considéré le sang comme un symbole même de la Vie, la "Rivière de Vie". On lui attribuait la possibilité de ranimer un organisme épuisé par l'hémorragie, de redonner, si ce sang était "jeune et frais", force et vigueur au vieillard, ou même le bon sens au fou. La transfusion du sang ou de ses composants est à l'heure actuelle une pratique courante. Mais, que de longs tâtonnements, depuis la découverte en 1628 par l'anglais Williams HARVEy du principe de la circulation sanguine, avant de parvenir à la sécurité dont bénéficie maintenant cette opération. On a longtemps pratiqué sur l'homme des transfusions de sang animal, avec des résultats le plus souvent catastrophiques, si bien que le Parlement de Paris, dut réglementer ces pratiques par un arrêt en date de 1668. Quelques tentatives artisanales continuent cependant à être effectuées ça et là. Elles ne reposent sur aucune vérité physiologique. Mais, en 1873, un premier pas est fait lorsque LANDOIS et MULLER démontrent que le sang humain mélangé à celui d'un animal s'agglutinait en amas visibles à l'oeil nu. Ces agglutinats traduisaient une incompatibilité qui entraînait la mort du sujet transfusé. A partir de cette date, on ne pratiquera plus que la transfusion d'homme à homme. Cependant, des accidents, dont la plupart étaient mortels continuaient à se produire, ou bien, à l'inverse, on assistait à des résurrections spectaculaires.
En 1900, LANDSTEINER fait une découverte capitale. Il constate la possibilité d'incompatibilité entre divers sangs humains, expliquant ainsi les succès et les échecs des transfusions. Il démontre que le sang contient deux sortes de substances particulières : les agglutinogènes dans les globules rouges et les agglutinines dans le sérum.

Les études de HECKTOEN, de SCHULTZ, et surtout celles de OTTENBERG en 1911, démontrent qu'il faut tenir compte des groupes d'isoagglutination pour injecter du sang aux malades. Les groupes I, II, III, IV sont déterminés. Aujourd'hui, ils sont appelés AB, A, B, O.

Les premières transfusions médicales
Les transfusions de sang sont faites jusqu'alors de bras à bras ( Transfusion sanguine directe ), cette méthode de transfusion fut mise au point en 1898 par CRILLE, elle consiste à relier une artère du Donneur à une veine du malade, soit par une canule, soit par une suture qui entraînait pour le Donneur la perte définitive de son artèreradiale.

En 1902, le Français FLEIG employa, pour la première fois, du sang rendu incoagulable, parce que « défibriné » pour la transfusion sanguine. Cette méthode fut abandonné rapidement.

Le 16 Octobre 1914 eut lieu, à l'Hôpital de Biarritz, la première transfusion sanguine directe de la première guerre mondiale : Isidore COLAS, un breton en convalescence à la suite d'une blessure à la jambe, sauve par le don de son sang le Caporal Henri LEGRAIN du 45ème d'Infanterie, arrivé exsangue du Front. Leurs sangs devaient être compatibles puisque l'opération réussit. A la fin de 1914, 44 transfusions avaient été pratiquées en France selon ce procédé, avec des résultats intéressants, malgré la méconnaissance complète des groupes sanguins.
Le problème de la conservation et du transport du sang avait fait l'objet, au début du siècle, des recherches d'ARTUS, PAGES et PECKELHARING.

Dès 1914, HUSTIN utilise les propriétés anti-coagulantes du citrate de soude. Au début de 1917, HEDON, médecin de Montpellier, démontre que la transfusion citratée est possible. Les 13 et 15 mai de cette année, JEANBRAU pratique avec succès les trois premières transfusions de sang conservé.
Mais de l'utilisation du sang total, les chercheurs en vinrent très vite à la possibilité d'emploi de ses éléments séparés. Dès 1916, ROUX et TURNER préconisaient la transfusion d'hématies isolées du plasma, lorsqu'il existe une anémie avec masse sanguine normale.
Rappelons aussi que ce sont les Français : RICHET, BRODIN et SAINT-GIRONS qui, les premiers, dès 1918 démontrent expérimentalement l'intérêt des injections de plasma.
Plus tard, le plasma fut utilisé dans le traitement des brûlés.

