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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Balades en France - Rocamadour -

Publié à 09:13 par acoeuretacris Tags : balade rocamadour
Balades en France - Rocamadour -
Formidable citadelle de pèlerinages et de foi, la cité de Rocamadour est un merveilleux et étrange épicentre du Haut Quercy tant sur le plan chtonien et tellurique que sur celui de la Tradition et des croyances les plus anciennes mémorisées par nos ancêtres...

Les dolmens du Quercy


On sait par de nombreuses découvertes archéologiques que cette région des Causses fut habitée très tôt par l'homme du Magdalénien. Puis d'autres vestiges des époques mégalithiques attestent d'un intérêt remarquable de cette civilisation pour les sites périphériques de Rocamadour.



On retiendra sommairement, sur ce registre, la cohabitation inhabituelle et insolite des deux grands types dolméniques tumulaires:

1 ) Méditerranéen, axé au couchant.

2) Atlantique et l'accès orienté au levant. Ce fait est assez remarquable pour être précisé ici. Il indique, étrangement déjà, l'amalgame de cultes mortuaires identiques dans leurs fonds, mais opposés dans leurs formes: Levant et Couchant annonçant par avance les cultures Orientales et Occidentales. Nous retrouverons cet aspect dans les cultes voués à St Martin et Zachée pour les régions du Quercy.

L'ETRANGE TRADITION RELIGIEUSE DE ROCAMADOUR


La Tradition de Rocamadour raconte que son origine religieuse remonte au 1er S. En ce lieu était un rocher dans la falaise. Sous ce promontoire se trouvait une grotte abritant un ermite, Amadour, qui n'était autre en vérité que Zachée de Jéricho!

Qui est Zachée?


Pour certains chroniqueurs Zachée serait natif de Lucques (Italie) et aurait vécu très tôt en Palestine. Mais d'autres écrits précisent que c'est un personnage oriental. Tous sont en accord sur les épisodes bibliques de sa vie: Recherché par les soldats d'Hérode, Jésus et sa famille ne doivent leur salut qu'à l'hospitalité de Zachée. Un autre récit apocryphe, celui-ci, relate encore au Moyen-Age, que les soldats auraient été arrêtés par un champ de blé poussé instantanément entre eux et Jésus, à une telle hauteur que toute poursuite devenait impossible... et ce champ de blé appartenait à Zachée! Seul l'acte d'hospitalité sera retenu par les écrits bibliques... dans l'évangile de Luc!

Véronique et le St Visage


Il est impossible de concevoir le récit de Zachée sans mentionner sa compagne Véronique. Pour certains auteurs elle nait en Aquitaine près de Bazas et, "fascinée" par les miracles de Jésus, s'installe en Judée pour y suivre ce personnage d'exception. Une autre version prétend qu'elle était une des suivantes de Claudia Procula (native du Narbonnais ) femme de Ponce Pilate. Lors de l'hospitalité chez Zachée, Jésus soigne miraculeusement Véronique d'une maladie très douloureuse. Ainsi le publicain collecteur des impôts se convertira à la nouvelle religion et suivra, avec Véronique, Jésus jusqu'à son calvaire. C'est d'ailleurs lors de cette montée que Véronique, très émue par les souffrance du supplicié, lui tendra un linge immaculé pour essuyer le sang, la sueur et les souillures sur son visage. Ce sera le miracle du Saint Visage imprimant son image sur le linge. (cette relique restera à Rome jusqu'au 7ème S.).

Zachée et Véronique assisteront Marie jusqu'à sa "dormition" puis seront missionnés, nantis des reliques du St Visage et de quelques gouttes de lait de la Vierge, pour évangéliser la Gaule. Véronique finit ses jours près de Soulac en Médoc, et Zachée recherchera solitude et oubli. Il remonte la Dordogne et choisit, en plein territoire des Carduques, le centre du Val d'Alzou

Qui est St Amadour?

