au jardin batracien animaux anoure années 50
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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Qu’est-ce qu’un anoure ?
Les Anoures, comportant les grenouilles, les crapauds et les rainettes, sont l’un des trois groupes qui composent la classe des amphibiens, également appelés batraciens. Les Amphibiens comportent avec les Anoures, les Urodèles et les Cécilies. Les Amphibiens sont des animaux qui vivent dans l’eau à l’état larvaire et sur terre quand ils sont adultes. Les anoures se différencient des autres groupes par la disparition de la queue à l’âge adulte.
Les origines des anoures
Lors de la période du Dénovien, il y a 400 millions d’années, les poissons apparurent. Certains poissons ont commencés à sortir de l’eau pour vivre sur terre en conservant leurs nageoires, ce sont les crossoptérygiens. De ces animaux dérivèrent, il y a 360 millions d’années, les stégocéphales, premiers vertébrés à pouvoir sortir de l’eau et y rester aussi longtemps qu’ils le désiraient.
Les amphibiens de nos jours, et donc les anoures, sont les descendants des stégocéphales. Leur métamorphose « récapitulent » ce cycle : les têtards représentant les poissons et les anoures adultes représentant les stégocéphales. C’est de là que vient le terme amphibien qui veut dire « double vie », car les anoures vivent aussi bien dans l’eau que sur terre.
Les différences entre les grenouilles, les crapauds et les rainettes
Contrairement à ce que certains pensent, le crapaud n’est pas le mâle et la grenouille la femelle, il s’agit d’espèces très différentes sur de nombreux points.
1) La peau
Ces trois espèces ont des peaux différentes, c’est la première chose que l’on peut remarquer en les comparant. La peau des grenouilles est lisse, fine, délicate et humide, celle des crapauds est sèche, verruqueuse et douce comme du velours alors que celle des rainettes est gluante, légèrement humide et lisse.
2) Le déplacement
Chaque anoure possède des pattes différentes des autres, celles-ci indiquent la manière de se déplacer de chaque individu.
Ainsi, les grenouilles ont de longues pattes très musclées, sur lesquelles elles s’appuient pour plonger. Pour avancer, les grenouilles replient les pattes arrière en forme de Z, elles les détendent, puis sautent.
Quant aux crapauds, ils ont des pattes beaucoup plus courtes que celles des grenouilles et bien moins musclées. Par conséquent, ils rampent et font juste de petits sauts.
Les pattes des rainettes sont caractérisées par des disques adhésifs à l’extrémité des doigts qui leurs permettent de grimper aux arbres. Certaines rainettes se sont même adaptées au mode de vie aérien : leurs pieds, largement palmés et en forme d’éventail, leur permettent de sauter d’un arbre vers un autre ou vers le sol en planant.
3) Les habitats
Si l’on croise des anoures dans la nature, on peut directement remarquer qu’ils ne vivent pas dans le même habitat.
En effet, les grenouilles sont plutôt aquatiques et vivent toujours à proximité d’eau. Elles peuvent également rester de longues périodes sous l’eau.
D’autre part, les crapauds sont terrestres, ils préfèrent les prairies, les forêts et les jardins, ne recherchant l’eau qu’au moment de l’accouplement.
Quant aux rainettes, on les trouvent la plupart du temps perchées dans un arbre car elles sont arboricoles.
4) La ponte
Il existe une autre différence chez les anoures, mais qui est plus subtile, car on ne voit pas tous les jours les anoures au milieu de leur ponte ! En effet, ils ne pondent pas de la même manière.
Les femelles des grenouilles déposent leurs œufs en petits tas, flottant sur l’eau.
Les femelles des crapauds pondent leurs œufs en de longs chapelets qui coulent et s’accrochent à la végétation immergée. Ces rubans peuvent contenir plusieurs centaines d’œufs.
Quelques femelles des rainettes pondent leurs œufs dans une feuille pliée au dessus de l’eau. Quand les têtards écloront, ils tomberont dans l’eau. Mais une bonne moitié pond également dans l’eau.