Le Docteur Arnault TZANK, mobilisé à l'ambulance chirurgicale du Professeur GOSSET, y apprend les réussites de JEANBRAU et s'enthousiasme pour ses méthodes. Dès la fin de la guerre, il se consacre aux problèmes de la transfusion. Il organise en 1923 le premier centre de Tranfusion à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, avec quelques donneurs de bras à bras et crée « L'oeuvre de la Tranfusion Sanguine d'urgence ».
Les premiers résultats qu'il obtient sont spectaculaires : en 1924 le nombre des morts par hémorragie chez les accouchées de cet hôpital diminue de douze à une.

Cet établissement, qui a pris en 1926 le nom de « Centre de Transfusion Sanguine et de Recherches Hématologiques », reçoit l'année suivante sa consécration officielle par la reconnaissance d'utilité publique.
Le pavillon DEUTCH de la MEURTHE y ouvre ses laboratoires à la recherche systématique.
Dès lors, les progrès seront possibles grâce à la ténacité et à l'abnégation des chercheurs, à l'enthousiasme et à la générosité des "Donneurs" qui apportereront à la science leur contribution bénévole et efficace.
En cette année, 270 transfusions de bras à bras au moyen d'une seringue sont réalisées dans la région parisienne. Une trentaine d'années plus tard il y aura à Paris 200 000 dons de Sang.
Cette progression est identique sur tout le territoire, elle débute dans les villes de facultés où se trouvent les grands services d'hématologie, plus particulièremement à Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Strasbourg où s'organisent les structures de véritables centres de Transfusion Sanguine régionaux ou départementaux comme à Auxerre, Saint-Etienne, Saint-Germain.

A Bordeaux, dès 1934, JEANNEREY, est le premier à préparer et à utiliser du sang conservé, avec RINGEBACH.
Au début de la seconde guerre mondiale, le centre de Saint-Antoine recueille le sang de volontaires dans des ampoules citratées que l'on utilise surtout dans les grands centres chirurgicaux de l'Arrière. En 1944, consacré "Centre National de la Transfusion Sanguine", il organise le ravitaillement en sang des organismes de réanimation du front de l'Ouest et de la première Armée Française en Alsace et dans les Vosges, où il prend le relais des centres d'Alger, de Tunis et de Rabat créés en 1943 sous l'impulsion de BENHAMOU aidé par STORA et JULLIARD. Les premières "Journées du sang", qui sont organisées dans les grandes entreprises nationales et la population française dans les zones libérées, soulèvent un admirable élan qui unit le Front et l'Arrière : train, puis ambulance, puis Jeep, jusqu'aux postes sanitaires les plus avancés, avec, pour seul idéal, "que nul blessé ne meure faute de sang". Il n'est alors utilisé que du sang de groupe O conservé en flacon de verre et du plasma sanguin liquide. Pendant ce temps, les Américains et les Anglais mettent au point la fabrication du plasma sec
.
Entre temps, WIENER et LANDSTEINER ont découvert en 1940 un nouvel agglutinogène, qu'ils rendent responsable d'accidents inexpliqués de la transfusion et qu'ils appelent Facteur Rhésus, ou Rh.

En 1946, COHN mettait au point les techniques de fractionnement des constituants du plasma sanguin qui sont principalement : le fibrinogène, les gammaglobulines, l'albumine.

Les Journées du Sang
Après la fin du conflit mondial, la Transfusion Sanguine connaît en France des temps difficiles. Les nouvelles méthodes de transfusion-réanimation exigent de grandes quantités de sang. Or, le corps médical a tendance à revenir à la transfusion directe.
L'emploi du sang frais continue à avoir de nombreux partisans, celui du sang conservé n'est pas en pratique courante.
Dans les hôpitaux on manque de sang. Les donneurs de "bras à bras" sont trop souvent sollicités en urgence et l'on ne conserve en flacon de verre que le sang de quelques donneurs "occasionnels".
Comment répondre aux demandes croissantes ?

La solution naît d'un accident fortuit et douloureux.
En mars 1949, une explosion brûle gravement trois personnes dans une petite usine de Vincennes. Elles sont traitées avec du plasma liquide en très grandes quantités. Le Maire de Vincennes, au chevet de ses administrés, apprend que le plasma provient du sang recueilli au Centre de Saint-Antoine dirigé par le Docteur Arnault TZANK.