Avant d'aller plus avant dans l'histoire de Rocamadour, il est utile de savoir s'il y a analogie entre Zachée et Amadour.

En effet s'il ne semble y avoir qu'un seul Zachée, il est possible qu'il n'en soit pas de même pour Amadour. D'après les travaux remarquables de Jacques Huynen, Amadour serait rendu à Compostelle avant la lettre, et se trouverait aussi précurseur pour le sanctuaire du Puy-en-Velay. Huynen signale aussi un Amadour en Catalogne ainsi qu'au Portugal... Selon A. Pradelle le nom Amadour proviendrait de l'arabe Amad-Aour (le juste), soit Zaccaï. Et là nous retrouvons l'étymologie de base pour le nom Zachée. Il serait donc fort possible que ce dernier soit bien Amadour... que nous retrouvons dans la dérive Amadour > Amator > Amateur... celui qui aime! Nous retrouverons plus loin une autre déclinaison qui prendra tout son sens dans la tradition de ce saint... pratiquement inconnu des dictionnaires hagiographiques

Une enseigne du pélerin St Jacques distribuée à Rocamadour

LA VIERGE NOIRE DE ROCAMADOUR

Les anciens pèlerinages de Rocamadour sont axés autour d'une vierge noire dite de St Amadour. La Vierge Noire vénérée aujourd'hui serait datée, selon les experts, du 12e S.. Il ne peut en ce cas s'agir d'une création du 1er S.! Pourtant la Tradition veut que le Saint homme ait ramené avec lui, d'Orient, une statue de couleur noire sculptée par St Luc l'évangéliste lui-même!

Il s'agit d'une vierge en majesté, bras écarté, ce qui est peu fréquent, ne tenant aucun objet ni l'enfant assis sur son genou gauche. Effectivement de couleur très sombre, d'environ 70cm de haut, elle aurait eu le visage et les mains recouverts de lamelles d'argent... La statue pourrait être en bois de chêne car ce dernier devient très sombre avec le temps et obtient cette patine tannique s'il est humidifié au départ. Or le nom Quercy peut provenir de Quercus: le chêne!

Force est d'admettre que la statue apparaîtra sur le site en même temps que la remise à jour du tombeau de St Amadour... et lui sera attribué pour les besoins de la cause du pèlerinage. Pourtant la vierge est forcément antérieure au XIIe S., quoiqu'en disent les experts, puisque la bulle du pape Pascal II mentionne déjà en 1105 le culte à "La Bienheureuse Vierge Noire de Rocamadour" !!!


Le sombre et la lumière


Le silence qui entoure l'origine véritable de cette sculpture permet, sans doute, de la rapprocher du symbole dualiste de l'obscurité et de la lumière. D'abord par sa coloration sombre opposée à la blancheur de l'argent qui recouvrait les parties "hors vêtements". Puis la vierge noire issue de la grotte, ou de la tombe du Saint, donc de l'obscurité est en fait couleur de ténèbres pouvant ainsi s'opposer à son soit-disant "créateur" St Luc. Ce dernier, en effet est tout de clarté: Luc > Lux > lumière! Nous n'oserons aller jusqu'au porteur de lumière... encore que Luc porte la parole des Evangiles et que de celles-ci "jaillit la lumière"! La dualité se poursuivra aussi sous l'aspect féminin, matriciel, maternel, humide (Zachée arrive en Italie par voie maritime)... et l'aspect de Luc et son symbole le Boeuf, ou plutôt le Taureau (donc facette solaire et sanguine) qui pourrait ouvrir sur le culte à Mithra. Ce dernier n'est pas si loin si l'on considère la découverte d'une grande plaque de brique ornée d'un sacrifice de Mithra découverte en 1836 lors de travaux de réfection concernant l'ancienne rue de la Mercerie.

UNE TRES ANCIENNE TRADITION


Le temps s'écoule sur le modeste ermitage-oratoire de St Amadour. Mais la mémoire locale conserve le souvenir du personnage et continue de l'honorer sous la forme d'un pèlerinage qui prend régulièrement de l'ampleur en s'adaptant graduellement à un culte d'une Notre Dame Noire. St Amadour laisse progressivement place à la Vierge.

