Thèmes

ephemeride extinction faune animaux préhistoriques animaux

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Mammifères - (29)

Rechercher
Statistiques

Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
5848 articles


Animaux préhistoriques - Extinction de la faune d’Amérique

Publié à 11:52 par acoeuretacris Tags : extinction faune animaux préhistoriques
Animaux préhistoriques - Extinction de la faune d’Amérique
Rhinocéros laineux

Extinction de la faune d’Amérique du Nord au Pléistocène

Qu’est ce qui a provoqué l’extinction des mammouths et de nombreux autres animaux d’Amérique du Nord ?

Vers la fin du Pléistocène, quelques 35 genres de mammifères se sont éteints en Amérique du Nord.

Parmi les extinctions, on relève de grands herbivores tels que le mastodonte, le mammouth ou le paresseux terrestre géant.
Les spécialistes ne semblent pas d’accord sur la raison de ces disparitions.

Plusieurs théories s’affrontent : supernova, changement climatique, chasse intensive.

Une supernova responsable de l’extinction de la faune d'Amérique du Nord ?

L’explosion d’une supernova en serait responsable selon Richard Firestone, un scientifique de l’atome et le géologue Allen West.
Ces découvertes ont été présentées à la conférence internationale « World of Elephants », à Hot Springs, dans le Dakota du Sud.

Le souffle de cette supernova, il y a 41 000 ans, aurait amorcé une suite d’évènements qui a abouti à l’extinction d’une partie de la faune d’Amérique du Nord.

Il y a environ 10 000 ans, les mammouths, les mastodontes, les paresseux terrestres géants ou les félins à dents de sabre ainsi que de nombreuses plantes ont disparu.

La théorie du changement climatique est celle qui, officiellement, explique ces disparitions brutales qui se sont échelonnées durant le Pléistocène supérieur.

Mammouth laineux. image Jim Linwood

Selon les deux scientifiques, la preuve de leur théorie consiste en une paire de défenses de mammouth de 34 000 ans, criblée de minuscules impacts.

Suite à l’explosion de la supernova, des grains riches en fer se seraient abattus sur la Terre. Ce sont ces grains qui auraient criblé les défenses. Ces grains auraient voyagé dans la galaxie à la vitesse de 6.214 miles à la seconde, selon Firestone et West.
Ils pensent que la supernova a explosé à 250 années-lumière de la Terre. Cette distance expliquerait le retard de 7 000 ans avant que les impacts provoquent des dégâts sur la faune et la flore.

Selon des annales chinoises, la supernova qui a engendré la nébuleuse du Crabe (M1) aurait explosé au printemps 1054. Crédit: Nasa

21 000 ans après cet évènement, les scientifiques pensent qu’une formation ressemblant à une comète, issue des débris de la supernova, est passée au-dessus de l’Amérique du Nord, et a tout dévasté.

Des vents cycloniques super-chauds auraient déferlé à travers l’Amérique du Nord à une vitesse de 400 Km à l’heure.

Selon Firestone :
« L’évènement cosmique, comparable à une comète, a été suivi d’un déluge de particules incandescentes.
Si cela n’a pas tué tout de suite les grands animaux, les changements de climat qui ont suivi se sont chargés de le faire. »

Il affirme que les petits animaux ont pu trouver un abri à temps, en se réfugiant dans des galeries.

Les chercheurs pensent que les pointes de flèches de la civilisation préhistorique baptisée "Peuple de la culture Clovis", en Amérique du Nord, qui s’est éteinte il y a environ 13 500 ou 13 000 ans contiennent des quantités de radiations plus élevées que d’habitude, sous la forme de pics du potassium-40.

Résidu de l'explosion d'une étoile supergéante bleue, puis rouge, la supernova 1987 du Grand Nuage de Magellan a donné naissance à une étoile à neutrons de 1,3 masse solaire. Crédit: Nasa

La même anomalie serait contenue dans les sédiments marins islandais ainsi que de 9 autres sites vieux de 13 000 ans en Amérique du Nord.

En effet, des particules magnétiques ont été découvertes sur ces sites. Leur analyse révèle qu’elles sont riches en titane, en fer, en manganèse, en vanadium, en éléments rares sur Terre, en thorium et uranium.

Par contre, ces éléments sont communs dans les roches et les météorites lunaires.

Riches en silicone, en sulfure et en fer, les restes de la supernova Cassiopée A . Crédit: Nasa

Pour Firestone et West, c’est une preuve supplémentaire que l’Amérique du Nord a bien été bombardée.
Lent déclin de la mégafaune d’Amérique du Nord


A la fin du Pléistocène, la quasi-totalité des mammifères d’Amérique du Nord avaient disparu. Sur environ 35 genres, 29 ont totalement disparu de la surface de la Terre et 6 ont évolué sur d’autres continents.

Ce qui reste toujours obscur, c’est quand ces disparitions ont commencé et quelle en a été la cause.

Des chercheurs de l'université de Wisconsin-Madison ont analysé des excréments fossilisés des grands mammifères de l’époque.
Leur étude a été publiée dans la revue Science de novembre 2009.

Megatherium americanum. Paresseux terrestre géant. image ellenm1

Ils ont ainsi pu quantifier le pollen et le charbon. Le Sporomiella, un champignon qui pousse dans les excréments des grands herbivores, leur a permis de connaître l’importance de la population de ces herbivores.

En effet, la quantité de Sporomiella est proportionnelle à la biomasse produite par les herbivores.

Grâce à l’ensemble de ces données, ils ont constaté que la mégafaune a commencé à décliner plus de mille ans avant l'émergence du peuplement Clovis et avant les grands bouleversements dans la flore.

D’après eux, cela prouve que l’homme n’est pas responsable du déclin et donc de l’extinction des animaux. Le changement climatique ne serait pas non plus la cause de cette extinction.
La mégafaune se serait éteinte lentement entre 14 800 et 13 700 ans avant notre ère. Ce serait ce déclin qui aurait provoqué une modification de la flore.

Paresseux terrestre géant. Genre Eremotherium . (Pleistocene, Daytona Beach, Florida). image donvega

En l’absence de grands mammifères herbivores, les feuillus ont pu prospérer mais l'accumulation de débris de bois a provoqué une nette augmentation des incendies de forêt.

Nous ne savons toujours pas ce qui a entraîné le déclin de cette mégafaune. Par contre, cette découverte exclut l’impact d’un météorite il y a 12 900 ans.

Pour le moment, l’énigme reste entière.

Commentaires (1)

minisreveries
Super intéressant!!!!je me coucherais moins bête ce soir....Bonsoir ma Mimi,ta journée s'est bien passée??? Tu as deviné,j'étais sur ma miniature,j'ai attaqué à 7 heures ce matin...J'ai fini,mais il fait trop sombre pour la prendre en photo...Je suis pas satisfaite elle ne me plaît pas....mais j'en ai tellement marre que ça ira comme ça.....Je suis allée me promener en forêt cet après midi,c'est beau tout est blanc....Il neige depuis cette nuit...Et j'ai bien peur qu'il gèle par dessus....Voilà les nouvelles ma douce Mimi....Je te souhaite une bonne fin de soirée,moi ,je suis une couche tôt en ce moment....Crevée!!!!et on est si bien dans son lit au chaud avec un bon livre......Je te fais des très très gros bisous.......Je pense à toi très fort....
http://minisreveries.centerblog.net


Ecrire un commentaire