Il propose que les Vincennois viennent offrir leur sang au centre de prélèvement.
Tout au contraire, il est décidé qu'ils ne se rendront pas à Paris. C'est au centre de se déplacer vers eux. Il faut qu'on établisse à l'hôtel de Ville un centre de prélèvement temporaire pour que tous les volontaires puissent venir offrir leur sang.

Par la suite, on informera largement le Grand Public par voie d'affiches, de radio, de films, de conférences et l'on encouragera la création de la toute jeune "Association des Donneurs de Sang Bénévoles".
Cette année-là, la Transfusion Sanguine civile prendra son essor en France.
De grands centres régionaux se créent dans la plupart des villes de Facultés et avec le concours de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale et l'aide du Ministère de la Santé, le Centre National s'installe rue Alexandre Cabanel ( Paris XVème).

Cet établissement devient une véritable usine de production des dérivés du sang, le plus important centre de recherches hémobiologiques, avec ses laboratoires hautement spécialisés. On y délivre un enseignement pour les médecins, futurs chefs de centres de Transfusion Sanguine.

En même temps commence à se relier le "réseau transfusionnel" Français, avec ses cabines fixes et ses équipes mobiles de collecte de sang. La Croix Rouge Française participe activement à cette action, avec les donneurs de sang bénévoles. Toute une organisation nouvelle doit être créée, un matériel spécialement adapté doit être conçu.
Par tout les temps, été comme Hiver, jour et nuit, loin de leurs foyers, sur toutes les routes de France, mais surtout poussées par un dévouement opiniâtre et sans faille, les équipes Mobiles animées du même idéal que leurs prédécesseurs, collectent en tous lieux afin que : "Nul ne meure faute de Sang".

Après Vincennes, en 1949 ils sont des milliers de mineurs à s'être rendus à Merlebach pour y faire don de leur sang, puis cela fut le tour de ceux de l'Est, du Nord, du Pas-de-Calais, avant celui des ouvriers de la sidérurgie, de l'industrie automobile. Les grandes villes sont appelées à constituer ce que l'on va bientôt désigner sous le terme de maillon de la "chaîne du sang" : Dunkerque, la première, en 1950, puis des centaines d'autres, aux quatre coins de la France. A Abbeville, 4853 donneurs, soit 43% de la population, se présentent en trois jours.
L'élan fraternel est donné. Quels sont les sentiments qui animent ainsi les milliers de donneurs de sang répertoriés en France dès la création de l'oeuvre Nationale de la Transfusion Sanguine ? Qu'est ce qui peut bien motiver ces volontaires à faire régulièrement don de leur sang, sans aucun profit ?

Avant tout il y a chez eux le désir de participer à une oeuvre exaltante de solidarité; la certitude de rendre un service utile et de remplir son devoir d'homme sain face au malade ou à l'accidenté; la satisfaction surtout d'accomplir une geste anonyme et bénévole à l'égard d'un inconnu.


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CANADA : En route vers le Nord par la Route de Glace

Publié à 12:00 par acoeuretacris
CANADA : En route vers le Nord par la Route de Glace
C’est une longue route au milieu de nulle part. Son tracé est souvent rectiligne, parfois sinueux avec de larges courbes mais sa direction garde toujours le même cap : le Nord … même le Grand Nord ! Quant à sa surface, elle est lisse comme un miroir. Ici, aucun gravier ou revêtement de bitume ne constitue la chaussée mais uniquement une épaisse couche de glace.
Nous sommes sur une étonnante route façonnée sur la surface gelée du fleuve Mackenzie. Une voie saisonnière qui n’est évidemment praticable en véhicule que pendant la saison hivernale.
Rouler sur un cours d’eau est une des curieuses expériences qu’offre le Grand Nord canadien pendant son long hiver mais ce n’est pas la seule, parcourir la forêt en traîneau à chiens en est une autre comme l’est également la possibilité d’admirer les magiques lumières des nuits boréales.
Bienvenue au-delà du Cercle Polaire.


Rouler … sur un fleuve !