Petite chronologie pèlerine


3e S.: St Sernin (Toulouse) visite l'ermitage.
778: Roland s'arrête au sanctuaire avant d'aller vers son destin funeste à Roncevaux...
Environ 1025: l'abbaye de Marcilhac possède l'église de Rocamadour.
1105: Le culte à "La Vierge Marie de Rocamadour" est mentionné dans une bulle du pape Pascal.
1112: Le pèlerinage est régulier et connu, les structures d'accueil efficaces en montrent l'ancienneté s'il le fallait encore.
1152: Geraud d'Escorailles donne au pèlerinage une dimension européenne. Les Jacquaires détournent leur route pour une halte obligée à la vierge noire. Une spatelle (voir en encadré) ratifie la pieuse visite.
1159: pèlerinage d'Henry II d'Angleterre.

UN CORPS INTACT DANS LE ROCHER


C'est en 1166 qu'eut lieu, peut-être sous l'impulsion des bénédictins, la découverte de la dépouille du Bienheureux St Amadour lors du terrassement d'une tombe prévue devant l'ermitage. Les textes ajoutent que le corps était dans un parfait, et exceptionnel, état de conservation... il ne pouvait s'agir que d'un miracle! Le corps fut transféré près de l'autel et offert à la dévotion des fidèles... jusqu'en 1562 où Bessonies et ses protestants mettent la cité à sac et brûlent la sainte dépouille et toutes les archives du lieu.

Mais entretemps les miracles n'en finissent plus de se succéder sur la tombe de St Amadour. Il en sera de même pour les pèlerins aussi princiers, religieux que célèbres: 1159, Henri d'Angleterre. 1170 - le Comte de Flandre et Philippe d'Alsace - 1181, Géraud 1er abbé de Siebourg - 1211, Arnaud Amalric légat du pape - 1212, Simon de Montfort - 1219, St Dominique, St Antoine de Padoue et St Bernard - 1244, St Louis, ses 3 frères et Blanche de Castille - 1323 Charles IV et Philippe de Valois - 1443, Louis XI... et tant d'autres dont les moindres sont St Odilon, Raymond Lulles...

LES MIRACLES DE ROCAMADOUR

St Amadour et la vierge noire ne furent ni sourds aux suppliques des fidèles ni avares de miracles pour répondre à toutes les attentes aussi diverses soient-elles. Il faudra, en 1172, et sur ordre de Geraud d'Escorailles, tenir un registre des prodiges ayant lieu à Rocamadour pour le 12eS.... Ce "Livre des Miracles" relate 126 procès verbaux de faits merveilleux dont 90 sont directement liés à des guérisons.

LES YEUX, LA LUMIERE DE LUC... LA NAISSANCE


On remarque certains prodiges répétitifs liés à la vue et aux yeux. Ainsi cette femme perdant la vue en accouchant... qui recouvre la clarté en implorant, de très loin, N.D. de Rocamadour. Comment ne pas souligner cette étrange dualité de la Vierge Noire, la grotte, l'eau, l'obscurité, la perte de vue... et St Luc, la lumière, la vie (le taureau), la naissance (Mithra), la clarté. Ou plus simplement comprendre le message de Zachée né à "Lucques" et revenant d'Orient, chargé des pouvoirs de la Mère de Sous Terre, par les prodiges de sa représentation et du lait nourricier ramené en reliquaire?


Il sera de même pour ces nouveaux-nés morts à leur naissance retrouvant le souffle de la vie le temps utile à leur baptême pour pouvoir vivre pleinement le "Temps de l'Initié"!