Malgré tout, pour certains individus, la différence est dure à établir : certaines espèces pourraient aussi bien être des crapauds que des grenouilles.
Les caractéristiques physiques des anoures
1) L’aspect
Les Anoures sont très reconnaissables, ils possèdent une large tête avec une large bouche, surmontée d’yeux globuleux. Ils ont de longues pattes musclés qui leurs permettent de se déplacer. Ils ont quatre doigts aux pattes avant et cinq aux pattes arrière. Ils ne possèdent pas de queue.
2) La taille
Leur taille est très variée, certains peuvent mesurer quelques millimètres et d’autres plusieurs dizaines de centimètres. La grenouille le plus grosse du monde est la grenouille Goliath du Cameroun (Conraua goliath). Elle mesure 35,6 cm et pèse 3,1 kg. Il y a deux grenouilles qui détiennent le record du monde de la plus petite taille, ce sont la grenouille ibérique (Rana ibérica) et la grenouille didactyle. Elles mesurent environ 12 mm.
3) La couleur
Les anoures ont de nombreuses couleurs différentes suivant les espèces et elles peuvent parfois légèrement en changer : leurs couleurs varient avec la température et l’habitat. La peau des anoures se compose de trois pigments différents : jaune, rouge et brun ou noir. C’est en mélangeant ou en se reflétant les uns sur les autres ces pigments que les anoures peuvent arborer de nombreuses couleurs différentes.
L’anatomie
1) Le Squelette
Les anoures sont des vertébrés. Ils possèdent un squelette très simple, sans cage thoracique et sans diaphragme.
2) La respiration
La respiration des anoures se fait de trois manières différentes :
A l’état larvaire, les têtards disposent de trois à quatre paires de branchies.
Petit à petit les branchies se transforment en poumons. Ce sont juste des sacs aux parois très minces dont l’intérieur est divisé en plusieurs cloisons.
Enfin les anoures effectuent la respiration par leur peau. Leur peau renferme un grand nombre de glandes qui sécrètent un mucus. Celui-ci assure l’humidification de la peau, l’oxygène de l’air ne pouvant passer qu’à travers une peau humide
3) La circulation sanguine
Le cœur des anoures est plus simple que le notre. Il est composé de deux oreillettes et d’un seul ventricule. Le sang qui arrive des deux oreillettes devrait se mélanger dans le ventricule, mais contrairement à nous, la contraction des oreillettes ne s’effectue pas en même temps. Mais leur cœur est très rudimentaire, il arrive souvent qu’un peu de sang riche en oxygène se mélange avec le sang riche en dioxyde de carbonne.
4) La température corporelle
Les anoures ont le sang froid, c’est-à-dire que la température de leurs corps prend la valeur de celle du lieu où ils se trouvent.
Le comportement
1) L’habitat / la répartition
On trouve des anoures à de nombreux endroits : des forêts tropicales aux déserts, en passant par les prairies de hautes montagnes. Le seul endroit où l’on n’en trouve pas est l’Antarctique. Là où l’on en trouve le plus est la forêt tropicale car ils aiment la chaleur et l’humidité.
2) L’hibernation
A l’approche de l’hiver, les anoures se terrent au fond des mares, dans la vase, dans les anfractuosités d’un vieux mur et d’autres endroits pour hiberner. Les anoures peuvent rester sans manger pendant deux ans. Dans les pays où il fait très chaud, certains anoures hibernent pendant la saison froide et entrent en état de léthargie pendant les grosses chaleurs.
3) L’espérance de vie
Les anoures vivent en moyenne une dizaine d’année. Certains crapauds vivent quand même une quarantaine d’années. Toutefois ils vivent bien plus longtemps lorsqu’ils sont en captivité.
4) L’alimentation
Les têtards sont herbivores.
