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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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La fabuleuse histoire..-Les écritures du Seigneur...

Publié à 16:33 par acoeuretacris Tags : ecriture seigneur des anneaux
La fabuleuse histoire..-Les écritures du Seigneur...

 Les écritures du Seigneur des Anneaux

LES GRAPHIES ET LES CARACTERES utilisés au Troisième Age, l’époque où se sont déroulées les terribles événements relatés dans Le Seigneur des Anneaux, étaient tous, en définitive, d’origine sindarine, et déjà à l’époque d’une vénérable ancienneté.

Elles avaient atteint un stade de développement alphabétique complet, mais des modes de transcription plus anciens, où seules les consonnes figuraient pas écrit, demeurait encore en usage.

Ces alphabets étaient issus de deux origines bien distinctes : le Tengwar ou Tiw qui peut se traduire par « lettres » et le Certhar ou Cirth assimilés à des « runes ». La graphie du Tengwar a été conçue pour le pinceau ou la plume, et les caractères carrés des inscriptions sont dérivés, en l’occurrence, des formes écrites. Le Certhar était destiné aux inscriptions gravées ou incisées.



exemple Tengwar

Le Tengwar

LE TENGWAR ETAIT UN ALPHABET inventé par les Noldors. Il en existait plusieurs variantes telles le Tengwar de Rúmil ou bien encore le Tengwar de Fëanor. Elles furent progressivement généralisées au Troisième Age, dans une région où avait cours le Parler commun.

Les Lettres Fêanoriennes ne constituaient pas un alphabet proprement dit, c’est à dire une série fortuite de lettres, ayant chacune sa valeur propre, et que l’on récite selon un ordre traditionnel, sans rapport manifeste avec leur forme ou leur fonction. C’était plutôt un système de signes consonnantiques, analogue pour la forme et pour le style, qui pouvait servir au choix et selon les nécessités du moment, à retranscrire des consonnes d’autres langues. Aucune de ces lettres n’avait donc de valeur fixe, mais certains rapports entre elles vinrent graduellement à s’imposer.

Le système comportait vingt-quatre lettres primaires disposées en quatre témar (séries) de six tyeller (degrés). Il comprenait également douze lettres supplémentaires ainsi que des signes d’usages divers. Ces lettres primaires étaient composées d’un telco (jambage) et d’un luva (corps). Selon les lettres le jambage pouvait être dressé ou ramassé et le corps fermé ou ouvert.

A chaque degré de lettres, correspondait un type de de sons. Ainsi le degré I s’appliquaient généralement aux dentales, le II aux labiales ou le V aux nasales. Comme dans les écritures sémitiques, les voyelles étaient rarement écrites. Elles étaient généralement signalées par un signe diacritique, le tehtar, placé d’ordinaire au dessus de la consonne. Toutefois, à la différence des écritures sémitiques, même les voyelles longues se présentaient sous la forme de tehtar placé alors au dessus d’un signe long.

Il est enfin à noter l’existence de nombreuses abréviations, représentées là encore sous la forme de tehtar, pour dénoter les fréquentes combinaisons de consonnes sans avoir à les transcrire en toutes lettres

Le Certhar

C'EST AUX SINDAR DU BELERIAND que l’on doit l’invention du Cirth qui ne s’en servaient que pour graver des noms ou de brèves épigraphes commémoratives sur le bois ou la pierre. Ceci explique leur forme anguleuse qui les apparente à la famille des runes.

A l’origine elles étaient utilisées aussi bien par les Hommes, les Nains, les Orques, voire les Elfes qui les modifièrent sous l’influence du Tengwar pour donner naissance à l’Alphabet de Daeron. Progressivement toutefois, elles furent marginalisées et ne survécurent que grâce aux Nains de la Moria qui se les approprièrent pour créer une graphie originale appelée Angerthas Moria. Ces derniers en tirèrent même une écriture qui pouvait se tracer à la plume.

L’attribution des signes aux phonèmes de l’ancienne langue sindarine n’avait rien de systématique là encore. Ceci dit, avec le temps, cette situation se stabilisa avec l’apparition de l’Angerthas commun qui arrive à associer certaines de nos lettres alphabétiques avec le Certhar.



L’Angerthas