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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
5848 articles


Monde marin- La Baleine bleue -

Publié à 13:19 par acoeuretacris Tags : monde marin
Au sein des baleines à fanons, ou Mysticètes, la baleine bleue est la plus longue. Le rorqual bleu (ou baleine bleue) est d’ailleurs le plus gros animal de tous les temps. 

La baleine bleue fait partie de la famille des balenoptéridés qui comprend six espèces : 
  
Le rorqual bleu ou baleine bleue (Balaenoptera musculus)
Le rorqual commun (Balaenoptera physalus)
Le rorqual boréal ou rorqual de Rudolphi (Balaenoptera borealis)
Le rorqual de Bryde (Balaenoptera eden)
Le petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata)
La baleine à bosse ou jubarte ou Mégaraptère (Megaptera novaeangliae)
 
  
Performances de la Baleine Bleue 
  • La baleine bleue peut atteindre 33 m de long et peser 150 tonnes. Le record absolu est de 190 tonnes et 33,58 m 
  • Elle peut rester de 5 à 50 minutes en apnée. Lorsqu’elle remonte à la surface, elle rejette un souffle de 6 à 9 m de haut 
  • Sa longévité est de 65 à 80 ans. Age record estimé de 110 ans 
  • Son cœur, à lui tout seul, pèse 500 kilos et son foie une tonne 
Portrait de la baleine bleue 
La baleine bleue se déplace surtout en eau profonde car son métabolisme lui permet alors une consommation minimum d’oxygène, vingt fois inférieure à celle de surface.
Son allure de croisière est de 8 km/h.
 
Sa tête, massive, représente près d’un tiers de sa longueur totale. Son museau est orné d’une faible pilosité. La gorge comprend entre 50 et 90 sillons gulaires (plis). 
  
 
 
L’absence d’oreilles externes ne diminue en rien son excellente ouie. Sa vision est en revanche latérale et non stéréoscopique. 
 
La peau de la baleine bleue est lisse afin de faciliter l’écoulement de l’eau. C’est une silhouette hydrodynamique, profilée comme une torpille qui se termine par un museau assez arrondi par rapport aux autres rorquals. 
 
 
 
La baleine bleue préfère croiser en haute mer et s’approche rarement des côtes que ce soit sous les tropiques ou en Antarctique. 
 
Comme chez toutes les baleines, la baleine bleue possède un évent. C’est une fente arrondie protégée par un repli de fibres graisseuses et de puissants muscles en actionnent l’ouverture. Lorsqu’elle descend en plongée, la baleine inspire un volume d’air suffisant pour remplir ses poumons et l’évent se ferme automatiquement. 
 
Un appétit gargantuesque 
Son plat préféré est le krill qu’elle filtre grâce à ses fanons. Ses fanons mesurent environ 75 cm et leur nombre varie entre 250 et 320 rangées. 
 
La baleine bleue peut ainsi ingurgiter jusqu’à 4 tonnes de krill par jour. 
 
 
Le menu préféré de la baleine bleue est le krill. By The Partycow 
 
Les rorquals tiennent leur nom du mot norvégien rorbval qui signifie « baleine rayée ». Cette appellation fait référence aux nombreuses cannelures qui ornent la gorge de ces baleines.
Leur fonction est liée à leur mode d’alimentation.
 
 
Les rorquals ont des fanons plus courts que les autres espèces de baleines. Ils doivent donc absorber une quantité d’eau supérieure pour trouver une quantité de nourriture équivalente.
Les plis cutanés de la gorge agissent comme les soufflets d’un accordéon et augmentent l’amplitude d’ouverture de la bouche.
 
 
 
 
Lorsque la baleine bleue ouvre la bouche, l’eau chargée de nutriments, s’y engouffre. Gonflant sa langue, le cétacé expulse l’eau mais ses fanons retiennent un maximum de nourriture. 
 
La route du Krill 
Pour trouver les quantités suffisantes de micro-organismes, les baleines entreprennent de longues migrations selon un cycle bien réglé. 
 
C’est durant l’été polaire, lorsque l’ensoleillement est à son maximum, que le plancton marin s’épanouit le plus.
Mais avec l’arrivée de l’hiver, la zone d’alimentation devient trop froide. L’exode vers des eaux plus tempérées s’impose alors.
 

Toutes les baleines sont de formidables nageuses. Leur morphologie est totalement adaptée à leur environnement. Les pavillons externes des oreilles et la pilosité ont disparu ; les organes reproducteurs sont internes et n’affleurent qu’en période sexuelle. 
 
 
Elles ont opté pour une propulsion à l’aide de battements verticaux de la nageoire caudale. Les mouvements de cette palette natatoire dépasse 10m² ce qui leur assure une bonne vitesse de croisière. 
Du fait de leur spécialisation dans une nourriture qui est saisonnière et concentrée dans les régions polaires, chaque année, les baleines viennent sous des latitudes élevées faire le plein d’énergie.
Puis, elles repartent vers des eaux plus chaudes mais moins riches en nourriture.
 
 
 
Squelette d'une baleine bleue. By Matt (mistergoleta) 
 
Le krill est en fait une appellation globale. Il se compose en réalité de différentes sortes de crevettes.
Elles se déplacent en essaim de plusieurs milliards d’individus. Les crevettes se nourrissent du plancton.
On estime que la masse totale du krill en Antarctique avoisine les 650 millions de tonnes.
 
 
 
Baleine bleue qui plonge. 
 
Il n’y a qu’une telle abondance de nutriments qui est capable de subvenir aux besoins des baleines. Durant les quatre mois d’été polaire, les baleines consomment environ 4% de leur poids en krill. 
 