LA VICTOIRE DE LAS NAVAS DE TOLOSA


Nous sommes en 1212 et l'émir Al Nacir, fort de cinq fois les troupes royales de Castille, Aragon et Navarre réunies, semble emporter la bataille décisive de Las Navas de Tolosa. Les catholiques sont déconfits et s'apprêtent à consommer une écrasante défaite. C'est alors qu'en désespoir de cause, est déployée la bannière de la Vierge de Rocamadour... Ce sera un revirement de situation car "aussitôt, Dieu accorde un salut inespéré par la Glorieuse Marie de Rocamadour"... La vierge venait de mettre fin au long conflit contre les Maures par une intervention miraculeuse extrême!

LE MIRACLE DE JEANNE D'ARC


Charles, roi de Bourges, désespère de chasser les Anglais des terres de France. De guerre lasse, il demande au pape, par l'action des prières, l'intervention miraculeuse de Notre Dame de Rocamadour... et ainsi la modification du destin des armes.

Des milliers de pélerins arrivent alors à Rocamadour pour bénéficier, grâce à leurs dévotions, des indulgences accordées par la bulle papale de 1422.

C'est ainsi qu'en 1429, à la mi-carême, une jeune femme-guerrière, du nom de Jeanne d'Arc, se présente au roi pour lui permettre de repousser les Anglais hors du sol Français... et lui permettre d'accèder au sacre de Reims!

SAUVES DES EAUX...

 

Dans la chapelle de la vierge de nombreux ex-votos témoignent des miracles accomplis. Parmi les objets insolites, émouvants et parfois naïfs, on distingue des reproductions de navires. Plusieurs marins attestèrent avoir, au plus fort de la tempête et à l'instant du naufrage, imploré N.D. de Rocamadour. Soudainement les éléments s'apaisaient permettant aux hommes de reprendre la maîtrise du bateau. Revenus de leur périple en mer les rescapés se rendaient alors à pieds remercier la vierge et déposer un ex-voto en témoignage de leur gratitude.

Mais le prodige le plus spectaculaire fut, sans doute, celui de cet équipage qui, au moment de sombrer corps et biens, s'en remettait à la vierge de Rocamadour... et se retrouvait au petit matin avec son navire à des lieux du drame, sain et sauf... sur le rivage de... St Jacques de Compostelle!!!

Nous noterons encore que Jacques Cartier fut sauvé en mer grâce à l'intervention miraculeuse de la vierge noire. En remerciement de ce miracle la crypte de l'église St François d'Assise (Québec) est sous le vocable de N.D. de Rocamadour


Remarques maritimes


Ces navigateurs, souvent originaires de villages maritimes et côtiers, connaissaient obligatoirement quelques saints patrons locaux invoqués pour les voyages en mer. Et pourtant ces hommes tournaient leur détresse vers une Notre Dame située en pleine terre, loin des océans! L'énigme reste encore entière à ce sujet... encore que l'on puisse faire un lien entre les navigateurs et les argonautes d'Alchimie; la mer et la Mère, les voyages et les phases de la transmutation... Mais, au fond, pouvons-nous être certains que quelques âmes simples soient à propos de tels travaux???

LE GRAND PARDON ET LE GRAND PATRON


Le Grand Pardon


Le pape Martin V, en 1427, instaure le "Grand Pardon" de Rocamadour. Cette formidable manifestation ne peut avoir lieu que le jour où la Fête-Dieu se superpose à la St Jean-Baptiste. Le premier pardon eut lieu en 1428, les autres se succédèrent ainsi: 1546, 1666, 1734, 1886, 1943 (pour certains il y eut plus de 30.000 participants). Le prochain se situera vers 2129...

Le Grand Patron


Nous notons que la "Ste Patronne" de Rocamadour est la vierge noire... et le "St Patron" St Amadour... logique. Penchons-nous, à présent sur St Amadour. Sa fête est célébrée le 26 août. Or si nous consultons les dictionnaires hagiographiques, il est impossible de trouver ce prénom! Comment donc peut-on définir le jour de fête d'un prénom qui n'existe pas? Alors tournons-nous vers un calendrier: 26 août = fête de Ste Natacha.
Regardons qui est cette sainte. l'hagiographie, cette fois, est plus loquace et nous invite à chercher l'origine de ce prénom à Ste Nathalie.