La petite ville d’Inuvik est déjà derrière nous, notre puissant 4x4 a quitté la berge enneigée du Mackenzie et s’engage maintenant sur une immense patinoire naturelle …
Mais cette banquise hivernale est-elle suffisamment solide pour l’emprunter ? En guise de réponse, il y a ce gros poids lourd qui arrive face à nous. Lancé à près de 70 km/heure il soulève un nuage de poudreuse, aucune crainte la piste glacée a parfaitement résisté. Et pour nous rassurer plus officiellement, il suffit d’observer le panneau indicateur placé sur la berge : l’Ice Road est bien open !
Certes, le trafic n’est pas vraiment dense dans ces contrées nordiques, on croise seulement quelques rares véhicules rejoignant Aklavik ou Tuktoyaktuk, deux communautés isolées. Il y a aussi des camions de transport se rendant vers les forages d’exploitation de gaz et de pétrole du delta. Le pétrole … une des richesses naturelles du sous-sol dont l’extraction apporte travail et revenus aux populations locales mais qui a également transformé brutalement leur mode de vie traditionnel. Et que dire des risques écologiques pour l’environnement et la faune boréale ! Le débat n’est pas clos…
Le long de cette piste de glace ce sont aussi des engins d’entretien que nous dépassons, la voie a beau être naturelle, elle a besoin d’entretien tout au long de l’hiver. D’imposants chasse-neige poussent la fine pellicule de poudreuse vers les bords de la route formant ainsi des murs de neige sur les bas-côtés … très utiles en cas de glissade, ils servent de glissière de sécurité. La conduite se doit d’être très prudente sur cette voie de glace, un freinage brutal ou un mouvement brusque de volant … et c’est l’embardée assurée !

Un arrêt nous permet de mettre pied … à glace et d’observer de plus près cette étrange chaussée qui brille sous les rayons du soleil. Un aspect luisant qui contraste avec les nombreuses fissures qui zèbrent sa surface, elles dessinent une multitude de formes géométriques. La palette de reflets bleutés est magnifique et la transparence étonnante. Le regard se perd dans la profondeur de la couche de glace qui atteint environ un mètre … tiens, il y a là une branche d’arbuste figée dans l’épaisseur de la glace, elle ne reprendra sa liberté que lors de la débâcle, en juin.
Par endroits, de petites failles se sont formées rendant la piste chaotique, pour les combler, les hommes d’entretien déposent de l’eau qui gèle immédiatement et colmate les ornières. Un procédé tout simple mais très efficace.

Le paysage défile lentement sous nos yeux, des étendues de forêts rabougris puis de toundra enneigée jusqu’à ce qu’un détail attire mon attention : on dirait des arbustes mouvants ? Dubitatif et pensant être victime d’un mirage du Grand Nord, j’observe un peu mieux. Ces bois effilés sont en fait ceux d’une harde de caribous (renne d’Amérique). Combien sont-ils ? Assurément des centaines !
Comme des chasseurs … d’images, nous nous approchons à grandes enjambées dans la neige pour les voir de plus près. Les mâles sont à l’affût et ont vraiment fière allure. Quelques minutes d’observation avant que ce troupeau sauvage ne s’éloigne lentement et ne disparaisse dans l’immensité blanche.


Une communauté du bout du monde

Il est encore question de caribous lorsque nous arrivons après 90 km de conduite glissante au bout de la fameuse route saisonnière. De nombreux trophées de bois de ces animaux ornent les maisons de la communauté inuvialuite (eskimos du Mackenzie) de Tuktuuyaktuumukkabsi. D’ailleurs la traduction littérale du nom du village signifie « le lieu qui ressemble aux caribous ».
Un nom qui s’avère imprononçable pour le non connaisseur de la langue inuvialuite mais ici pas de problème tout le monde le résume en disant Tuktoyaktuk ou encore plus court Tuk, (prononciation Tok), effectivement c’est bien plus simple … et toc !
A quoi peut bien ressembler cette communauté du bout du monde d’à peine 1000 habitants ? A un village figé par la neige, les congères et la glace pendant toute la saison hivernale qui dure ici de novembre à mai.

Aujourd’hui c’est presque le printemps, il ne fait que -14°C. Les timides rayons du soleil n’arrivent cependant pas à réchauffer l’atmosphère polaire du lieu. Mais cette température ne décourage pas ce gamin qui joue à faire des tours de vélo autour de la place principale. C’est à cet endroit que l’on peut voir une petite église catholique, toute pimpante avec son clocher et ses murs en bois clair.
Pas très loin, est fièrement installé le bateau historique des missionnaires venus dans cet arctique. Le « Our Lady of Lourdes » naviguait en été jusque dans les années 60 le long des côtes de la Mer de Beaufort et transportait les enfants des quelques communautés isolées vers un pensionnat. Une institution où les pauvres enfants eskimos ne pouvaient plus parler leur langue et devaient oublier leur culture d’origine … Une politique d’assimilation longtemps controversée qui vient d’amener les Autorités canadiennes à présenter des excuses officielles aux populations autochtones inuit et indiennes, c’était en juin dernier. Et le Premier ministre du Canada, Stephen Harper de déclarer : « …cette politique a causé des dommages durables à la culture, au patrimoine et à la langue autochtone … on leur demande pardon ». Le mea culpa ne peut être plus clair !