La reproduction de la baleine bleue 
Après avoir accumulé d’énormes réserves de graisse, les baleines migrent vers des eaux plus chaudes.
Leurs réserves énergétiques qui représentent jusqu’à 70% de leur poids total, leur permettent de commencer ce long voyage.
 
 
Arrivées à destination, elles ont perdu la moitié de leurs réserves. Dans les eaux tempérées, elles consomment jusqu’à dix fois moins de nourriture par jour.
Si toutes les baleines effectuent ce jeun migratoire, c’est essentiellement lié aux nécessités de la reproduction.
 
L’accouplement a lieu alors que la baleine bleue se situe dans les eaux chaudes ou tempérées. L’acte sexuel s’effectue ventre contre ventre. 
La période de gestation dure 12 mois. Durant ce délai, la mère peut faire le trajet jusqu’aux zones d’alimentation pour emmagasiner des réserves puis revenir vers des eaux plus chaudes afin de mettre au monde son petit. 
Le cycle est donc calculé pour que le petit ne naisse pas dans des eaux glacées. Sa protection thermique est moins importante à la naissance. 
 
 
L'allure de croisière d'une baleine bleue est de 8 km/h. 
 
Le petit baleineau mesure déjà de 5,9 à 6,5 m de long à sa naissance et pèse 2 à 3 tonnes. Ses poumons ne contenant pas d’air, le nouveau-né ne flotte pas. Sa mère le porte jusqu’à la surface où son évent se débloque pour une première prise d’air.
Le petit est allaité une à deux fois chaque jour. La mamelle, cachée dans un repli cutané, est découverte avant la tétée.
 


Les glandes mammaires propulsent un jet de 100 à 200 litres de lait très riche dans la gorge du baleineau.
Son taux de croissance est fulgurant. Il prend environ 3,6 kg par heure !
L’adulte n’a aucun prédateur mais par contre, les jeunes craignent les orques.
    La mère allaitera son petit tout le long du voyage de retour vers les zones d’alimentation. Mais quand le baleineau arrivera à destination, la température de l’eau sera supportable et la nourriture abondante.
Son sevrage intervient dès la fin de l’été. Il peut, à ce moment là, accomplir seul la longue migration.
  La femelle ne met au monde qu’un seul petit tous les deux à trois ans. C’est ce qui explique que, malgré leur protection, les effectifs augmentent que très lentement.   

 

 

La Migration des baleines 

Les baleines n’ont pas de structure sociale à proprement parler. Ce sont les femelles qui rythment les déplacements collectifs et suscitent les chants des mâles.  Chaque espèce de baleine a son propre calendrier de migration. C’est généralement la baleine bleue qui part la première.
Les migrations se font par petits groupes de deux à dix individus. Les femelles ouvrent la marche, accompagnées des plus vieux individus.
Suivent des groupes plus importants composés de mâles solitaires et de jeunes immatures.
      Baleine bleue qui migre.   

 

Si toutes les espèces de baleines ne migrent pas en même temps, c’est simplement en rapport avec leurs besoins alimentaires.
En effet, ce sont les plus gros spécimens comme la baleine bleue qui ont les plus gros besoins. Or, la nourriture est plus abondante près des pôles.
Partant de plus loin, il est normal que ces baleines entreprennent en premier le voyage de retour.
    Leur précision dans leur navigation est incroyable. La sensibilité de la peau des baleines leur permet d’apprécier les différences de température et donc d’identifier les zones qu’elles traversent.
On sait également que l’attraction terrestre est une force magnétique qui varie subtilement tout autour du globe.
On pense que les baleines sont capables de repérer ces variations. Elles disposent de minuscules fragments minéraux à l’intérieur et en périphérie du cerveau.
    On suppose, sans l’avoir jamais prouvé, que ces fragments servent à détecter les lignes de champs magnétiques qui entourent la Terre.
Une sorte de boussole intégrée.
   

 

La protection des baleines 

En 1930, les deux tiers des baleines bleues avaient disparu. Mais ce n’est qu’en 1945 qu’on tira la sonnette d’alarme.
La Commission Baleinière Internationale a vu le jour en 1946. La baleine à bosse a été totalement protégée en 1963 et la baleine bleue en 1966.
    Cette réglementation n’a pas toujours été respectée. Certains se souviennent sûrement des interventions de Greenpeace, s’interposant entre les canons harpons et les baleines.
La pression de l’opinion publique décida de nombreux pays à partir de 1970 à interdire l’importation des produits issus de baleines.
  Par contre, le Japon, la Russie, la Norvège et l’Islande ont continué la chasse de manière clandestine.
En 1994, le sanctuaire des baleines a été officialisé. Depuis, les eaux de l’Antarctique sont interdites aux baleiniers.
  Mais, il faut savoir que cette mesure incite le Japon à chasser depuis cette date les petits rorquals qui, eux aussi, seront bientôt menacé d’extinction.  Encore aujourd’hui, malgré l’interdiction, les pays cités ne respectent pas cette protection. On peut penser qu’ils se décideront à laisser ces admirables mammifères vivre en paix le jour où leurs effectifs auront été totalement décimés.  La population totale en 2006 de la baleine bleue était estimée entre 6 000 et 14 000 individus contre 250 000 à l'origine.  La baleine bleue est classée comme espèce en danger sur la liste rouge de l'IUCN. 
 

 

Commentaires (2)

Agnes
J'ADORE !!!
Bisous
Bon jeudi
http://agnesnounou89.centerblog.net


henkens
Très intéressant. Super. Jamais trop agé pour apprendre.


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