Les anoures sont pour la plupart carnivores. Ils mangent principalement des insectes et des mollusques, mais des individus plus gros peuvent manger des serpents, des oiseaux, des poissons et d’autres amphibiens. En effet le cannibalisme est très fréquent chez les anoures. Ils se servent de leur langue pour attraper leurs proies : ils repèrent une victime, s’arrêtent pas trop loin d’elle et restent immobiles, D’un coup ils vont bondir, projeter leur langue visqueuse et collante à laquelle s’accrochera la victime. Une fois que qu’ils ont rentré leur langue, ils écrasent la proie avec leurs maxillaires.
La reproduction
1) Les rassemblements
Vers mars, à la fin de l’hibernation, tous les anoures se rendent sur leurs lieux de ponte. Les mâles chantent pour attirer les femelles, en gonflant leurs sacs vocaux. Les femelles ont une préférence pour les mâles ayant la plus grosse voix, qui sont aussi les plus gros, donc les plus vieux. Chaque femelle est alors entourée de plusieurs mâles.
2) L’accouplement
Le mâle se place au dessus de la femelle et l’enserre avec ses pattes avant. L’accouplement est de deux type : axillaire si le mâle tient la femelle au niveau des aisselles et lombaire s’il s’en saisit à l’aine. Le mâle arrose ensuite les œufs de son sperme au fur et à mesure qu’ils sont émis. Le besoin d’accouplement de certains mâles est tellement fort qu’ils enserrent tous ce qui ce trouve à leur portée, ça peut être une femelle d’une autre espèce mais aussi un bout de bois. En fait au moment de la reproduction, les pouces et les avant-bras sont recouverts de callosités qui disparaissent après l’accouplement. Leur apparition est due aux variations de sécrétions d’une hormone. Le contact entre les bosses et la peau des femelles suscite un réflexe d’étreinte.
3) La ponte
Les anoures pondent de 1 à 20000 œufs qui ont un diamètre qui va de 1 à 5 mm. Certaines grenouilles sont vivipares, elles avalent leurs œufs fécondés et accouchent de petites grenouilles quelques mois plus tard.
4) La croissance
Le délai entre la fécondation est l’éclosion est de 2 à 21 jours. Les œufs se développent en trois phases, qui durent trois à quatre mois. A l’intérieur de l’œuf, les embryons se transforment petit à petit en têtard et sortent de l’œuf. Ils mangent les restes de leur enveloppe. Puis quand ils arrivent à nager ils deviennent carnivores. Ils peuvent également devenir nécrophages, en se nourrissant de cadavres de poissons ou alors cannibales.
Leur queue s’allonge et les branchies grossissent. Peu de temps après, les pattes postérieures apparaissent progressivement. Les pattes antérieures apparaissent d’un coup, car elles se sont en fait formées en même temps que les postérieures, mais sous la peau. La peau se déchire et on a l’impression qu’elles ont poussées en une journée.
Ensuite, la queue disparaît et les poumons apparaissent, les têtards sont alors obligés de revenir assez souvent à la surface pour respirer.
Les têtards étant sujets à des parasites et à des maladies ou des malformations et étant pourchassés par de nombreux prédateurs, moins de 1% d'entre eux arriveront à l’âge adulte.
Des animaux menacés
1) Les prédateurs
Les prédateurs des anoures sont les couleuvres aquatiques, les hérons, les cigognes, les loutres, les belettes, les taupes ou les renards. Les prédateurs des têtards sont les dytiques et les coléoptères aquatiques. Mais le plus grand prédateur des anoures est l’homme.
Ils paraissent des proies faciles, mais ils ont plusieurs stratégies de défense. Certains sécrètent du poison, d’autres abordent des postures d’intimidation, décourageant les prédateurs, d’autres préviennent les prédateurs par leurs couleurs qu’ils ne sont pas bons à manger. Mais leur meilleure défense reste le camouflage.