En front de banquise, quelques bateaux en partie recouverts de neige attendent le dégel. Entre les maisons, sur des pistes qui font office de rue des motoneiges pétaradantes sillonnent la petite agglomération. C’est aux abords de l’incontournable supermarché que l’on trouve un peu d’animation, une « petite » grande surface qui propose un peu de tout : des carburants aux produits pharmaceutiques en passant par les denrées alimentaires, les vêtements et les produits ménagers …La vie est chère à Tuk, l’isolement et l’éloignement de la communauté en sont les raisons principales mais cependant les affaires, paraît-il, marchent bien pour certains. L’exploitation du gaz et du pétrole dans la région a créé des emplois notamment dans les sociétés de transports à l’image de celle de la famille Gruben qui a pignon sur rue (verglacée) à Tuk.


Au pays des pingos

Le relief des environs de la communauté ainsi que celui de l’ensemble du delta du Mackenzie est plutôt plat, cependant, quelques surprenants cônes dominent cette immensité blanche.
A première vue, on pourrait penser qu’il s’agit de petits volcans et pourtant leur composition est totalement différente, le cœur de ces collines est formé de glace : ce sont des pingos !
La géologie de ces terres arctiques où le sol est gelé en permanence a ses particularités, explication.
Les pingos sont le résultat de la transformation d’une masse d’eau proche du pergélisol qui se dilate progressivement lors des épisodes successifs de gel, puis de dégel estival. Cette dilatation soulève la couche de terre et donne cet aspect de « colline de glace recouverte de terre » ; pingo est un nom d’origine inuit dont la traduction est approximativement : colline en forme de dôme.
C’est dans les environs de Tuktoyaktuk que l’on peut observer le plus grand pingo de tout l’Arctique canadien : l’Ibyuk pingo. Il est là, devant nos yeux, imposant avec ces 50 mètres de haut pour 300 mètres de diamètre. Des pingos qui depuis la mer ou la toundra servaient autrefois de repères aux populations locales.

Après avoir «roulé» sur le fleuve voilà que nous allons « marcher sur la mer » ! Un doux plaisir dont je ne me lasse pas : se promener sur la mer de Beaufort en entendant le crissement de ses propres pas sur la neige glacée … Tout est blanc ou presque tellement la surface de la mer scintille de millions de lumières en réfléchissant les rayons du soleil. Mais c’est au milieu de cette mer figée par le froid polaire que l’on découvre un aspect particulier de la banquise, une faille, infinie, qui se perd vers l’horizon. Elle est le témoignage de la force des courants marins qui lors de l’embâcle provoquent des tensions, des mouvements et brisent les premières plaques de glace. Une impressionnante vision digne d’un tremblement … de banquise !


Après la rando, le traîneau

Dans ces vastes espaces, pays de Croc-Blanc et des courses en traîneaux à chiens, rien ne vaut une balade en traîneaux, ici, c’est une tradition bien ancrée. Mais avant de lancer son attelage composé de quatre magnifiques huskies blancs, il est indispensable d’écouter attentivement les conseils d’une experte, Judi, et de bien observer le traîneau.
Juste à côté des patins où l’on pose les pieds on a sa disposition :
-une sorte de semelle en caoutchouc avec crampons qui sert de frein lorsque le traîneau prend de la vitesse dans les descentes,
-une griffe pour l’arrêt et à utiliser aussi pour faire tourner les chiens,
-une ancre à enfoncer dans la neige pour immobiliser l’attelage … comme pour un bateau !
C’est quand même sophistiqué un simple traîneau du Grand Nord !
Petite présentation des chiens et du leader placé à l’avant et à droite … des « dogs » qui déjà s’agitent, trop impatients de s’élancer dans la poudreuse glacée.
Dernière recommandation : pour virer à droite on crie « Tchiii … » et pour la gauche « Tchaaa … » enfin, une exclamation qui sonne à peu près ainsi ! Et Judi de nous recommander de bien féliciter régulièrement les chiens en n’étant pas avare de « Good boy » ou « Good dog » … ils apprécient paraît-il.