Trois saints et deux solstices

Ste Nathalie se fête le 27 juillet. C'est donc une sainte "caniculaire". Nous constatons encore que ce prénom est à définition "intensifiante" par cette déclinaison: Nathalie vient de Natalie (sans H) qui signifie "Natalis", soit le féminin étymologique de Noël!!!

Et voici que par le jeu des prénoms le bon St Amadour, qui n'existe pas, est fêté le jour d'une sainte dont l'origine du prénom vient du jour de la nativité... donc de Noël!

Mais allons encore plus loin: le Grand Pardon est célébré le jour de la St Jean Baptiste, donc le 24 juin, soit le jour du solstice d'été!.. Et le "Grand Patron" est célébré, par ricochets calendaires et nominatifs, le 25 décembre soit le jour du solstice d'hiver!

Nous avons ici, s'il le fallait encore une preuve, des aspects dualistes du féminin-masculin, du solaire et de l'obscurité, de la naissance et de la mort... du cosmique et du tellurique! en un mot de la Connaissance Universelle par le travers des grandes Traditions .


Une montée mathématique


L'accès au sanctuaire débute face au "Château de la Correta" (ancienne défense forte). Ici commence "l'escalier des Pélerins". Ces derniers y faisaient leur pénitence en gravissant 216 marches... souvent à genoux. A chaque nouvelle marche le pénitent récitait un Ave. A l'arrivée il était chargé de chaînes qu'on lui ôtait dès sa confession terminée pour symboliser sa libération des entraves du péché. Les écrits de Mandrevain de Chaubeyre (1737) précisent qu'alors le nombre de marches était de 210 au total, se décomposant ainsi: 140 pour monter à la "Place des Senhals" (les médailles de pélerins) et 70 autres permettaient d'arriver au sanctuaire...

De cette dernière placette on accède à 7 chapelles: l'église de St Amadour, la basilique St Sauveur, les 3 chapelles: St Jean Baptiste, St Blaise, Ste Anne et enfin la chapelle Notre Dame. Sans aller très loin nous notons, avec Mandrevain, que le site s'axe sur le chiffre 7 dès la montée engagée: 210 marches en 1737: 140 accédant aux "Senhals", 70 autres pour arriver aux sanctuaires, 7 chapelles, et la vierge noire de près de 70 cm...

Une épée et une Cloche


A droite de l'entrée de la chapelle miraculeuse de N.D., se trouve une sorte d'enfeu protégé par une grille de fer. C'est ici que fut trouvé le corps de St Amadour-Zachée... Puis on distingue, fichée dans la roche, "l'épée de Roland". Après avoir vainement tenté de la détruire, la légende assure qu'il l'aurait lancée si fort qu'elle serait venue se prendre dans l'oratoire où le preux étaitvenu prier avant le désastre de Roncevaux.
L'arme que l'on voit à présent est une copie de l'originale enlevée par les Anglais au VIIIeS.


L'épée de Roland, Durandal léguée à Rocamadour

Entrons enfin dans la chapelle miraculeuse. Ici étaient les ex-votos voués à la vierge noire trônant à présent sur le Maître autel. A l'intérieur de ce dernier se trouve la pierre druidique de St Amadour consacrée par St Martial...

C'est encore dans cette chapelle que l'on voit la petite "Cloche Miraculeuse" datée du IXe S. Un texte de 1574 relate qu'elle sonnait seule lorsqu'un marin en mer suppliait Notre Dame de le sauver des flots. Alors un notaire mentionnait le jour et l'heure... qui s'avéraient exactes lorsque le marin rescapé venait en pèlerinage remercier sa bienfaitrice... Il semble que la cloche ne tinte plus depuis quelques temps... Des entraves suspendues dans la chapelle étaient les fers des prisonniers sauvés aussi par de pieux voeux à la vierge noire de Rocamadour.