Les anoures ont également d’autres prédateurs tels que les produits chimiques, notamment les engrais. Ceux-ci peuvent avoir des effets désastreux sur les amphibiens. Ainsi, les mâles changent de sexe suite à une contamination, ou encore meurent.
La disparition progressive des anoures peut également être causée par les changements climatiques, les pluies acides, la pollution, le réchauffement de la planète ou tout simplement la déforestation qui supprime leurs habitats naturels.
2) Les solutions pour éviter la disparition des anoures
Lors de la reproduction, on enregistre le taux le plus élevé de décès de l’année. Pour aller à leur lieu de ponte, ils doivent souvent traverser des routes et se font écraser par milliers. Pour remédier à cette situation, des dispositifs de sauvetages sont installés. Il s’agit un mur haut bordant la route, et des seaux enterrés tous les quinze mètres. Les anoures cherchant à franchir le mur le longent et tombent dans les seaux. Tous les matins les anoures sont relâchés de l’autre côté de la route.
Des dispositifs à longue durée appelés crapauducs sont installés à certains endroits. Ce sont des galeries étroites creusées sous la route. Les anoures passent dans celles-ci et se retrouvent en toute sécurité de l’autre côté.
D’autres moyens sont mis en œuvre pour sauver les amphibiens, comme la création de mares artificielles. Les anoures sont attires par les nouvelles mares, ce qui les empêche de traverser certaines routes dangereuses. Mais ces installations remportent moins de succès que les crapauducs.
3) Des espèces protégées
De nombreuses espèces d’anoures sont menacées dans le monde, ces espèces sont donc protégées. Elles sont interdites à la capture.
Les cinq sens des amphibiens
1) Les yeux et la vue
Les yeux des anoures sont situés au dessus de la tête. Cet emplacement leur permet de voir sans être vu. Leurs yeux possèdent deux paupières et une troisième qui est transparente et qui a pour but de garder l’humidité des yeux. Lorsqu’ils plongent, les anoures peuvent rentrer leurs yeux. Les anoures peuvent voir dans toutes les directions, même derrière eux.
Les anoures voient que ce qui bouge. Un prédateur tout à fait immobile passera inaperçu.
2) La peau et le toucher
La peau des anoures est nue et toujours humide. Elle renferme de nombreuses glandes qui sécrètent du mucus qui a pour rôle de conserver l’humidité de la peau. Certains anoures ont des glandes sécrétant des toxines.
Certains anoures, tel le xénope, disposent de capteurs qui leur permettent de sentir les vibrations signalant l’approche d’un prédateur.
3) Le tympan et l'ouïe
Les anoures ne possèdent pas d’ « oreilles », mais des tympans à la surface de leur peau juste derrière leurs yeux et non au centre du conduit auditif comme nous.
Les anoures ont l’ouie très fine et distinguent chaque petit bruit.
4) Le nez et l'odorat
Les anoures n’ont pas de « nez » qui ressort du visage comme chez l’homme, mais seulement deux petits trous au dessus de la bouche qui sont en fait des narines.
Les anoures se servent de leur odorat pour déterminer où ils se trouvent et pour repérer quelconque prédateur.
4) La langue et le goût
La langue des anoures est soudée au plancher buccal à l’extrémité antérieure de la bouche et non au fond de la bouche comme l’homme.
Les anoures se servent des papilles gustatives se situant sur leur langue pour déterminer si leur nourriture est comestible. Ainsi, si elle n’est pas comestible, l’anoure pourra le recracher immédiatement.
L'utilité des anoures
Les anoures sont très utiles à l’homme, il ne faut surtout pas les tuer. En effet, ils limitent le nombre d’insectes nuisibles dans les jardins. De plus ils sont très utilisés pour la recherche médicale car leurs systèmes nerveux, digestif, musculaire et osseux sont comparables à ceux de l’homme.
bbrrrrrrr!!!! c'est avec un froid de canard que je passe te faire un coucou et te deposer mon petit message et te souhaiter une agréable journée bises
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