Et hop, à peine la griffe levée, les chiens bondissent. Concentré sur ses chiens on en oublierait presque d’admirer le paysage. Pourtant l’environnement est superbe, un lac gelé puis une piste sinueuse à travers la forêt boréale et le tout avec au sol une belle couche de neige. Le ciel arbore un joli bleu et un généreux soleil illumine le panorama.
Voilà que l’on aborde une petite descente, pied sur le frein pour que le traîneau ne vienne pas buter sur le derrière des chiens. On aperçoit maintenant entre les conifères la glace du fleuve Mackenzie … et en bas un tournant à négocier. Euh … « Tchii !!! Tchiii !!! » et Alaska (mon chien leader) de virer sans broncher vers la droite. Super ! Il a respecté mon ordre … à moins que ce soit plus par l’habitude de cette piste ?
Dernière ligne droite avant de retrouver le bercail, le train s’accélère pour une ultime course entre attelages et voilà que l’on se prend à crier à tue tête « Good boys ! ».
Vraiment sympa cette balade au grand air. Finalement, je n’aurais qu’un regret, ne pas avoir pu faire davantage de photos, les différentes scènes étaient si photogéniques. Mais c’était une des recommandations de Judi avant le départ : « Toujours bien tenir le traîneau ! » Evidemment, difficile de faire plusieurs choses à la fois dans ces circonstances.


Inuvik et son église igloo

Pour rejoindre la ville d’Inuvik, c’est par le fleuve Mackenzie et sa route de glace que nous passons encore, plus rapide et original que d’emprunter la voie de bitume verglacé.
Inuvik, « le lieu de l’Homme » en Inuktituk, s’est développé, comme beaucoup de cités du Grand Nord, de façon un peu anarchique, les principaux bâtiments ont été agencés au gré des constructions successives. 3484 habitants y demeurent, une vraie agglomération pour la région.
Et même si Inuvik n’est pas véritablement une « pittoresque petite ville », la balade dans le centre s’avère intéressante. Sur la Mackenzie … mais cette fois « road », qui est l’artère principale de la cité, on découvre le monument principal du lieu : l’église. Son architecture très originale et cependant traditionnelle est en forme d’igloo, histoire de rappeler qu’Inuvik a des origines inuvialuite. Avec un diamètre de 23 mètres et une croix bleue qui mesure plus de 2.5 mètres de hauteur, cette église catholique ne passe pas inaperçue. Elle a été édifiée en 1958 lors de la création de la communauté qui a fêté d’ailleurs en 2008, à grand renfort de commémorations, son cinquantenaire.
Un peu plus loin, c’est un bel inukshuk qui trône sur le bord de la rue, encore un symbole des peuples de l’Arctique. Ces pierres placées ainsi évoquent une forme humaine, à l’origine ces cairns étaient utilisés comme repère dans l’immense toundra. De nos jours, l’inukshuk est devenu au Canada le symbole de la fraternité. Il a même était choisi comme logo officiel des Jeux Olympiques d’hiver de 2010 de Vancouver-Whistler … une belle reconnaissance, voilà que l’inukshuk est en train de détrôner la célèbre feuille d’érable !
Même si le blanc manteau neigeux agit comme un maquillage et recouvre quelque peu le désordre ambiant on remarque tout de même les gros tuyaux inesthétiques qui relient l’ensemble des habitations entre elles. Une incontournable nécessité dans ces contrées où le sous sol est gelé en permanence, toutes les canalisations (chauffages, électricité …) doivent être aériennes et parfaitement calfeutrées … et tant pis pour la vue !
Mais les habitants ont trouvé la parade pour embellir leur cité, donner des couleurs aux façades des maisons et des bâtiments : rouge, jaune, bleu, vert et violet, une superbe palette de teintes ! Ajoutons-y le bleu uniforme du ciel et le blanc scintillant de la neige sous le soleil d’une fin d’après-midi et vous comprendrez qu’Inuvik nous est apparue tout en couleurs.


