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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Le pavillon de l'Horloge
Histoire du Louvre, du chateau au musée
Le Louvre classique
Les règnes de Louis XIII et Louis XIV marquent profondément les structures du Louvre et des Tuileries. Le prolongement sous Louis XIII de l'aile ouest de la Cour Carrée marque le point de départ d'un projet ambitieux qui sera mené à son terme par Louis XIV et complété sous Louis XV. Le coeur du monument prend alors l'aspect que nous lui connaissons encore de nos jours. Le désintérêt marqué par le roi après la construction de Versailles plonge le palais dans une nouvelle période de sommeil.
Reprise des travaux sous Louis XIII
En 1625, après plus de dix ans d'arrêt, Louis XIII décide la reprise des travaux du Louvre pour réaliser le Grand Dessein imaginé par Henri IV. Il ordonne la démolition d'une partie de l'aile nord du Louvre médiéval pour prolonger l'aile Lescot dans cette direction en symétrie parfaite avec les même détails de décor.
Début de la construction du Pavillon de l'Horloge et de l'aile Lemercier
Entre le nouveau et l'ancien bâtiment, l'architecte Jacques Lemercier place un pavillon monumental dit de l'Horloge, aujourd'hui Pavillon Sully. Son dernier étage décoré de puissantes cariatides domine l'ensemble du Louvre avec ses hautes toitures ; il servira de modèle aux autres pavillons du palais.
Décoration des appartements d'été d'Anne d'Autriche
De 1655 à 1658, Anne d'Autriche, reine et régente pendant la minorité de Louis XIV, fait aménager un appartement d'été au rez-de-chaussée de la Petite Galerie. L'ensemble est constitué de six pièces placées, selon un principe répandu à l'époque, en enfilade : grand salon, antichambre, vestibule, grand cabinet, chambre à coucher et petit cabinet donnant directement sur la Seine. Le décor est confié à l'italien Romanelli qui se charge des fresques des plafonds, et Anguier qui réalise les stucs.
Projet Le Vau, achèvement de la Cour Carrée, Cour du Sphinx
En 1660, l'architecte Louis Le Vau est chargé du projet d'achèvement du Louvre : doublement de la Petite Galerie ; achèvement de l'aile nord de la Cour Carrée ; de 1661 à 1663, prolongement de l'aile sud, dotée d'un pavillon oriental, symétrique du pavillon du Roi de style Renaissance et d'un pavillon central. Dès 1668, Le Vau doublant le palais en largeur, la première façade de l'aile sud, face à la Seine, terminée en 1663, disparaît au profit d'une nouvelle façade. Les derniers restes du Louvre médiéval sont démolis.
Galerie d'Apollon
Le 6 février 1661, un incendie ravage l'étage de la Petite Galerie. Tandis que Louis Le Vau dirige les travaux de reconstruction, Charles Le Brun, à la demande de Louis XIV, le Roi-Soleil, compose, à partir de 1663, un décor consacré à la course du soleil sous les traits d'Apollon, dieu antique de la lumière et du soleil, à travers le temps et l'espace. De ce décor inachevé, subsistent en place, trois compositions peintes aux voussures par Le Brun et les grandes sculptures en stuc.
Les projets du Bernin
En 1665, le roi confie le projet de construction de l'aile orientale de la Cour Carrée au Cavalier Bernin ; l'accès principal de sa résidence doit être à la hauteur de ses ambitions, mais des deux projets successifs du Bernin, aucun ne voit le jour : le roi fait stopper la construction.
La colonnade
En 1667, une commission à laquelle appartient le médecin Claude Perrault décide de l'édification de la colonnade : face à la ville, une façade monumentale dominée par un péristyle à colonnes doubles occupe tout l'étage. Le gros oeuvre est terminé en 1672, tandis que le roi délaisse peu à peu le Louvre pour Versailles, laissant l'ensemble inachevé.
Louis XIV quitte définitivement les Tuileries et le Louvre
L'aménagement progressif de Versailles, où le roi s'installe définitivement en 1678, marque, sur ordre de Colbert, l'arrêt des travaux dans les résidences parisiennes. Les bâtiments de la Cour Carrée sont laissés en l'état, sans toitures et ouverts à tous vents ; ils le resteront presque un siècle.
Transfert des collections de sculpture antique dans la salle des Caryatides
En 1692, Louis XIV ordonne l'installation des sculptures antiques dans la salle des Caryatides. La même année, le palais déserté par la cour reçoit de nouveaux occupants. Après l'Académie française et celle des Inscriptions et Belles Lettres, l'Académie royale de Peinture et de Sculpture s'y installe ; elle y restera jusqu'en 1792. Sept ans plus tard, en 1699, l'Académie organise au Louvre le premier d'une longue série de salons : ils attireront des foules de visiteurs.
Première exposition de l'Académie de Peinture et de Sculpture au Louvre
En 1699, les artistes membres de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture (fondée en 1648) exposent pour la première fois au Louvre, dans la Grande Galerie. A partir de 1725, cette manifestation se déroule dans le Salon Carré, près des locaux de l'Académie : l'exposition sera nommée le « Salon ».
Dégagement de la colonnade. Reprise du décor de la Cour Carrée
A partir de 1756, Louis XV ordonne la reprise des travaux au Louvre. Ils vont permettre l'achèvement partiel des ailes bâties sous Louis XIV. On pose enfin les toitures définitives au nord, à l'est et au sud et parallèlement, on commence la démolition des immeubles situés aux pieds de la colonnade qui, enfin dégagée, s'affirme dans toute sa monumentalité. On entame aussi à ce moment l'arasement de toute une série d'édifices parasitaires installés dans la Cour Carrée.
Le Louvre consacré par décret à la "réunion de tous les monuments des sciences et des arts"
En 1791, par décret de l'Assemblée, le Palais du Louvre est dévolu à la «réunion de tous les monuments des sciences et des arts».
Ouverture du Museum central des Arts
Le Museum central des Arts ouvre ses portes le 10 août 1793. Placé sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, il est administré par les peintres Hubert Robert, Fragonard, Vincent, le sculpteur Pajou et l'architecte de Wailly. Gratuit, il est ouvert en priorité aux artistes, et au public en fin de semaine. Les oeuvres, pour la plupart des peintures des collections royales ou des saisies des biens des émigrés sont disposées dans le Salon Carré et la Grande Galerie.