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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Histoire
La Chine connaît l'abricot depuis au moins 4 000 ans sous sa forme sauvage. Après avoir traversé l'Inde, il a emprunté la Route de la Soie pour finalement parvenir aux Grecs et aux Romains. Au XVème siècle, il arrive en France, mais, soupçonné de donner la fièvre, il est laissé de côté. C'est grâce au jardinier de Louis XIV qui a planté des abricotiers à Versailles, qu'il est finalement apprécié.
C'est au XVIIIème que la culture de l'abricot commence véritablement à se développer.
Les abricots présents sur les étals dès le mois de mars sont des importations d'Espagne, d'Italie, de Tunisie et de Grèce. La culture française, bien meilleure, apparaît entre mi-juin et fin juillet. On peut distinguer plusieurs variétés d'abricots, selon la région d'où ils proviennent :
- le Lambertin, orange foncé, l'Orangered,gros et cuivré, apparaissent à la mi-juin. Le Goldrich, quant à lui gros, ferme et acide arrive début juillet. Tous trois viennent du Languedoc-Roussillon.
- l'Orangé de Provence, gros et panaché de rouge vient de la Drôme et du Vaucluse au mois de juillet
- le Bergeron, orange sur une face et rouge sur l'autre, à la chair ferme et juteuse vient de la Vallée du Rhône et clôture la saison (de mi-juillet à mi-août).
Les abricots secs, quant à eux, sont tous importés. D'Iran, de Californie et d'Australie, ils sont gros et pâles. De Turquie, ils sont bien meilleurs, du point de vue de l'aspect, avec une belle couleur orangée, mais surtout, du goût avec une saveur de muscat.
Bienfaits
L'abricot est un fruit très léger, avec un apport calorique très modéré(47 kcal/100 g). Un fruit moyen n'apporte donc que 30 calories, tout en procurant une agréable sensation rafraîchissante grâce à sa légère acidité.
L'abricot est avant tout bien pourvu en provitamine A, comme le prouve sa belle couleur orangée. Deux petits fruits suffisent en effet pour couvrir la moitié des besoins quotidiens en carotène, ce précieux antioxydant qui joue un rôle protecteur contre le cancer. Il fournit également une quantité non négligeable de vitamine C.
L'abricot est aussi l'un des fruits les plus riches en minéraux et oligo-éléments (600 mg/100 g). Il fournit une quantité incroyable de potassium (315 mg/100 g) qui fait de lui le meilleur allié des sportifs. Le potassium a en effet la vertu de favoriser l'élimination des toxines et la récupération. Consommez-le donc sans hésiter après l'effort, frais ou séché. Enfin, un abricot mûr à point est une excellente source de fibres, de très bonne qualité, puisque la moitié sont des pectines. Ses propriétés douces et régulatrices agissent efficacement sur la paresse intestinale. Enfin, sa légère acidité en fait un fruit très digeste, très bien assimilé par l'organisme, qui convient d'ailleurs parfaitement à l'alimentation des bébés, réduit en purée.
Sachez par ailleurs que l'huile extraite de son noyau est un véritable cocktail d'acides gras essentiels, de vitamines A et E, qui en font un produit de beauté précieux. Nourrissante et hydratante, elle assouplit et revitalise les épidermes secs et sensibles.
Dégustation
Choisissez-le mûr à point pour bénéficier de toutes ses qualités nutritives et gustatives. Plutôt qu'à sa couleur, qui ne reflète guère sa maturité, fiez-vous à son odeur très parfumée et à sa souplesseau toucher. Un abricot cueilli ne mûrit plus.
Conservez-le au frais mais pas au réfrigérateur, qui lui fait perdre sa saveur. Fragile, il devra être rapidement consommé, deux ou trois jours maximum après l'achat. L'abricot supporte en revanche bien la congélation. Préparez-vous alors un hiver ensoleillé en mettant en sachet des oreillons lavés et essuyés.
Consommez-le nature, lorsqu'il est frais, en fruit de table ou en salade. Il accompagne volontiers fromages blancs et crèmes glacées, réduit en purée ou en coulis. Il est aussi très savoureux en tarte (posez alors les oreillons côté peau afin de ne pas détremper la pâte), en crumble, en charlotte ou en mirliton (pâte garnie d'un appareil crémeux et parsemé d'amandes effilées).
Dégustez-le aussi poché, entier, dans un sirop aromatisé. Les oreillons, eux, se prêtent à de jolies cuissons, tout simplement revenus dans un peu de beurre et de sucre, ou enfermés en papillote dans le four. Ils peuvent être relevés d'épices, telle que la vanille, la cannelle, la badiane ou de menthe et de basilic.
La pectine que renferme l'abricot le rend parfait pour la réalisation de compotes et de confitures. Si vous utilisez des fruits trop mûrs, compensez alors le manque d'acidité en ajoutant du jus de citron qui permettra à la confiture de "prendre".
Conseil : conservez quelques noyaux, concassez-les et ajoutez-les, glissés dans une mousseline, à l'intérieur du chaudron. Ils parfumeront la confiture d'une subtile odeur d'amandes.
L'abricot peut tout à fait accompagner des plats salés, en particulier les volailles : dinde, chapon mais aussi cailles, se trouvent réveillées par sa saveur légèrement acidulée. Osez également le mariage abricot et fromage de chèvre frais, sous la forme d'une terrine ou en arrosant de coulis le fromage à même l'assiette. Surprenant et délicieux !
Séché, il entre dans la composition d'entremets et de compotes, hivernales et énergétiques, avec des pruneaux et des dattes. Il se glisse dans des farces salées et sucrées, souvent à base de poudre d'amandes. Il accompagne les viandes en ragoûts et les fameux tajines orientaux.
La version au sirop, plus sucrée, ne vaut pas le fruit frais mais parvient toutefois à s'y substituer quand la saison est encore loin. Réduisez alors la quantité de sucre de vos préparations.