La féerie des nuits boréales

Tous les voyageurs qui se rendent dans le Grand Nord rêvent un jour ou plutôt une nuit d’assister au spectacle des soirées illuminées d’éphémères aurores boréales ...
Mais le crépuscule se fait désirer dans l’Arctique même en avril où il n’arrive qu’aux alentours de 23 heures, l’attente est longue d’autant que la journée a été chargée en découvertes.
Le ciel est parfaitement dégagé et nous a déjà offert un superbe coucher de soleil. La luminosité chaude et orangée embrasant l’horizon contrastait à merveille avec le panorama froid, enneigé et glacé de la forêt … mais ce n’était qu’un prélude !
Il est maintenant minuit et demi et quelques pâles lueurs commencent à illuminer le ciel déjà constellé d’étoiles. En quelques minutes l’écran géant bleu nuit de la voûte céleste se pare d’un festival de lumières qui se mettent à danser. Un véritable ballet avec des guirlandes et des voiles jaunes ou verts qui ondulent lentement, apparaissent puis disparaissent comme par magie. D’immenses dessins lumineux se forment progressivement, voilà même que des rubans phosphorescents semblent maintenant s’enrouler autour de la lune … avant de s’estomper dans la nuit noire. La vision est fascinante comme celle d’un rêve éveillé, sublime et mystérieux !
Seul le froid ambiant avec ses -20°C me ramènera à une réalité plus terre à terre et me donnera l’envie de quitter ce spectacle envoûtant pour regagner mon chalet douillé.


Le dépaysement touche à sa fin, l’avion de North Air vient de décoller en direction de Whitehorse vers la partie sud de ce Grand Nord, et c’est encore un autre aspect de la région qui se dévoile à nos yeux.
Une grandiose vision aérienne de l’ensemble du Delta du Mackenzie. Le panorama se perd à l’horizon vers des sommets enneigés mais c’est plus un étonnant patchwork noir et blanc que forment forêts, lacs et cours d’eau gelés qui attire mon regard.
Serpentant au milieu du paysage un long ruban sinueux chemine vers le lointain, c’est le fleuve Mackenzie que nous survolons et je ne peux m’empêcher d’observer les détails à la recherche de la curieuse route de glace … Elle est bien là, minuscule et fine, apparaissant vue d’avion comme un fil blanc posé sur les méandres du fleuve gelé.


J. Saint Martin

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bonne soiree et bonne nuit

Publié à 12:00 par acoeuretacris
bonne soiree et bonne nuit
Ferme les yeux, respire doucement, longuement,
ne pense qu'à toi-même, à ton corps, à ton être.
A ta position que tu occupes dans l'univers.
Tout tourne autour de toi.
Concentre toi sur la force que tu possèdes sur la flamme qui te permet d'aimer, de sourire, et de vivre.
Ton existence est reliée aux décisions que tu prends. Maintenant ouvre les yeux, regarde toute la beauté qui t'entoure....



Maintenant fais de beaux rêves!

bonne nuit !!!!



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De l'utilisation des preservatifs....

Publié à 12:00 par acoeuretacris



Un homme entre dans un magasin avec son fils de 9 ans.

Comme ils passent devant le rayon des préservatifs, le petit garçon demande :
- C'est quoi ça, Papa ?

Le père lui répond d'un ton neutre :
- On appelle ça des préservatifs, fiston. Les hommes les utilisent pour se protéger au cours de rapports sexuels.
- Je vois ! Répond le garçon, l'air pensif. Oui, j'en ai entendu parler à l'école.

Il jette un oeil sur le présentoir, saisit une boite de 3 et demande :
- Pourquoi y en 3 dans cette boîte ?
- Ceux-là sont pour les lycéens, lui répond son père. UN pour le vendredi, UN pour le samedi et UN pour le dimanche.
- Cool ! s'exclame le garçon.

Il remarque une boîte de 6 et demande :
- Alors... Pour qui ils sont ceux-là ?
- Ceux-ci sont pour le étudiants, lui répond son père. DEUX pour le vendredi, DEUX pour le samedi, DEUX pour le dimanche.
- Wouhaaa ! s'exclame le garçon.

- Mais alors qui utilisent ceux-ci ? Demande-t-il en brandissant une boîte de 12.
Avec un soupir et la larme à l'oeil, le père lui répond :
- Ceux-là sont pour les hommes mariés... UN pour janvier, UN pour février, UN pour mars...