La cachaça est une eau-de-vie brésilienne obtenue par fermentation du vesou, le jus de canne à sucre.
Alcool blanc paysan par excellence, il en existerait plus de 4000 sortes, fabriquées par quelques grandes entreprises qui distribuent leur produit à l'étranger mais surtout par de très nombreuses « maisons » locales, écoulant leur stock au marché, parfois très local. Désignée aussi sous les noms d'aguardente (eau-de-vie) ou pinga (gnôle), elle peut s'appeler suivant les régions branquinha, birita, caninha, gas, óleo...
La cachaça est distillée à 40°, et immédiatement embouteillée, contrairement au rhum agricole, qui lui est distillé à 65-75° et veilli en foudres de chêne puis ramené aux degrés souhaités par adjonction d'eau de source.
Histoire
L'origine de la cachaça remonte aux années 1800. Au Brésil, les esclaves aimaient boire du « garapa », qui était du jus de canne à sucre qu'ils faisaient simplement bouillir, sans le fermenter. Ils l'obtenaient après avoir pressé la canne à sucre au moyen des presses rotatives.
L'ébullition permettait la stérilisation évitant ainsi le développement des bactéries qui se trouvent normalement dans le jus de canne.
Dans les années 1910, le brésil est un pays pauvre et cherche un avenir propre pour se démarquer et se débarrasser des liens avec l'Europe. Pour ce faire, le modernisme brésilien se développa grâce à la littérature, l'art et le commerce : la cachaça a participé à ce développement comme étant un produit culturel, de fabrication locale pouvant être exportée.
La cachaça est l'ingrédient de base du cocktail caïpirinha.